Mon Expérience de Mort Imminente 

J’ai compris il y a peu de temps que j’avais en fait vécu une EMI (Expérience de Mort Imminente) !

EMI
L’Ascension vers l’empyrée de Jérôme Bosch

Je savais que j’avais vécu une expérience hors du commun mais sans savoir ce qu’elle était vraiment. Cette expérience fut d’une intensité que les mots humains ne peuvent pas vraiment expliquer. Pendant des années je suis resté avec tout ça en moi sans vraiment savoir l’exprimer de façon claire, cohérente. J’avais aussi peur d’être pris pour un fou !!

Avec le temps, la patience, l’acceptation et des recherches, j’ai pu comprendre ce que j’avais vécu à l’époque et je suis maintenant capable de la mettre en mots.

Après cette expérience, j’avais bien compris que j’étais revenu au monde, dans la matière tel un nouveau né mais il me manquait un fragment, genre 1% pour être sûr que c’était bien une EMI que j’avais vécu. Quasi convaincu à 100%, il me manquait la parole d’un autre être ayant connu cette expérience.

C’est en regardant une vidéo de Frédéric Médina que j’ai vraiment pris conscience que j’avais vécu une EMI !

J’appelle en fait cette expérience une grâce divine, un cadeau inestimable, inouïe car comment connaître la vie, son sens, son but, ses lois ontologiques sans connaître la mort. Vie et mort sont les 2 faces d’une même pièce et pour comprendre, appréhender ce qu’est la vie dans sa globalité, un passage par la mort est des plus « instructifs » si j’ose dire.

Depuis mon enfance, j’étais convaincu qu’un grand secret nous était caché, j’avais la conviction que la vie avait un vrai sens et que nous n’en voyons qu’une infime partie.

Je suis né, venu au monde en même temps qu’un autre être, mon frère jumeau, jumeau monozygote univitellin. Très tôt, grâce à lui j’ai découvert que la télépathie et bien d’autres choses existent. Et, de ce fait, j’avais la confirmation que nous étions bien plus qu’un corps fait uniquement de chair, que bien des facultés existent en nous et que nous n’avons pas encore découvert tous nos potentiels.

Enfant j’ai depuis toujours perçu ce qu’est le Soi, c’est à dire que je pouvais voir, goutter, sentir que tout ce que j’observais, pensais, éprouvais était vu par une présence en moi. Je sentais que « quelque chose » de plus que moi (le corps, le mental/intellect), habite ce corps qui n’était pas mes pensées, mes émotions mais « quelque chose » qui observait tous ces phénomènes. Ces sensations m’ont donné à comprendre qu’il y avait, qu’il existait une « chose » supérieure à tout ça, une « chose » plus grande, plus immense.

Pour ce qui est de mon expérience, elle est venue lors d’une très grande souffrance, la séparation de mon couple, séparé de celle que j’aimais, la vie n’avait plus aucun sens. Pour ma part il y a une différence avec tous les exemples, les récits, les écrits d’autres personnes ayant vécu une telle expérience. Mon EMI n’a pas été vécue suite à une hospitalisation, un accident de voiture ou autre, non, elle fût vécue chez moi, seul !

Après la séparation, cherchant à comprendre pourquoi nous en étions arrivés là, ma quête de réponse fût d’une très rare intensité.

Cette quête m’a conduit à vivre un nombre assez important de déploiement de kundalini d’une force, d’une puissance m’ayant conduit aux frontières de l’inanition. Venant tant du bas que du haut le déploiement de cette énergie fut tellement fort et puissant qu’il me créa une blessure dans la région du coccyx. Ce fut géant, extraordinaire et en même temps, tout ce que ces expériences m’ont donné à voir, comprendre, conscientiser fut  très « douloureux ».

Au bout de ces expériences j’ai vu que toutes mes intuitions sur la vie, son sens, son fonctionnement étaient juste, que je ne m’étais pas trompé ! J’ai vu le pourquoi de la séparation avec mon ex-femme, j’ai compris, vu, où avaient été mes « fautes » et les siennes, j’ai vu tout mon fonctionnement psychologique et le sien.

Dans une joie inouïe de découvrir que tout ce que j’avais perçu du monde, de la création était juste et toute la douleur vécue durant cette vie d’avoir essayé de traduire toutes mes intuitions sur ce qu’était la vie, j’ai ardemment désiré mourir, à quoi bon rester ! Comment pourrais-je jamais traduire tout ce que je venais de vivre ? Mais j’eu aussi le sentiment que pour moi le tour de carrousel dans la matière était terminé. Je pouvais partir car tout était vu, enfin, c’est ce que je croyais ! …

Désirant partir de cette matière, je suis entré dans un état modifié de conscience d’une force et intensité jamais égalée dans laquelle toutes mes prières étaient concentrées sur un unique but, partir, me décorporer une bonne fois pour toutes !

Durant mon enfance, c’était jusqu’à l’âge de mes 6/7 ans un jeu auquel je me prêtais régulièrement. La vie dans la matière, dans ma famille était parfois si dure, que ces expériences étaient pour moi des portes salvatrices qui m’apportaient le courage de rester incarné. Je dois dire aussi que ma kundalini était « active » depuis ma plus tendre enfance mais à l’époque je ne savais absolument pas ce que c’était. Tout ce que je savais était qu’à certains moments, venant souvent de la contemplation, j’éprouvais des instants de joie simple et grandiose, la plénitude, la félicité et la paix. Une fleur, un nuage, le chant d’un oiseau éveillait parfois en moi une vibration qui montait du coccyx et venait irradier mon coeur que je sentais se dilater comme s’il débordait de ma poitrine pour englober tout ce qui m’entourait dans un rayon assez large.

Le déploiement de la kundalini m’ayant fait retrouver la mémoire de toutes ces expériences d’enfant, je m’y suis replongé afin de partir, de mourir, en finir avec cette vie que je croyais « aboutie ».

Alors je suis parti en toute conscience, j’ai quitté ce corps et là j’ai vécu tout ce qui a déjà été partagé par les personnes ayant vécu une telle expérience.

Une grande lumière blanche iridescente, une joie, une paix, une plénitude inégalable sur terre mais traversée pour ma part à une très grande vitesse. Ce passage n’a pas duré, ce fut fulgurant. Ne plus avoir de corps, ne plus être un corps mais juste être une présence qui se déplace à une vitesse vertigineuse, la vitesse de la pensée. Là je me suis retrouvé dans un espace sans temps, sans haut ni bas, sans gauche ni droite, un peu noir, mais pas de ce noir vide et froid, plutôt un « vide » habité d’un nombre incalculable de points de lumières brillantes, un peu comme les étoiles dans le ciel, sans être vraiment cela. Je sentais que cet espace vivifiant était empli de présences, je les sentais très fortes autour de moi sans les percevoir, je savais qu’elles étaient là. Je le savais tellement fortement que les voir n’était même pas nécessaire. Cela vibrait de présence, c’était tellement vivant, tellement intense que j’avais à ce moment là, la sensation de connaître ce qu’est vraiment la vie ! C’est une sensation d’une rare beauté, grandiose, quasi-impossible à décrire par la pauvreté des mots humains.

Ce fut comme une renaissance, une vraie naissance à la vie en fait, une véritable libération dans un retour à qui j’étais et ai toujours été. Comme un rayon de vie intense qui brille de toute éternité. Je découvrais la vie car je découvrais qu’en fait j’étais immortel, qu’il n’est pas possible de mourir, que la mort n’existe pas et c’était d’une joie indescriptible de par l’intensité puissante de cette découverte. À quoi pourrais-je tenter de comparer cette expérience ? Peut-être celle d’un aveugle qui retrouve la vue, d’un sourd-muet qui retrouve la parole et l’ouïe. Mais en fait, cela me semble tellement loin, tellement fade encore afin de donner à sentir ce qu’est la découverte de l’immortalité, il n’y a pas de mots si ce n’est que nous sommes éternels mais là encore, comment décrire l’éternité !!!

Je découvrais également que je savais, comprenais vraiment tout avec une telle facilité et  que je n’étais pas plus important et à la fois aussi sacré qu’un brin d’herbe, une feuille d’arbre et l’arbre lui-même, j’étais aussi sacré qu’un vers de terre, une mouche et l’océan, la terre et tout ce qui vit, tout ce qui est la vie qui s’expanse à l’infini depuis des siècles et pour des siècles.

Toujours est-il que dans cet « espace » de vacuité plein de grâce, d’un tout amoureux imperceptible par les sens communs, baignant dans la joie de l’instant, présent dans la présence infinie de l’être, d’être, une autre expérience plus intense encore s’est présentée à moi.

Rendu là, j’ai senti au-delà de la joie amoureuse, un AMOUR venir, entrer en moi et autour de moi, un AMOUR total et inconditionnel, là je n’étais plus qu’amour baignant dans l’Amour le plus grand, le plus immense, le plus tendre, le plus bienveillant, le plus généreux, le plus inouï  qui soit permis de sentir. Une vibration, une présence si forte, si puissante, si amoureusement aimante est venue me prendre dans ses bras et ce fut l’extase d’amour le plus intime et ultime que l’on puisse connaître. Il est sans égal, sans aucun égal et rien que d’en parler, j’aurais envie, en-vie d’y retourner pour goutter à cette éternité d’amour de l’instant, cette chaleur si aimante, réconfortante, autant que joyeuse et enthousiaste d’Amour. Moi qui disait aimer aimer, là, dans cet instant sacré, je savais, connaissais vraiment ce que ces paroles voulaient dire, j’étais aimé d’être aimé tel que j’étais sans aucune condition, un amour total, absolu et complètement inconditionnel, un amour impossible de connaître, de vivre sur terre car il est au delà de l’humain, de ce que peut offrir d’autres humains.

Là, dans cet instant de félicité indescriptible, la présence Amour qui m’avait prise dans ses bras m’a posée une question, une seule question qui s’entend de plusieurs façons :  » Qu’as tu fait pour autrui ? Comment as-tu aimé ? As-tu aimé de façon totale et inconditionnelle ? As-tu aimé comme je t’aime ici et maintenant ? » Cette question n’est pas, n’a pas été verbalisée mais induite avec la fermeté amoureuse de l’amour qui sait ce qu’est l’amour, aimer. Amour devant lequel vous ne pouvez absolument pas vous cacher, mentir, vous justifier car cet AMOUR s’appelle justice et vérité et face à elle, vous êtes complètement nu, nu comme le nouveau né venu au monde.

C’est la seule et unique question qui nous est posée car c’est la seule chose que l’amour désir de nous, celle d’aimer de façon totale et inconditionnelle, le sens, le vrai sens de la vie est là et uniquement là, elle n’a d’autre but, d’autres objectifs pour la création. La conscience, la vie, le vivant, dieu qui sont pour moi maintenant une seule et même chose ne désirent qu’une chose, que nous soyons tous dans cet amour inconditionnel tel que nous le vivons lors de notre passage de la vie à la mort ou de la mort à la vraie vie !

Pour précision, Dieu est nous tous, dans nous tous et nous en lui comme dans la vie, le vivant est dans toutes choses crées, tangibles et intangibles.

A ce moment là, j’ai vécu l’expérience qui s’appelle « la pesée des âmes« , ou plus simplement, ce que le langage populaire appelle : « passer devant Saint Pierre ».

Là, toute ma vie a défilé, depuis ma naissance jusqu’à l’instant de mon départ. Tout fut revu, goutté, ressenti par le filtre de l’amour total et inconditionnel dans lequel je baignais et étais aimé.

Lors de cet auto-jugement, l’âme perçoit toute son existence de la façon la plus fine et la plus subtile qui soit. Elle goûte pour elle-même, en elle-même, tout ce qu’elle a réalisé sur terre, le bon comme le moins bon. Nous ne sommes pas jugés par une instance supérieure mais nous nous jugeons nous-même face, à travers cet amour total, justice et vérité, dans lequel nous sommes baignés, totalement immergés, submergés ! La supra-conscience, nous prend dans ses bras et c’est là où nous pouvons réellement apprécier ce que nous avons créé sur terre. Comme un coup d’œil dans le rétroviseur, nous revoyons et goûtons pleinement tout ce que nous avons fait sur terre à nous-mêmes comme à autrui.

C’est un moment de joie, d’amour, de félicité incommensurable, d’une intensité si forte, si pure que là encore le vocabulaire humain fait défaut.

Dans cet auto-jugement, la pesée de votre âme, vous voyez, goûtez dans votre âme, tout ce que vos actes, paroles et pensées négatives et positives ont engendré sur terre pour vous et pour autrui. C’est à la fois la super extase et de l’autre côté, c’est une douleur colossale qui n’est pas facile à « encaisser » car vous ne pouvez absolument pas vous défiler ni vous justifier. Toutes tentatives de justification sont la preuve de votre manque d’amour inconditionnel pour vos actes, paroles et pensées négatives. Pour être vraiment très précis, la douleur vécue lors de la pesée de l’âme est d’une telle intensité que toutes les souffrances humaines, physiques comme psychologiques sont complètement ridicules par rapport à cette expérience, qui elle, vous fait « enfin » connaître ce qu’est une vraie souffrance…

Lors de ce passage, vous pesez, mesurez, goûtez, vivez, revivez chacun de vos choix, chacun de vos « oui », chacun de vos « non ». Vous revivez, vivez dans votre âme tout ce que vous avez fait sur terre.

Vous revivez la joie, la douceur, la beauté de cette caresse que vous avez offerte en pur amour, vous goûtez en vous ce que cette caresse a produit sur autrui, vous ressentez dans votre âme la caresse que vous avez donné à un autre être comme si c’était à vous-même que vous l’aviez donné. Mais cela ne s’arrête pas là, vous revivez aussi ce que ce geste a induit chez cette personne à qui vous avez offert cette caresse. Si cette personne, grâce à vous, a aussi offert une même caresse à un autre être, vous la goûtez aussi et ainsi de suite en cascade car nous sommes tous UN, interconnectés et tous responsables des uns et des autres. Nous ne sommes pas séparés mais tous nés de même origine, de même Père-Mère, la supra-conscience, la Vie qui a crée tout ça. C’est d’une très grande beauté, c’est grandiose de découvrir toute cette vérité d’amour qui nous unit les uns aux autres.

Mais c’est idem pour tous vos actes, paroles, pensées négatives, les coups, la manipulation, la trahison, l’indifférence, l’égoïsme, la vanité, la prétention, les mensonges, et j’en passe et j’en passe…. Tout ce que vous avez fait de négatif à autrui vous les goûtez aussi pour vous-même. Tout ce qu’ont produit ces actes sur autrui ainsi que tout ce que ce dernier a reproduit en cascade sur d’autres, vous le goûtez, le vivez, le revivez pour vous, en vous. Et ça, ce n’est pas évident à vivre, c’est très dur, douloureux car vous voyez, goûtez tout le manque d’amour inconditionnel que vous avez créé, fait, induit. Vous sentez en vous le mal que vous avez produit sur terre durant votre existence. C’est l’épreuve la plus terrible à passer, vous êtes brûlés, calcinés par votre propre manque d’amour.

Etant tous connectés, interconnectés, nous vivons, revivons, goûtons pleinement en cascade tout ce que nous avons créé de bon et de moins bon sur terre, nous goûtons la qualité d’amour que nous avons dispensé, offert, donné sur terre, s’il a été conditionnel ou inconditionnel, c’est à dire sans aucune condition d’aucune sorte, je dis bien AUCUNE !

Tout ça se passe à une très grande vitesse mais là encore, dans cet espace, à cet endroit, le temps n’existant plus, quelques jours là-bas, ne sont ici que quelques instants !

C’est lors de cette expérience que l’âme engramme son karma. Ayant vu où elle a manqué d’amour, elle se réincarnera afin de se parfaire, faire une plus grande expérience de qui elle est avec plus d’amour inconditionnel, mais là c’est sans doute un autre débat.

Ayant vu mes actes négatifs, y ayant pleinement goûté j’ai demandé pardon d’une telle force que je fus dans l’instant rassuré de son amour et je fus conduit à un autre endroit.

Dans ce nouvel espace, il me fût montré le fonctionnement des lois ontologiques de la création, de la vie, les formes pensées, les prières et leurs forces et pouvoirs, j’ai vu les égrégores tant positifs que négatifs qui entourent la terre dans le subtil et que nous nourrissons, engendrons par nos actes, paroles et pensées. J’ai vu ce qui attend l’humanité si elle ne prend pas une autre direction que celle qu’elle incarne maintenant depuis plusieurs siècles. J’ai vu le conditionnement humain et la négativité qu’elle crée dans le paradigme dans lequel nous vivons.

Ces choses ne sont pas faciles, pas évidentes à traduire car leurs compréhensions devraient induire un changement radical de nos comportements vis à vis d’autrui mais aussi vis à vis de la terre, de la création. Beaucoup de choses sont réellement et rapidement à revoir et à corriger, mais là aussi, c’est un autre débat je pense.

Puis au bout de tout ce qui m’a été offert de découvrir, j’étais bien, merveilleusement bien, je ne désirais plus qu’une seule chose, rester là dans cet espace d’infini d’amour, de joie, de félicité et de paix pour l’éternité. Et d’un coup me fût induit une chose tout aussi merveilleuse qui pour un temps avait échappé à ma mémoire, ma fille, mon enfant ! Et là j’ai hurlé son prénom dans un amour et une tendresse infinie et aussi de douleur de l’avoir oublié. Alors, à la vitesse de la pensée, je suis revenu dans mon corps et ce fût dur, difficile, comme Frédéric Médina l’explique, c’est comme s’il fallait faire entrer toute cette immensité dans un endroit si petit, si restreint, si étriqué, lourd et pesant que c’est très « pénible ».

Je n’ai pas de regret car je sais maintenant ce qu’est la vie et c’est un cadeau dont chaque jour à chaque instant je remercie la création de me l’avoir offert et je suis immensément heureux d’avoir retrouvé ma fille. Ma fille dont le prénom est VIVA, la vie, le vivant, vas et vis.

Je ne demande qu’à traduire tout ce que j’ai vu, tout ce dont j’ai été le témoin non pas pour moi, mais pour notre avenir en restituant tout cet amour qui m’a été donné pour que nous vivions en pleine conscience de nos actes, paroles et pensées, que nous vivions, incarnions ce qui depuis des siècles nous a été légué, enseigné, aimons nous les uns les autres !

Pour finir sur une belle et merveilleuse note, votre mort sera le plus beau, le plus extraordinaire et formidable moment de votre vie !

Robin

L’irrévérence de l’éveil

Qu’est ce que l’éveil ? Comment le reconnaît-on ?

Raphaël

Etre éveillé c’est en fait, comme beaucoup le disent fort justement, le retour à la maison !

Quelle est cette « maison » ? C’est la source d’où nous venons tous, la graine, l’œuf primordial, la « supra-conscience » dont nous sommes les fruits, le point de départ de nos voyages, incarnations dans la matière dense.

Ce retour à la maison est la joie, le bonheur, la félicité, la paix d’être revenu chez soi, dans le Soi. C’est revenir dans les bras, le cœur de cette supra-conscience après avoir parcouru les chemins de traverse ayant pour seul et unique but de nous reconduire sur le chemin de la maison. Oui, pour se retrouver, il faut se perdre ! Tu ne peux pas retrouver la maison si tu ne l’as pas perdue ! Là est la beauté de la vie, cette perte est indispensable pour un retour en toute conscience à la maison car cette maison est celle de la conscience suprême, celle du Grand Tout unifié où rien n’est divisé, rien n’est coupé mais tout est intriqué, enchevêtré, interdépendant et interconnecté.

Cette maison est l’espace de quiétude infini de l’être, cette quiétude est la vacuité où nous ne sommes rien et tout à la fois !

L’éveil est un état de grâce permanent, c’est être et vivre dans la gratitude de l’instant présent. C’est inspirer et expirer à l’unisson avec la création, c’est fusionner à chaque instant, à l’inspire et à l’expire avec le vivant, la vie. C’est respirer au même rythme que la terre et l’univers, respirer et expirer au même rythme que chacune des cellules de notre corps, en gouttant, sentant ce même expire et inspire dans chaque autre être que l’on croise. L’éveil c’est baigner dans ce souffle de vie qui pulse sa joie, son amour, sa grâce, sa plénitude et félicité d’être en vie, LA vie et de voir ce souffle dans toutes les formes de vie.

Cet état de grâce est vécu lorsque la tyrannie du mental est stoppée, quand toutes les identifications à la personnalité, au petit « je », sont stoppés car vides de sens en fait.

L’éveil, c’est être l’observateur quiet, bienveillant, amoureux de la vie qui coule et s’expanse à travers nous et autour de nous à chaque instant sans rien tenir, retenir, entraver.

L’éveil c’est avoir la connaissance que toutes nos émotions, pensées ne sont rien d’autre que des stimulus du mental qui tentent de nous accrocher à notre mémoire mais notre mémoire n’est pas nous ! Elles ne sont que les fruits d’expériences, de croyances, d’idées reçues, de formatages éducatifs, pédagogiques et familiaux. Se sont juste des histoires que l’âme joue, se raconte, afin de se libérer du film de la vie pour être le film de sa vie.

L’éveil c’est ne plus être cette boule de flipper assujettie, soumise, asservie aux caprices des interactions du jeu (petit « je »), émotions et pensées. Cette boule qui se cogne partout sans aucune réflexion ni trajectoire précise et contrôlée est en fait vide de qui elle est. Elle est vide d’avoir perdue le chemin de sa maison alors elle ère ici et là soumise au éléments du jeu, du petit « je », loin du grand JE/ le JEU du vivant, du créateur de toutes choses.

L’éveil c’est d’abord lâcher le mental et il est aussi un outil de travail inouï pour qui veut connaître plus précisément la mécanique céleste des mondes. L’éveil permet de comprendre les rouages et la juste précision amoureuse des lois naturelles de la Création. Son intelligence est si évidente qu’il suffit juste de se fondre, de vibrer en syntonie en la laissant pulser à travers nous par le cœur grand ouvert. Ce cœur qui donne, offre, partage en toute générosité, c’est ce qu’est la vie. La vie n’est qu’un élan d’amour total et inconditionnel qui offre tout, donne tout, partage tout en toute générosité et abondance à chaque instant, chaque seconde.

La seule chose qui empêche cet écoulement providentiel de chaque seconde, de goutter à cette abondance constante, ce sont nos peurs. Nos peurs génèrent nos craintes, nos attachements à la personnalité, à l’individu, aux croyances, aux formatages, et finalement à l’oubli de cette pulsation bienveillante qui imprime toute la vie dans la vie, le vivant dans le vivant, le don dans le don, la joie dans la joie.

Cet éveil m’a conduit à comprendre, voir, conscientiser au plus haut point que nous étions des créatures divines. Des être divins tous unis venant de la même source. Là, la moindre division, la moindre séparation n’existe en aucune façon. J’ai vu que nous étions tous frères et sœurs, tous tantes et oncles, tous pères et mères. J’ai vu que cet élan de vie, cette vague de création vivante ne faisait aucun commerce avec elle-même puisque ‘elle est liée, inter-connectée à ce tout qui est nous et ce nous qui est tout. J’ai vu qu’en fait, je ne pouvais rien vendre ni acheter à moi-même, je n’ai rien à me vendre ni à m’acheter. J’ai vu que tous ces commerces était en fait la preuve évidente de notre incompréhension du vivant, de notre unité, de nos origines. J’ai vu que ces commerces entretiennent la coupure, la séparation car ici, dans la matière rien n’est à vendre ni à acheter mais tout nous est donné, prêté pour un temps. Ce temps est celui de l’apprentissage du chemin à arpenter pour rentrer à la maison. Notre rôle est de soigner cette terre, ce terrain d’apprentissage, ce terrain de jeux du JE, sublime pour notre retour chez nous, à la maison, au Soi, au sein de notre créateur supra-conscient.

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J’ai eu la chance inouïe de faire une expérience de mort imminente (EMI). Je me suis rendu compte qu’après la « mort », le départ de la matière vers d’autres mondes de vie, il n’y avait là, là-bas aucun argent, rien qui ne s’achète ou qui se vend ! Au contraire, cette simple pensée devient d’une stupidité sans nom, sans égal car nous pouvons alors y lire toute la perdition de la famille humaine qui divise pour régner, divise pour avoir, divise pour faire. Toutes ces divisions pour ne pas être, être en communion avec ce qui est : la création, les créatures le/la créateur.

Souvent je me suis dit : « Mais si le monde entier pouvait vivre de telles expériences, demain serait un paradis, le paradis sur terre ! Si tout le monde pouvait voir les auras, le prana, voyager dans les mondes subtils, faire une expérience de mort imminente, déployer sa kundalini, voir les lois et mécanismes célestes actifs, inter-créatifs… Demain serait le nirvana, la fin de la coupure, la fin de l’isolement, de l’égarement, de l’errance, de la chute ! Et ce serait le commencement d’un jour sans fin empli de joie, bonheur, gratitude, Amour pour nous-mêmes et chaque forme de vie dans le matériel et l’immatériel. « 

OUI, si j’avais une puissante baguette magique j’emporterais avec moi tous et chacun au creuset de cette vérité qu’est l’amour du créateur pour sa création, nous en lui et lui en nous. J’emporterais toutes et tous là où nul besoin n’existe, si ce n’est celui de vivre la joie, la gratitude, l’amour inconditionnel en retour de cet amour inconditionnel que nous avons reçu et qu’il nous appartient de restituer pour n’être qu’un, naître qu’UN. Alors nous aurions le même rire, celui de la félicité retrouvée loin des manques, des peurs, des fausses croyances.

Tu vas me dire : «  C’est facile pour toi de parler de tout ça, décorporation, voyages astraux, kundalini, EMI, téléphatie, clairvoyance… Ce sont tes expériences mais pour celui qui n’a pas vécu ces expériences, il est difficile de t’entendre ! » Je dirais  :  » Non, écoutes ce que te dit ton cœur et laisses-toi guider par LUI sans faillir en toute foi volontaire et courageuse que tout te sera donné. « 

L’éveil est il la fin de toute souffrance ?

NON, cette éveil n’est pas pour autant le stop définitif à la souffrance, non, mais elle est toute différente car pleinement identifiée. Etre éveillé c’est ne plus souffrir vous-mêmes car vous êtes libérés du flipper. Vous n’êtes plus cette boule qui va se cogner et rebondir par tout en tout sens car asservie aux pensées et émotions du petit « je ». Etre éveillé c’est être la boule de flipper qui choisit son chemin dans le jeu en choisissant elle-même son mode d’interaction avec les éléments du jeu.

La « souffrance » reste, c’est celle d’observer toutes les boules qui vous entourent et qui s’entrechoquent, se font du « mal » et de la peine, causent du tort à elles-mêmes et à autrui sans même en avoir conscience puisque complètement assujetties, soumises aux jeux/(petit je) qu’elles croient être.

La « souffrance » est toujours là, mais vous en voyez la nécessité, le rôle qu’elle remplit en fait. Vous prenez conscience qu’elle n’est qu’une illusion nécessaire pour remonter/descendre à la surface du Soi. Une fois la « souffrance » comprise, elle devient risible et nous rions de nos souffrances car l’éveil, le retour à la maison, la pure conscience nous donne à voir tout le jeu du mental auquel nous sommes attachés, c’est l’auto-dérision, l’humour Amour immense du créateur pour sa création.

Pour ma part, la chose la plus « difficile » à vivre c’est sans doute l’observation quasi-constante des errances, des modes interactifs de souffrance plus que de joie que l’on croise dans les regards, les formes, les mots, les attitudes des êtres qui partagent notre vie.

Certes j’en ris et c’est parfois comique d’observer les turpitudes du mental que vivent mes frères et sœurs humains. Si je suis dans une foule, je peux clairement observer les prisons mentales des uns et des autres. Je peux voir comment ils jouent dans le jeu, le « je » de leur vie. J’observe l’interaction de ces boules se cognant les unes aux autres sans discernement, l’incontrôle qui se croit contrôle !

Mais ce n’est pas toujours facile de traverser une foule et de voir, sentir, goutter toutes les souffrances. Pour ma part je suis hyper-sensible depuis mon enfance. Tout jeune je percevais très facilement la façon dont les êtres que je croise modélisent leurs vies par leurs actes, paroles et pensées. Tout cela est inscrit en eux et autour d’eux. Le regard, le port de tête, la démarche, les habits portés, leurs couleurs et disposition sur le corps, l’odeur, le son de la voix, les mots employés, sont de multiples indices qui nous disent qui est cette personne et où elle en est sur son chemin. A tout ceci, nous pouvons ajouter la vision des modèles énergétiques qu’elle incarne, les maladies sous-jacentes déjà dans l’aura des corps subtils, le taux vibratoire, la couleur de l’âme, sa route, son chemin, là où elle en est. Ses « combats » intérieurs, ses certitudes et ses doutes, ses guerres intestines, les rouages de son expérience…

Tout cela apparaît très nettement. En quelques secondes à peine, tout cela est vu, compris, observé. Et pour un cœur aimant, ce n’est parfois pas évident de traverser une foule. Etre dans le grand espace public c’est souvent goutter à tout ça en ne pouvant souvent rien faire que de prier pour un mieux être.

irréverence

Un jour, j’ai lu un livre, celui de Stéphane Jourdain :  » L’irrévérence de l’éveil  » ! Oui j’ai compris ce qu’il disait. Au milieu des aveugles, le borgne est roi mais pour celui qui à des yeux grands ouverts, il lui arrive de marcher au milieu des morts !

Je sais, c’est sans doute difficile à lire et je m’en excuse, c’est une image pour donner à sentir que si l’éveil est vacuité et quiétude, joie et grâce, plénitude et félicité, ce retour à la maison est parfois difficile. Oui, qu’il est difficile de voir ceux qui traînent dans le jardin sans trouver la porte de la maison !

Etre éveillé, être en éveil, c’est s’imprégner du vivant, de la nature, c’est être en fusion, symbiose avec ses lois, ses fonctionnements naturels. L’éveil c’est de redevenir naturel, retrouver notre nature profonde, celle de l’amour, de la joie, du jeu de la vie qui joue avec elle-même, qui s’expérimente, qui s’invente, qui se crée, re-crée, co-crée dans cette permanente impermanence. C’est se laisser inspirer et expirer par elle, à travers elle, en elle.

Robin

Les maux : miroirs de nos résistances

Suite à un échange de mails, j’en viens à évoquer mes difficultés du moment à Robin. Nous souhaitons partager ces échanges très « personnels » car ils contiennent en eux des vérités et de clés universelles utiles à toutes et à tous.

Bonne lecture

« Je suis dans des énergies très basses depuis un moment, j’aimerai beaucoup avoir cette « baguette magique » qui me ferait avancer d’un pas de géant mais je sais que s’il y en a une, elle arrive à la fin un peu comme « la touche finale » au sommet du gâteau.

J’ai l’impression d’être plaqué au sol et de ne pas arriver à m’élever d’un centimètre. Je tourne en rond sur mes incapacités du coup je fais du surplace, un peu comme si j’étais sur un mur d’escalade et qu’il m’était impossible de monter ou de descendre… C’est je crois, la première fois de ma vie où j’ai autant de difficultés à me projeter sur l’avenir, pas de prises… »

Raphaël

 

Te projeter dans l’avenir… moi qui ne cesse d’écrire sur l’instant présent, l’ici et maintenant. Peux-tu voir à quel point tu es emprisonné par ton mental et tes peurs qui sont les meilleurs outils du mental ?

Tu aimerais avoir cette baguette magique… mais tu l’as ! Tu es conçu comme chacun d’entre nous, cette baguette magique est en toi et n’attend que toi !!!

Change tes mots en : « j’ai cette baguette magique et je la réveille, je me reconnecte à moi, au SOI, je lâche définitivement mon mental, toutes attentes, toutes projections, toutes idées, toutes croyances, je me vide de tout, je me dépouille de toutes les peurs, de toutes les craintes, de toutes les envies, de tous les souhaits, je me dénude et me présente à moi-même comme un nouveau né… »

Ton : « ‘j’aimerai beaucoup avoir cette baguette magique », est une négation de toi-même, tu dis en fait que tu ne l’as pas !!!

Je sais que ton mental discutera peut-être ce fait, mais OUI Raphaël, tu nies, tu te nies dans ce :  » j’aimerai beaucoup avoir cette baguette magique « . Tu parles comme quelqu’un qui ne l’aurait pas, mais elle est en toi et pour y croire il faudrait sans doute déjà lâcher la croyance que tu ne l’aies pas ! Qu’il te soit possible de l’acquérir ! « J’aimerai beaucoup avoir »…. c’est désirer quelque chose que l’on n’a pas ! Que crois-tu que l’Univers va te répondre ?

Je vais te le dire : « AH  d’accord, tu aimerais avoir, donc tu crois que tu n’as pas, et bien reste dans ta croyance de ne pas avoir dans ce cas !! Nous, nous ne pouvons rien faire pour toi parce que tu te crois privé, coupé, éloigné de cette baguette magique, nous pourrons t’aider le jour où tu auras réellement prix conscience que tu as, tu es cette baguette magique, il n’y a pas d’intérieur, ni d’extérieur ».

Tout est là Raphaël. En t’inquiétant pour demain, tu te prives de maintenant, en cultivant l’hier, tu te prives du maintenant, cette main tenant le présent, ta présence au vivant. Tu entretiens le voile et empêches son enlèvement !

Tous les maux dont tu me fais la liste où moi j’entends la victime ! Désolé mais c’est bel et bien ça ! Tous tes maux ne sont qu’une seule chose, LE MIROIR DE TOUTES TES RESISTANCES, le miroir de ton mental.

Tournes ton regard et vois à quel point cette chute, cet effondrement est la plus grande chance que l’homme n’ait jamais eu pour se redresser ! 😊 😊 😊 😊

Vois à quel point nous vivons une époque BENIE ! Vois à quel point cet apocalypse, cet enlèvement du voile est notre libération et sois en joie qu’il se profile. Vois la beauté de la vie et ses mécanismes SACRES ! Changes ton regard, retournes-le, c’est tout ce que la vie, le vivant, Dieu attend de toi, que tu reconnaisses son omni-sagesse, et son AMOUR !

Chaque âme qui s’éveille contribue à chasser les marchands du temple, comprends-tu cela ? Mais si tu restes dans la peur, tu entretiens leur présence !

Il n’y a rien à escalader, bien au contraire, c’est « redescendre » en toi que tu dois faire 😊; revenir à ton centre, celui du cœur !

Je te relis : « mais je sais que s’il y en a une »… Raphaël, tout ce que tu écris est du conditionnel, il n’y a aucun inconditionnel ! Douterais-tu d’être démuni de cette baguette magique car en douter est le seul et unique moyen de ne pas la trouver ! Ne vois-tu pas que ce « SI » est le déni que tu fais de toi-même, de la vie, du vivant, de Dieu, de tes guides, de ce qui EST. Ne vois-tu pas que ce « SI » est l’arme de ton mental qui garde le pouvoir sur toi ? Ne vois-tu pas que ce « SI » est celui du petit garçon qui attend qu’on lui tende la main, que l’on fasse à sa place ce qu’il doit faire pour lui même ?! Combien de fois ne t’ais-je pas dit qu’à partir du moment où il y a un « si », c’est la preuve évidente de la domination du mental, de l’intellect !

Ce « SI » est le blocage de ton dos au niveau de ton cœur, et c’est normal puisqu’il tiraille au lieu de s’ouvrir, tu confonds ouverture et tentative d’ouverture en tiraillement car cette ouverture te fait peur, elle fait peur à ton mental qui veut garder le contrôle !

Ce tiraillement que tu sens, ressens, n’est rien d’autre que la porte de ton cœur qui est bloquée et ton mental fait tout ce qu’il peut pour la garder fermée. Elle grince pour s’ouvrir, c’est normal que cela fasse mal, que ça tiraille, il y a tellement longtemps que tu l’as fermé ! Et c’est ça que ton mental ne veut pas que tu fasses, que tu ouvres ton cœur car alors il va perdre sa place, la toute puissance qu’il a sur toi, sur ton Soi, sur ton être profond, il tiraille parce qu’il veut GARDER LE CONTRÔLE, comprends-tu ?

Un peu comme le couvercle d’un vieux coffre oublié des années dans une vieille mine, crois-tu qu’il s’ouvre facilement? NON, il y a autour des serrures, de la corrosion, de la rouille. Ce tiraillement est cette rouille, cette corrosion qui est en train d’être retirée sur les portes de ton cœur. Bénis ce « tiraillement » et vois l’ouverture du cœur plus qu’un tiraillement mais ton mental est tellement puissant, tu as tellement de mal à lui dire stop, stop, arrêtes de me casser les couilles, qu’il transforme l’ouverture en tiraillement. Il ne veut pas lâcher, tu ne veux pas lâcher ton mental, il te tient sous sa coupe et t’a complètement asservi ! Mais fous-lui un bon coup de pieds au cul au non du ciel, il est maintenant ton pire ennemi, comme il est celui de l’humanité entière, celui qui nous a conduit au bord de l’apocalypse. Alors que désires-tu ? Que veux-tu ? Rester son esclave ou être libre d’Etre. Cela n’appartient qu’à toi et personne, même pas Dieu, ne fera rien pour toi si tu ne fais rien pour toi !

C’est pour ça que je t’ai dit que ton souci de communication est un souci entre toi et toi, tu désirs une chose et de l’autre tu fais tout pour ne pas l’obtenir car encore trop inféodé, soumis à ton mental !

Plutôt que de te voir grandir, tu gardes l’impression d’être écrasé au sol, là c’est encore ton mental qui créé en toi cette image afin que tu n’ouvres pas tes ailes, c’est cette complète domination qu’il a sur toi. C’est tout son pouvoir, sa tyrannie, ta prison, celle qui te fait trop souvent voir le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein 😊 Il entretient en toi les jugements négatifs, seuls et uniques moyens de te maintenir dans le négatif.

Lâches tout, lâches toutes tes formations intellectuelles, elle t’ont été nécessaires et utiles pour avancer dans la vie mais en même temps elles t’ont attaché au temps psychologique, celle de la personnalité, à être telle ou telle chose, mais tout cela n’existe pas, ce n’est qu’une construction mentale induite dans ta mémoire mais ta mémoire n’est pas qui tu es, n’est pas ton ÊTRE profond, ton SOI. Ce n’est pas ta construction mentale qui fait pousser tes cheveux, reconstruit à chaque instant ton corps en régénérant chacune de tes cellules qui meurent et renaissent à chaque seconde. C’est ton SOI, ton être, ton âme qui réalise tout cela et c’est elle que tu dois retrouver en déconstruisant ton mental, les projections, les identifications qu’il a crée dans ta mémoire.

Ce mental qui tourne en toi est comme le hamster qui tourne dans sa roue toute la journée, c’est l’image la plus juste du mental. Le mental est ce hamster qui tourne dans sa cage en lui donnant l’impression qu’il avance, qu’il va quelque part, mais c’est faux car une fois sorti de la roue, nous pouvons voir que nous ne faisions que du surplace avec l’impression d’avancer.

Cette prise de distance avec le mental, est-ce cela que l’on nomme la vacuité ?

Oui, la vacuité c’est la canalisation du mental, c’est la contemplation de ce qui est sans aucun attachement, c’est le non-attachement aux pensées, aux émotions. La vacuité est l’acceptation des pensées pour ce qu’elles sont, juste des pensées, des émotions, des vagues qui viennent en fait caresser notre être, notre Soi sans se laisser submerger par elles.

Bouddha a dit :  » La fin de la souffrance, c’est le contrôle de nos pensées et de nos émotions. « 

La vacuité est la quiétude, elle est le retour au SOI, à l’être, au grand tout, à l’informe, à l’incréé, aux champs des possibles, c’est un espace où les choses sont vues pour ce qu’elles sont sans attachement, sans remou, sans vague émotionnelle se jouant de notre quiétude.

Il est impossible de ne plus avoir de pensée comme de ne plus avoir d’émotion car nous sommes des êtres émotionnels. Le travail à faire est de ne plus être esclaves de nos émotions, de nos pensées, de ne plus être téléguidé par elles, de ne plus être soumis par les vagues qu’elles suscitent en nous à cause de l’attachement qu’elles génèrent. Émotions et pensées ne sont que des ersatz nés de nos croyances, formatages, normalisations tant pédagogiques que familiales et sociétales.

Ceci ne veut pas dire que nous devons nous couper de nos émotions, NON absolument pas. Cela signifie ne plus être assujetti aux émotions afin qu’elles arrêtent de faire de nous des jouets hors contrôles de notre Soi, de notre être profond qui est paix, amour et quiétude, la vacuité.

La vacuité, la quiétude, c’est prendre de la hauteur, de la distance face à nos émotions et pensées, la vacuité, c’est monter dans un ballon dirigeable et regarder de haut toutes les émotions et pensées qui nous traversent à chaque instant, comme des voitures que nous pouvons voir circuler alors que nous sommes au 30 ème étage d’un building. C’est s’asseoir sur la berge et regarder, observer en  laissant couler le fleuve de nos pensées et émotions sans si noyer. Plonger dans ce fleuve et s’accrocher à ces pensées et émotions nous entraîne loin de la vacuité, de l’observation quiète de ce qui EST. Là est la vacuité, là est la quiétude, celle de savoir identifier que bien souvent nos émotions et pensées sont le fruit d’expériences du passé mêlées aux craintes de demain, ce qui nous tient loin de l’ici et maintenant, de la quiétude et vacuité de l’instant présent.

La vacuité n’est pas vide, elle est même l’absence de vide mais est le plein, le plein de vie intense loin des craintes, des peurs, des besoins, des envies…

La vacuité est assimilée au vide, être vide de pensées et d’émotions. C’est l’observation sans jugement, sans attachement. C’est être vide des conditionnements de toutes formes et natures. C’est accepter de ne pas savoir, se détacher des  »savoirs » en quelque sorte, c’est se laisser instruire par le vide, vide qui n’existe pas en fait. Émerge du Soi ce qui sort du vide. Les intuitions, les coups de génie, le génie du vivant naissent du vide des pensées et des émotions. La vacuité c’est se laisser insuffler par ce génie de la vie, être immergé dans ce génie, dans ces intuitions où réside Dieu, la vie, le vivant, l’essence même de la création.

Ce vide, cette vacuité est le non-attachement, c’est ne rien tenir, retenir car ce à quoi nous nous attachons nous attache à l’image des ancres qui sont un frein à la liberté de l’être. L’être, lui, est la liberté qui s’exprime par la jouissance de l’Etre vibrant à l’unisson du vivant, de Dieu.

Robin.

Au cœur de la kundalini

Nous avons parler de la kundalini lors de ta présentation (ici). Comment fonctionne cette kundalini, d’où vient-elle ?

Raphaël

La kundalini est la puissance de l’énergie sexuelle fécondante, elle féconde notre corps et  notre esprit en se déployant et en nous adoubant.

C’est aussi un nettoyage dans le sens où son déploiement « nettoie » toutes les scories négatives accrochées au corps et dans le mental. Elle est un feu divin qui calcine tout par sa pure présence d’amour. Elle est un flux perpétuel qui sous-tend toute la création depuis la nuit des temps et pour l’éternité. Elle est cette onde bienfaisante d’amour total, ultime, qui féconde et façonne la matière depuis des siècles pour des siècles.

Qu’est ce que l’énergie, la force sexuelle ?

C’est la force, l’énergie la plus puissante, la plus pure, la plus noble, la plus sacrée de la création, de l’Univers, elle est l’énergie, la force principale, fondamentale, primordiale de la création. Elle est bien au-dessus de la gravité, de la pesanteur, des lois d’attraction et tutti quanti… Ces forces ne sont que ses enfants, ses créations, ses attributs en quelque sorte car c’est l’énergie sexuelle, si puissante et sacrée, noble et pure, qui a crée toute cette matière. Elle la crée, la recrée, la co-crée depuis des siècles et des siècles pour des siècles et des siècles. L’énergie sexuelle est le « moteur » de l’Univers.

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Si nous regardons notre monde, tout, absolument tout dans la matière est sexué, a une sexualité : les hommes, les animaux, les plantes, et même le minéral. Tout, absolument tout est animé de l’énergie sexuelle, tout est vivant grâce à cette énergie, cette force présente partout dans l’univers. Et ce, du plus petit atome aux plus grandes galaxies, c’est elle qui crée, tend et sous-tend toute la création. Tout a été créé par paire, afin de perpétuer, pérenniser la vie, le vivant, DIEU.

Quand la supra-conscience, la vie, le vivant s’est crée, IL fallait qu’IL mette au point une force pour que sa création ne soit pas un « one shot ». Dieu voulait une pérennité à sa création c’est-à-dire à LUI-même; à qui IL EST afin de réaliser la plus grande expérience de qui IL EST ! Se voir dans la matière est le but primordial de sa création, de cette création.

Avant la création de toutes choses, c’est la première fonction à laquelle il a réfléchi, comment ME perdurer ? Comment ME pérenniser si je veux faire la plus grande expérience de qui JE SUIS ? S’il n’avait pas crée cette énergie qui sous-tend toute la création, ça n’aurait été qu’un ballon de baudruche gonflé et dégonflé en quelques secondes et ça, le sans nom ni tenait pas 😉 Cela n’aurait eu aucun sens ! Un peu comme si nous nous incarnions déjà adulte pour tourner 3 minutes sur un manège et puis hop, disparus !

Le big bang, est en fait une éjaculation sacrée de l’amour du père-mère, éjaculation sacrée insérant en son sein l’œuf et l’enfant, l’ovule et le spermatozoïde en quelque sorte. Certain appelle cela l’œuf cosmique source de toute chose car imprégné, fécondé du TOUT en expansion constante dès sa création. D’ailleurs cette création est un orgasme galactique. Dans chaque acte sexuel, la jouissance créé dans notre cerveau un big bang au niveau de l’épiphyse (alias la glande pinéale, l’oeil d’Orus) et de la glande pituitaire (l’hypophyse). Ce sont 2 glandes qui ont une fonction majeure dans l’équilibre physiologique et psychologique de notre corps. Au moment de l’orgasme, ces glandes fabriquent et envoient dans tout le corps humain un nombre incalculable d’hormones de toutes formes, natures et couleurs, c’est un feu d’artifice incommensurable. Notre big bang galactique est de même nature mais en des milliards et des milliards de fois plus puissant.

Un jour, je regardais un reportage sur la flore et les arbres plus spécialement, un scientifique interrogé donnait des réponses aux questions posées, et dans ces digressions, il dit ceci : « nous savons comment les arbres fabriquent la photosynthèse, comment ils captent le soleil par leurs feuilles et puisent les nutriments dans le sol pour grandir, mais nous ne comprenons toujours pas comment font les arbres pour pousser à de pareilles hauteurs en faisant fi de la gravité et de l’apesanteur ». En gros, la science ne comprend pas ce qui fait vraiment pousser les arbres à l’assaut du soleil. Là, je tombais des nues et ma réflexion immédiate fût de dire tout haut comme si je parlais à cet homme :  » mais c’est l’énergie sexuelle, couillon !  » 😉 Oui c’est cette énergie, cette force si sacrée, belle, pure, puissante et transcendante qui pousse l’arbre à pousser en dépassant les forces de gravité et de pesanteur. C’est tout dire de l’importance capitale, primordiale de cette énergie qui sous-tend toute la création. Sa puissance est à manier avec discernement, noblesse et pureté si nous ne voulons pas qu’elle cause de graves dégâts…

Que savons nous de la relation entre l’arbre et le lierre ? 

Que la lumière soit et hop,  big bang ! Orgasme cosmique ayant crée toute la matière et ses lois d’expansion, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, tout en ayant en leur sein cette énergie, force primordiale l’ayant fait naître à la lumière, dans la matière. La kundalini est le champ vibratoire de cette énergie sexuelle sacrée qui sous-tend la création pour qu’elle se pérennise, énergie que nous pouvons capter dans notre corps afin de nous illuminer, d’éveiller notre conscience au tout unifié, à l’UN, puisque tout est né et relié à la même source, au même père-mère de toute chose.

Quand nous disons que Dieu n’est ni homme ni femme mais les 2, il en va de même pour nous puisque nous sommes habités des deux énergies, seulement nous avons choisi en nous incarnant une polarité masculine ou féminine. Mais fondamentalement nous sommes constitués des deux. Dieu « incarne », vibre en permanence les 2 polarités, il n’a pas fait de choix, IL EST ces 2 sources de félicité, de joie, d’amour total et inconditionnel pour LUI-même et sa création.

Cette humanité ne tient absolument pas compte de cette force, de cette énergie encore si mal connue, comprise, conscientisée, cette méconnaissance est source de très graves problèmes, et nuit à la croissance en conscience de notre humanité. La méconnaissance de sa puissance engendre des troubles énormes qui impactent directement notre évolution tant individuelle que collective.

Mal se servir de cette force, mal utiliser cette énergie si sacrée et si pure, c’est se tirer une balle dans le pied, c’est s’amputer de la plus belle et pure des vérités de la création, co-création, procréation !

Je viens de regarder un reportage intitulé : « Au cœur de la kundalini ». La plupart des témoignages entendus sont faits par des êtres qui étaient « pollués », bloqués dans leur processus d’expansion de la vie en eux, pour d’autres ce fût une pratique dans le but de la faire monter en eux pour connaître l’éveil. Je me rends compte que mon expérience fût assez différente de ce qui y est dit. Elle est similaire, identique à ce que les témoins décrivent dans les processus de déploiement, mais je sais maintenant avoir vécu quelque chose de beaucoup, beaucoup plus intense par le fait que depuis mon enfance je n’ai jamais été coupé de cette kundalini. Mon dos a toujours vibré de façon intense et depuis ma plus tendre enfance mon plexus se dilate dans des vagues d’amour inouïes.

Régulièrement quand j’étais en contemplation, dans la Joie, je sentais venant de mon coccyx une énergie monter en moi jusqu’au dessus de ma tête et avec un point de jonction, « d’arrêt » très intense au niveau du cœur, le plexus solaire. Dans ces moments-là, il était complètement dilaté, comme si mon plexus débordait de mon corps sur les 10 mètres à la ronde. C’était comme des vagues de chaleur, douces, intenses qui me traversaient et rayonnaient tout autour de moi, mon cœur, mon plexus solaire était comme un soleil qui éclairait tout ce qui l’entourait d’amour, de Joie, de paix, de gratitude, de compassion.

Dans ce documentaire, un des intervenants parle du fait qu’il y a 2 kundalinis, une tellurique qui pulse du sol, et une qui passe par le dessus du crâne nous venant des mondes subtils, cosmiques. C’est tout à fait juste, il a bien vu et compris la mécanique de la kundalini, l’inspire et l’expire de la lumière divine qui unit haut et bas, gauche et droite, ombre et lumière, chaud et froid….

Mon expérience fût la rencontre de ces deux kundalinis à une puissance phénoménale. Mon plexus solaire que j’avais un peu oublié s’est remis en expansion, en totale expansion de gratitude et d’amour inconditionnel et en même temps la kundalini cosmique venant des mondes subtils, rentra dans mon crâne par le 7ème chakra pour me traverser par le  haut de façon toute aussi intense. Ces deux kundalinis eurent pour point de jonction, de fusion, mon plexus solaire. Il ne débordait plus de quelques mètres mais était tout, il englobait la création entière, je n’étais plus qu’un avec le grand TOUT de l’Univers. C’est la connexion de ces deux kundalinis qui a ouvert ma conscience au grand TOUT, qui m’a permis de voir et d’entendre tout ce que l’Univers avait à me dire, me faire voir, me faire entendre, conscientiser.

Lorsque cet événement se produisit, j’eus belle et bien la sensation que le démarrage de l’expérience se fît par le premier chakra. Et en même temps, j’eus une forte impression qu’une force, une énergie, entrait par le dessus de mon crâne via le septième chakra. C’était puissant et en même temps je sentais, voyais bien que les énergies venant du bas et du haut, du premier et du septième chakra, réalisaient leur jonction dans mon cœur. Ces énergies fusionnaient, se connectaient dans mon plexus solaire.

Il est un peu triste de voir que certains expliquent leur expérience mais en passant par le mental. Malgré cette expérience tout n’a pas été vu et compris et certains tiennent des propos non appropriés, des faux constats peuvent conduire à l’égarement. Ce n’est pas grand chose mais ces erreurs risquent d’induire d’autres personnes en erreur. Je ne citerais pas de nom ni d’exemple, chacun reçoit et comprend ce qu’il est capable de porter.

Ce qui m’a le plus dérangé à la vision de ce reportage intitulé  » au cœur de la kundalini » est qu’une personne, interviewée sur son expérience de déploiement, dise que seul l’homme aurait une conscience !!!

Un arbre n’est qu’un arbre, juste une plante …. ah misère !

Si un jour j’en ai la possibilité, je dirais à cette personne que tout a une conscience ! Si elle a un chat ou un chien, ne l’a-t-elle jamais observé pendant son sommeil ? Ils gémissent, font bouger leurs pattes comme s’il couraient, ils grognent, sifflent, on peut voir qu’ils sont animés d’une vie intérieure car en fait ils RÊVENT. Et seuls les êtres dotés de conscience rêvent !! Il en va de même pour chaque animal !

Pour les arbres, un jour, je regardais un documentaire sur une région d’Afrique où vit une antilope appelée le « koudou ». Cette antilope se nourrit essentiellement de feuilles d’acacias et quand la population de koudou est trop importante, l’ arbre sécrète dans ses feuilles un poison qui tue les koudous ! Pour une simple raison, sa pérennité ! En effet, s’il y a trop de koudous et qu’ils mangent toutes ses feuilles, elles risquent de le tuer, l’arbre empoisonne les koudous afin de survivre ! Est-ce que l’arbre, dans ces conditions, n’a pas une conscience de lui-même engendrant un instinct de survie ? Mais plus beau encore, chaque acacia communique avec les autres arbres à la ronde, qui eux-aussi, sécrètent un poison dans leurs feuilles, garantissant de ce fait, leur propre survie mais aussi celle des koudous car s’il n’y a plus de feuilles, il n’y a plus de koudous. Est-ce-que ce n’est pas une forme de conscience de lui-même qu’a l’arbre en mettant au point une stratégie de survie pour lui-même et son entourage direct ? C’est vraiment peu connaître la vie, le vivant que de dire que seul l’homme a une conscience, pourtant, elle a vécu un éveil de kundalini.

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Et que dire de l’eau, elle est sûrement la plus grande conscience de cette planète Mère ! Les expériences de monsieur Masaru Emoto en sont les preuves évidentes et indiscutables, toute la vie a une conscience propre à son genre, en affinité avec sa nature. Ce que nous devons prendre en compte, prendre en conscience, c’est que tout vit, tout est vivant, tout est conscience. « L’inconscience » est l’attribut de l’humain, c’est l’outil nécessaire pouvant lui permettre de redevenir, revenir à la conscience, au SOI par la bonne utilisation de son libre-arbitre. Elle lui permet d’incarner les choix justes en vivant en syntonie au travers des lois ontologiques du vivant.

 

Le parcours de Vie et l’éveil de la kundalini

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Quelques mots pour me présenter et parler du déploiement de ma kundalini vécue il y a quelques années.

Mon prénom est Robin et je suis belge d’origine, bien que cela ne veut absolument plus rien dire, comme beaucoup, je ne suis qu’un citoyen de la terre qui se tient loin des frontières et drapeaux de toutes couleurs et formes.

Mon parcours scolaire fût des plus courts, l’école fût pour moi une vraie prison tant physique que psychologique et mentale, un seul mot peut tout résumer : insupportable !

Je me sentais complètement privé de liberté, or je suis éperdument attaché à ma liberté, de mouvement comme de pensée.

Ma mère était enseignante… ce ne fût pas toujours facile, elle a eu beaucoup, beaucoup de difficultés à me comprendre et accepter mon point de vue. Je ne sais plus le nombre de « discussions » que j’ai eu avec elle sur ce que je pensais de l’école. Tout enfant je lui disais : «  ça me prend la tête toutes ces règles que tu m’imposes, je sens que si je prends ce chemin, je ne vais plus être libre, je me vois comme un train sur des rails qui avancent sans savoir où il va avec l’incapacité de voir les paysages qu’il traverse. Toutes ces règles me prennent de la place dans mon cerveau, elles me bloquent et sont un frein, des murs par delà lesquels je ne peux plus voir, observer la vie, la nature, le vivant  » ; Soit, pour elle je n’étais pas normal ! ( norme-mal …)

Ce prénom Robin a fortement influencé ma vie, mes choix, mon regard sur ce monde. Épris de justice et ne supportant pas l’injustice, Robin des bois… Ce sentiment m’a poussé à voir et comprendre les méandres de notre société et les chemins de l’âme.

Fortement croyant sans même y avoir réfléchi une seule seconde, c’était dans ma nature, les dieux que l’on me proposait sur terre me semblaient forts différents de ce que je pouvais observer chez les hommes et femmes de cette terre, dans le vivant, la nature, la vie. Depuis enfant, je disais à qui voulait bien m’entendre :  » tu veux être heureux, et bien fait comme la nature  ! « 

Ce Robin des bois m’a conduit à connaître, voir et sentir le vivant. Il a induit chez moi une forte compassion pour autrui mais aussi pour la vie.

Un autre Robin est venu influencer mes choix de vie, Robinson Crusoé, la première fois où enfant j’ai entendu parler de son histoire, un grand déclic s’est passé en moi :  » et si toi aussi tu te retrouvais seul sur une île, comment ferais-tu pour survivre ? « 

Cette réflexion a guidé mes choix de façon inconsciente, j’ai donc abandonné l’école très tôt pour travailler comme apprenti boulanger-pâtissier-chocolatier. Apprendre toutes ces recettes fût une vraie joie, une découverte de chaque instant, j’étais un alchimiste …

Ensuite, durant plusieurs années c’est le travail de saisonnier qui m’a attiré, je travaillais  l’été dans les récoltes des fruits et légumes en Suisse et l’hiver la Grèce pour les olives.

Entre-temps et après cette période, c’est le bâtiment qui eu mon intérêt, apprendre à bâtir et construire ma maison me semblait indispensable, l’émergence inconsciente de Robinson.

Fort de ces qualifications acquises après plusieurs années, là c’est la fabrication de vêtements, la couture qui m’a interpellé, intéressé. J’ai suivi des formations courtes pour apprendre et maîtriser les machines industrielles de confection et la maîtrise du patronage. Il s’agissait de réaliser des croquis et des modèles sur des patrons afin de les confectionner en tissus.

Aimant travailler de mes mains, maintenant c’est la création de mobilier en bois de récupération qui me passionne et aussi la culture vivrière. Ceci amenant cela, je suis autonome et n’ai besoin de rien pour vivre.

Mon art, sans que je le sache vraiment à l’époque, était empli de spiritualité. Pour moi, le vêtement était, est, un des vecteurs les plus importants de communication, il dit qui vous êtes. J’avais remarqué qu’il y a un langage universel sur la terre utilisé depuis la nuit des temps, les symboles !

Le symbolisme est partout, sur tous les continents et dans toutes les civilisations, il est identique dans toutes les cultures et folklores de cette planète depuis des siècles, le cercle, le carré, les triangles, les spirales, les étoiles, les courbes de l’ADN… ils sont multiples et sont la base, le fondement, les résumés de nos croyances, de nos cosmogonies, l’universalité de l’être.

Je créais donc des tenues qui tentaient de montrer cette universalité de notre humanité en utilisant les différents symboles employés sur la terre de tous temps pour unifier, donner à voir et sentir qu’il existait ce langage universel qui unit l’humain au-delà de toute religion, car chaque religion utilise les mêmes symboles pour parler de « leur » Dieu…

Pendant plus de 15 ans ce fût ma principale occupation, c’était en fait le chemin emprunté pour retrouver ma mémoire.

Puis, un jour, une grande épreuve est venue dans ma vie, épreuve ayant engendré une souffrance sans nom et celle-ci m’a conduit au déploiement de la kundalini m’ayant montré de façon nette et précise le pourquoi de ce symbolisme que j’utilisais dans mes créations artistiques.

L’Eveil de la Kundalini

Préambule :

Je dirais que depuis enfant j’ai eu la chance de vivre bon nombre d’expériences classées dans le registre de l’ésotérisme, voire du mysticisme alors qu’à mon regard, ces expériences sont tout à fait naturelles : la décorporation, la télékinésie, la clairvoyance, la médiumnité, la télépathie étaient pour moi « ordinaires » car vécues depuis ma toute petite enfance.

Je dois dire que j’ai eu la chance d’avoir un partenaire privilégié pour expérimenter tous ces champs du vivant, un frère jumeau, nous sommes monozygotes univitellins. Grand mystère toujours incompris de la science, un ovule fécondé par un spermatozoïde se séparant en deux pour créer deux êtres. Personne ne comprend ce mystère de la vie ! Bon, plus tard si l’occasion m’en est donnée, je vous en parlerais 😉

Ce UN devenu deux m’a permis très tôt de voir, vivre, sentir et expérimenter la télépathie ce qui bien évidemment, a suscité chez moi bon nombre de questions ayant trouvé des réponses dans toutes ces expériences. Depuis enfant, j’étais convaincu qu’un grand « secret » nous était caché quant à nos origines, facultés, dons, tout ce que je ne trouvais pas sur les bancs de l’école.

Fort de ces expériences d’enfance, j’avais acquis la certitude que l’esprit est plus puissant que la matière, que c’est de l’esprit que naît la matière.

La kundalini :

La kundalini est le déploiement des deux « serpents  » symboliques logés dans la région du coccyx et du premier chakra, ce déploiement est ce que recherche tous les pratiquants de yoga dans leurs exercices journaliers. Ces deux « serpents », sont deux canaux qui entourent la colonne vertébrale et les chakras en s’enlaçant ; de nombreuses images existent, une de celle que je préfère est le caducée.

Je n’ai jamais pratiqué aucun yoga mais j’ai toujours su, j’ai toujours eu l’intuition qu’un jour j’allais vivre une telle expérience, en quelque sorte, c’était la suite logique de toutes les autres expériences vécues.

Ce déploiement se réalise quand vos chakras sont alignés, tournent tous au même moment à la même vitesse dans un alignement parfait. D’autres facteurs entrent également en ligne de compte, un corps sain et nettoyé. Personnellement, elle s’est déployée après un mois et demi de jeûne m’ayant vu perdre pas loin de 30 kilos, des pensées d’amour inconditionnel et des prières intenses.

Tout ça fût pour moi le résultat d’une très grande souffrance, d’un pourquoi colossal qui finit par m’apporter toutes mes réponses.

Lorsque ce déploiement se réalise, il aboutit au 7ème chakra, la couronne qui nous apporte la connaissance car embrassée, adoubée par le divin. C’est le retour en toute conscience dans la conscience, dans le Soi, dans l’être, ce qui est appelé par des éveillés, le retour à la maison !

Cette période a duré trois mois pendant lesquelles cette kundalini s’est déployée à plusieurs reprises m’ayant conduit aux frontières les plus ultimes et magnifiques de la vie et de la mort.

C’est dans ces expériences à répétition que le monde, l’Univers, m’est apparu dans ses fonctionnements ontologiques, les lois divines qui nous ont crée, re-crée, co-crée l’Univers, l’inspire et l’expire du sans nom, de Dieu qui m’a pris dans ses bras, bras inouïs dans lesquels j’ai été aimé de façon totale et inconditionnelle, amour total m’ayant permis de voir à quel point notre humanité s’en était éloignée, avait chuté et cherche désespérément ce retour à la maison.

Cette expérience de la kundalini, si magnifique soit-elle, n’est pas « anodine » ou sans conséquence ! Cette expérience s’est présentée à moi de façon « sauvage », sans préparation en quelque sorte. Et pour ma part, ne connaissant pas ce phénomène, j’ai cru être devenu fou ! Il m’a fallu des années pour intégrer et comprendre ce qui m’était arrivé.

Pendant de longs mois, je n’étais plus « sur terre » mais dans un espace de vacuité intense, je n’avais d’ailleurs plus aucune envie de revenir sur terre devant tant de beautés et de merveilles. C’est tout un effort d’incarnation que j’ai dû réalisé par la suite. Retrouver une réalité dans la matière est d’une importance capitale si on ne désire pas être pris pour schizophrène ! Des personnes ont vécu ce phénomène et n’en sont jamais revenues, elles ont perdu la raison tant la puissance de l’expérience brûle tout ce que la personne croyait savoir d’elle-même et du monde. D’ailleurs, tout mon entourage a cru que j’étais devenu fou car la vérité de chaque chose, de chaque « vous » apparaît sans masque. Vous voyez ce qui est, vous n’êtes plus plongés dans l’illusion mais vivez dans la vérité la plus pure. Ce qui n’est vraiment pas facile à vivre dans ce monde où tous portent des masques, ceux de la dualité, du mental qui les emprisonnent.

Pour ceux qui connaissent le bouddhisme, le déploiement de la kundalini est l’image souvent montrée du Bouddha avec le cobra au-dessus de lui. C’est l’image symbolique de la kundalini qui, si elle n’est pas maîtrisée, peut aussi conduire celui qui connait cette expérience à se croire tout puissant et le faire tomber dans un égo surdimensionné qui l’égare loin, très loin de son but initial, connaître le monde, la création et la restituer.

Il y a maintenant beaucoup de livres qui parlent de ce phénomène, et pour ceux que cela intéresse, ils peuvent trouver tout un tas d’informations et témoignages de personnes ayant vécu cette expérience (livres, vidéos, il y en a à foison).

Je pense ici à un homme ayant témoigné de cette expérience, il a posté sur le net des vidéos ou il parle très bien de ce qu’il a vécu. Pour autant, à l’écouter j’ai pu me rendre compte qu’il existait des différences dans ces expériences de même genre. Cet homme donne des stages de développement personnel suite à son expérience et il parle d’autrui en terme de client, oui je dis bien client ! Mon expérience fût similaire à la sienne mais elle m’a conduit à voir qu’il n’y avait pas de client. Cette expérience m’a permis de voir, comprendre, conscientiser que nous étions tous UN, tous unis, venant de la même source. Nous sommes tous des enfants du divin et le divin n’a pas de client !!! (Je précise que je n’ai rien à vendre et tout à offrir.)

Le divin ne fait pas de commerce avec lui-même, IL n’a rien à se vendre ni à s’acheter (le divin n’est pas débile !). C’est pour moi la différence fondamentale qui existe entre son expérience et la mienne. Je ne juge en aucune façon de la sienne et je répète que ses explications sont en très grande partie exactes. La petite différence est que mon expérience personnelle semble avoir été plus profonde que la sienne. Nous ne recevons que ce que nous sommes capables de porter !

Si je ne tiens pas à trop parler de ce déploiement, c’est parce que :  » le sage pointe la lune du doigt et le sot regarde le doigt…  » Ce qui importe, ce qui me semble essence-ciel, est de traduire ce que j’y ai vu, compris, vécu. Ce déploiement n’est qu’une expérience ! Aussi magnifique et intense puisse-t-elle être, ce n’est qu’une expérience ! Seul le résultat importe.

C’est la même chose pour un scientifique, ce qu’il publie lorsqu’il fait une découverte, n’est pas le protocole précis ayant conduit à la découverte, mais les résultats qui découlent de cette expérience. Et bien je partage à mille pour-cent cette vision des choses.

Les échanges qui suivent avec Raphaël, sont les résultats de ce qui me fût offert, des découvertes inouïes engrammées en moi depuis mon merveilleux « retour à la maison » où j’ai redécouvert la magnificence de l’être, de la vie, du vivant, de Dieu et sa création.

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