La conscience se déploie dans le relatif pour être l’expérience d’elle-même.

Certains scientifiques qui s’occupent de sciences cognitives, neuronales font des recherches sur le cerveau afin de découvrir l’origine de LA conscience ! Pour tout les éveillés, cette recherche est des plus ridicule, faite excuse mais jamais au grand jamais ils ne trouveront de réponse par ce biais qui est un postulat de départ de recherche complètement faux, un cul de sac dans lequel leurs recherches seront toujours vaines !
Ces scientifiques recherchent dans le cerveau des zones où la conscience pourrait se cacher, naître, exister, ce développer au travers des circuits neuronaux.
De leurs points de vue et celui de bon nombre de chercheurs spirituels, la conscience est quelque chose qui se développe à grande ou petite échelle selon chaque humain au fil de/des existences, des incarnations.
C’est pourquoi le terme développement personnel est employé dans ce mouvement d’éveil spirituel.
Développement personnel induit la quête de vivre, d’incarner, d’avoir, de développer plus de conscience, d’être possesseur d’une conscience, que la personne, le personnage possède une conscience à titre individuel. « Développement personnel, c’est comme si ce développement devait se faire par étape, par des échelons et des niveaux à gravir par des stages spirituels de toutes formes et natures. Cette expression dit aussi que c’est la personne, le personnage qui doit se développer, mais la personne, le personnel est toujours une fabrication imaginaire de l’égo et du mental. Etre une personne est toujours et sera toujours une croyance fausse. Nous pensons être un personnage défini par des contours restrictifs  limités aux 5 sens et par un nom, un prénom, une date et lieu de naissance, né de tel père et mère dans tel pays avec tel héritage culturel. Mais cela est tout un tas de croyances, de formatages, de conditionnements, d’identifications toutes les plus « fausses », les plus infondées les unes que les autres.
Développement personnel, c’est un peu comme si la conscience était un muscle qu’il fallait fortifier par certains exercices afin de vivre plus en conscience, d’avoir plus de conscience.
D’ailleurs le terme de « prise de conscience » nous le démontre fort bien, comme si la conscience devait être prise, apprise, entreprise dans et part le développement de cette dernière et c’est là un des plus faux chemin à arpenter si l’on veux être LA conscience.
Il y a aussi enjoint au développement personnel la croyance qu’il faille parcourir un chemin et c’est une preuve de plus dans la fausse croyance qu’il faille parcourir quoique ce soit pour ÊTRE la conscience.
Tous ces postulats qu’ils soient scientifiques ou du développement personnel sont faux car l’origine de leurs recherches est complètement tronquées, faussées par la croyance que la conscience vient du cerveau, ou de quelque chose logé en nous, une part invisible qu’il faille développer afin de la faire grandir.
Ce faux postulat de recherche est induit par la croyance séculaire que nous sommes un corps qui a un cœur et un cerveau dans lequel repose, vit la conscience, c’est là la plus grande erreur commise par les scientifiques et bien des chercheurs spirituels.
La vérité est toute autre, est complètement différente et bien plus belle, magnifique que cette croyance qui fait encore de l’humain le centre de toute chose. Un peu comme quand nous disons : « le soleil se couche, le soleil se lève » !!! Par cette vision l’homme se place encore au centre de tout, c’est pour lui que le soleil se couche et se lève !! Mais comme c’est égocentrique, le soleil ne se couche et ne se lève jamais, comme la conscience IL est toujours là, c’est la terre et ses habitants humains qui se couchent et se lèvent face au soleil, lui ne bouge pas : IL EST ! Cette croyance d’un soleil qui se couche et se lève pour l’humain est d’une très grande vanité, c’est un important manque d’humilité, une fausse vision qui induit, sans que cela ne soit vu, une fausse posture conduisant à bien des égarement.
NON, nous ne sommes pas un corps avec un cerveau où repose la conscience, cette compréhension est pour un éveillé moyenâgeux ! 🙂
Ce que nous sommes est plus grandiose que ça, nous sommes la conscience qui a créé l’humain avec un corps, un cerveau, la terre, le cosmos, etc. pour champs d’expérimentation. Toute la création tangible et intangible sont les fruits de la conscience les créations de la conscience qui englobe, EST, tout ce qui existe dans le monde terrestre la matière dense et dans les mondes astraux qui sont toujours de la matière mais vibrant de façon plus fine, plus subtile !
La matière dense, terrestre et les mondes astraux, subtiles, font encore parties de la création relative or nous sommes la conscience qui, elle, EST l’absolu. Nous sommes la conscience qui a créé, re-créé, co-créé le minéral, le végétal, l’animal et l’humain, l’atome et le cosmos pour faire l’expérience de qui IL/ELLE EST en parts individuelles mais identiques en tout et partout afin de se voir dans toute sa beauté et perfection dans tout ce qu’elle créé en permanence grâce à l’impermanence.
Nous n’avons pas une conscience, nous sommes LA conscience et c’est pourquoi le postulat de recherche des scientifiques est tronqué car, pour offrir une image, il recherche à l’intérieur une zone où repose, vit la conscience alors qu’elle est toute chose, elle est dans son expression, expérience tangible tout ce qui est a l’intérieur et extérieur de façon identique sur les plans relatifs. C’est comme si l’homme recherchait un puits alors qu’il est  le puits, comme si l’homme cherchait et recherchait une montagne alors qu’il est la montagne.
Nous recherchons la conscience comme un objet à développer, comme un attribut que nous possédons et devons développer mais c’est faux, nous sommes la conscience parfaite et infinie, elle ne nous appartient pas mais nous lui appartenons, nous sommes sa création et ses créateurs. Nous baignons dans les mondes tangibles dans la conscience qui est qui nous sommes comme en toutes choses, touts objets, du plus infime au plus grandiose, c’est toujours nous que nous voyons.
La conscience se déploie dans le relatif pour être l’expérience d’elle-même. Nous sommes un énorme miroir qui c’est divisé en une infinité de petits miroirs de toutes formes et natures pour se regarder en tout et en toutes choses créées partout et en tout. Une infinité de petits miroirs qui sont la somme du grand miroir originel, là où repose le « sans forme » qui se mire dans toutes ses formes.
Robin

La compassion peut et doit parfois aller jusque là…

Récemment tu m’as dit avoir retrouvé la compassion. Comment la tu retrouvée et que cela change t’il pour toi au quotidien ?
Raphaël
En fait la compassion a toujours été là ! Il n’a pas fallu la retrouver sinon notre rencontre et celle de bien d’autres être n’auraient eu lieux, l’écriture de ce blog non plus et bien d’autres choses.
Comme il a été dit, toute la noirceur fût fouillée et cela à induit un manque parfois quasi totale de JOIE à certain moment mais la compassion a toujours été là bien présente même si elle a pu variée en « intensité » dans son expression, son incarnation.
Ce qui vis le plus intensément maintenant c’est la joie accompagnée de la compassion, joie et compassion mêlée qui induisent le souhait du partage en total désintéressement, la générosité d’aider et soutenir sans aucune attente d’aucun retour pour ce qui est offert. Le souhait d’aider, de soutenir celle et ceux qui le souhaitent à traverser leurs épreuves et souffrances en apportant toute la lumière sur l’origine et le but toujours salutaire, salvateur de leurs épreuves et souffrances. Et tout cela dans la joie pure et simple de participer aux principes fondamentaux du vivant, de la vie, de la conscience. Tout ceci n’a nullement changé depuis des années, seule une certaine colère devant la souffrance que des êtres s’infligent à eux-mêmes a disparu par la joie simple et indéfectible.
La compassion comme la joie sont deux des innombrables couleurs de l’amour et elles vont de paires car une vraie et pure compassion ne peut se vivre, s’inscrire que dans la joie, la joie de l’altruisme, du service, de l’offrande, de la solidarité, de la bienveillance, du respect, de l’harmonie, attribut de l’amour. La vraie compassion n’est pas un sacrifice et n’a nullement l’empreinte, la couleur du complexe du sauveur ! Ça c’est juste de l’égo !
Sur mon quotidien, la chose qui a changé, c’est de ne plus vivre des périodes de colère devant l’égarement, l’engourdissement de certains être, la joie pleinement vécue, gouttée ici et maintenant car il n’y a que ici et maintenant, me porte plus a rire, a voir, goutter des scènes comiques quand je peux observer certains êtres sur leurs chemins de traverse. ( Je t’avoue que cette période apporte son lot d’hilarités 🙂 )
La joie et la compassion font voir toute la beauté de la création, à quel point la vie, le vivant, la conscience, aime a jouer avec elle-même, aime s’expérimenter sous toutes ses formes et moyens d’expressions inouïes autant qu’infinis de qui elle est.
Pour autant la vraie et ultime compassion peut conduire à des actes forts, puissants qui pourraient sembler dénués d’amour.
Un exemple, dans ton jardin pousse, grandi un merveilleux pommier qui chaque année t’offre des pommes autant splendides, magnifiques que goutteuses et savoureuses. Tu aimes ce pommier pour tout ses cadeaux, sa générosité et sa beauté, pour rien au monde tu ne voudrais qu’il lui arrive quoi que ce soit. Une tempête qui pourrait lui briser des branches, une sécheresse qui pourrait le faire dépérir, une maladie qui pourrait le blesser voire pire encore. Non tu n’aimerais pas ça ! Tu voudrais garder ce pommier dans toute sa beauté, dans toute l’expression sublime de qui il EST pour l’éternité.
Ce pommier que tu aimes inconditionnellement, tu vas l’arroser, l’entretenir, le débarrasser de ses branches mortes, lui apporter tout les nutriments dont il a besoin pour continuer sa croissance, être de plus en plus beau, de plus en plus solide afin qu’il puisse continuer de t’offrir ses pommes si nourrissantes et goutteuses. En quelque sorte c’est un échange amoureux entre ce pommier et toi. Tout l’amour, l’attention, la bienveillance que tu as pour lui, il te le rend par ses fruit qu’il t’offre chaque année, c’est entre vous un pur et merveilleux échange amoureux, celui de vivre chacun de vous qui IL EST !
Mais malgré tout cet amour que tu lui porte, toutes les attentions et le dévouement que tu as pour lui en total amour inconditionnel, ce pommier fini par attraper une maladie, d’abord tu observes qu’une de ses feuilles jauni et se dessèche, pourtant, ton attention pour lui et ton amour non absolument pas bougés, il reste complètement identique mais tu observes que jours après jours de plus en plus de ses feuilles jaunissent et tombent sans que tu ne puisse rien y faire. Tu es triste et te poses beaucoup de questions, aurais-je fait une faute ? Mais non, tu as toujours été d’un amour total et inconditionnel pour ce pommier, tu as voulu pour toi et lui le meilleur dans la joie et l’amour, tu as  choisi avec lui d’être en harmonie, de suivre les élans de vos cœurs afin de vous apporter mutuellement  le meilleurs de chacun a l’un et l’autre.
Mais tu continus malgré toutes tes attentions, ton amour pour ce pommier d’observer qu’il perd toute ses feuilles et qu’une pourriture commence à suinter d’une de ses branches, tu observes cette pourriture gangrener cette branche sans que tu puisses y faire quoi que ce soit. Tu observes que cette branche pourrie est en train d’infecter une autre branche et là tu comprends, vois, que si rien n’est fait, tu vas perdre ce pommier ! Tu vois que si rien n’est tenté pour stopper cette pourriture qui le dévaste, le saccage, tu risque à coup sur de perdre ce pommier et tout l’amour qui vous unis.
Alors, malgré ton amour inconditionnel et indéfectible que tu as pour ce pommier, tu prend par pure compassion pour lui, pour qui il EST la décision de l’aider à passer cette épreuve. Lui, si beau, tu ne supportes pas de le voir rongé par la vermine qu’il c’est infligé et tu prend la décision de couper les branches pourries, de le débarrasser une bonne fois pour toute de la vermine qui le ronge. Par compassion ultime, tu décides de trancher, de couper le bon du mauvais, de séparer le bon grain de l’ivraie car tu vois, observe qu’il n’y a aucune autre solution pour sauver ce pommier en le restituant à lui-même dans sa vérité et splendeur. Une fois le soin apporté, une fois le pommier nettoyé de toute sa vermine, débarrassé de ses branches pourries, tu vois le pommier retrouver toute sa splendeur malgré les branches pourries retirées, coupées et brûlées. Tu observes aussi que grâce à ce nettoyage, à cette vermine disparue, de nouveaux bourgeons apparaissent à la place des branches coupées. Tu vois et observes avec le temps qu’en fait le pommier malgré le fait qu’il ai fallu le débarrasser de sa vermine devient, redevient de plus en plus beau et offre toujours des fruits de plus en plus abondant et nourrissant.
La compassion peut et doit parfois aller jusque là : trancher, couper, nettoyer toutes formes de vermines afin que le meilleur, le beau, le merveilleux puisse a nouveau fleurir et continuer sa croissance avec amour total et inconditionnel pour les siècles et les siècles ! 🙂
Robin

Après EMI, retrouver un quotidien (3/3)

Ce avec quoi je me suis réincarné,

je vais tenter d’offrir une image de ce que j’ai vu, compris, senti, goutté de façon simple et merveilleuse.

Pour moi, mon corps est un univers à lui tout seul dans lequel vit un nombre incroyables de planètes, de soleils, de galaxies que je comparent à nos organes : foie, estomac, cerveau, rate, vessie, œil, main, pieds,… enfin tout ce qui constitue mon corps physique interne et externe, éphémère et périssable car fruit de la permanence impermanence principe fondamental et d’expansion du vivant, de la vie, de la supra-conscience, de Dieu… et ces galaxies et planètes sont habitées, constituées par la vie, des êtres vivants, que sont mes cellules et millions de bactéries qui les composent, qui elles-même sont faites d’atomes agglutinés ensemble par affinité de même genre en adéquation avec leurs niveaux vibratoires.  Atomes de même genre et affinités qui créées et régénères mes cellules et bactéries par lesquelles je suis, j’existe en tant qu’individu née de la même source que chacun et chacune d’entre nous. Création et recréation de ces cellules et bactéries par le principe du jaillissement de la vie qui est un processus qui vient de l’intérieur et s’expanse vers l’extérieur et non l’inverse comme souvent cru.

Pour chacun des atomes, cellules et bactéries qui forment votre corps, vous êtes Dieu, tout comme vous, votre corps est une infime partie du corps de Dieu, l’Univers dans sa globalité, de la supra-conscience divisée en des milliards de particules afin de faire l’expérience la plus grandiose d’elle / lui-même par la création et l’incarnation dans la matière, l’informe qui prend forme dans la matière pour voir qu’il / elle EST et ce sublimer par l’intermédiaire de la matière dense, seul chemin indispensable à sa propre réalisation afin de faire l’expérience de qui elle/il est.

De ce point de vue, je suis un atome qui fait partie du corps céleste du supra conscient, de Dieu en construction et reconstruction, en expansion permanente

 

Pourquoi ce jaillissement d’amour est-il freiné ?

 

Pour ma part, une des chose principales qui m’est apparue est notre croyance qu’il faille gagner notre vie !!! Aberration incommensurable à mes yeux maintenant pleinement ouvert.

La vie est un jaillissement de joie permanent, un cadeau inouïe que la vie se fait a elle-même en permanence, un cadeau inestimable et sacré.

Alors pourquoi dois-je gagner le cadeau ? Si c’est un cadeau, si c’est une offrante, pourquoi dois-je gagner l’offrante plutôt que la partager en me coulant en toute syntonie, symbiose avec les lois qui créent, co-créent et recréent la vie en partance dans son jaillissement d’amour total et inconditionnel. Si je suis éternel et infini, forcément il n’y a rien à gagner puisque je suis tout et tout est moi.

J’ai pu observer que la grande erreur de notre humanité est d’avoir marchandé le vivant, la vie où tout sur cette terre est marchandé, tant le minéral, le végétal, l’animal que l’humain. Tout se vend et s’achète par l’exploitation sans vergogne de l’un comme de l’autre au détriment des uns et des autres nous ayant conduit où nous en sommes ici et maintenant.

La vie sous toutes ses formes n’est pas une marchandise prompt a générer des profits. Profit de quoi quand cette marchandisation conduit directement à la destruction de la vie, du vivant donc de Dieu et sa création ?

Dans la matière tout est vivant, le minéral, le végétal, l’animal et bien évidemment l’humain sont la VIE,  tout est la vie, tout porte l’empreinte indéfectible de Dieu, de la supra-conscience, de l’intelligence amoureuse de la vie, de ce jaillissement perpétuel de joie et d’amour sans fin.

Tout ce qui nous entoure, ce que nous ingérons, consommons est Dieu en fait, et Oui cher frère et sœur vous êtes Dieu et Dieu ne fait pas de commerce avec lui-même surtout quand ce commerce destructeur le met en péril et déséquilibre son harmonie, harmonie que vous êtes puisque qu’IL EST ce que vous êtes et qu’IL EST puisque vous êtes les enfants sacrés de ce tout ce qui vie en vous puisque vous vivez en LUI et qu’il vit en vous !

Nous pouvons faire l’analogie suivante. Notre corps est constitué de millions d’atomes de toutes formes et natures prompts a créer la vie. Tous les êtres vivants et ce corps sont les réceptacles dans lesquels la vie s’expanse, se régénère, se crée, co-crée et recrée. Chaque atome de notre corps peut être envisagé comme un être humain dans son ensemble et que chaque être humain est un atome du corps de Dieu en construction et ce corps est le cosmos, l’univers en expansion donc construction, reconstruction constante dans la permanente impermanence. Pour ceux qui connaissent les fractals, le microcosme et le macrocosme, cette image sera très facile à visualiser.

Chaque être humain, chaque forme de vie est le corps de la vie, du vivant, du supra conscient qui se créé, co-créé et recréé sans cesse à l’infini depuis des siècles et des siècles pour les siècles et les siècles et rien ne pourra jamais arrêter ce principe, nous pouvons momentanément freiner, salir ce principe en n’utilisant pas les bonnes méthodes d’expansion du vivant. Nous pouvons même nous détruire et causer des dégâts à la terre mais toujours la vie sera la plus forte et ce reconstruira sur ses bases sous une forme ou une autre car toutes les formes sont possibles et l’adaptabilité du vivant, de la vie est sans fin, incommensurable car elle est le jaillissement perpétuel de l’amour total et inconditionnel.

Toute cette marchandisation me donne l’image que mes cellules, les bactéries qui me compose, mes globule blanc et rouge seraient en train de tirer profit de mon corps au risque de le détruire prématurément et que toutes ces cellules et bactéries pour la destruction de ce corps dans lequel elles vivent, habitent en quelque sorte me demanderaient un salaire pour continuer de me détruire d’avantage. Salaire qui est en fait une totale illusion puisque celui-ci me conduira à ma propre perte. D’ailleurs le mot salaire n’est pas anodin… sale air… sale ère… Est-ce que tout c’est salaires n’ont pas pour résultats la dévastation de notre maison. Est-ce que tout ces salaires pour lesquels nous travaillons tous n’ont t-il produit un sale air, la pollution et destruction de notre écosystème juste pour des chiffres virtuels sur des écrans d’ordinateur. Il n’y a jamais eu autant d’argent sur cette planète et elle n’a jamais été aussi dévastée. Combien de races animales ont-elles disparu de la surface du globe ? Combien de formes de vie connues et inconnues  ont elles déjà disparu ceci pour le simple profit et l’illusion dérisoire et stupide de dominer la nature, de l’avoir marchandé ?!

Est-il si difficile de voir, comprendre, conscientiser que tout cet argent accumulé sur terre n’est rien d’autre que la marchandisation de la vie sous toutes ses formes ? Marchandisation et exploitation nous conduisant à peut être nous détruire ? Est-il si difficile de voir que tout cet argent est le sang des peuples, de femmes, d’hommes et d’enfants enchaînés, exploités. Est-il si difficile de voir que tout cet argent est le fruit de tout ces animaux massacrés, disparus de la terre. Est-il si difficile de voir que tout cet argent est le produit final de notre auto-destruction et destruction de notre habitat !

Pour moi le but d’une EMI est de parler, d’ouvrir un débat, une réflexion mondiale sur la réincarnation car si cette vérité est acquise en toute conscience chez chacun et chacune d’entre nous, tout pourrait changer très vite.

Si nous prenons conscience enfin que nous sommes tous frère et sœur nés du même père-mère et que cette terre est une splendide et merveilleuse maison de campagne sur laquelle nous nous réincarnons afin de nous parfaire en nous fondant en syntonie avec les lois d’amour qui l’on créé et nous ont créé. Quel est le fou qui va s’amuser pour de futurs profits et quête de pouvoir à détruire cette magnifique maison de campagne et faire du tort a ses frères et sœurs en sachant que demain il reviendra pour réparer, nettoyer ce qu’il aura détruit, sali, maltraité et causé du tort.

Si nous comprenions mieux le but de la vie qui n’est rien d’autre que de s’élever au plus haut degré d’évolution spirituel et divin à travers la matière, réceptacle de tout cet amour afin que la vie, le vivant, dieu ce voit à travers chacun d’entre nous dans toute SA vérité et merveille, tout changerait du tout au tout en quelques secondes !

Après mon expérience d’EMI, il m’a été permis entre autre de voir des auras, c’est à dire la qualité vibratoire, énergétique du vivant qui s’exprime en son et en couleur. J’ai pu voir et observer toutes les auras nées de la matière montée dans le ciel dans un élan de pur et noble amour et j’ai pu voir les auras des mondes subtils venir « adouber » en pur amour rentrées en fusion en connexion avec les auras de la terre, c’est à dire que que j’ai pu observer à quel point le subtil était en amour de la matière et a quel point la matière est en amour pour le subtil, a quel point les 2 s’appellent continuellement, a quel point elles dansent et font/ sont l’amour en permanence. J’ai vu le pouvoir de l’éros, la puissance amoureuse qui uni le visible et l’invisible, le dense et le subtil, j’ai vu a quel point le subtil cherche à se densifier pour faire une expérience plus grande de qui il est et a quel point la matière cherche à être plus subtile afin, elle aussi, de faire une plus grande expérience de qui elle est.

J’ai vu que l’un et l’autre ne sont pas séparés et au contraire cherchent à fusionner et ce trait d’union entre les 2 faces d’une même pièce, c’est nous, chacun et chacune d’entre nous en tant qu’enfant sacré de la création. Nous sommes le trait d’union entre la matière et le subtil et il nous appartient de créer cette union, comment, en abandonnant définitivement toutes envies de profit, de pouvoir, de domination, de peur, de colère, de haine de rancœur, d’amertume, de mensonge, de tromperie, de manipulation, de destruction…. et j’en passe et j’en passe. La juste attitude pourrait se résumer en quelques mots, abandonner l’argent pour passer à L’Art (des) gens, c’est à dire que nous avons tous des dons et des facultés pour telle ou telle chose et ces dons c’est de la mettre au service du bien commun, le bien comme UN; dans le total respect des lois universelles, ontologiques, lois qui ne sont rien d’autre que l’AMOUR inconditionnel.

Robin

 

Après EMI, retrouver un quotidien (2/3)

Autre constat.

Pour commencer, je trouve que les mots pour décrire cette expérience sont inappropriés, EMI = Expérience de Mort Imminente, cela ne résonne pas vraiment en moi car en fait la plus grande découverte pleinement conscientisée lors de cette expérience est que la mort n’existe pas, il n’y a que la vie partout et tout le temps à l’infini et pour l’éternité. Cette vie jaillit en permanence d’elle-même et en elle-même, et ceci dans la joie, pour la joie, avec la joie et dans la pleine jouissance de s’offrir à elle-même.

La mort est définie dans la plupart des dictionnaires comme étant :  » la perte définitive par une entité (organe, individu, tissu ou cellule..) des propriétés caractéristiques de la vie par sa destruction ». Cela est faux en fait ou en tous cas pas très juste !

Oui le corps physique « s’éteint » en quelque sorte mais la matière dont nous sommes fait ne s’arrête pas vraiment. Si vous enterrez un corps dans la terre, il va nourrir tout un tas d’autres formes de vie, ce corps d’une certaine façon continuera de « vivre » dans chaque organisme qu’il aura nourri. Certes il aura disparu en tant que tel mais il contribuera à la pérennité d’autres formes de vie. A mon sens il ne disparaît pas vraiment ! Cela est a l’identique des feuilles des arbres qui tombent chaque automne et qui, en se décomposant deviennent de la nourriture pour d’autres organismes vivant et également pour l’arbre lui-même puisque ce dernier ce nourrira de sa propre production et décomposition, l’humus qu’il aura créé grâce à la perte de ses propres feuilles. L’automne qui suit l’été sera sa nourriture de demain.. exemple concret de la permanence et de l’ impermanence, principe qui sous-tend toute la création qui jaillis et jouis dans la joie continuelle d’elle-même.

Pour rappel, chaque jour les milliers d’organismes, cellules, bactéries et autres qui constituent notre corps et le fabriquent et refabriquent, meurent et ce régénèrent en permanence. Nous « mourons » en quelque sorte complètement tout les 7/8 mois en moyenne car c’est la période durant laquelle un cycle complet de mort et renaissance de toutes les cellules et bactéries constituant notre corps physique se passe en nous. Lors de ce cycle, tout ce qui constitue notre corps meurt et est évacué pour être recréé à nouveau, c’est à dire être remplacé par les différents composants chimiques que nous ingérons chaque jour par la transformation de nos aliments par le corps en organismes vivants qui constituent notre corps. Nos os, notre squelette est ce qui ce régénère le plus vite. Tout les 3 mois la charpente qui soutient tout nos organes est rebâtie à nouveau, tout comme l’arbre qui se nourri de ses feuilles de l’année précédente… Nous sommes dans un continuum espace-temps infini ou n’existe que l’ici et maintenant et où rien ne meurt mais tout ce transforme afin de pérenniser, perpétuer le jaillissement permanent grâce à l’impermanence du vivant, de la Vie.

OUI, ici et maintenant une partie de vous est en train de « mourir » et est évacuée par vos émonctoires et en même temps une partie de vous, les cellules, bactéries et atomes qui constituent votre corps sont régénérés, recréés à partir des aliments que vous avez ingéré. OUI vous êtes perpétuellement en résurrection dans la matière 😊 tant que vous maintiendrez en ordre et en bon fonctionnement ce cycle de régénérescence qui en fait peut aller beaucoup  plus loin que la moyenne de 75 ans vécue sur terre par les humains. Cette moyenne peut être largement augmentée grâce à l’amour, une vie saine, des pensées, des actes et des paroles saines emplies d’amour, joie et gratitude alimenté d’une nourriture tout aussi saine.

Pour notre âme, l’infime partie, la particule « individuelle » du grand Tout que nous sommes et qu’IL EST, c’est aussi le même constat. Notre âme ne meurt pas, elle continue bel et bien de vivre sur d’autres plans vibratoires « loin » de la pesanteur et de la gravité terrestre. Cette âme que nous sommes tous, continue sont chemin, sa vie, sur d’autres plans, dans un autre « état » que celui de la matière. Nous nous rendons compte très vite après notre départ du corps physique que nous continuons d’exister, de vivre, d’être présent, d’éprouver de la  joie et parfois de la peine, nous continuons de penser et de réfléchir, de voir et de sentir. Certes sous d’autres formes et d’autres manières mais nous sommes toujours bien Là, bel et bien VIVANT ! Nous continuons de vivre, d’exister sur d’autres plans en adéquation avec le niveau de conscience acquis lors de notre départ du corps physique. Nous continuons de vivre, de vibrer sur des plans adéquats, en affinités avec notre taux vibratoire acquis lors de notre départ du corps physique.

Voilà pourquoi le mot mort est pour moi une « erreur », c’est une sorte de non-sens puisqu’en fait rien ne meurt vraiment. Tout nourri le tout sous d’autres formes.

Au contraire, je pense que ce mot induit une incompréhension et des peurs qui engendrent souvent un blocage dans l’expansion, le jaillissement joyeux et spontané de la vie, du vivant en harmonie avec ses lois ontologiques.

C’est un mot qu’il faudrait transformer ou au moins dépouiller de toutes les connotations négatives qu’il induit pour l’humain.

Mais revenons à notre expérience de trépas … de changement d’état et du retour dans la matière.

Les difficultés sont multiples et variées et dépendent de l’intensité de l’expérience vécue. Expériences vécues qui sont en adéquation avec le niveau de conscience, le taux vibratoire acquis par l’être avant de vivre cette expérience.

C’est pour cela que chaque expérience d’ EMI est différente dans son déroulement et son intensité toutefois ont y retrouve toujours le même fil rouge, les mêmes principes et des similarités sont évidentes.

Je peux prendre 2 exemples pour expliquer ce fait, le neurochirurgien américain bien connu mondialement… était une personnes qui niait complètement les expériences d’EMI. Pour lui, en gros, tout cela n’était que des élucubrations fantasmagoriques issues de cerveaux  « défaillants », il n’y avait pas de vie après la mort, tout cela n’étant qu’une fabrication imaginaire de cerveaux quelque peut hallucinés !

Réfractaire absolu il mettait toute sa « science », sa « connaissance » et son aura de scientifique internationalement reconnue pour dénigrer ces expériences. Ceci jusqu’au jour où « comme par hasard », il a lui-même vécu une EMI. D’après son témoignage, il n’a pas vécu une vraie pesée de l’âme telle que j’ai pu la vivre et d’autres également avec des degrés d’intensité variés. Pour lui ce fût  » léger » par contre il a pu visiter des mondes subtils qu’il décrit avec force et passion maintenant. Ceci dans un seul but, transmettre, divulguer et donner la preuve de l’existence de la conscience et que celle-ci n’est pas une fabrication du cerveau mais préexiste à toute la création. C’est pour cela que bien des mondes et des êtres vivants sur différents plans vibratoires et dimensions lui ont été montrés, afin qu’il voit que  » il y a de nombreuses demeures dans la maison de mon Pere … ».

Ceci bien évidemment pour que cet homme à l’aura internationale arrête de nier et de conduire un combat acharné contre la connaissance et les êtres ayant vécu cette expérience.

Pour d’autres ayant acquis une conscience plus élevée, la réincarnation est une évidence sans avoir connu d’EMI, le passage dans le tunnel blanc et bien plus rapide et nullement entaché d’ombre ou de la moindre crainte. Ils se retrouvent directement sur des plans très élevés ou bien d’autres choses leurs  sont montrés et expliqués. Inutile d’aller leur montrer les différents mondes subtils puisque d’essence ils en connaissent l’existence.

Lors d’une EMI, il est seulement donné à chacun ce qui lui est permis de porter, la vie est bien faite et est toujours d’une justesse infinie. Il est inutile de montrer et de vouloir expliquer des choses à un être alors que l’on sait qu’il n’aura pas les épaules suffisamment solides pour encaisser le choc ou porter le poids du dévoilement, cela serait contre-productif.

Lors de ces expériences, il est donné à chacun, chacune ce qu’il ou elle est capable de porter et de transmettre, inutile de poser un aveugle au centre d’un feu d’artifice les grand yeux ouverts. Il en serai choqué de façon certaine, il lui sera seulement donné de voir, de percevoir quelques couleurs afin qu’il puisse continuer de guérir sa cécité, mais ce serai vraiment contre-productif de lui brûler les yeux éteint depuis si longtemps en le posant les yeux grand ouverts au cœur même de la lumière, ce serai insupportable et extrêmement douloureux.

Le retour, la nouvelle incarnation.

Les premiers instants, moments du retour sont bien évidemment l’émerveillement incommensurable de la découverte de l’infini, de l’éternité et de la magnificence grandiose de la création et sa beauté sans aucune mesure possible car sans cesse en train de se parfaire en fait.

Ensuite vient, et ce fût mon cas, la sidération ! Sidération devant l’égarement, l’inconscience dans laquelle nous sommes plongé depuis des millénaires maintenant.

La sidération de voir et d’observer jusqu’ a l’écœurement parfois de la bêtise abyssale dans laquelle nous avons chuté.

Sidération de voir, savoir, connaître qu’en fait il serait si facile de vivre dans la matière les mêmes états de joie, paix, bonheur, harmonie vécue, ressentie une fois de l’autre côté du miroir.

Les premier mots qui me sont venus ont été :  » je me suis incarné sur une planète qui est en fait un pitum planétaire avec pour capitale sot d’homme et go mort. Pitum étant le camps d’esclaves délivré par Moise, sot d’homme, notre bêtise à ne pas vivre la vie mais à devoir la gagner pour survivre en détruisant notre environnement qui, de façon certaine, contribuera à notre propre destruction. Go mort car en fait cette exploitation, marchandisation du vivant est notre mort à tous que nous créons chaque jour par notre manque de conscience du vivant et de ses lois, principes ontologiques.

 

Robin

Après EMI, retrouver un quotidien (1/3)

 

Après avoir lu, entendu bon nombre de témoignages sur les EMI, un constat semble s’imposer, quasiment jamais il n’ai témoigné des soucis ou problèmes traversés par les êtres ayant vécu une telle expérience !

Il y a peu de témoignages concernant les difficultés rencontrées par les « expérienceurs » une fois revenu à la matière.

Nous pouvons trouver une multitude de témoignages relatant les mondes subtils, les différents plans d’existence et dimensions, la beauté de ces derniers, des rencontres avec de chers « défunts » (qui ne le sont pas en fait 😊 ), des contacts avec des êtres vivants sur d’autres plans, d’autres dimensions, des rencontres avec le Christ, la visite d’endroit, de lieux féeriques et magiques.

La vacuité de l’instant, l’amour vécu et ressenti, cette douce et splendide lumière blanche iridescente et vivifiante pleine de Joie, félicité  et bonheur, cette liberté loin du poids de la matière, celle de la vitesse de déplacement vertigineuse, la vitesse de la pensée en fait, un « espace » où le temps, la gravité, la pesanteur n’existe plus, ne reste que la pure conscience à travers laquelle vous connaissez tout, vous êtes ce tout. Cette expérience de goûter, vibrer à l’infini et l’éternité de l’instant présent et la magnificence de la création est une joie incommensurable,

OUI, OUI et milles fois OUI, la vie dans les mondes subtils est grandiose, merveilleuse, splendide, indicible, difficilement traduisible et transmissible une fois revenu « sur terre », dans la chair, être réincarné à nouveau dans un corps.

Néanmoins ce retour n’est pas toujours évident et n’est pas simple à vivre et à négocier, car la différence entre ces mondes et le notre est souvent perçu comme un abîme dans lequel bien des êtres se sont abîmés …

Quels sont les soucis rencontrés par les êtres ayant vécu cette expérience :

-1 Retrouver une « réalité » dans le monde de la matière, un quotidien « normal » tant l’expérience est intense et apporte une toute autre dimension et connaissance de la vie, de ses rouages, ses cycles, sa perfection en fait. Cette expérience est tellement « bouleversante » que bien souvent la vie de ces êtres est complètement retournée, chamboulée et c’est souvent très difficile a vivre pour l’expérienceur ainsi que pour l’entourage familial. Il peut s’en suivre une très grande dépression, de la souffrance, de la mélancolie et tout son lot de mal-être tant la différence est colossal entre ce qui a été vécu et ce que l’on doit vivre. Comment vivre ou plutôt survivre dans notre paradigme loin de ces vérités sur la vie et ses principes? La solution trouvée par bon nombre est le silence, le DENI afin de ne pas/plus trop souffrir.

-2 Témoigner, relater ces expériences n’est pas évident si l’on ne trouve pas d’emblée une oreille adéquate pour parler, échanger sur ce sujet. Si vous vous adresser à une personne non croyante, cartésienne, le risque est d’être pris pour un halluciné et la camisole chimique est à craindre.

-3 C’est aussi souvent devoir se taire auprès des membres de votre famille qui ne peuvent pas croire en une telle chose et ceci occasionne bon nombres de « désagréments » et de souffrances. Inévitablement un fossé ce creuse bien souvent. Fossé de toute évidence creusé par l’expérience elle-même tant nos modes de « vie » pour ne pas dire de « survie » sont radicalement aux antipodes de la découverte de son vrai sens grâce à cette expérience de mort imminente.

-4 L’envie forte d’y retourner face aux difficultés rencontrées à revivre dans la matière ce qui induit un repli sur soi, de l’isolement et de la solitude.

-5 Intégrer l’expérience vécue, trouver les bonnes sources qui parlent de cette expérience et des médecins ou scientifiques, sages ou êtres ayant acquis un plus haut niveau de conscience que la moyenne afin de partager ce vécu si intense.

-6 Supporter les quolibets et les moqueries de toutes formes et natures.

-7 Voir, observer sans cesse a quel point notre humanité est loin d’incarner tout cette amour dont nous sommes les fruits, les enfants tout autant que la Source. Voir et observer a quel point nos modes de survie, de vivre la vie, sont en fait aux antipodes de la Création et de son but alors que tout repose en fait au creuset de nos cœurs et de nos mains. C’est en effet dans nos cœurs et nos mains que Dieu se réalise, IL se voit, peut se voir, cherche à se voir dans toute sa splendeur.

Pour ma part, le plus difficile a été de retrouver un quotidien dans lequel toutes les vérités et valeurs vécues lors de cette expérience sont « désincarnées », c’est à dire non-vivantes dans la matière et dans les modes de fonctionnement sociétaux.

Dans cette expérience vous faites l’expérience de l’amour total et unique alors que dans la matière c’est bien souvent tout le contraire dont nous pouvons faire le constat.

Cela créer une grande souffrance car la vision et la compréhension de notre manque d’Amour vous prend à la gorge de façon forte et puissante.

Malgré tout, l’envie de traduire cette expérience est plus forte que tout et vous tentez de traduire cet amour universel dont vous avez goûté la grandeur et les beautés.

La difficulté la plus importante est qu’en fait vous revenez à la vie totalement transformé et cette transformation, pour ne pas dire métamorphose est difficilement comprise par tout l’entourage, familiale comme amicale.

Tous voient, sentent que vous n’êtes plus du tout la même personne, ayant eu pendant des années une image, une « compréhension de qui vous êtes, souvent induite par des croyances erronées nées des dysfonctionnements d’autrui et des vôtres. L’image que vous renvoyez à votre entourage ne colle plus du tout avec celle qu’ils avaient de vous. Souvent la phrase que j’ai entendue a été : « c’est bien toujours toi mais je ne te reconnais plus !  » Et cette incompréhension, cette image fait peur, inquiète et est bien souvent la porte ouverte au rejet.

Les êtres de votre entourage se sont fait une représentation de vous, parfois juste, parfois injuste et au retour de cette expérience vous leur offrez une image totalement, radicalement différente et parfois complètement transformée de ce qu’ils croyaient connaître de vous. et c’est bien souvent très difficile à vivre. Chez bon nombre d’expérienceurs, cela induit : le déni, le refus de partager, de divulguer le cadeau merveilleux reçu par une telle expérience. Cet état de fait conduit bien souvent aussi a une souffrance et un isolement par les commentaires reçu par l’entourage,  » il a péter un plomb, mais qu’est ce qui lui arrive, pour qui est ce qu’il ce prend, il est devenu fou, … » sont des commentaires souvent entendu dès que l’on essaye de traduire ce vécu.

Une difficulté une fois de retour dans la matière est que vous revenez réellement comme un nouveau née, mais un nouveau née avec les facultés de l’adulte. Vous maîtrisez le langage, la pensée, vous savez appréhender la réalité mais celle-ci n’a absolument plus rien à voir avec la réalité vécue par ceux qui vous entourent et de ce fait vous devez apprendre a vivre, à revivre avec des codes étant aux antipodes de l’expérience vécue et des changements radicaux qui se sont opérés en vous.

Si je devais donner une image, c’est comme si après avoir baigné dans une lumière vive, vivifiante et amoureuse, vous deviez revenir avec cette lumière dans une cave noire, malodorante ou règne le chacun pour soi plus que le chacun pour tous.

Bon nombre d’êtres ayant vécu une telle expérience plongent, une fois de retour dans une dépression forte et n’ont plus qu’un seul espoir, retourner dans la lumière afin de ne plus souffrir de cette différence si difficilement traduisible parfois.

 

Robin