Le secret du zéro

Pour te donner une image simplifiée de ce qu’est l’éveil, la vacuité, la quiétude, voici un exemple, nous allons partir du zéro car le zéro est la vacuité, la quiétude de l’être, le retour à la maison.

Mais avant tout une petite histoire.

Enfant, sur les bancs de l’école lors d’une leçon de calcul, l’enseignant qui nous apprenait le calcul : le – le + le : le x, nous dit qu’en fait le zéro comptait pour rien, qu’il ne valait rien, ne représentait rien, il était nul !

Alors en rentrant à la maison j’ai commencé à réfléchir à ce zéro qui ne valait rien parce que je n’étais absolument pas d’accord avec cette idée, ce principe. J’y voyais, avais ressenti comme une sorte d’injustice, quelque chose qui n’était pas normal. Bien au contraire, pour moi, ce Zéro était bien plus qu’un rien ne valant rien !

J’ai donc médité sur ce zéro, je l’ai observé en fixant toute mon attention sur ce zéro, je ne voyais plus que lui jusqu’au moment où je suis entré en Lui et Lui est entré en moi, et là j’ai vu le secret du zéro.

Il était tout, il ne valait pas zéro, il valait tout, il est tout, il est la porte grande ouverte de toute la création. Tout est né du rien, du vide, du zéro, sans Lui, nulle vie n’est possible, aucune expansion du vivant ne peut exister, être créé. Il est le point de départ de tout ce que nous pouvons voir, sentir, toucher, goutter, vibrer, percevoir, dans le matériel et l’immatériel. Sans ce zéro, c’est le néant, la vie ne peut exister.

Plongé dans ce zéro, l’enfant que j’étais vu avec les yeux de son âme un immense zéro, colossal, énorme dans une vibration grandiose et joyeuse. Au cœur de cette joie que je vivais en moi également, j’y ai vu les chiffres sortir, comme si le zéro accouchait, donnait naissance au 1, au 2, au 3 et ainsi de suite. J’ai pu goutter qu’en fait le zéro était la porte, le père-mère de tous les chiffres et que sans lui il ne peut exister aucun chiffre. Je me souviens très bien de ce moment, de cette joie immense, énorme, d’avoir pu vibrer à la vision de ces naissances, ces mises au monde, dans le monde… NON le zéro ne valait pas rien mais était tout, tout ce qui est. Fort de cette découverte, j’ai avec mes mots d’enfant tenter de dire à l’enseignant le lendemain qu’il s’était trompé, que c’était une erreur de dire, croire et donner à penser aux autres élèves, enfants que le zéro était rien car j’avais senti, goutté en quelque sorte à quel point cette erreur conduisait nos réflexions, pensées dans un cul de sac !

Bien évidemment je fus rabroué, l’enseignant me dit de me taire, que je ne comprenais rien et n’avais rien compris, je devais me taire et ne pas perturber son cours avec mes divagations !

Enfant je me suis donc tu, avais-je le choix ? Non, je devais garder cela pour moi et ne pas encore être le « spécial » de la classe, le « oui mais toi c’est pas la même », le même que quoi, que qui ? Je ne comprenais pas ces mots à l’époque mais ils me faisaient très mal !

Je suis donc resté avec ce zéro valant tout en moi et pendant plusieurs jours, chaque soir je replongeais dans ce zéro en goûtant de tout mon être la naissance de tous les chiffres. Et dans ces moments là, j’étais dans la joie, une joie inextinguible et mon plexus, mon cœur débordait de félicité devant cette vision et compréhension que le zéro était tout. Intuitivement et par l’état de joie, félicité que cette vision m’apportait, je savais que j’étais dans le juste, dans la vérité. J’ai donc prié de tout mon cœur pour que cette vérité soit dite, soit montrée, enseignée. Ne pouvant pas la traduire sur les bancs de l’école, pendant ces moments de joie, je l’offrais au monde par la prière, l’envie inouïe et immense que chacun puisse découvrir cette vérité.

En fait j’ai toujours eu une seule et même devise depuis ma plus tendre enfance, c’est une prière que j’adresse à l’univers :  » Je ne veux rien pour moi qui ne soit pour chacun », cette petite phrase ne m’a jamais quitté !

Le résultat de tout cela fut de découvrir quelque temps plus tard, un petit dessin animé à la télé, on pouvait y voir un immense zéro duquel sortait tous les chiffres, comme ses enfants, ses créations, quasiment l’exacte réplique de ce que j’avais vu, de la vision dans laquelle je m’étais replongé en prière. Joie dans mon cœur et immense bonheur de voir ces images à la télé ! A leur vue je me suis écrié tout haut dans la maison :  » Génial, il y en a qui ont compris que le zéro était tout !  » Ce jour là, je fus l’enfant le plus heureux de la terre.

Bien des années plus tard j’ai eu la chance de rencontrer une grande mathématicienne qui avait fait des recherches sur le zéro et en avait trouvé 27 origines différentes et je lui dis à l’époque :  » Mais tu pourrais en trouver des centaines de milliers de ces origines car le zéro est l’infini ! « 

En fait, chaque être humain est un zéro qui est le fruit, l’enfant du grand zéro, le père -mère de toutes choses. Quand nous sommes sortis de lui, nous sommes devenus 1, sa création qui est LUI. Etant 1 dans la matière nous nous sommes identifiés à ce 1, 1 qui serait de telle couleur, telle note de musique, telle grandeur, tels goûts, en résumé tout ce que nous croyons être la définition de ce 1 sorti du zéro que nous croyons être.

Or, nous ne sommes pas les définitions de ce 1 que nous croyons être (telle note de musique, de couleur…). Non, nous sommes des zéro, enfants du grand zéro et c’est ce zéro que nous sommes qui doit être reconnu en lâchant les croyances que nous sommes un 1 de telles formes et de telles couleurs.

Le zéro est Dieu, la vie, le vivant, la conscience. De ce zéro tu es sorti, tu es toi aussi l’enfant de la vie, du vivant, de la conscience, tu es fruit du grand zéro, ce zéro est qui tu es et c’est ton subconscient.

Sorti du zéro, tu deviens 1, un enfant, une création du zéro, une part de Lui même qu’IL/ELLE s’est offert à Lui-même pour faire la plus grande expérience de qui IL/ELLE est à travers toi. IL veut se voir, se réaliser dans la matière pour voir qui IL est, la conscience qui prend forme dans la matière. Ce 1 tantôt incarné, tantôt désincarné. Là est ton conscient, celui d’être un 1.

Ce 1, enfant du zéro entré dans la matière, dans son vêtement de peau, s’identifie à tout un tas de choses, il porte tel prénom, est né à tel endroit, à telle date. Il est l’enfant de cette maman et de ce père desquels il hérite, là aussi, tout un tas de choses transgénérationnelles, des croyances, une éducation et aussi des blessures, des souffrances, des incompréhensions. Enfin tout un tas de choses qui font naître en ce 1 des pensées et des émotions qui le « façonnent » et auxquelles il s’identifie, s’attache. Je suis ce 1 qui s’appelle Raphaël, je suis né là-bas, à telle date, de tels père et mère, j’ai appris ceci et cela et ai été blessé, en souffrance à cause de ceci et cela. Toutes ces choses auxquelles tu t’es identifié, ces choses par lesquelles tu as donné une forme, une couleur, une saveur, un poids, une structure rigide à ce 1 sont sortis du zéro. Toutes ces expériences quelles soient nées de la famille ou du système pédagogique sont la façon dont tu vas définir ce 1 qui est ton inconscient. Toutes ces croyances, toutes ces identifications sont nées des croyances d’être ceci ou cela, tu t’es identifié à l’expérience mais pas à l’expérimentateur.

Le chemin à parcourir dans l’incarnation est de faire le retour au zéro que tu es, a toujours été et sera toujours. Tu es ce zéro, l’enfant du zéro ultime, un « morceau » de conscience que la conscience suprême s’est offerte à elle-même afin de voir qui ELLE/IL EST à travers toi, à travers tes yeux. Voir sa beauté, la merveille de qui IL EST et ce qu’IL EST, est ce cadeau, cet amour inouïe qu’IL s’est offert en toute joie, plénitude, félicité, harmonie, vérité et justice, générosité et altruisme en total AMOUR à lui-même, ce LUI qui est qui tu es, ce zéro enfant du grand zéro.

Robin.

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L’orthografe permet de connaître notre inconscient

Je me pose la question de l’orthographe donc de l’école, tu évoquais le fait que cela norme énormément, brime la créativité, pousse à la compétition. Pourtant l’orthographe est aussi très utile pour communiquer les uns avec les autres. Y aurait-il une limite entre le trop et le pas assez ? A moins que, comme le faisaient nos ancêtres, la communication orale soit l’avenir de l’humanité ?

Raphaël

Le problème avec l’orthographe, est qu’il stigmatise la faute, culpabilise dans l’échec et induit un sentiment d’infériorité. Tout comme de façon certaine il bride l’imaginaire en enfermant dans des règles rigides et compliquées. Il est un des outils qui nous cadenasse dans le mental.

L’orthographe est un des « bons » outils du mental, de l’intellect, celui qui norme, classe, ceci est juste, ceci ne l’est pas. Il est un outil qui entretient, créé la division.

Certes, pour communiquer nous avons besoin d’une écriture qui soit lisible, compréhensible pour chacun mais admettons un peu de souplesse, les mots sont une danse, ils ne sont que des sons retranscrits en voyelles ou consonnes formant des syllabes créant un mot. L’écriture ne crée rien, elle retranscrit la parole, le verbe lui est créateur car les verbes sont des graines que nous offrons à la création, l’écriture elle n’apporte rien, elle est sèche en fait, sans vie, sans interaction directe avec le vivant.

Je ne pense pas qu’il faille abandonner l’écriture et l’orthographe mais nous pouvons imaginer d’en assouplir certaines règles qui sont ma foi assez stupides et dénuées de sens véritable. C’est une réflexion que beaucoup ont déjà eu, beaucoup de dictions ont déjà été menées dans ce sens. Certains trouvent que c’est juste, d’autres nous disent que cela va entraîner un manque d’intelligence. Je n’y crois absolument pas, si nous écrivions moins et nous parlions plus, je crois que ça irait beaucoup mieux ! Tu sais Christ, Bouddha n’ont rien écrit, pourquoi ?

Je pense que oui, revenir à l’oralité serait, sera un grand bénéfice. Il ouvre l’imaginaire tout en créant une proximité d’être à être. Comme dit plus haut, la spiritualité ne s’apprend pas dans les livres mais par l’expérience de l’observation du vivant, tout au plus les livres, l’écriture sont comme des phares en pleine mer mais ils ne sont pas la mer !

Les mots sont avant tout la traduction écrite, d’images, d’objets, d’idées, de concepts, de sensations, de sentiments, d’émotions, de réflexions, d’observations…  L’écriture est la traduction écrite de tout ce que nous percevons par tous nos sens. Ses sens nourrissent l’imaginaire et les transforment en images qui les traduisent en mots pour les rendre « visibles » sur du papier. En cela, les mots rigidifient déjà l’image que l’on voudrait donner à comprendre et partager, chacun n’entend pas les mots de la même façon. Notre compréhension des mots servant à l’écriture est souvent teintée de nos expériences dans la vie, de notre culture, de nos croyances. L’orthographe est une rigidification supplémentaire à l’écriture qui fige les choses, il cadenasse l’imaginaire car souvent nous réfléchissons plus à la façon dont le mot s’écrit que l’imaginaire qu’il porte. Les férus d’orthographe ne se rendent pas/plus compte à quel point leur imagination est bloquée. Pourtant, une belle évolution est en train de se produire, de plus en plus les gens utilisent le langage des oiseaux, cette technique de réapprentissage du langage nous montre en fait ce que cache les mots, l’inconscient, l’imaginaire qu’ils transportent. Cette technique fait exploser les mots, découpe les syllabes, retire des lettres et en ajoute d’autres loin de toutes règles grammaticales afin de nous apporter un sens plus profond du langage. Je vois là pour ma part ce que l’orthographe a crée comme frein à l’imaginaire, à l’expression de nos inconscients nous ayant trop souvent portés loin du sens qu’il tentait de nous révéler. Connaître son inconscient, c’est devenir plus conscient !

Encore un petit mot sur l’orthographe. Si tu observes bien les gens et leurs personnalités, tu pourras vite remarquer que les personnes qui tiennent le plus à l’orthographe sont très rigides, quasi des psychos-rigides, pas tous non mais ce sont en général des personnes très prisonnières de leur mental avec une certaine incapacité à l’imaginaire. D’ailleurs, c’est un fait commun de dire que les gens trop intellectuels sont généralement coupés de leurs cœurs. C’est le défaut de « trop » d’orthographe, il accroche l’être au mental et trop de mental coupe du cœur.

Robin

Un dessin vaut mieux qu’un long discours

Tu affectionnes le dessin de longue date, tu dessines notamment des mandalas et des visages qui contiennent beaucoup de symboles, l’un de ces dessins apparaît d’ailleurs sur le blog. Qu’essayes tu d’exprimer à travers ton art ?

Raphaël

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Cet article s’inscrit dans la continuité du texte évoquant l’importance des symboles et des archétypes, vous pouvez en prendre connaissance ici.

Souvent il est dit qu’un dessin vaut mieux qu’un long discours. Ce que je tente de faire par mon art, mon expression artistique, c’est de résumer notre divinité ! Le dessin est pour moi un art qui me permet de visualiser de façon quasi-complète toute la création, Dieu !

Je vais faire ici le résumé rapide du contenu symbolique de ce dessin :

  • L’arbre représente Yggdrasil, l’arbre de la création reliant les différentes parties de l’Univers, les mondes célestes, terrestre, et souterrain. Cet arbre est présent dans de nombreuses croyances tout autour de la planète. Il est dit qu’à son pied, coule la source de jouvence, la liqueur d’immortalité, le soma qui est si, je ne m’abuse de couleur verte.
  • Dans ce dessin, Yggdrasil se confond avec  la représentation de Cernunnos, l’homme aux bois de cerfs symbolisant l’arbre de vie. Cernunnos est le dieu celte le plus puissant et vénéré, celui du printemps et de la régénération qui annonce la lumière. Il représente aussi la puissance de l’enseignement. Rappelons que Cernunnos est de même nature que le Christ-Jésus, ils sont une seule et même réalité.
  • L’arbre lui-même est un symbole puissant, celui  de la permanente impermanence. Il est le symbole de la vie en perpétuelle ascension. L’arbre est une kundalini qui se déploie sur des siècles, un élan d’amour discontinu. Il est dit qu’un être humain est un arbre qui marche, la radiographie de nos poumons montre un arbre la tête en bas… Cet arbre à 8 branches est le symbole de la planète vénus, symbole de l’amour, de la justice et de l’infini.
  • Sur l’arbre on peut voir le symbolisme des atomes et du subatomique, de la physique et de la physique quantique générant le champs quantique de la création. Ces cercles peuvent être aussi compris comme le prana qui est le substrat de toute la création matériel de l’Univers.
  • On peut aussi y lire les galaxies, les planètes et l’Univers contenu dans Yggdrasil, l’infiniment grand et l’infiniment petit, symbole fractal de la création.
  • Le visage représente un soleil, symbolique universel de Dieu, de la vie, du vivant. Ce visage symbolise les mondes célestes, terrestres et souterrains. Il est présent dans de nombreuses croyances tout autour de la planète. Il représente aussi toute la création, l’humain, l’animal, le végétal et le minéral. Il symbolise aussi le créé et l’incréé, la forme et l’informe, la permanence et l’impermanence, le microcosme et le macrocosme, le créateur et sa création, la matière et le subtil… Il est un résumé de qui nous sommes, de nos cosmogonies et des enseignements des prophètes.
  • On peut distinguer les 4 éléments : la terre, l’eau l’air et le feux. Les 4 points cardinaux, les quatre piliers de la création, la croix à 4 branches égales…
  • Les branches sont comme les ondes oscillantes de la vibration cosmique qui sous-tend, soutient toute la création, les ondes créatrices de vie du matériel et de l’immatériel.
  • Y est contenu aussi tous les sens humains, tangibles et intangibles. Le verbe source d’immortalité est symbolisé par la bouche au pied d’Yggdrasil. Sont aussi représentés le goût, la vue par les yeux de Cernunnos, l’ouïe par les oreilles du cerfs, l’odorat par le pied de l’arbre.
  • Tronc et branches forment le chiffre 9 celui de la réalisation, de l’aboutissement.
  • Dans son axe supérieur, les connexions à nos sens subtils sont symbolisés par la kundalini et les chakras. Les chakras sont au nombre de 7, symbole de Dieu. Chaque chakra est associé à une couleur, une note de musique, une forme géométrique différente correspondant à une symbolique bien spécifique. Chaque chakra a son rôle dans le fonctionnement de notre corps et dans la régulation des énergies cosmiques qui nous constituent, nous traversent et nous façonnent.
  • Au dessus de cette représentation de déploiement de la kundalini est dessiné deux ailes, ce sont celles de la colombe, l’Esprit Saint, l’éveil, le retour au Soi, à l’être.
  • On peut ajouter que les courbes du déploiement de la kundalini sont aussi les courbes de l’ADN et que toutes les couleurs employées ont une symbolique propre et porteuse de sens depuis la nuit des temps.

J’en oublie certainement mais en grande ligne, c’est ce que je voulais résumer par ce dessin. Il symbolise qui nous sommes et d’où nous venons pour mieux y retourner 😊!

Robin

Les symboles et les archétypes façonnent notre inconscient collectif et individuel

Que sont les symboles et les archétypes ? En quoi sont ils importants ?

Raphaël

Les symboles et archétypes sont utilisés chaque jour par chaque humain de cette terre, très souvent, trop souvent de façon tout à fait inconsciente. Un symbole peut être un objet, une image, un mot, une note de musique, une forme géométrique, une couleur, voire un être vivant ou ayant existé. Cela peut être une marque qui représente un tout par association, ressemblance et conviction dans diverses traditions, civilisations, cultures et « folklores ».

Les symboles sont au centre, ils sont le cœur de la vie imaginative, ils révèlent les secrets de l’inconscient et conduisent au ressort les plus cachés de l’action ouvrant l’esprit sur l’inconnu et l’infini.

C’est peu dire que nous vivons dans un monde de symboles, un monde de symboles vit en nous.

Le symbole est le condensé, le concentré d’images, d’imaginaires (images d’une ère) qui rationalise une pensée, une croyance. C’est un ensemble de données qui crée un concept résumé en un mot, une note du musique, une forme géométrique, une couleur, etc.

Il est dans la nature du symbole de briser les cadres établis et de réunir les extrêmes dans une même vision. Un symbole ressemble aux flèches qui volent mais ne volent pas, immobiles et fugitives, évidentes et insaisissables. Mais les symboles sont bels et bien réels car ils sont le fondement de nos réalités héritées depuis des siècles.

Les symboles sont la somme des imaginaires et des observations faites au fil des siècles par les civilisations et cultures ayant eu cours sur la planète. Les symboles sont les points d’orgue, la somme des connaissances réunies en concepts matérialisés par des objets, des formes, couleurs, mots, etc. Ils sont nés d’un d’imaginaire concrétisé par l’observation pour donner, offrir une compréhension holistique de la vie du vivant par l’opposition des notions d’ombre et de lumière. Selon l’observation et l’imagination des civilisations qui les ont créé, chaque symbole est fait de négatif et de positif qui varie selon les âges, les coutumes et les croyances des civilisations qui les emploient.

Par exemple, le vert est le symbole du printemps, de la régénération de la vie avec sa fleuraison dans la permanente impermanence. Le vert est la couleur du 4ème chakra, le centre qui réunit les 3 forces primordiales de la matière et les 3 forces primordiales de l’immatériel. Le vert est aussi la couleur de l’immortalité et du prophète Al-khadir. Il est aussi la couleur de l’archange Raphaël, symbole de la médecine et de la guérison. La couleur de la cape de Perceval est verte… Mais le vert est aussi la couleur de la moisissure, de la putréfaction, de l’acidité, le vert est la couleur des cadavres, de la peur, il est la couleur de l’émeraude de Lucifer, le Satan, l’adversaire.

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Al khadir et Yoda font référence au même archétype de l’homme vert qui maîtrise la force de la nature

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Un autre symbole que j’affectionne est l’étoile à 8 branches qui est la représentation de Vénus, planète symbolisant l’amour et le 8 à plat symbolise l’infini. La justice est le nombre 8 dans le tarot. Ceci est juste car de tout temps, il nous a été dit que l’amour et la justice ne font qu’un dans l’infinité de la création. L’étoile à 8 branches est le concentré de tout cet imaginaire raisonné qui crée notre réalité.

 

Il en va de même pour une infinité de symboles qui en leur sein, ont un coté positif et négatif, yin et yang, nocturne et diurne, ombre et lumière. Ils sont de même nature que la création, ils synthétisent les grands concepts de nos cosmogonies.

Pour moi, tout le contre-sens et le détournement des symboles peut être résumé par la croix verte des pharmacies. Cette croix verte nous donne à penser qu’elle est la solution pour nous guérir alors qu’elle est la cause de notre maladie. Il y a déjà un contre-sens à ce vert et à la croix à quatre branches égales symbole d’unité et d’universalité du tout car pour guérir véritablement, il faut certes soigner les symptômes mais surtout guérir les causes, sinon c’est un trou dans l’eau. Or nous savons que notre médecine moderne soigne les symptômes et non les causes de la maladie. Les médicaments sont des sortes de placebos, des soulagements momentanés qui ne prennent pas en compte les causes de la mal-a-dit.

En revanche ces médicaments sont une grande source de profit pour certains tout en maintenant l’illusion de guérir. Attention, je ne dis pas que les avancées de la médecine sont néfastes, non, la médecine nous a apporté un mieux être mais elle a ses limites. Une grande part de nos maladies vient de nos modes de vie et surtout de notre alimentation : maladies cardio-vasculaires, cancers… Notre alimentation est rendue malsaine, nauséabonde, par les produits chimiques et les manipulations génétiques : OGM, pesticides, insecticides, conservateurs e-machins ou e-bidules, engrais, colorants… Tous ces ajouts sont « pour notre sécurité » et nous tuent à petit feu, tuent la biodiversité et la planète.

Nous savons aussi que l’abus de médicaments est nuisible et qu’il cause souvent plus de dégâts que de bienfaits (cf. voir le livre sur la mafia médicale de Ghislaine Lanctôt. L’une des industries les plus néfastes à l’environnement et à l’humain est Monsanto. Ce sont des fous qui ont perdu toute raison. Et par qui viennent-ils d’être rachetés ? Bayer, industrie pharmaceutique (qui a crée l’héroïne) ! La boucle de l’horreur est bouclée !

La fusion de ces 2 industries, l’une pollue et nous rend malade par la dévastation de la nature et l’autre nous donne l’illusion d’une guérison par l’utilisation des médicaments qu’elle nous vend. L’une génère la maladie et l’autre l’entretient sous couvert de la croix verte symbole d’unité, universalité, guérison et régénération du vivant. Un cercle vicieux, infernal et pervers de destruction se cache derrière des symboles de vie, de guérison et d’amour ! C’est là de toute évidence l’utilisation du symbole dans sa plus pure utilisation négative afin de nous tromper.

Et concernant les archétypes ?

Selon Carl Gustave Jung, un archétype est une structure universelle de l’inconscient collectif qui apparaît dans les mythes, les contes, les croyances et toutes les productions imaginaires d’un sujet sain. Nous sommes tous emprunts de ces archétypes : victime, bourreau et sauveur, ange et démon, traître et saint… il y en a une très grande quantité.

Les meilleurs exemples d’archétypes peuvent être trouvés dans les films de Walt Disney. Ces films sont chargés d’archétypes et de symboles faisant référence à nos croyances, mythes et contes. Ces productions issues de l’imaginaire ont pour but de nous trouver une place dans l’univers et dans ce monde. Les archétypes correspondent à des attitudes psychologiques, ils font partie de notre psyché fondamentale. Ils sont les rouages par lesquels nous créons notre réalité. Les archétypes sont le fruit de nos éducations pédagogiques parentales mais aussi de l’inconscient collectif qui s’exprime en symbole dans tout ce que nous créons, observons, entendons, dessinons….

Les archétypes sont des modèles nés de l’inconscient collectif auquel notre imaginaire s’identifie afin de trouver une réalité dans laquelle faire l’expérience de la vie.

Etre attentif aux symboles, les habiter au travers d’archétypes, est le chemin que l’âme prend pour grandir, se polir dans la matière sur la route de son auto-conscience, de son éveil.

Les symboles sont des guides qui, par les concepts qu’ils renferment, nous offrent une vision large et complète de la nature humaine. Comprendre, savoir utiliser les symboles et les archétypes de l’inconscient collectif et individuel, facilite le retour à la maison de l’âme.

Par leur nature conceptuelle, les symboles sont chargés d’un taux vibratoire plus élevé quand on en connait toute la profondeur et la signification. Toute chose que nous entreprendrons avec les symboles vus et incarnés en toute conscience, aura une charge plus forte, une vibration plus intense et plus à même d’être vécue dans la matière.

Par exemple, si tu dessines avec un crayon vert, c’est juste un dessin vert. Mais, si tu dessines avec un crayon vert en ayant conscience de tout ce qu’il renferme, la portée de ton action sera plus grande, plus forte, plus directe dans la matière, en passant par les égrégores. Utiliser les mots, les objets, les couleurs, les notes de musique en toute conscience, revient à les faire vibrer de toute la connaissance qu’ils renferment. Cela revient à multiplier leurs actions dans les pensées, paroles et actes. C’est leur donner une charge vibratoire propice à produire des changements car chargés de toute la connaissance humaine et planétaire. Si l’archétype est adéquat aux symboles utilisés, cela devient une pile à haut combustible qui rayonne dans l’inconscient collectif. Dès lors, l’inconscient conduit au plus haut sommet de la création, co-création. En fait, je me rends compte que les choses les plus simples sont les plus difficiles à expliquer.

Une âme, quand elle s’incarne, choisit son programme afin de se parfaire. Ce programme est écrit en symboles : le jour de sa naissance, le mois, son signe astrologique, le pays, la culture, son père et sa mère seront porteurs eux-aussi de symboles et d’archétypes qu’elle héritera inconsciemment. Fort des symboles au travers desquels elle s’incarne pour retrouver sa mémoire d’âme et des découvertes que celle-ci aura déjà incarné, elle choisira un archétype permettant d »incarner les symboles choisis pour accomplir son chemin. Ces symboles seront alors les choix que l’âme aura fait avant son incarnation, le chemin qu’elle prendra pour avancer plus avant sur la route de son éveil, c’est à dire de son auto-conscience.

Selon l’évolution de notre conscience, nous pouvons et devons parfois changer d’archétypes et incarner de nouveaux symboles. Nous pouvons passer de l’archétype de la victime à celui du sage. Ayant nettoyé ce sentiment d’être une victime en étudiant sa psychologie. L’âme peut choisir d’être un sage, un soignant, en aidant à dépasser d’autres êtres bloqués dans leur propre archétype.

La vie est bien faite et est un terrain de jeu extraordinaire pour qui en a compris les règles. Ce fonctionnement n’est rien d’autre qu’un immense OUI, un immense j’AIME et tu es AIMES.

Si les symboles et les archétypes sont si importants, et ce depuis les débuts de l’humanité, pourquoi ne sont-ils pas étudiés dans nos écoles ?

C’est une question que je me suis beaucoup posée. Etant donné qu’ils sont utilisés partout depuis la nuit des temps, qu’ils ont façonné et façonnent à chaque instant, l’inconscient collectif depuis des siècles, qu’ils « forment, formatent », dans le bon sens du terme, notre pensée de façon inconsciente, qu’ils sont le fil invisible mais bel et bien ténu, tangible qui sous-tend la création, la réalité de nos civilisations. Pourquoi est-ce que toute cette connaissance reste sous le boisseau et est seulement l’apanage d’une infime minorité ?

Regardons autour de nous, les symboles sont partout, il est impossible de se promener en ville sans les voir. Ils sont placardés partout sur nos murs, les magasins, les logos, les panneaux de signalisation du code de la route, les enseignes, la mode, les arts…. Ils sont partout, absolument partout ! Nous baignons constamment dans et au travers des symboles, fort malheureusement leur connaissance profonde n’est pas offerte au « profane », au petit peuple et n’est pas étudiée sur les bancs des écoles. Pour n’en citer que quelques-uns, crois-tu que la rose au point socialiste soit le fruit d’un hasard ? Tout comme la croix de Lorraine ? Ces symboles sont choisis à dessein car porteurs de sens très profonds, souvent cachés !

L’apocalypse est le symbole de notre destruction, est-ce que nous n’avons pas imprimé ce symbole de façon si intense dans notre psyché que nous avons programmé notre prochain effondrement ? Nous récoltons toujours ce que nous avons semé, si tu sèmes du riz, tu ne récolteras pas du blé !

Carl Gustav Jung nous a démontré en son temps combien les symboles sont indissociables de notre inconscient collectif et individuel. Ils sont les moteurs, les rouages de nos modes de pensées et les reflets, les miroirs sociologiques de nos sociétés.

Les symboles et les archétypes apparaissent partout dans nos lieux de cultes. Sculptés dans la pierre depuis des siècles sur tous les continents de la planète, ils représentent notre cosmogonie millénaire. Ils sont le fil par lequel tout se tient, ils montrent à nos yeux ouverts l’unité de l’humanité dans sa compréhension du monde depuis des siècles.  Ils sont le ciment qui coordonne toute la psyché par laquelle l’homme créé sa réalité depuis des générations et des générations. Pourquoi est-ce que cette connaissance et son juste emploi ne sont pas enseignés au plus grand nombre ?

Au contraire, un certain groupe de gens se garde bien de transmettre ces vérités et beautés des symboles, ceci afin d’en pervertir le sens et de pervertir la psyché, la pensée, la morale et in fine, la réalité vécue, incarnée par l’humanité.

Certaines castes ont bien compris leurs mécanismes et se servent des symboles depuis des siècles pour communiquer entre elles, par exemple, en diffusant des signes de ralliement. Ces castes s’en servent en fait pour maintenir le peuple dans l’ignorance de leurs faits et gestes en détournant le sens sacré du symbole pour asseoir un pouvoir pervers et perverti.

Ce n’est pas pour rien que ces castes se servent des symboles, elles en connaissent toute la puissance et se gardent bien de la rendre publique car si leurs sens profonds étaient révélés au peuple, elles perdraient probablement leur pouvoir sur ce peuple. Elles deviendraient lisibles au commun des mortels et la nature de leurs faits et gestes manipulant les masses serait vue au grand jour.

Maintenir autrui dans l’ignorance, c’est pouvoir mieux le contrôler, le dominer, l’exploiter en s’arrogant le pouvoir de « l’initié ». Toujours le vieil adage, diviser pour régner, garder la connaissance pour soi afin de servir ses intérêts personnels et égoïstes en exploitant l’ignorant.

Toute ma créativité est basée sur la restitution des symboles au plus grand nombre car ils sont notre héritage sacré et séculaire qu’une infime partie se garde bien de rendre publique pour modeler une société, un monde à leur image égocentrique emplie de pouvoir, de domination, de mensonges et perversions en tout genre et de toute nature.

C’est en grande partie une des raisons pour laquelle j’ai eu des « soucis », ceux qui détiennent la connaissance afin d’en pervertir le sens pour se maintenir au pouvoir, ne veulent pas, ne tiennent absolument pas à ce que cette vérité éclate en place publique. Leurs masques tomberaient et ils ne pourraient plus dominer, exploiter, manipuler.

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Par exemple, dans cette création (photo ci-joint) on retrouve le symbole du féminin sacré. Les 2 formes ovoïdes appelées aussi mandorles en forme d’amande symbolisent la vulve.  Elles enserrent  le carré qui est le symbole de la terre et de la réalisation, de la structure… Sur lequel est posé un cercle, symbole d’unité et aussi d’infini, symbole du monde spirituel et transcendant, le point cyclique de l’unité principielle…

On peut y voir le symbolisme du tao. En effet, les moines taoïstes portent des chaussures carrées, symboles de la terre et un calot, qui est un chapeau en forme de cercle qui symbolise les mondes subtils, le crée et l’incréé, la forme et l’informe….

D’autres créations artistiques comme le dessin, les mandalas permettent de faire vivre tous ces symboles. L’une de mes créations fait l’objet d’un article que vous trouverez ici.

Néanmoins, aujourd’hui avec internet nous avons la possibilité de connaître la vérité et les fonctions de tous ces symboles. Il revient à chacun de les étudier, de s’y intéresser car ils sont le miroir, le reflet profond de qui nous sommes et de notre place dans la création.

Il y a d’autres façons de s’instruire que devant des écrans de télé qui lobotomisent plus qu’ils n’instruisent, qui pervertissent plus qu’ils ennoblissent, qui tirent vers le bas plus que vers le haut, qui instrumentalisent plus qu’ils libèrent. A la télévision aussi, tout un tas de symboles existent mais restent non vus et/ou très mal employés pour servir des desseins obscurs.

Personnellement,  il y a bientôt 20 ans, je me suis dit : « l’œil du Satan ne rentrera plus chez moi !  » J’ai supprimé la télé et plus j’avance, plus je peux me rendre compte que mon choix a été judicieux car depuis des années, quand il m’arrive de voir les programmes « offerts » à la population aux grandes heures d’écoute, c’est simplement de pire en pire. La télé est certainement l’outil le plus malveillant de notre civilisation. D’ailleurs, nos « dirigeants », les patrons de ce monde l’ont bien compris puisqu’ils nous vendent et placent des écrans partout, de plus en plus, et de plus en plus grands, ceci afin de nous capter. Et ça marche, je me souviens m’être retrouvé il y a quelques années dans le métro à Londres. L’horreur totale, quelle vision… j’étais plongé d’un coup dans 1984 d’Orson Welles.

big-brother-is-watching

La station de métro était à peine éclairée, pas un mot, pas un bruit, 400 sur le quai et personne ne se parlait, tous étaient habillés de noir ou de gris, pas de couleur, pas de joie, pas de vie. J’observais juste des visages blafards rétro-éclairés par des smartphones, des tablettes, des ordinateurs portables… je fus vraiment choqué par cette vision, des robots complètement déshumanisés !

Pourtant, autour d’eux, les symboles étaient là qui leur tendaient les bras : « regardes qui tu es » mais non, je n’y ai vu que la mort.

Avoir de l’intérêt pour les symboles, c’est comprendre nos origines, là d’où nous venons, voir où nous en sommes, voir notre réalité et envisager notre futur. Tout cela est déjà écrit, contenu dans les symboles pour qui prend la peine, le temps d’en pénétrer les vérités fondamentales et profondes car inscrites dans la mémoire collective depuis des siècles.

Quand on est seul à détenir un savoir il n’est pas difficile de prendre le pouvoir. Quand ce savoir, cette connaissance est offerte au plus grand nombre, il est alors plus facile de prendre le POUR-VOIR !

Il est amusant de voir, d’analyser nos choix nés de l’inconscient collectif par l’emploi des formes et couleurs, créations de nos imaginaires sociétaux collectifs inconscients et universels pourtant bien tangibles dans notre réalité.

rose

Pour la rose au point, le symbole de la rose est normalement un symbole d’amour mais la main qui la tient, elle, cache les épines… Les mensonges et la manipulation, sans oublier que la rose au point est, avant d’être le symbole du socialisme est un symbole avant tout maçonnique !!! La main qui se veut être un acte d’offrande, de cadeau dissimule en fait les épines pour mieux faire du tort, mentir, piquer car elle cache, dissimule. C’est là une façon de détourner la symbolique de l’amour, connaissance et partage qu’est la rose, identique dans son symbolisme au lotus poussant dans la vase. Cette main qui porte la rose symbole universel d’amour, est la main de l’être humain. Etre une main, ici cache la vérité de la tige à ses épines, ce qui la tient sur son axe, la volonté cachée de blesser, de dominer par cette main qui cache les épines.

svastikaLe détournement de symbole le plus répugnant  qu’ait connu le XXème siècle est celui de la svastika. Ce symbole est utilisé depuis la nuit des temps sur tous les continents dans toutes les civilisations sur cette planète. Il est le symbole de la régénération des cycles de vie. Il est souvent assimilé au Christ, à Bouddha… Ce symbole représente le tourbillon créationnel, l’axe sur lequel tourne et s’organise toute la création de l’univers. Détourné, il est devenu la croix gammée des nazis !

Personnellement, ce fût pour moi une lecture qui dès l’enfance me fût facile, sans le comprendre à l’époque tous les symboles me parlaient, ils étaient des concepts que je comprenais de façon intuitive et j’avais une attirance pour eux qui a facilité ma compréhension du monde et leurs actions sur nos inconscients collectifs et individuels. Ce fut mon chemin pour appréhender le monde dans son ensemble, comprendre les rouages de la psyché humaine et de la création. Pour d’autres, ce sont les mathématiques auxquelles je n’entends rien. Chacun a ses « cartes » pour lire le monde.

Maintenant, dans une quête spirituelle, je ne suis pas certain que de vouloir comprendre tous les symboles soit nécessaire. S’intéresser à ceux que l’on a choisi d’incarner (jour de naissance, mois, année, signe astrologique…) est sans doute d’une bonne aide, un bon soutien pour une meilleure compréhension de soi. Ces symboles peuvent être également pratiques pour la psychologie des profondeurs afin de soigner autrui. Les symboles sont partout et tous les rechercher, chercher à en comprendre le sens, ce serait un peu comme de vouloir voir, interpréter toutes les synchronicités ! C’est le risque de faire tourner son mental à tout va et de ce fait, se tenir loin du lâcher prise et de l’instant présent !

Beaucoup de gens s’éveillent ou peuvent s’éveiller sans connaître la profondeur des symboles, ce n’est pas indispensable sur le chemin spirituel. Moi ce fût mon chemin, celui par lequel le monde dans sa vérité et complexité et beauté m’est apparu.

Cordialement

Robin