L’intellec-tu-elle… 

Le risque omniprésent sur le chemin que tu proposes est de tomber dans l’intellectualisation, la rationalisation des mots, des idées, des explications. En somme, pour initier un changement de comportement l’une des clés serait de toucher le cœur des gens ? Les personnes coupées de leur cœur ne pourraient que difficilement appréhender ces messages, pourtant si simples et pleins de bon sens ?

Raphaël

 

Risque omniprésent d’une intellectualisation … !! (cette petite phrase semble teintée d’une forte intellectualisation 😉 )  S’il y a un risque aussi énorme au point d’en devenir omniprésent, il faut s’armer d’une volonté d’airain et d’une abnégation colossale pour tenter de traduire, de partager. Ne serait-il pas mieux de rester devant son écran de t.v en se gavant de chips ?!

Il y a un risque à toutes nos actions, sortir de chez nous, rouler en voiture, prendre l’avion, le travail… Le risque est partout et « omniprésent « , c’est la vie ! Elle comporte des risques et le plus grand, le plus énorme est de ne pas prendre le temps de la vivre ! Le plus gros « risque » est d’être dominé par son mental, son intellect, conduisant au mal être, maladie, dysfonctionnement, errance, engourdissement, besoin, manque, dépendance, identification, esclavage… la liste est ….. très très longue. Si notre humanité va si mal dans son ensemble, c’est parce qu’elle ne fait pas le choix correct et pourtant omniprésent de sortir de son mental, de son intellect pour goutter pleinement, vivre pleinement l’Omniprésence du sans Nom, de Dieu, de la vie, du vivant. Quel risque choisis-tu ??? Celui de vivre, de l’amour ou celui de l’égarement dans le non-amour ? C’est une question de choix, de niveau de conscience !

Une fois réalisé le retour au Soi, à l’être en toute conscience, le seul risque omniprésent qui reste, c’est la joie inouïe de vivre la félicité sans fin dans la paix et l’amour du vivant, de Dieu qui EST en toi et en qui tu ES.  Quel risque choisis-tu ???

Mais sincèrement, je ne vois pas en quelle mesure mon écrit est un risque omniprésent d’une intellectualisation !? Chacun en fait ce qu’il veut, cet  écrit est un partage, si tu n’aimes pas un gâteau, et bien n’en manges pas, « je » ne suis pas là à forcer qui que ce soit d’en manger ! Si autrui lit ce partage dans sa tête, avec sa tête, dans son mental et avec son intellect, ça le regarde et ceci n’est pas dépendant de mon écrit mais de l’endroit où il est reçu, ça ne m’appartient pas et n’en suis pas responsable. Si tu n’aimes pas ce qui est proposé, n’en gouttes pas, n’en manges pas, n’en bois pas, c’est que tu dois encore mûrir, que ton heure n’est pas encore venue, c’est que tu dois encore rester dans la souffrance, prisonnier de ton mental et de tes émotions et ceci ne me regarde pas mais TE regarde.

Je ne pense pas que mon écrit soit rationnel, bien au contraire, je pense, j’ose croire qu’il offre justement une vision moins rationnelle, en tout cas c’est ce que je tente de faire, apporter une vision plus large, plus holistique du vivant donc forcément moins rationnelle ! Cet écrit est réalisé simplement avec des mots simples en s’efforçant justement le non-emploi de formules et mots trop intellectuels (intellec-tue-elle …)

J’aime jouer avec les mots car en fait ils ne sont que des sons, les sons de SON, SONT, ceux de sa vibration, celle du sans nom.

Regardes, notre humanité est souffrante à cause d’un mental qui a pris le pouvoir, un intellect surpuissant, cette humanité souffre en même temps d’un manque cruel de féminin, la non-incarnation du message Christique, celui de l’amour inconditionnel, qualité supérieure du Féminin. Comme écrit plus haut, les 3 fondamentaux de cette terre, de la création, de la vie sont on ne peut plus maltraités, saccagés, pollués… UNE terre, UNE eau, UNE femme… ELLES ! Ce ELLE que nous dévastons, que nous tuons à petit feu depuis des millénaires par ce mental dans lequel l’humanité est prisonnière, cet intellec-tue-elle…. tu sais, les mots cachent souvent, très souvent de grandes vérités. Ne dit-on pas que les mots créent les maux ?

Robin

Le secret du zéro

Pour te donner une image simplifiée de ce qu’est l’éveil, la vacuité, la quiétude, voici un exemple, nous allons partir du zéro car le zéro est la vacuité, la quiétude de l’être, le retour à la maison.

Mais avant tout une petite histoire.

Enfant, sur les bancs de l’école lors d’une leçon de calcul, l’enseignant qui nous apprenait le calcul : le – le + le : le x, nous dit qu’en fait le zéro comptait pour rien, qu’il ne valait rien, ne représentait rien, il était nul !

Alors en rentrant à la maison j’ai commencé à réfléchir à ce zéro qui ne valait rien parce que je n’étais absolument pas d’accord avec cette idée, ce principe. J’y voyais, avais ressenti comme une sorte d’injustice, quelque chose qui n’était pas normal. Bien au contraire, pour moi, ce Zéro était bien plus qu’un rien ne valant rien !

J’ai donc médité sur ce zéro, je l’ai observé en fixant toute mon attention sur ce zéro, je ne voyais plus que lui jusqu’au moment où je suis entré en Lui et Lui est entré en moi, et là j’ai vu le secret du zéro.

Il était tout, il ne valait pas zéro, il valait tout, il est tout, il est la porte grande ouverte de toute la création. Tout est né du rien, du vide, du zéro, sans Lui, nulle vie n’est possible, aucune expansion du vivant ne peut exister, être créé. Il est le point de départ de tout ce que nous pouvons voir, sentir, toucher, goutter, vibrer, percevoir, dans le matériel et l’immatériel. Sans ce zéro, c’est le néant, la vie ne peut exister.

Plongé dans ce zéro, l’enfant que j’étais vu avec les yeux de son âme un immense zéro, colossal, énorme dans une vibration grandiose et joyeuse. Au cœur de cette joie que je vivais en moi également, j’y ai vu les chiffres sortir, comme si le zéro accouchait, donnait naissance au 1, au 2, au 3 et ainsi de suite. J’ai pu goutter qu’en fait le zéro était la porte, le père-mère de tous les chiffres et que sans lui il ne peut exister aucun chiffre. Je me souviens très bien de ce moment, de cette joie immense, énorme, d’avoir pu vibrer à la vision de ces naissances, ces mises au monde, dans le monde… NON le zéro ne valait pas rien mais était tout, tout ce qui est. Fort de cette découverte, j’ai avec mes mots d’enfant tenter de dire à l’enseignant le lendemain qu’il s’était trompé, que c’était une erreur de dire, croire et donner à penser aux autres élèves, enfants que le zéro était rien car j’avais senti, goutté en quelque sorte à quel point cette erreur conduisait nos réflexions, pensées dans un cul de sac !

Bien évidemment je fus rabroué, l’enseignant me dit de me taire, que je ne comprenais rien et n’avais rien compris, je devais me taire et ne pas perturber son cours avec mes divagations !

Enfant je me suis donc tu, avais-je le choix ? Non, je devais garder cela pour moi et ne pas encore être le « spécial » de la classe, le « oui mais toi c’est pas la même », le même que quoi, que qui ? Je ne comprenais pas ces mots à l’époque mais ils me faisaient très mal !

Je suis donc resté avec ce zéro valant tout en moi et pendant plusieurs jours, chaque soir je replongeais dans ce zéro en goûtant de tout mon être la naissance de tous les chiffres. Et dans ces moments là, j’étais dans la joie, une joie inextinguible et mon plexus, mon cœur débordait de félicité devant cette vision et compréhension que le zéro était tout. Intuitivement et par l’état de joie, félicité que cette vision m’apportait, je savais que j’étais dans le juste, dans la vérité. J’ai donc prié de tout mon cœur pour que cette vérité soit dite, soit montrée, enseignée. Ne pouvant pas la traduire sur les bancs de l’école, pendant ces moments de joie, je l’offrais au monde par la prière, l’envie inouïe et immense que chacun puisse découvrir cette vérité.

En fait j’ai toujours eu une seule et même devise depuis ma plus tendre enfance, c’est une prière que j’adresse à l’univers :  » Je ne veux rien pour moi qui ne soit pour chacun », cette petite phrase ne m’a jamais quitté !

Le résultat de tout cela fut de découvrir quelque temps plus tard, un petit dessin animé à la télé, on pouvait y voir un immense zéro duquel sortait tous les chiffres, comme ses enfants, ses créations, quasiment l’exacte réplique de ce que j’avais vu, de la vision dans laquelle je m’étais replongé en prière. Joie dans mon cœur et immense bonheur de voir ces images à la télé ! A leur vue je me suis écrié tout haut dans la maison :  » Génial, il y en a qui ont compris que le zéro était tout !  » Ce jour là, je fus l’enfant le plus heureux de la terre.

Bien des années plus tard j’ai eu la chance de rencontrer une grande mathématicienne qui avait fait des recherches sur le zéro et en avait trouvé 27 origines différentes et je lui dis à l’époque :  » Mais tu pourrais en trouver des centaines de milliers de ces origines car le zéro est l’infini ! « 

En fait, chaque être humain est un zéro qui est le fruit, l’enfant du grand zéro, le père -mère de toutes choses. Quand nous sommes sortis de lui, nous sommes devenus 1, sa création qui est LUI. Etant 1 dans la matière nous nous sommes identifiés à ce 1, 1 qui serait de telle couleur, telle note de musique, telle grandeur, tels goûts, en résumé tout ce que nous croyons être la définition de ce 1 sorti du zéro que nous croyons être.

Or, nous ne sommes pas les définitions de ce 1 que nous croyons être (telle note de musique, de couleur…). Non, nous sommes des zéro, enfants du grand zéro et c’est ce zéro que nous sommes qui doit être reconnu en lâchant les croyances que nous sommes un 1 de telles formes et de telles couleurs.

Le zéro est Dieu, la vie, le vivant, la conscience. De ce zéro tu es sorti, tu es toi aussi l’enfant de la vie, du vivant, de la conscience, tu es fruit du grand zéro, ce zéro est qui tu es et c’est ton subconscient.

Sorti du zéro, tu deviens 1, un enfant, une création du zéro, une part de Lui même qu’IL/ELLE s’est offert à Lui-même pour faire la plus grande expérience de qui IL/ELLE est à travers toi. IL veut se voir, se réaliser dans la matière pour voir qui IL est, la conscience qui prend forme dans la matière. Ce 1 tantôt incarné, tantôt désincarné. Là est ton conscient, celui d’être un 1.

Ce 1, enfant du zéro entré dans la matière, dans son vêtement de peau, s’identifie à tout un tas de choses, il porte tel prénom, est né à tel endroit, à telle date. Il est l’enfant de cette maman et de ce père desquels il hérite, là aussi, tout un tas de choses transgénérationnelles, des croyances, une éducation et aussi des blessures, des souffrances, des incompréhensions. Enfin tout un tas de choses qui font naître en ce 1 des pensées et des émotions qui le « façonnent » et auxquelles il s’identifie, s’attache. Je suis ce 1 qui s’appelle Raphaël, je suis né là-bas, à telle date, de tels père et mère, j’ai appris ceci et cela et ai été blessé, en souffrance à cause de ceci et cela. Toutes ces choses auxquelles tu t’es identifié, ces choses par lesquelles tu as donné une forme, une couleur, une saveur, un poids, une structure rigide à ce 1 sont sortis du zéro. Toutes ces expériences quelles soient nées de la famille ou du système pédagogique sont la façon dont tu vas définir ce 1 qui est ton inconscient. Toutes ces croyances, toutes ces identifications sont nées des croyances d’être ceci ou cela, tu t’es identifié à l’expérience mais pas à l’expérimentateur.

Le chemin à parcourir dans l’incarnation est de faire le retour au zéro que tu es, a toujours été et sera toujours. Tu es ce zéro, l’enfant du zéro ultime, un « morceau » de conscience que la conscience suprême s’est offerte à elle-même afin de voir qui ELLE/IL EST à travers toi, à travers tes yeux. Voir sa beauté, la merveille de qui IL EST et ce qu’IL EST, est ce cadeau, cet amour inouïe qu’IL s’est offert en toute joie, plénitude, félicité, harmonie, vérité et justice, générosité et altruisme en total AMOUR à lui-même, ce LUI qui est qui tu es, ce zéro enfant du grand zéro.

Robin.

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Tu es bien plus que la personne, que l’individu, tu es l’infini…

Tu n’es pas qui tu crois être, tu es bien plus que la personne, que l’individu, tu es l’infini.

Le souci de notre prison mentale est de nous être identifier à la personne, à l’individu, au corps physique, à l’enfant qui a grandi selon certaines croyances, expériences qui engendrent des souffrances, des émotions, des pensées. Tout ce monde phénoménale, celui des phénomènes internes est ce que les bouddhistes appellent la maya, l’illusion dans laquelle notre mental est prisonnier dans la matière.

Nous sommes une âme qui s’incarne dans un vêtement de chair, un véhicule appelé le corps physique afin de faire l’expérience dans la matière de qui elle est, qui IL EST. Mais SA vérité est au delà de la matière, ton être, l’âme, est antérieur à la matière, celle-ci n’est rien d’autre que le terrain de jeu pour  retrouver cette vérité.

La chose qui nous attache à la personne, à l’individu, à ce que nous croyons être, est notre mémoire et la croyance d’être le corps physique dans la matière. Et là est notre erreur, l’attachement à la mémoire et au corps est notre engourdissement, la perte dans l’illusion, dans la maya.

Notre corps se régénère constamment, à chaque seconde des milliers de cellules constituant notre corps physique meurent et sont évacuées par les émonctoires et remplacées par de nouvelles cellules crées avec des aliments que nous mangeons chaque jour. La nourriture que nous absorbons est l’essence, l’énergie par laquelle notre corps est reconstruit, régénéré à chaque seconde.

Quand nous prenons notre douche, les cellules qui constituent notre peau, l’épiderme se détache de notre corps et finit dans les égouts. Cette peau est constamment remplacée, régénérée par le fonctionnement interne du corps géré par le subconscient.  Tout comme tes cheveux qui poussent tout au long de ta vie, tu coupes tes cheveux mais ils repoussent sans cesse. Il en va de même pour chaque cellule constituant, construisant ton corps à l’intérieur. Il n’y a pas de différence entre intérieur et extérieur, chaque jour les cellules qui constituent tes organes, tes os, tout ce qui est ton corps est éliminé et reconstruit, meurt et est recréé sans cesse.

Toute cette merveilleuse mécanique du vivant, de ton corps ce fait sans-même que tu en ais conscience. Tu es comme un arbre qui perd ses feuilles, feuilles qui repousseront le printemps suivant. Ton corps fonctionne exactement de la même façon. A l’intérieur de ton corps, tes cellules sont comme les feuilles tombant de l’arbre en automne et repoussant au printemps. La petite différence est que dans ton corps, sur ton corps, tu es dans les 4 saisons en permanente impermanence. Toutes tes cellules meurent et se régénèrent sans cesse.

Dans mon souvenir, cette régénération totale de ton corps, extérieur et intérieur se fait sur une période +/- 8 mois, tous les 8 mois environ, tu es un être complètement nouveau, tout ton squelette, tes os sont régénérés en 3 mois !!! Ta structure la plus dure est « fondue », détruite et reconstruite en 3 mois.

Donc, la personne, l’être que tu es maintenant est déjà mort physiquement. Il a été complètement  » détruit » et reconstruit de très nombreuses fois. L’enfant qui est venu au monde est physiquement déjà mort et reconstruit des dizaines de fois, la seule chose qui t’empêche de voir, comprendre cela, qui te fait croire que tu es ceci ou cela, c’est uniquement ta mémoire, l’identification à un corps qui en fait a déjà disparu de très nombreuses fois.

Compte tenu que nous nous régénérons totalement tous les 8 mois environ, un être humain de 40 ans est déjà mort et reconstruit plus de 60 fois…. Plus de 60 fois, la seule chose qui te fait croire que tu es toujours toi, ce corps, est uniquement ta mémoire, tes pensées, tes émotions. Tout le reste a disparu et a été remplacé de très nombreuses fois.

Cette vérité que la science nous a prouvé et démontré depuis quelques années maintenant, reste inconnue et incomprise par le plus grand nombre des êtres humains de cette planète. Cette incompréhension est la source de l’entretien des souffrances. Or c’est une vérité dont nous devons impérativement prendre conscience. Nous ne sommes pas le corps, nous ne sommes pas notre mémoire, nous ne sommes pas nos pensées, nous ne sommes pas nos émotions, nous sommes derrière tout cela. Tous ces phénomènes ne sont que des expériences, du papier de verre sur lequel nous polissons notre âme pour revenir au Soi, revenir à la conscience, à qui IL est et qui tu es, qui sont un, unis et jamais séparés.

D’où viennent alors les maladies ? Elles viennent des pensées négatives que nous entretenons. Si nous vivons dans un univers de pensées négatives, nous désagrégeons nos cellules favorisant telle ou telle maladie. Et l’entretien de ces pensées conduit à régénérée des cellules malades en correspondance avec nos pensées, notre état d’être. Si nous gardons des pensées saines et pures, nous créerons des cellules saines et pures, si nous entretenons des pensées négatives, nous créerons des cellules défectueuses et cela est logique, nous imprimons dans notre corps ce que nous sommes.

Une personne joyeuse, aimante sera rayonnante et cela se verra par son entourage, une personne dépressive, frustrée, négative, paraîtra « lourde », l’énergie qui émanera d’elle ne sera pas rayonnante. Il se passe le même phénomène à l’intérieur du corps, une personne rayonnante régénérera des cellules rayonnantes qui lui apporteront plus de santé. Une personne triste, terne, régénérera des cellules tristes et ternes ce qui entraînera des mal-êtres, des maladies. Le corps répond toujours à nos états d’être, à nos pensées.

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Résultats de l’expérience du Dr Masaru Emoto

L’état de notre corps physique est toujours la réponse exacte de l’état de notre être, de notre mental, de nos émotions. L’un répond à l’autre, ils sont toujours en miroir ce qui en fait est une grande chance car cela doit nous permettre de changer certains fonctionnements internes (nos pensées, nos émotions, nos croyances, nos peurs, nos projections venant du passée) qui sont reconduits dans le futur.

Pour avoir un corps sain et en bonne santé, les outils à acquérir sont une alimentation saine afin d’aider le corps à reproduire des cellules saines et aussi des pensées et émotions gérées sainement qui elles-aussi contribuerons à la création, re-création de cellules saines.

Manger sainement et continuer des pensées négatives ne sera pas très bon pour la régénération des cellules saines.

Une pensée positive et des aliments mauvais, ne seront pas très bon pour la régénération de cellules saines. Il est important de chercher un équilibre constant entre ce que l’on mange et ce que l’on pense, un esprit sain dans un corps sain est la résultante de pensées saines et d’aliments sains.

Robin

Le devoir de « gagner sa vie »

Gagner sa vie…

Ce terme est né d’une croyance séculaire, multi-millénaire, sans doute la plus grande aberration de notre temps. Ce terme symbolise notre esclavage le plus ultime, la mise en coupe de notre humanité, la destruction de l’être par l’avoir et le faire, la mise à sac de la biosphère et de l’écosystème. Cette croyance est si fortement inscrite dans la psyché humaine qu’il est certainement le plus grand défi que notre humanité doit dépasser si elle veut trouver la voix de la vertu, sa sauvegarde et l’indépendance individuelle et collective mais aussi la sauvegarde et pérennité de son habitat, la terre ! Notre humanité devra tôt ou tard se couper de cette folle croyance qu’il faille gagner sa vie afin de retrouver son interdépendance collective et individuelle par l’entraide solidaire bienfaisante au bien commun, à l’égalité par l’émulation le partage et la générosité.

Ce terme, cette croyance qu’il faille gagner sa vie plus que de la vivre est la plus grande preuve du non-sens, la plus grande supercherie à laquelle nous avons tous adhéré sans même comprendre, réfléchir à ce que cela allait induire pour l’avenir de la planète et l’avenir de l’humanité, celle de notre inter-connexion au Grand Tout, à la vie, au vivant, à chacun et de notre interdépendance.

Gagner sa vie est le paradigme de la division des êtres, la division de leur unité primordiale et de de notre unité principielle, inter-connexion à la vie, au vivant. Gagner sa vie est la chute, l’abîme dans laquelle nous sommes tombés par l’utilisation de son premier outil, son couperet, sa guillotine qu’est l’argent nous ayant « donné », perdu dans l’illusion de l’avoir, de la propriété, de la possession du pouvoir ayant subtilisé le POURVOIR par l’inter-dépendance, l’inter-connexion intriquée et aimante qu’est la vie, le vivant, la création.

L’argent comme déjà dit est le fruit pourri du « gagner sa vie », il est l’outil du Satan. Satan qui veut simplement dire étymologiquement, l’adversaire, et qu’est-ce que l’adversaire ? Le voile du mental, de l’intellect tout puissant qui veut régner en divisant plus qu’en unissant. Ce mental qui trucide le cœur par l’extrême importance que nous lui avons accordé.

C’est très clair et tout à fait lisible chaque jour en fait, pour qui sait voir et entendre, la sur-exploitation des ressources de la terre et sa si malfaisante gestion font craindre le pire pour le devenir de la planète et du genre humain. Ce pire s’appelle le collapse, l’effondrement ou encore l’apocalypse et là encore, que veut vraiment dire apocalypse de façon étymologique ? L’enlèvement du voile, ce voile du mental, de l’intellect, de la coupure du cœur entretenant l’illusion fallacieuse que nous ayons besoin de gagner notre vie, de faire des profits, d’exploiter l’humain et la terre, de faire chaque jour la marchandisation du vivant, de la vie, de la création, de Dieu, de nous-mêmes !

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L’argent est ce fantôme que nous créons entre nous et Nous, entre nous et eux, entre moi et toi, entre moi et moi, entre nous et LUI, entre LUI et nous, entre nous et la vie. L’argent est ce qui ne veut pas de L’UN, de ce tout unifié dans un seul élan de vie. L’argent est ce qui  a crée la chute dans l’illusion, dans la maya comme disent les bouddhistes, dans l’illusion que crée le mental, l’intellect qui a pris le pouvoir sur le cœur. Notre incapacité à aimer, nous aimer les uns les autres de façon inconditionnelle est générée par les peurs : du manque, de l’autre, de l’inconnu, de la mort… Conséquences directes de la méconnaissance totale, de l’égarement et de la non-compréhension de la vie, de son sens sacré et de ses beautés.

Gagner sa vie pour du papier et des chiffres virtuels sur des écrans d’ordinateur, gagner sa vie pour de l’argent qui n’existe même pas, c’est courir pour attraper ce qui n’est pas là, c’est courir pour attraper sa mort en fait. Gagner sa vie c’est de toute évidence ne pas la vivre puisqu’une vie est un cadeau et un cadeau ne se gagne pas, il se donne, s’offre, se restitue mais ne se gagne en aucune façon. Sinon, ce n’est plus un cadeau mais un dû et la vie ne nous doit rien puisque qu’elle nous est offerte ! Gagner sa vie c’est vouloir se faire payer du cadeau reçu ! Quel manque de générosité, quelle vanité, quel irrespect total, grotesque, ridicule, égoïste, égocentrique… Qui réclamerait l’argent du cadeau qu’il reçoit, personne je pense ! Et pourtant c’est que nous faisons chaque jour à chaque instant et c’est ce que nous inculquons à nos enfants, la façon dont nous les formatons depuis des siècles, gagnes ta vie alors que c’est nous qui nous la somme offerte et lui avons offert. Nous faisons payer à nos enfants le fait de les avoir fait naître !

Sans eau, sans air, sans feu (soleil) sans terre, la vie, le cadeau de la vie serait impossible, ni vous, ni moi ne serions là. Quel salaire demande chaque jour les 4 éléments ? Aucun ! Mais ils commencent à en avoir plus qu’assez de notre vanité bouffie d’orgueil à ne pas avoir pris conscience du cadeau qu’ils nous font à chaque seconde depuis des siècles maintenant. Pour gagner notre vie, gagner l’argent, nous avons détruite la terre en grandes parties et bien croyez bien que maintenant c’est elle qui va réclamer sa part…  Elle va remettre de l’ordre afin de garantir sa pérennité et ceci avec ou sans nous, mais une chose est certaine, elle ne fera pas machine arrière et de façon tout aussi certaine, nous pouvons nous attendre à ce qu’elle multiplie de plus en plus et de façon de plus en plus forte le nettoyage indispensable qu’elle doit entreprendre si elle veut continuer à vivre sainement.

Elle va réagir et réagit déjà comme nous-mêmes quand nous sommes malades, elle crache, éructe, tremble, monte en température, est secouée de soubresauts, combat les virus, détruit ce qui lui nuit, c’est le rôle des globules blancs en fait.  Et bien la terre va faire de même, fait de même, au bord de l’asphyxie de l’avoir si maltraitée, elle va se soigner et se débarrasser des parasites, des virus et autres cellules cancéreuses qui la rongent et maltraitent depuis des siècles. Et elle a tout à fait raison, elle doit le faire !

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Le pommier, le cerisier, le poireau, la salade et la carotte, combien vous demande t-il de salaire d’avoir pris le temps de pousser pour que vous puissiez régénérer chaque jour vos cellules et que vous puissiez perdurer dans ce cadeau que la vie est, c’est-à-dire vous même ? RIEN, c’est gratuit, c’est un don d’amour total et unique, ce qu’est la vie en toute réalité, un cadeau gratuit et unique offert en toutes parts égales à chacune et chacun, chaque UNE et chaque UN que nous sommes, vous êtes, je suis et tu es !

Devoir gagner sa vie est pour moi l’horreur de l’horreur car elle m’oblige contre ma volonté première et fondamentale d’exploiter autrui et de me laisser exploité, de prostituer autrui et de me prostituer au détriment de celle qui me porte et me nourrit, la terre ! Gagner ma vie, c’est contribuer contre mon gré à la destruction des générations suivantes tout en me détruisant moi-même.

C’est une telle aberration, un abîme de conneries, d’égoïsme et total égarement des lois ontologiques du vivant, de la vie, de la création, c’est sa pure et simple négation, le déni de vie, le déni du vivant, le déni de la création et de son sens sacré qu’une toute petite minorité nous a imposé depuis des siècles. Une toute petite poignée qui tient l’argent et nous fait croire à l’indispensable illusion de son pouvoir pour mieux nous asservir et s’enrichir pour notre asservissement consenti, à nous exploiter les uns les autres plus qu’à nous aimer les uns les autres. Cet asservissement est abject et inhumain, il est la coupure, notre séparation totale avec la vie, la création et le créateur de toutes choses.

Cordialement

Robin

Equilibrer les énergies masculines & féminines

Pour apaiser le corps, l’esprit et notre relation au vivant, Il semble que chacun est intérêt à équilibrer en soi les énergies masculines et féminines, le fait de les comprendre est déjà une grande étape, quelle serait pour toi la première action à réaliser ?

Raphaël

 

L’être, l’ÊTRE n’a rien à voir avec le faire ni l’avoir d’ailleurs… Si toutefois « action » il y a à conduire, c’est de conscientiser que 1 est 2 mais ce n’est pas dans l’action en tant que tel que nous trouverons une meilleure façon d’être mais dans la conscientisation. Cette conscientisation doit être vécue dans le cœur par l’inspire et l’expire de l’être. Or tu ne fais pas l’action de respirer ou d’expirer, c’est ton subconscient qui gère ta survie, tu ne commandes aucune action volontaire pour respirer, c’est juste la pulsion de vie qui met en action ton inspire et ton expire. Sans même que tu doives y réfléchir une seconde, ça se fait, ça se passe de façon tout à fait NATURELLE. Et c’est à ce naturel que nous devons faire appel pour l’intégration de nos parts féminines et masculines car elles sont comme l’inspire et l’expire. L’une ne peut fonctionner sans l’autre car elles sont vivantes en toutes choses et ne sont jamais séparées, sauf dans la tête, le mental.

Cette humanité a rejeté le féminin, or notre être est en fait composé des deux énergies, féminines et masculines. Une âme choisie une polarité dans laquelle elle va venir expérimenter qui elle est, elle s’incarne en tant qu’âme de polarité masculine ou féminine, mais chaque polarité incarnée est faite de ces deux énergies. Une polarité incarnée de genre masculin est pour moitié constituée de féminin et une polarité incarnée de genre féminin est pour moitié constituée de masculin. C’est la loi des mondes, nous n’échappons pas à ce grand tout. Ces deux énergies sont intriquées, enchevêtrées l’une dans l’autre.

Évoluer c’est remettre à sa juste place le féminin sacré qui coule en chaque être humain, c’est oser poser le regard sur sa grande force, sa toute puissance car elle est le moteur principal du vivant. Pour donner la vie il faut UNE terre, UNE eau, UNE femme. Mais cette source de vie ne peut jaillir, se créer et co-créer, re-créer sans le masculin : UN oxygène, UN feu, UN homme.

Nous sommes construits, bâtis, créés des quatre éléments : UNE terre, UN feu, UNE eau, UN oxygène, et ils coulent en nous, Homme ou Femme de façon équitable. Nous sommes créés de ces quatre éléments indissociables et je pense que cela doit revenir à la mémoire humaine.

C’est une très mauvaise compréhension de la vie, de la nature de la création que de diviser l’humain en 2 camps, d’un côté les femmes, de l’autre les hommes, c’est faux ! Le symbole du yin et du yang nous montre de façon très précise cette vérité. C’est à nous de l’incarner, la conscientiser, la respecter pour vivre en harmonie, syntonie, symbiose avec la vie.

yinyang

 

Robin

L’orthografe permet de connaître notre inconscient

Je me pose la question de l’orthographe donc de l’école, tu évoquais le fait que cela norme énormément, brime la créativité, pousse à la compétition. Pourtant l’orthographe est aussi très utile pour communiquer les uns avec les autres. Y aurait-il une limite entre le trop et le pas assez ? A moins que, comme le faisaient nos ancêtres, la communication orale soit l’avenir de l’humanité ?

Raphaël

Le problème avec l’orthographe, est qu’il stigmatise la faute, culpabilise dans l’échec et induit un sentiment d’infériorité. Tout comme de façon certaine il bride l’imaginaire en enfermant dans des règles rigides et compliquées. Il est un des outils qui nous cadenasse dans le mental.

L’orthographe est un des « bons » outils du mental, de l’intellect, celui qui norme, classe, ceci est juste, ceci ne l’est pas. Il est un outil qui entretient, créé la division.

Certes, pour communiquer nous avons besoin d’une écriture qui soit lisible, compréhensible pour chacun mais admettons un peu de souplesse, les mots sont une danse, ils ne sont que des sons retranscrits en voyelles ou consonnes formant des syllabes créant un mot. L’écriture ne crée rien, elle retranscrit la parole, le verbe lui est créateur car les verbes sont des graines que nous offrons à la création, l’écriture elle n’apporte rien, elle est sèche en fait, sans vie, sans interaction directe avec le vivant.

Je ne pense pas qu’il faille abandonner l’écriture et l’orthographe mais nous pouvons imaginer d’en assouplir certaines règles qui sont ma foi assez stupides et dénuées de sens véritable. C’est une réflexion que beaucoup ont déjà eu, beaucoup de dictions ont déjà été menées dans ce sens. Certains trouvent que c’est juste, d’autres nous disent que cela va entraîner un manque d’intelligence. Je n’y crois absolument pas, si nous écrivions moins et nous parlions plus, je crois que ça irait beaucoup mieux ! Tu sais Christ, Bouddha n’ont rien écrit, pourquoi ?

Je pense que oui, revenir à l’oralité serait, sera un grand bénéfice. Il ouvre l’imaginaire tout en créant une proximité d’être à être. Comme dit plus haut, la spiritualité ne s’apprend pas dans les livres mais par l’expérience de l’observation du vivant, tout au plus les livres, l’écriture sont comme des phares en pleine mer mais ils ne sont pas la mer !

Les mots sont avant tout la traduction écrite, d’images, d’objets, d’idées, de concepts, de sensations, de sentiments, d’émotions, de réflexions, d’observations…  L’écriture est la traduction écrite de tout ce que nous percevons par tous nos sens. Ses sens nourrissent l’imaginaire et les transforment en images qui les traduisent en mots pour les rendre « visibles » sur du papier. En cela, les mots rigidifient déjà l’image que l’on voudrait donner à comprendre et partager, chacun n’entend pas les mots de la même façon. Notre compréhension des mots servant à l’écriture est souvent teintée de nos expériences dans la vie, de notre culture, de nos croyances. L’orthographe est une rigidification supplémentaire à l’écriture qui fige les choses, il cadenasse l’imaginaire car souvent nous réfléchissons plus à la façon dont le mot s’écrit que l’imaginaire qu’il porte. Les férus d’orthographe ne se rendent pas/plus compte à quel point leur imagination est bloquée. Pourtant, une belle évolution est en train de se produire, de plus en plus les gens utilisent le langage des oiseaux, cette technique de réapprentissage du langage nous montre en fait ce que cache les mots, l’inconscient, l’imaginaire qu’ils transportent. Cette technique fait exploser les mots, découpe les syllabes, retire des lettres et en ajoute d’autres loin de toutes règles grammaticales afin de nous apporter un sens plus profond du langage. Je vois là pour ma part ce que l’orthographe a crée comme frein à l’imaginaire, à l’expression de nos inconscients nous ayant trop souvent portés loin du sens qu’il tentait de nous révéler. Connaître son inconscient, c’est devenir plus conscient !

Encore un petit mot sur l’orthographe. Si tu observes bien les gens et leurs personnalités, tu pourras vite remarquer que les personnes qui tiennent le plus à l’orthographe sont très rigides, quasi des psychos-rigides, pas tous non mais ce sont en général des personnes très prisonnières de leur mental avec une certaine incapacité à l’imaginaire. D’ailleurs, c’est un fait commun de dire que les gens trop intellectuels sont généralement coupés de leurs cœurs. C’est le défaut de « trop » d’orthographe, il accroche l’être au mental et trop de mental coupe du cœur.

Robin