La compassion peut et doit parfois aller jusque là…

Récemment tu m’as dit avoir retrouvé la compassion. Comment la tu retrouvée et que cela change t’il pour toi au quotidien ?
Raphaël
En fait la compassion a toujours été là ! Il n’a pas fallu la retrouver sinon notre rencontre et celle de bien d’autres être n’auraient eu lieux, l’écriture de ce blog non plus et bien d’autres choses.
Comme il a été dit, toute la noirceur fût fouillée et cela à induit un manque parfois quasi totale de JOIE à certain moment mais la compassion a toujours été là bien présente même si elle a pu variée en « intensité » dans son expression, son incarnation.
Ce qui vis le plus intensément maintenant c’est la joie accompagnée de la compassion, joie et compassion mêlée qui induisent le souhait du partage en total désintéressement, la générosité d’aider et soutenir sans aucune attente d’aucun retour pour ce qui est offert. Le souhait d’aider, de soutenir celle et ceux qui le souhaitent à traverser leurs épreuves et souffrances en apportant toute la lumière sur l’origine et le but toujours salutaire, salvateur de leurs épreuves et souffrances. Et tout cela dans la joie pure et simple de participer aux principes fondamentaux du vivant, de la vie, de la conscience. Tout ceci n’a nullement changé depuis des années, seule une certaine colère devant la souffrance que des êtres s’infligent à eux-mêmes a disparu par la joie simple et indéfectible.
La compassion comme la joie sont deux des innombrables couleurs de l’amour et elles vont de paires car une vraie et pure compassion ne peut se vivre, s’inscrire que dans la joie, la joie de l’altruisme, du service, de l’offrande, de la solidarité, de la bienveillance, du respect, de l’harmonie, attribut de l’amour. La vraie compassion n’est pas un sacrifice et n’a nullement l’empreinte, la couleur du complexe du sauveur ! Ça c’est juste de l’égo !
Sur mon quotidien, la chose qui a changé, c’est de ne plus vivre des périodes de colère devant l’égarement, l’engourdissement de certains être, la joie pleinement vécue, gouttée ici et maintenant car il n’y a que ici et maintenant, me porte plus a rire, a voir, goutter des scènes comiques quand je peux observer certains êtres sur leurs chemins de traverse. ( Je t’avoue que cette période apporte son lot d’hilarités 🙂 )
La joie et la compassion font voir toute la beauté de la création, à quel point la vie, le vivant, la conscience, aime a jouer avec elle-même, aime s’expérimenter sous toutes ses formes et moyens d’expressions inouïes autant qu’infinis de qui elle est.
Pour autant la vraie et ultime compassion peut conduire à des actes forts, puissants qui pourraient sembler dénués d’amour.
Un exemple, dans ton jardin pousse, grandi un merveilleux pommier qui chaque année t’offre des pommes autant splendides, magnifiques que goutteuses et savoureuses. Tu aimes ce pommier pour tout ses cadeaux, sa générosité et sa beauté, pour rien au monde tu ne voudrais qu’il lui arrive quoi que ce soit. Une tempête qui pourrait lui briser des branches, une sécheresse qui pourrait le faire dépérir, une maladie qui pourrait le blesser voire pire encore. Non tu n’aimerais pas ça ! Tu voudrais garder ce pommier dans toute sa beauté, dans toute l’expression sublime de qui il EST pour l’éternité.
Ce pommier que tu aimes inconditionnellement, tu vas l’arroser, l’entretenir, le débarrasser de ses branches mortes, lui apporter tout les nutriments dont il a besoin pour continuer sa croissance, être de plus en plus beau, de plus en plus solide afin qu’il puisse continuer de t’offrir ses pommes si nourrissantes et goutteuses. En quelque sorte c’est un échange amoureux entre ce pommier et toi. Tout l’amour, l’attention, la bienveillance que tu as pour lui, il te le rend par ses fruit qu’il t’offre chaque année, c’est entre vous un pur et merveilleux échange amoureux, celui de vivre chacun de vous qui IL EST !
Mais malgré tout cet amour que tu lui porte, toutes les attentions et le dévouement que tu as pour lui en total amour inconditionnel, ce pommier fini par attraper une maladie, d’abord tu observes qu’une de ses feuilles jauni et se dessèche, pourtant, ton attention pour lui et ton amour non absolument pas bougés, il reste complètement identique mais tu observes que jours après jours de plus en plus de ses feuilles jaunissent et tombent sans que tu ne puisse rien y faire. Tu es triste et te poses beaucoup de questions, aurais-je fait une faute ? Mais non, tu as toujours été d’un amour total et inconditionnel pour ce pommier, tu as voulu pour toi et lui le meilleur dans la joie et l’amour, tu as  choisi avec lui d’être en harmonie, de suivre les élans de vos cœurs afin de vous apporter mutuellement  le meilleurs de chacun a l’un et l’autre.
Mais tu continus malgré toutes tes attentions, ton amour pour ce pommier d’observer qu’il perd toute ses feuilles et qu’une pourriture commence à suinter d’une de ses branches, tu observes cette pourriture gangrener cette branche sans que tu puisses y faire quoi que ce soit. Tu observes que cette branche pourrie est en train d’infecter une autre branche et là tu comprends, vois, que si rien n’est fait, tu vas perdre ce pommier ! Tu vois que si rien n’est tenté pour stopper cette pourriture qui le dévaste, le saccage, tu risque à coup sur de perdre ce pommier et tout l’amour qui vous unis.
Alors, malgré ton amour inconditionnel et indéfectible que tu as pour ce pommier, tu prend par pure compassion pour lui, pour qui il EST la décision de l’aider à passer cette épreuve. Lui, si beau, tu ne supportes pas de le voir rongé par la vermine qu’il c’est infligé et tu prend la décision de couper les branches pourries, de le débarrasser une bonne fois pour toute de la vermine qui le ronge. Par compassion ultime, tu décides de trancher, de couper le bon du mauvais, de séparer le bon grain de l’ivraie car tu vois, observe qu’il n’y a aucune autre solution pour sauver ce pommier en le restituant à lui-même dans sa vérité et splendeur. Une fois le soin apporté, une fois le pommier nettoyé de toute sa vermine, débarrassé de ses branches pourries, tu vois le pommier retrouver toute sa splendeur malgré les branches pourries retirées, coupées et brûlées. Tu observes aussi que grâce à ce nettoyage, à cette vermine disparue, de nouveaux bourgeons apparaissent à la place des branches coupées. Tu vois et observes avec le temps qu’en fait le pommier malgré le fait qu’il ai fallu le débarrasser de sa vermine devient, redevient de plus en plus beau et offre toujours des fruits de plus en plus abondant et nourrissant.
La compassion peut et doit parfois aller jusque là : trancher, couper, nettoyer toutes formes de vermines afin que le meilleur, le beau, le merveilleux puisse a nouveau fleurir et continuer sa croissance avec amour total et inconditionnel pour les siècles et les siècles ! 🙂
Robin

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