4%

Une enquête mondiale a été conduite recensant qu’il y aurait 4% des êtres incarnés sur terre qui auraient vécu une EMI, expérience de mort imminente ! 4% !!! C’est énorme, si cette estimation est correcte, cela représente la totalité de la population des Etats-Unis !

A la connaissance de ce chiffre colossal, nous pourrions croire, envisager qu’un réel débat sociétal puisse être ouvert ou pour le moins induise un débat par ce nombre d’être ayant vécu cette expérience. Ils sont de tout pays, culture, croyance, niveau et condition sociale a avoir vécu cette expérience.

Est ce que cette question sur la vie et la mort n’est pas un questionnement universel qui occupe depuis la nuit des temps notre humanité. Est ce que ce n’est pas LA question des questions ! le questionnement primordiale que se pose tout un chacun, qu’est ce que la mort?Qu’est ce qu’il y a après la mort? Induisant de facto qu’est ce que la vie, son origine et son but ?Comment la vie c’est elle déployée, organisée ? Quel est son dessein, son pourquoi induisant irrémédiablement son comment ? Ou allons-nous ? Que devenons nous une fois la « mort » survenue ? Qu’est ce qui se passe, comment ça se passe ? Toutes ces questions séculaires fondamentales et légitimement existentielles posées par l’humanité depuis sa création devraient induire un réel questionnement et débat au vue de ces 4%. Les expériences de EMI peuvent apporter énormément de réponses en soulageant bon nombre d’être plongés dans ces questionnements parfois intenses. Questionnements souvent intenses survenant une fois la perte d’un être cher  engendrant parfois de longue, très longue souffrance pouvant conduire à des pathos ou trauma.

Mais non, rien, du moins rien grand-chose n’est fait dans ce sens à la connaissance de ces 4%, cela reste un sujet très marginal, trop peu traité avec un réel sérieux, si peu investigué quand il n’est pas raillé et moqué. Il n’est nullement nié ici que des initiatives sont conduites. Oui il y a des initiatives, des films, des reportages, des livres, des conférences mais bien souvent, se sont les écrivains des livres parlants des EMI qui sont interrogés dans les médias mais très rarement ceux ayant vécu ces expériences. Idem pour les films ou reportages, se sont souvent ceux ayant réalisé ces films et reportages qui sont interrogés plus longuement que les expérienceurs. C’est un peu comme l’histoire de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours, les médias posent des questions à l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours mais très rarement à celui qui a vu l’ours !

A décharge, les êtres ayant vécu ces expériences ne se réunissent pas vraiment non plus, certains ont tout simplement peur d’en parler, d’ être traité de fou par exemple. D’autres font leurs petites soupes dans leur coin avec « mon » association, « mon » expérience, « mon » livre … toujours ce petit « moi » égocentrique où beaucoup cherchent sous prétexte d’aider à d’abord attirer la lumière vers eux afin de fructifier leurs commerces spirituels. Ce sont des expériences vécues, « j »ai participé en prêtant des textes et échangeant avec des personnes ayant écrit sur ce sujet mais rien, pas de suite. Bien au contraire, nous devons signer des décharges auprès des éditeurs pour ne pas demander des droits d’auteur sur nos propres récit de vie, souvent fort douloureux, pour que d’autre en retirent gloire et bénéfice parfois sonnant et trébuchant. Aucune critique ici n’y jalousie, juste un constat simple, du vécu et de l’observation mais toutes initiatives pouvant provoquer un débat, une mise en lumière est bonne à être concrétisée quelqu’en soi la forme ou le support. Pour autant prisonnier inconscient de l’égo et de l’argent, les marges de manœuvres sont « étroites », exiguës.

Pourtant nous pouvons aisément observer que la peur de la mort et tout ce que l’on en dit, a formaté, conditionné de façon forte, prégnante nos modes de vie. Cette incompréhension de la mort induit aussi une très forte incompréhension de la vie, l’une et l’autre étant les 2 faces d’une même pièce, ne pas comprendre l’une c’est inévitablement ne pas tout comprendre de l’autre. Et sans réel compréhension, il est impossible d’incarner un positionnement juste vis-a-vis du sens de la vie.

 Il est vu également que certain diront :  » mais j’ai pas peur de la mort ! » Oh, » j' »en ai entendu beaucoup proférer cette affirmation, mais depuis 2 ans avec cette peur instrumentalisée depuis la « pandémie », j’en ai vu beaucoup avoir leurs masques en voiture, ce tartiner de gel, prendre les 3 doses d’un produit en phase d’expérimentation, ne plus embrasser leurs proches, ne plus se tendre la main, se tenir à l’écart en stigmatisant parfois « l’autre »… mais ils n’ont pas peur de la mort !

En passant, il est certain que pour les 4% ayant vécu ces expériences, tout ce cirque nauséabond du  co-vide,  » attention vous allez tous mourir  » est d’un ridicule sans nom. Ridicule parce que PERSONNE ne meurt, nous quittons juste notre vêtement de peau pour continuer à vivre sur d’autres plans et revenir dans la chair au bout d’un temps que nous décidons. OUI et milles fois OUI je compatis pleinement aux souffrances de ceux qui perdent et ont perdu des êtres chers, OUI. Mais « je » sais aussi par expérience qu’ils ne sont pas morts, absolument pas ! Ils sont juste « ailleurs » et continue de vivre dans ces ailleurs en affinité total avec leur niveau de dévoilement de la conscience acquis lors de leur incarnation. Beaucoup, la très très grande majorité en fait, sont même extrêmement heureux d’être là où ils sont !!! Alors, sécher vos larmes et soyez heureux pour eux, soyez heureux pour vous car vous êtes, nous sommes IMMORTEL !

La peur de la mort : « je » pense ici à ce célèbre neurologue Américain, alexender… le nom m’échappe, qui pendant des années a farouchement critiqué, moqué, raillé ces expériences de mort imminente et les êtres l’ayant vécu. Pour lui ce n’était que des hallucinations créées par des êtres malades, dérangés, des espèces d’illuminés psychologiquement défaillant qui prenaient leurs rêves, leurs dysfonctionnements pour des réalités. Ce n’était pour lui que des effets induits par des drogues prisent par des gens a la psyché malade et tordue cherchant a se valoriser ou que sais-je encore.

Ceci jusqu’au jour où lui-même a vécu une EMI, et oui la vie est bien faite ! Cette expérience a radicalement modifiée ses croyances et ses comportements. Il est maintenant devenu le plus grand défenseur des êtres ayant vécus ces expériences. Il donne des conférences, écrits des livres et c’est excusé de nombreuses fois d’avoir tant critiqué et moqué ceux qui, avec courage et abnégation ont osé parler de leur expérience.

 Il faut beaucoup de courage en ce monde pour aborder ce sujet, en tout cas en occident parce que nos sociétés matérialistes inféodées à l’avoir et au faire plus qu’ à l’ être, sont sourdes aux beautés de la vie, du vivant.

Pourtant le bouddhisme en parle depuis bien longtemps et nous pouvons en retrouver des traces dans la bible également. Cette simple petite phrase :  » beaucoup seront passés à côté de lui et ne l’auront pas reconnu », qu’est-ce que ça veut dire, qu’est ce qui est pointé là du doigt si ce n’est une réincarnation. Posez-vous juste la question sur la signification de cette petite phrase, que cache t’elle ?

A l’heure actuel certain neurologues font des recherches, ils scrutent le cerveau afin de trouver l’origine de la conscience ! Mais c’est un faux postulat de recherche, jamais ces chercheurs ne trouveront la moindre trace de la conscience dans le cerveau puisque la conscience est la créatrice/créateur de la matière, du tangible et de l’intangible, elle est antérieure à la matière parce que celle-ci est consubstantiel à la conscience. Ce sujet a déjà été abordé sur ce blog à plusieurs reprises.

Existe ici la forte impression face à ce déni de débat sur les EMI, que l’humain occidental a bien plus peur de vivre que de mourir ! Pourquoi, mais simplement parce que si le débat était ouvert, si cela devenait un vrai sujet de société par étude et recoupement des millions d’expériences vécues, la vie, la construction de nos sociétés seraient totalement, mais alors là totalement remise en question. Et pour ceux qui nous dirigent, ceci n’est pas envisageable, ils perdraient leur pouvoir et se serait la fin de notre esclavage auxquel ils tiennent afin d’asseoir leurs soifs de contrôle, de domination car pour eux, nous ne sommes que du bétail.

Si cette humanité devait être au fait que la mort n’existe pas, que nous ne venons ici sur terre  pour un temps, celui de l’apprentissage, de l’apprenti-sage à être joie, bonheur et amour. Que toutes nos incarnations successives sont le chemin devant être arpenté pour connaitre l’éveil, la réalisation du SOI étant le seul et unique but de l’incarnation afin de jouer au jeu du JE de façon encore plus merveilleuse. Toutes nos fausses croyances et ce paradigme basé sur l’avoir et le faire s’effondrerait.

Nous nous incarnons sur terre afin de découvrir, redécouvrir que nous sommes la conscience, c’est à dire les créateurs de cette terre, créée afin de venir expérimenter par les sens communs et les invisibles que c’est la somme des pensées de chaque être incarné qui créé la réalité dans laquelle nous sommes plongés grâce a l’incarnation.

Cette terre nous l’avons créée comme un paradis et c’est un réel paradis, elle est en quelque sorte notre maison de campagne grandiose et merveilleuse sur laquelle avec mes autres « MOI » je peux venir, jouer, goutter à qui JE SUIS. Comme toute maison de campagne, elle est partagée en famille et avec des amis, tous les autres MOI. Comme toute maison de campagne, pour y passer de bons moments de joie, d’échanges, empreint d’amour, respect, gratitude et bienveillance, nous veillions a ce qu’elle soit belle, accueillante, décorée, entretenue de façon optimal à ce que nos prochaines vacances puissent se dérouler dans les meilleurs conditions qui soit afin d’y passer des moments joyeux.

Or, ici et maintenant, c’est tout le contraire qui est observé, ayant oublié que cette maison de campagne est notre bien, notre création et que nous sommes venus et y reviendrons par la méconnaissance que la mort n’existe pas, pour des futilités et des fausses croyances hautement destructrices, nous dévastons notre maison de campagne, notre paradis pour de l’argent par l’inique croyance que nous devons gagner notre vie. Or JE SUIS la vie, je suis le vivant et le createur/créatrice de ce tout, alors pourquoi est ce que je devrais me gagner à moi même ! ça n’a aucun sens. Nous sommes le cadeau que nous nous sommes fait, alors pourquoi dois je gagner le cadeau que je me suis fait ?

Nous sommes les créateurs de ce paradis, de cette splendide et magnifique maison de campagne, elle est a nous, elle est notre bien le plus précieux, notre réalisation la plus fantastique, elle nous appartient de fait mais ce n’est pas vu, pas goutté alors nous croyons que nous devons gagner notre vie et pour ce faire, nous détruisons à petit feu cette si belle maison de campagne que nous avons créée dans et par l’amour, le jeu du JE où JE me vois, m’observe, me goutte.

Ici il est observé que la difficulté de parler de ces expériences de mort imminente vient de plusieurs choses. Des croyances culturelles parfois tronquées et fausses induites par certaines religions et dogmes ou encore l’athéisme qui est un autre dogme !!!  … mais aussi il n’est pas envident que « certain » y tiennent vraiment ! Pourquoi pourriez vous dire, mais parce que s’l y avait dans cette humanité la connaissance véridique de l’inexistence de la mort tel que définie et crue par la très grande majorité des êtres, le système du « gagner sa vie », de devoir gagner sa vie s’écroulerait comme un château de carte !!! Si nous connaissions que la mort n’existe pas, que s’incarner sur terre est un peu comme rentrer dans une classe d’école géante appelée terre. Planète où vous viendrez vous incarner de vie en vie pour simplement apprendre à aimer inconditionnellement. inconditionnalité étant elle l’outil du sculpteur pour connaître ce qu’est l’amour c’est à dire qui JE SUIS, l’amour conscience créatrice de cet univers. Il est  certain que le 1% qui détienne tout le pouvoir sur les 99% ne veulent pas que vous sachiez que vous êtes éternel, immortel car de fait ils perdraient tout le pouvoir qu’ils ont sur vous parce que c’est par les peurs qu’ils vous tiennent. Regardez, observez juste ce que cette humanité vit depuis 2 ans maintenant, vous avez été complétement hypnotisé par la peur de mourrir. Connaître, reconnaître que la vie ne s’arrête absolument pas à notre mort physique serait la fin total de leur mains misent sur vos vies par l’esclavage du gagner sa vie dans lequel ils vous ont insidieusement formaté depuis des siècles. Formatage séculaire afin de vous maintenir dans votre rôle d’esclave enchainé, du bétail travaillant chaque jour, sans que vous ne le voyez pour fortifier les chaines avec lesquelles ils vous attachent chaque jour d’avantage.

Si vous regardez bien le système, notre paradigme, nous finançons par la croyance que nous devons gagner notre vie notre propre esclavage. Car ceux qui tiennent le pouvoir sur terre grâce à l’argent veulent vous enchainer d’avantage pour que ça leur rapporte encore plus d’argent et de privilèges tout en vous privant de vos libertés les plus élémentaires.

Beaucoup et à juste titre ont dit, écrit que cette vaccination obligatoire était en fait une expérience de Milgram planétaire, OUI, c’est une évidence mais nous vivons une autre expérience de Milgram et celle-ci dure depuis des siècles maintenant. Depuis notre/votre plus tendre enfance vous êtes conditionné, formaté au « gagner sa vie, réussir sa vie », depuis l’enfance et de façon insidieuse, il y a toujours eu une autorité supérieur, parentale, pédagogique, sociétale; médiatique qui inlassablement fourre dans vos cranes que vous devez gagner votre vie, la réussir et que la preuve de cette pseudo réussite passe par l’acquissions d’objets, le consumérisme fruit moribonds du capitalisme.

Mais qui a dit ça, qui a prophétisé que nous devions gagner notre vie, quel est le texte ancien; séculaire, indiscutable ayant enjoint l’humanité à devoir gagner sa vie, où est ce que c’est gravé dans la pierre comme étant la condition des conditions siné qua none pour vivre qu’il faille la gagner ! Au regard de l’histoire, il y a bien des civilisations qui se sont développées sur terre sans avoir jamais utilisé d’ argent. Il y en a encore d’ailleurs, je pense ici eu Kogis de Colombie qui depuis 4500 ans vivent sans argent !

Pourtant, au regard de l’histoire humaine, ne vous a t’il pas été conseillé de vous tenir loin du veau d’Or … regarder, observer bien ce qui se passe pour l’instant sur cette planète, tout se dévoile, l’apocalypse est là pour qui sait le voir en ayant bien compris l’étymologie du mot apocalypse ! Prenons de la hauteur et du recul, sortons pour quelques instant la tête du guidon et regardons les faits : tout l’argent que vous gagnez fini dans les banques auxquelles vous êtes tenu pour ne pas dire enchaînés avec des crédits, des emprunts, des impôts et fiches de paye, ceci de façon individuelle et collective, national et international. Pour qui observe bien la mécanique économique, vous êtes tenu enchainé à l’argent par l’individualisme qu’il a créée, moi d’abord, les autres en suite !! vous êtes également tenu en tant que nation par la dette public induisant immanquablement que nous appartenons aux banques qui prêtent de l’argent contre intérêt à nos pays. Puissance économique induisant un leadership mondiale afin de maintenir leur pouvoir.

Si nous regardons les banques, a 98% elles investissent 95% de leur fond, VOTRE argent, dans des projets destructeurs de notre environnement? Ce qui fait de chacun et chacune les financiers de votre propre destruction ! La planète est saccagée par les banques qui tiennent et investissent votre argent dans des projet  nous conduisant, si rien de drastique n’est envisagé, à notre destruction, à la fin de notre humanité.  Rien n’est inventé ici, regarder juste les organigramme des banques, lisez des livres sur l’économie, regardez des reportages, … Toutes l’information est là, disponibles à qui pour un temps accepte de lever la tête du guidon ! sans vous en rendre compte, vous créez votre propre enfer que vous financez par votre labeur quotidien, « je » sais, c’est violent mais c’est votre propre violence qui vous est renvoyez, celle de l’ignorance, de l’égocentrisme et de l’individualisme. Tous autant que vous êtes, de prêts ou de loin, de façon directe et indirecte, par votre attachement à gagner la vie, vous contribuez à sa perte !

Il est très bien vu que ce partage est sans doute extrêmement difficile à lire pour certain et il n’est nullement ici l’envie, le désir, le souhait d’ostraciser qui que se soit ! Non, mais sans le voir, sans l’avoir vu, depuis notre plus jeune âge nous sommes conditionnés dans cette expérience de Milgram qui dure maintenant depuis des siècles. Expérience vous ayant conditionnées, formatées au fait de croire que vous deviez gagner votre vie. Une croyance sans Amour ou si peu, une sorte de seul contre tous, être le plus fort, le premier. Les fruits de cette fausse croyance sont l’égocentrisme, l’égoïsme, d’individualisme, le mensonge, la corruption, la manipulation, l’exploitation, …. la liste est tellement longue des maux infligés par cette fausse croyance que la vie doit se gagner parce que si vous regardez bien attentivement la source de bien des souffrances collectives ou individuelles ont leurs racines dans l’argent. Ceux qui en manque font tout ce qu’ils peuvent pour en avoir, quitte à tuer et ceux qui en ont plein et en veulent plus encore font tout ce qu’ils peuvent pour le garder, quitte à tuer ! Est pris ici les extrêmes mais combien de mensonges, de manipulations, de corruption, de destructions chaque jour pour l’argent, COMBIEN !?

Avant de continuer, ceci semble devoir être partagé, un homme célèbre nous a dit :  » aimez vous les uns les autres  » ! Certain peuvent trouver ça puérile, candide, utopique, … NON, certainement pas mais ce qui est vu est que l’argent est le premier outil du grand diviseur, du Satan qui lui veut simplement dire l’adversaire !

Si « aimez vous les uns les autres était incarné, était le vécu de chaque être incarné, il n’y aurait ici sur terre rien à vendre ni à acheter, aucun profit, exploitation ou bénéfice à retirer de la vie, aucune quête de pouvoir et de domination, rien de tout ça n’existerait. Bien au contraire, tout serait a donner, partager en toute générosité, bienveillance et solidarité et ça, VOS vrais dirigeants, ceux qui tiennent les banques, la bourse, l’économie n’en veulent absolument pas car c’est part l’argent, les banques qu’ils vous tiennent. Si aimez vous les uns les autres était notre paradigme si facilement atteignable en supprimant la marchandisation de la vie, du vivant, l’exploitation des uns et des autres, tout changerait du tout au tout en moins d’une décennie. Et la connaissance que la mort n’existe pas, en serait le révélateur.

Mais parlons un peu de la peur et tout ce qu’elle induit de néfaste pour l’être humain. La peur de la mort induit de façon inconsciente, inconscience instrumentalisée depuis des siècles, qu’il faille profiter de la vie, faire des profits puisque qu’après tout, « nous ne vivons qu’une fois », hérésie !

La peur de la mort induit de façon inconsciente, inconscience instrumentalisée qu’il faille réussir sa vie afin de jouir de facilité, savoir consommer des produits futiles, inutiles, nauséabonds, rendant notre bref passage sur terre l’illusion qu’elle sera plus agréable, hérésie puisque qu’en fin de compte, nous perdons notre vie à devoir la gagner. Combien d’être sont réellement épanoui, heureux, enjoués d’aller travailler chaque matin pour gagner leur vie, combien ?

La peur de la mort induit de façon inconsciente, inconscience instrumentalisée, la crainte, la peur de ne pas être connu ou reconnu, de ne pas être aimé ou aimant, celle de ne pas devenir quelqu’un, une personne qui aura réussie et pourra briller aux yeux des autres.

La peur de la mort induit de façon inconsciente, inconscience instrumentalisée, la peur du manque, de ne pas avoir assez pour subvenir a nos besoins et ceux de nos proches par l’individualisme et l’égoïsme induit de façon insidieuse par l’argent.

La peur de la mort induit de façon inconsciente, inconscience instrumentalisée que pour réussir sa vie, il faille la gagner et le fait de devoir gagner sa vie induit la condition de la compétition, être le premier, le plus fort, qui elle induit l’égocentrisme, l’individualisme conduisant a toutes les dérives bien connues et maintenant bien visible pour qui a encore des yeux pour voir, des oreilles pour entendre. Ce que cette humanité traverse pour l’instant avec cette « pandémie » tient grace à la peur de la mort, peur qui est inoculée sans fin, chaque jour dans les médias. Encore une fois,  Pour les êtres ayant VECU une EMI , toutes cette peur de mourir induisant un manque total et cruel de discernement est d’un ridicule, d’une stupidité sans nom car il est bien vu que ces peurs instrumentalisées sont là pour vous soumettre. Cette peur de la mort déversée continuellement dans les médias, est l’arme absolue par laquelle vous êtes, depuis des siècles tenu en esclavage par une petite poignée qui eux tiennent les rennes de ce monde. Par cette fausse croyance en la mort, votre disparition ferme et définitive,  inculquée depuis des siècles qu’il faille réussir et gagner sa vie, vous ne créez bien souvent que des traumas et pathos engendrant eux des karmas parfois bien lourd.

Vos peurs vous contrôles et sont un moyen de vous contrôler pour ceux qui vous gouvernent. vos peurs vous limites, elles vous recroquevilles, comme un bernard l’hermite, comme une moule accrochée à son rocher alors qu’en fait, vous êtes les créateurs des océans et tout ce qu’il contiennent ! Toutes ces peurs desquelles découles votre formatage, votre conditionnement et votre esclavage dans l’égocentrisme, l’individualisme créant votre besoin d’argent pour vivre au détriment de la vie, votre vie, du vivant par l’exploitation sans vergogne des uns et des autres comme de la nature, est le chemin direct du karma car il induit le non-amour. Pourquoi le karma et bien parce que cette égocentrisme, individualisme basé sur le réussite, le profit, le gagner sa vie égoïste vous font passer complétement a côté de l’amour. De l’amour pour vous même, de l’amour pour autrui, de l’amour pour votre terre, cet si belle et merveilleuse Mère nourricière sans laquelle vous ne seriez RIEN, vous ne seriez même pas là !

 Cette Fausse croyance en la mort, votre disparition pur et simple, engendrant le devoir  gagner la vie, est en fait un outil d’asservissement vous coupant des uns et des autres en  rapportant beaucoup d’argent a ceux qui le tienne leur permettant de vous maintenir en esclavage par le fait même de vous couper les uns des autres par l’individualisme qu’il induit. Ce « devoir gagner sa vie, vous a sans le voir, sans le savoir « corrompu » car ils vous a éloigné d’un conseil fort simple pour vivre heureux et épanoui,  » aimez vous les un les autres  » ! 

 A cause de l’argent, le veau d’or , ceux qui le tienne s’en servent pour corrompre des êtres qu’ils choisissent, vos politiciens, afin de vous maintenir dans l’esclavage par l’instrumentalisation que seul l’économie, l’argent est le moteur de la vie et de votre bonheur. Pourtant et j’y reviens encore et encore, Ne vous a t’il pas été conseillé de vous tenir loin du veau d’or. Ces mots peuvent paraitre désuet voir stupide mais regardé bien, observé bien les tenant et aboutissant de cet esclavage, de cette adoration que cette humanité à pour l’argent. Chaque jour vous êtes des centaines de millions a rêver, prier, désirer de toute vos forces dès votre réveil a avoir de l’argent bien plus que la simple joie d’être et la santé. Combien d’entre vous vous levez vous le matin en vous demandant simplement en toute gentillesse, tient de quoi est ce que mon voisin a besoin ? Pouvez vous voir, sentir, imaginer ce que serait un monde ou chacun serait débarrassé de cette fausse croyance qu’il faille gagner sa vie ! Fini les guerres car elles se sont toute faites pour l’argent, la possession, la quête illusoire de toute puissance, de pouvoir et de domination. Seul des êtres dysfonctionnels ont soif de pouvoir et de domination de leur prochain. IL est très bien vu que tous ne sont pas assoiffés d’argent, mais celui-ci ayant engendré l’individualisme outrancier, si vous en manquez, personne ne viendra vous en donner par la peur d’en manquer à son tour. Cette peur d’en manquer vient du fait qu’il n’ya pas de réel solidarité car c’est chacun pour soi ce qui pousse bon nombre d’incarné a tout faire pour en avoir le plus possible et ceci de façon parfois très douteuse pour ne pas dire malfaisante.

Devoir gagner sa vie a engendré toute la destruction de cette planète au profit d’une poignée, cela vous a rendu égoïste, égoïsme vous ayant privé de vos meilleurs part. Cette croyance a devoir gagner sa vie vous a privé du vrai amour, de la bienveillance, de la générosité, du partage, de la solidarité, de la compassion, du respect, de l’empathie et c’est exactement ce qui vous détruit et vous causes des traumas et pathos qu’ils vous faut venir soigner d’incarnation en incarnation…. 

la peur de la mort qui peut être légitime car perdre un être cher est douloureux comme celui de devoir le quitter, c’est certain mais si le débat était ouvert sur les emi, si la parole était donnée aux êtres ayant vécu une telle expérience, le sens de la vie, son but, son dessein et les merveilles qu’elle recèle verrais un changement radical de notre paradigmes sociétale.

Depuis la création de cette humanité, il n’y a jamais eu autant d’argent sur terre et pourtant chaque année c’est 9 millions de personne qui meurent de faim et de soif.

Ne voyez vous donc pas que tout cet argent, qui n’est rien de plus que des chiffres virtuels sur des écrans d’ordinateur est la somme, le résultat de toute la dévastation de cette planète. Ne voyez vous pas que tout cet argent est le résultat de la misère de bien des êtres humains. Ne voyez vous pas que tout cet argent est la somme, le résultat de la disparition de centaines de races animales et végétales. Ne voyez vous pas que tout cet argent est ce qui privera demain vos enfants et petits enfants d’une vie saine et équilibrée en toute liberté. Ne voyez vous pas que tout cet argent est le sang de la terre et des peuples détruit par l’illusion d’un pseudo pouvoir sur la vie.

Ne voyez vous pas que tout cet argent est en fait ce qui vous prive de votre liberté et de votre capacité à aimer.

Désolé pour ces mots qui peuvent sans doute choquer mais il y a sur cet terre un tel engourdissement, une telle inconscience.

Depuis ces diverse expériences relatées sur ce blog et surtout depuis cette EMI, il est vu que JE SUIS LA VIE, éternelle, immortelle et infinie ! alors pourquoi est ce que je dois me gagner à moi même ?? ça n’a aucun sens. JE SUIS la vie et JE me donne à tous et à chacun en part égales, alors pourquoi est ce que vous ne partagez pas qui JE SUIS, c’est a dire la vie que vous êtes. Sortez de vos murs, sortez de vos prisons mentales, ouvrez les yeux et accepter d’avoir été trompé et de vous être trompé. 

La peur de mourir, la peur du manque induit cet égoïsme créant le gagner sa vie, qui lui induit une hypertrophie du mental, un hyper développement de l’intellect par un attachement à l’avoir et au faire ayant eux conduit au développement de notre société capitaliste basée sur le consommation, la marchandisation de le vie, du vivant et l’exploitation de l’humain par l’humain sans vergogne nous conduisant doucement mais surement a la 6 extinction de masse si un changement radical de paradigme n’est pas incarné. Mais il est encourt et tout est juste même si les tribulations seront douloureuse pour bon nombre d’entre vous….

Karl Gustave Jung a étudie durant sa vie des communautés autochtone de différent continent. Vous savez ceux que l’ on appelle les sous développer par exemple, ceux faisant partie des tributs sauvage vivant dans les forêt, c’est sorte d’humain de seconde zone pour notre monde moderne !

C’est êtres vivent, vivaient bien souvent sans argent et le mots vol, voler une personne, le fait de déposséder un autre de ce qui est sien, et bien il ne connaissait pas ce mots puisque chez eux il n’y avait pas de vol ! tout comme le viol, pas de viol chez eux, il n’avait même pas de mot pour cet acte. Curieux n’est ce pas pour des sous déveloper non « moderne »….

Nous pouvons aussi reparler des Kogies de Colombie. Ils sont sur terre depuis 4500 ans et vivent sans argent mais néanmoins, ils ont fait l’essais de l’argent il y a quelque année. Ils ont planter du café qu’ils ont revendu a la ville, et très vite ils se sont rendu compte qu’un déséquilibre profond s’installait dans leur communauté. Ils ont commencer a voir de l’égoïsme, de l’individualisme, de la jalousie, des mensonges, des manipulations, des escroqueries. Ils ont vu arriver des objets « moderne » qui eux aussi susciter de la convoitise ce qui a crée des heurts, des disputes, … enfin, tout ce que nous pouvons entendre dans nos presse de façon quotidienne. Ayant vu que la cause des causes des troubles conséquent causé a leur communauté était l’argent, ils ont tous en commun décider d’arrêter de cultiver du café pour la vente ! cette façon d’être porte un nom, la sagesse !

 Il est aussi observer que Certain cherche a sortir du système économique mondial tenu et entretenu par une poignée

J’entend ici là le souhait et le développement de monnaie local parce que beaucoup a l’heure actuel voient très clairement que ce monde , cette humanité est tenue enchainée, en esclavage par les banques, les crédits et les dettes.

 Néanmoins, Aucune monnaie d’aucune sorte ne sera la panacée d’un devenir humain serein et équitable avec pour seul et unique vision, l’incarnation du  bien commun. Pourtant l’observation de ce qu’est la vie donc la conscience qui n’est qu’une seule chose, l’AMOUR, la joie de s’offrir en toute gratuité d’elle-même a elle-même par la simple joie de goutter pleinement, savourer en toute gratitude la joie d’ÊTRE est notre planche de salut là dans les coeurs et les mains de chaque UN et chaque UNE.

Que ce soi l’euro, le dollar, le bitcoin, la june, c’est un peu du pareille au même, toute ces nouvelles monaie change la forme mais a quoi bon si le fond lui n’est pas changer ! Le gros souci de l’humanité est de poser des échelles de valeur sur le vivant, la vie, la conscience et c’est là ou l’humain doit travailler sur ces fausses échelles de valeur, des prix qu’il donne au vivant de façon tout a fait arbitraire et fausse. L’humain doit aussi travailler sur le fait que la vie, le vivant, la conscience, Dieu donc vous même, ne sont pas des marchandises, c’est sur la marchandisation du vivant donc de lui même que l’homme doit travailler.

N’oubliez pas ceci, ce que vous possédez fini toujours par vous possédez, ce a quoi vous êtes attacher fini toujours par vous attacher, hors comment trouver l’amour pur et inconditionnelle, la liberté d’être si vous êtes posséder et attacher… a méditer

Du point de vue de la conscience tout est sacré car tout exprime dans la matière la beauté de ce qui est et tout est insécable, intrinsèquement, imbriqué l’un dans l’autre car le tout contribue au tout pour son épanouissement et son évolution. encore une fois il n’y a dans le vivant, la vie, la conscience aucune mais alors là aucune dualité, c’est faux, c’est une fausse croyance née de la total incompréhension des lois ontologique du vivant et sa pérennisation . tout est intrinsèquement complémentaire, totalement amoureusement complémentaire pour que la vie jaillisse en toute joie sans fin pour l’éternité don le moteur est la permanente impermanence don la mort est l’un des moteur fondamentaux !

Un brin d’herbe est aux yeux de la conscience bien plus sacré qu’un dollar, un euro ou une june . Sacré pourquoi car sans l’herbe, le végétal l’eau la terre et le soleil qui est pure conscience, aucune vie n’est possible et c’est a ce simple constat que nous devons arriver si nous voulons, désirons une vie respectueuse de ce qui EST. la vie, le vivant, la conscience n’a jamais été, n’est pas et ne sera jamais une marchandise a vendre ou acheter !

les 4 éléments sont indispensable a l’épanouissement du vivant, c’est pour quoi un arbre, un brin d’herbe, des gouttes d’eau , une poignée de terre et un rayon de soleil auront toujours une valeur incommensurablement  supérieur a un diamant ou un lingot d’or car sans ces 4 éléments, la vie ne peut exister .

Je croirais en ces nouvelles monnaies le jour ou leur créateur annoncerons qu’elles sont juste une étape afin de faciliter l’abandon de toute monnaie, de toute échelle de valeur fausse et tronquée du vivant pour revenir, venir a une humanité basée sur la joie d’ÊTRE, être au service du vivant, de la vie donc des uns et des autres habité uniquement par le souci du bien commun et sa pérennité.

Si par la gratuité nous savons que notre voisin, notre frère veillera sur nous afin que nous ne manquions de rien, tout ira pour le mieux ! les peuples premier vivaient comme ça et tout allait bien jusqu’au jour ou d’autre sont venu sur leur terre pour l’exploiter et les exploiter en leur faisant croire que la modernité était l’acquisition de bien matérielle, ce qui a induit leur esclavage et soumission a une idéologie fausse nous conduisant là ou nous en sommes !

la gratuité et le troque ne sont en aucune façon un frein a une évolution, bien au contraire, cela induit la responsabilisation plus qu’a l’exploitation et la responsabilisation induit le respect et la gratitude, une des sources de la joie donc de l’AmourN’ayez pas peur de la mort, c’est un mensonge, qui vous êtes ne peut mourir, oui de façon inéluctable grâce a la permanente impermanence vous quitterez ce magnifique costume bio chimique quantique, ce vêtement de peau qui par la matière vous permet de goutter, savourez qui vous êtes mais votre âme, cette autre vêtement éthérique  ne meurt pas car ce vêtement éthérique vous permettant de vous incarner de vie en vie est lui aussi une fabrication de la conscience, ce que vous êtes en définitive.
Aimez vous les uns les autres, la est votre destiner, le but même de la création.

« Heureux les simples en esprit car le royaumes des cieux est à eux »

 » Heureux les simples en esprit car le royaumes des cieux est à eux » cette petite phrase est le résumé d’un texte écrit sur ce blog il y a quelque temps  » l’intellect-tue-elle » qui à la relecture est, et je m’en excuse, fort incomplet ! Incomplet car il ne dit pas, pour le moins ne tente pas d’expliquer en vérité en quoi l’intellect tue le ELLE.

Un petit préambule

Pour commencer, celui qui écrit ici n’est pas Robin Brasseur, ce dernier a « disparu » par la réalisation du Soi, le retour à la conscience que l’on appelle éveil. IL a observé que Robin Brasseur est une part individuée de cette conscience, comme chacun et chacune d’entre nous, tout comme l’est le vivant, la Vie dans laquelle nous sommes tous incarnés, dans le chair, dans la matière tous et tout est le résultat de notre projection unique et diversifiée pour créer l’expérience, le jeu du JE SUIS.

Robin Brasseur est cette part individuée de ce tout et de ce rien dans lequel ce tout était déjà présent et cherche à ce voir, ce goutter. Robin Brasseur n’est qu’une étiquette momentanée, éphémère posée sur un corps tout aussi momentané et éphémère mais ce qui écrit est lui est infini et éternel. L’intangible ayant pris forme dans le tangible pour ce voir, ce goutter, créer l’expérience de qui IL est. C’est pourquoi est écrit « je », ou « il/elle, quand JE s’exprime.

En avant-propos il convient de signifier ce qu’est ce ELLE ?


ELLE est le féminin sacré, ce féminin propre à toutes choses dans le créé et l’incréé, dans la matière et l’immatériel tout comme l’est le masculin, des deux faces d’une seule et même pièce, non pas séparées, en dualité mais belles et bien complémentaires. Ce féminin sacré est notre part créative, intuitive, ELLE, est notre empathie, notre sensibilité, notre vulnérabilité n’étant en rien une forme de faiblesse, bien au contraire, la vulnérabilité est ici vue, gouttée comme notre capacité à nous laisser toucher par nos sensibilités, émotions, sentiments, a pleinement goutter ce qui EST, ce qui ce dévoile, ce déploie là en nous. ELLE, nous offre son aide pour ressentir,  sentir,  vivre de façon la plus authentique par la simple observation du déploiement, le dévoilement de ce qui est.
ELLE est cet espace d’accueil, cette chambre d’écho par laquelle nous pouvons goutter, ressentir, sentir de façon vraie, authentique, en toute vérité ce qu’est l’Amour, la compassion, l’empathie, l’humilité dans toutes ses grandeurs et beautés étant l’expression de ce qui est.
ELLE, est cet endroit hors du temps, hors de l’espace, hors de la forme nous permettant de dire OUI en toute joie dans l’accueil inconditionnel, sans jugement, sans affect à ce qui est tout comme de dire NON, sans colère ni indifférence.
Elle, est la finesse d’un fil de soie que rien ne peut rompre, ELLE, est ce roseau qui peut importe le vent et la tempête s’adapte et dit d’accord, j’accepte, j’accueille par un sourire et avec joie d’être bousculé par les événements qui en rien n’altérerons ma joie d’être, j’accueille la tempête tout comme j’accueille la pluie, la sécheresse, le soleil qui dessèche et le froid du gèle de l’hiver. Je les prend, je les goutte car ils sont mien tout comme je suis eux. J’en goutte avec joie chaque parcelle car ces éléments, ces évènements auxquelles je me prête sans retenue sont ce que je suis ici et maintenant dans mon expérience. Je créé l’expérience afin de me voir et me goutter sous de multiples formes et façons.
Elle est le ressenti, le vécu direct par le cœur. Car le cœur est avant tout le siège, le trône de la conscience, là ou elle et il confondu pulsent, jaillissent, se déploient, se dévoilent de l’invisible dans le visible, de l’intangible dans le tangible. Elle, est cette partie la plus sensible et vulnérable du cœur aimant qui cherche, recherche à ce voir, ce goutter en toute joie pour le simple jeu d être.
Elle étant l’accueil de notre sensibilité, Il, lui, est un frein à ne tomber dans la sensiblerie. Elle, est la vulnérabilité que Il renforce à le transformer non pas en faiblesse mais en force, celle d’accueillir. Elle est l’accueil de nos émotions et Il nous permet de les goutter sans émotivité. Elle est l’empathie sans tomber par Il dans l’identification.
Il et Elle ne sont que les 2 faces d’une même pièce, elles ne sont pas opposées, ne sont pas duelles car la dualité n’existe pas, c’est une invention de l’humain qui aime opposer le blanc et le noir, le jour et la nuit, le haut et le bas, la gauche et la droite, le féminin et le masculin. Rien n’est opposé mais tout est complémentaire afin de retrouver l’unité transcendantale, retrouver la voix du milieu, le centre de la roue, là ou jailli en toute joie l’être, le « je suis » ou rien n’est séparé, opposé mais tout est unit dans un seul élan afin de jouer aux retrouvailles du grand JE.


Il convient aussi de définir ce qu’est l’esprit. L’esprit est ici vu, goutté comme étant l’intellect, la faculté mental à gouter les perceptions nées des pensées, de l’intuition, des affects, engendrant jugements, appréciations et morales. Pour autant dans cette phrase : « heureux les simples en esprit car le royaume des cieux est pour eux », il doit être entendu qu’à l’époque, esprit et conscience voulaient dire la même chose. C’est avec le temps que nous avons fait une distinction entre esprit et l’intellect, entre le souffle de Dieu et la conscience qui elle, est la créatrice de ce souffle.

La conscience précède l’esprit. L’intellect est l’outil, l’instrument utile et nécessaire créé par la conscience afin que, par le raisonnement, l’analyse, le discernement, l’intellect, nous puissions retourner à notre origine ontologique, celui de la conscience infinie, éternelle et immortelle qui est qui JE SUIS, qui nous sommes en toute vérité.


Maintenant que l’avant-propos est posé, nous pouvons traduire ce conseil légué depuis des siècles maintenant par ces mots :  » heureux les simples en esprit car le royaume des cieux est à eux ».  La traduction semble nécessaire car depuis bons nombres d’années ces mots questionnent autant qu’ils ont pu induire en erreur bon nombre d’êtres.
L’esprit est défini comme le souffle de Dieu étant l’intellect et Dieu est la Conscience, la Vie, le Vivant et c’est par son souffle que la vie fût créée, ce qui nous conduit a observer que le souffle de Dieu n’est pas la conscience mais son « produit » afin que la lumière soit et que Dieu par l’esprit, le saint esprit, puisse réaliser la plus grande expérience de qui IL/ELLE EST.
D’ailleurs, la prière :  » au nom du père, du fils et du saint esprit est un peu « erronée » et a conduit à bien des soucis, entre autre, celui de la négation du féminin depuis des siècles maintenant. Il serait plus juste de dire :  » au nom du père/mère, du fils et de la fille et du saint esprit »…
La père/mère étant ici la conscience, la fille et le fils, ses créations qui sont la conscience ELLE et IL confondus, unis, qui par le saint esprit, SON souffle créateur,  l’intellect, souffle, étant la création de la matière mais aussi de l’immatériel, les mondes subtils, les plans astraux, le rêve, comme celui des pensées, de la réflexion, des émotions, sentiments, les outils du grand œuvre JE SUIS !


Maintenant que la mise en perspective est réalisée, nous pouvons traduire  en mots contemporains ce que dit vraiment : « heureux les simples et esprit car le royaume des cieux est à eux ». Traduction :  » heureux ceux qui resteront avec un intellect simple car le royaume de la conscience, le retour à la conscience, de qui ils sont vraiment est à eux, est qui ils sont. »
Attention, rester simple avec son intellect ne veux pas dire être simpliste, absolument pas, il veut juste dire que, c’est un outil comme un autre à utiliser avec modération et discernement car sa puissance est grande et peux conduire sur des chemins tortueux.
Le royaume des cieux n’est pas dans l’au-delà, là au dessus des nuages !! NON,  il est bel et bien ici et maintenant comme en toutes choses vues, gouttées, vécues, ressenties, senties par tous les sens, les invisibles et les visibles, les tangibles, les 5 sens communs et les intangibles : intuition, télépathie, médiumnité….. Car tous nous avons tous ces sens, tangibles et intangibles en nous, ils sont nos attributs innés, intrinsèques à l’être, ils sont consubstantiels à être pour que être, JE SUIS, puisse se voir, se goutter, se sentir, se ressentir sous les multiples formes diverses et variées dans le tangible et l’intangible à l’infini et pour l’éternité.


Contrairement à une forte fausse croyance, nous ne sommes pas un corps doté d’un cerveau, d’un cœur et d’une conscience, nous sommes la conscience qui s’est dotée d’un corps, un cœur et un cerveau pour créer l’expérience de qui JE SUIS. Réalisation du jeu divin auquel « JE » joue à se voir et goutter, faire l’expérience de qui il/elle est sous de multiples formes diverses et variées.

Nous ne sommes pas le résultat du big bang, nous en sommes en tant que conscience de laquelle jaillie le souffle, l’intellect, que la lumière soit, les créateurs de ce big bang. C’est le grand secret qui nous est caché depuis des siècles maintenant et que de grands prophètes sont venus nous révéler.
Quand Jésus a dit :  » avant que tout ne soit, j’étais », c’est exactement ce qui vient d’être énoncé ici plus haut. Ce qui doit être vu est que Jésus ne parlait pas en son nom à lui, celui du petit Joseph, il parlait depuis la Conscience, le Logos Christique qui voyait qu’il/elle était le créateur de ce big bang, de la lumière. Idem dans son « j’étais », il cherche à faire entendre, goutter, que tout était déjà là avant le big bang, avant que la lumière soit, tout y était déjà. Chacun et chacune d’entre nous, tous les présent et futur étaient déjà là, toutes les expériences des multiples Il et Elle à l’infini et pour l’éternité étaient déjà là, toutes les trouvailles scientifiques passées, présentes et futurs étaient déjà là, tous les chemins tant individuels et collectifs étaient déjà là !  Tout ce que nous faisons ici et maintenant, c’est le découvrir, le dévoiler, le voir, observer que tout est déjà là depuis la nuit des temps. C’est exactement ce que nous montre, nous explique la physique quantique.

Lors d’une conférence, le physicien Hans Peter Dürr nous avait notamment dit ceci :  » j’étais athée et j’ai donc passé toute cette vie à découper, disséquer et analyser la matière. Je l’ai découpée et disséquée en tous sens, sans fin afin de pouvoir démontrer que tout était explicable et démontrable par les lois mathématiques et les expériences scientifiques. » Ceci pour prouver l’évolution, la création du big-bang, que toute cette création n’était rien de plus qu’une chaine, un maillage inouï de hasard ayant conduit à la naissance du vivant, de la vie. Il n’y avait selon lui rien derrière toute la création, juste les fruits fortuits d’une chaine incommensurable de hasards.

Mais en fin d’incarnation, il nous fit la révélation suivante :  » à force de découper et disséquer en tous sens la matière, arrivé au bout de ce qui était possible d’observer, j’ai découvert que, quoique je découpe, quoique je trouve dans ces dissections, il y avait, il y aurait toujours quelque chose à découvrir et que c’était sans fin. Tant dans l’infiniment petit que dans l’infiniment grand, alors juste à ce moment-là, j’ai découvert ce que l’homme appelle Dieu ou plus simplement la conscience. « 

A partir de cet instant il a lâché le bistouri et a focalisé toute son attention sur ce qu’il appelait le substrat originel créant sans fin la matière, c’est à dire le prana. Lui ne le nommait pas comme ça mais c’est en vérité ce qu’il recherchait à la fin de sa vie. Cette « matière originelle » étant « l’énergie » par laquelle la matière se créée, recréée, cocréée sans cesse à l’infini pour l’éternité.
Oui cher Hans, le prana est comme les pixels des hologrammes, il est le support sur lequel s’imprime, grâce auquel s’imprime ce qui est ici nommé la matière, juste un champs holographique quantique que nous prenons pour le réel alors qu’il n’en est que les multiples facettes du miroir sur lequel la conscience se découvre, se dévoile.


Pardon pour ces digressions et revenons à ce en quoi l’intellect-tue-elle.
« JE » n’ai rien contre l’intellect, bien au contraire, ce souffle de Dieu qui anime, créé, co-créé la vie est un outil puissant et merveilleux afin de me connaître ou mieux encore co-être. Le « co » veux dire être avec, opter et coopter, opérer et coopérer 
l’intellect est un outil magnifique pour voir, goutter, discerner, analyser, raisonner afin de traduire les pensées, les messages intuitifs, les élans du cœur, les émotions, les sentiment, les ressentis. Tout cet univers de l’intangible créant le tangible.


Mais si l’intellect est ce magnifique outil servant l’évolution humaine, comme toute médaille il a son revers ! Il en va ainsi dans toute la création, chaque chose a son contraire, chaque avantage a son inconvénient et il est juste qu’il en soit ainsi. Pour un chaud, il y a un froid, pour un blanc il y a un noir, pour un haut il y a un bas. C’est nécessaire, indispensable pour retrouver la voix du milieu, là ou jailli, se déploie en toute joie ce qui est.
Si l’intellect nous apporte, nous offre par sa puissance le raisonnement, l’analyse, le discernement, les classifications, son abus, ce qui nous pousse à trop raisonner, trop analyser, discerner, nous coupe du ressenti direct, du vécu direct par le cœur ; c’est à dire ELLE.
Ne dit on pas que le cœur sait, connaît ce que la raison, l’intellect, ignore? Oui, l’abus de l’utilisation de l’intellect conduit bien souvent à ne pas entendre ce que le cœur murmure aux oreilles.
L’oreille du cœur est ce ELLE, cette part féminine, cette chambre d’écho qui accueille sans jugement, sans irritation ni colère mais bel et bien par la joie de ce qui est vu, goutté, vécu, ressenti, ce qui vit dans et par le vécu direct.
L’hyper-développement de l’intellect, son emploi abusif vécu dans ce paradigme actuellement incarné ayant mit sur un trône nos facultés mentales, intellectuelles au détriment de l’intuition, est le frein de l’expression des élans du cœur. Ce cœur qui lui de toute éternité connaît car en lui repose notre attache aussi subtil qu’ intense à la Conscience.

Si la Conscience est tout ce qui est, son point d’accroche est le cœur. Mais là encore une précision s’impose, « je » ne parle ici du cœur muscle, cette pompe qui sert à irriguer le sang dans le corps afin de nous maintenir en vie en transportant l’oxygène dans la moindre de nos cellules. Cellules qui activées, régénérées par l’oxygène et les nutriments, aliments que nous ingérons chaque jour, contribuent à la régénération constante de chaque infimes parcelles composant ce corps, qui sans cesse meurent et régénèrent grâce aux aliments, l’eau et oxygène que nous ingérons sans cesse.
Souvent le cœur prend l’image de cette pompe sanguine, ce muscle qui pulse le sang dans le corps mais notre vraie cœur n’est pas là ! Regarder les images ou icones représentant le Christ, souvent nous pouvons voir le sacré cœur voir cœur consacré … où se situe t-il ? A la gauche du corps du christ ou à chaque fois au centre ?Exactement au niveau du plexus solaire ! OUI c’est bel et bien là que se trouve notre vrai cœur qui n’est rien de plus que le 4ème chakra, l’athanor par lequel transmute le visible et l’invisible, là siège la connaissance, le vécu direct par le cœur. Ce 4ème chakra est celui qui unit les 3 inférieurs liés, enracinés dans la matière aux 3 supérieurs, liés, enracinés dans les étoiles.

Au niveau du plexus solaire, ce cache tout un réseau de ganglions dans lequel repose à l’identique du cerveau une multitude de neurones, tout comme il y en a dans le ventre et dans une bonne partie du corps.
C’est une découverte assez récente que d’avoir vu que nous n’avons pas que des neurones dans le cerveau, nous en avons en bonne partie voir plus au niveau du 3ème et 4ème chakras, ceux du ventre sont ceux qui permettent d’accueillir les émotions, celui du plexus la connaissance.
Le 4ème chakra est le réservoir, le transmutateur, l’alambique qui unit les 3 premiers, racines terrestres et les 3 supérieurs racines du ciel. Ce cœur, ce cœur sacré ou sacré cœur est le moteur hautement créatif de la réalité expérimentée, créée par les élans amoureux de la joie qui pulse à chaque instant en nous comme en chaque chose.
Mais cette humanité a oublié ce « détail » d’une importance capitale, cette humanité c’est inféodée à son intellect, son mental, qui lui, n’est rien de plus, malgré toutes les beautés qu’il recèle et sa puissance, n’est rien de plus qu’un calculateur. C’est un supra ordinateur froid qui, si on ni prend pas garde, peut devenir un tyran, un dictateur duquel  il est pour bien des êtres, difficile de sortir de ses griffes dont la plus importante est l’égo.
C’est vu, observé depuis des décennies maintenant, combien de stages, de formations de toutes formes et natures ne sont pas encoures sur cette planète afin de vous libérer de l’emprise du mental, de l’intellect, qui certes, encore une fois est merveilleux et magnifique mais n’est pas qui nous sommes, qui JE SUIS. Il est juste un outil pour voir, connaître qui JE SUIS, rien de plus car qui JE SUIS est dans le cœur par l’union des racines terrestres et du ciel. Le cerveau, l’intellect est ce souffle nous permettant de discerner les 5 sens et les sens plus subtils, un peu comme le révélateur employé dans la photo argentique.
L’hyper attachement au mental, à l’intellect, cet outil qui analyse, coupe, dissèque, raisonne, classifie… par sa puissance créé une scission dans le vécu direct. L’humain a pris une habitude forte à tout faire passer par son cerveau, le mental, son intellect plus que rester quiet dans le cœur afin de faire remonter les diverses expériences vécues, ressenties, gouttées dans le cerveau pour en voir, en goutter tout le sens.


Cette croyance en la toute et unique puissance du cerveau conduit même des chercheurs, des neurologues à vouloir trouver l’origine de la conscience dans le cerveau ! Hérésie, faux postula de recherche, la Conscience n’est pas dans le cerveau, le cerveau est une création de la Conscience, la Conscience est antérieur au cerveau et son point d’accroche, ce que l’on appelle l’atome germe, sa trace née du big bang, est dans le cœur, le plexus solaire. C’est là ou vit notre lien à l’invisible, cet atome germe propre à chaque être vivant est la fragrance résultante, le caillou du petit poucet qui nous permet de retrouver notre divinité, notre origine ontologique, celle de la conscience créatrice de ce big bang par lequel je me vois, je me goutte, je créé, re-créé, co-créé l’expérience la plus fantastique sous les multiples formes diverses et variées que JE SUIS.
C’est pourquoi l’intellect-tue-elle car l’hyper raisonnement conduit à ne plus voir ce qui doit être raisonné, un exemple, c’est un peu comme puzzle. Vous voyez un puzzle fini, il est constitué d’un nombre important de pièces qui placées bout à bout finissent par donner une image. Mais à trop s’attacher a disséquer le puzzle, en analysant chaque pièce de façon individuelle, l’image primordiale observée s’efface, n’est plus visible car la focale est faite sur chacune des pièces séparées, analysées, raisonnées et c’est exactement ce à quoi conduit l’hyper intellectualisation. C’est un des défauts de l’hyper intellectualisation, à force de mettre des coups de bistouris partout et en tout sens et a tout classifier en ceci, en cela, en si et en ça, l’objet voulant être observé s’évanoui et il devient très difficile de revenir à l’objet existant avant les coups de bistouri.
Un autre exemple peut être offert, vous êtes au musée et vous voyez un tableau, votre regard englobe toute l’image perçue qui si elle est bien lue, reçue par le cœur, dans le cœur, toute la signification sans nécessairement nous attacher aux détails est perçue tout de suite, pas besoin de donner encore des coups de bistouri.

Or c’est une des difficultés observées chez les êtres ayant développés fortement leur intellect. En général, ils ne sont plus capables d’appréhender l’entièreté du tableau, de littéralement l’embrasser d’un seul regard, ce lui du cœur, de l’émotion, de la sensibilité, de la vulnérabilité. Au contraire, ils ont besoin pour tenter de voir le message du tableau, de tout disséquer, d’aller chercher les détails dans les moindres recoins, ils vont faire des focaux intenses sur les plus infimes parties du tableau pour réellement voir ce qui ce dit, ce qui est montrée par la peinture. Cela peut être une bonne façon de faire car les peintres employaient souvent les symboles et les archétypes pour faire passer leurs messages afin qu’ils soient pleinement accueillis par l’être qui les observe, les goutte, ce qui est sans mots vu et goutté tout de suite par un être qui observe avec son cœur et non avec sa tête.
Le souci de l’hyper intellectualisation des observations, sont ces coups de bistouri avec lesquels est découpé l’image, l’émotion observée. A tout découper – 1 : l’image disparaît complétement et il est très difficile de la retrouver dans son entièreté et – 2 : ces coups de bistouris, ces focales conduisent à des identifications personnelles, ou c’est juste le détail qui raisonne avec l’observateur mais plus l’ensemble du tableau qui lui à disparu. Cette façon de découper, tout classer, analyser pour con-prendre nous coupe du vécu direct, du laisser être.
Raisonner, analyser discerner est une bonne chose, mais comme en toute chose, point trop n’en faut. En écrivant ces mots, vient une autre image, un autre conseil : « tourne 7 fois ta langue dans ta bouche avant de parler ». C’est à dire, donne toi le temps d’accueillir dans le cœur ce qui est dit, ce que tu entends, ce que tu vois, accueil et laisse tout doucement du cœur au cerveau remonter l’info que tu viens de recevoir. Ne te laisse pas aller de suite à vouloir classer, ranger, classifier, découper, analyser, disséquer ce qui vient d’être goutté mais laisse le être goutté pleinement, goutte y toutes les saveurs, toutes les couleurs, toutes les notes sans vouloir tout nommer, normer, formater, laisse venir car encore une fois, le cœur connaît ce que la raison ignore.
L’hyper développement de l’intellect conduit bien souvent à être discursif, c’est à dire un excès de raisonnement, un abus du bistouri et c’est une expérience vécue durant cette incarnation de nombreuse fois. Amis de longue date avec des intellos, souvent il a été observé qu’ils leur étaient impossible d’entendre de façon intuitive, par le cœur ce qui est échangé.
Toujours avec ce même exemple du puzzle, quand une image est offerte à des êtres au fort développement de l’intellect, la discurtion s’impose d’elle-même sans qu’ils ne le voient car prisonniers de l’hyper raisonnement. Genre, dans ton récit tu offres une image et ils te répondent :  » ah non ce n’est pas comme ça, et là il rentre dans un raisonnement qui ne fait que s’attacher qu’à quelques pièces du puzzle sans en restituer l’image globale qui avait été partagée dès le début. Ils ne la voient pas, ne la voient plus car il font tout passer par le cerveau avant de l’accueillir par le cœur.
Bien des fois en échangeant avec ces êtres, ces intellos, les voir, les entendre restituer qu’une image partielle induite par trop de raisonnement a induit un :  » il ne m’entendent pas », ce qui conduit à une autre petite phrase :  » ils ont des yeux et ne voient pas, ils ont des oreilles mais n’entendent pas ! » Ceci souvent à cause de cette coupure du vécu direct par le cœur à cause d’un hyper attachement à l’intellect et c’est en quoi l’intellect tue elle, car son abus intensif coupe de l’entente intuitive.
Un autre défaut de l’hyper développement de l’intellect est le manque d’empathie, la coupure avec les émotions ce qui rend des être rigides et notre époque, ce que nous traversons pour l’instant en est la preuve évidente !
Nous sommes dirigés par des êtres fortement attachés au temporel, à l’intellect et voyez leurs manques quasi total pour la plupart d’empathie ! Tout est calcul, tout est abus de langage dans de fausses postures servant juste à assouvir des égos dominateurs en quête de pouvoir sans fin. Toutes cette crise que nous vivons pour l’instant est le produit direct de l’hyper intellectualisation de cette humanité coupée des élans du cœur car il faut tout mettre sous contrôle, tout classifier, tout justifier, tout raisonner, tout placer dans des classeurs qui finissent dans des boites, qui elle finissent dans des meubles qui eux finissent dans des bâtiments qui eux finissent dans des rues, qui eux finissent dans des villes, qui eux sont dans des pays… des frontières invisibles induites par ces hyper raisonnements, ces normalisations, ces formatages fruits misérables d’un intellect débridé, hors de contrôle.


Alors,  » heureux les simples en esprit car le royaume des cieux est pour eux ! « .

Le grand méchant loup !

Comme beaucoup de mes frères et sœurs, ces parts individuées de qui JE SUIS, très tôt en ouvrant les yeux sur cette planète, une question intense s’est posée ?

 » Mais qu’est-ce que je suis venu faire ici ?! »

« Je » n’y comprenais rien et vivais une sorte d’abandon, d’oubli, comme si les yeux ouverts dans la lumière j’étais tombé dans l’abime. Existe encore ici cette image de 2 yeux grands ouverts qui voyaient des êtres s’agiter, bouger, se déplacer desquelles sortaient des sons que je ne comprenais pas. Existe ici le souvenir du début de la naissance, de l’incarnation, être dans la chair. J’étais à la fois très curieux et un peu craintif car vivait là dans ce regard l’observation d’un : « mais c’est quoi tout ce Bazard ».

Certes à l’époque la maîtrise des mots n’étaient pas là mais quelque chose d’indéfinissable observait tout ça sans en comprendre le sens. C’était aussi curieux en grandissant d’observer qu’en fait, j’habitais une sorte de costume ultra sophistiqué avec des bras, des jambes, une tête, un tronc et que ce costume, ce vêtement de peau me permettait d’appréhender tout un tas de choses autour de moi. Je pouvais avec ce costume, sentir, ressentir tout un tas de choses, des goûts, des couleurs, des odeurs, des sons, des touchés. J’étais aussi très fasciné en voyant ces mains que je pouvais faire bouger en tous sens tout comme ces jambes grâce auxquelles je pouvais me tenir debout, avancer, marcher, puis courir. Observer également que quelque chose là en « moi », pensait, réfléchissait, analysait. C’était de grands moments de joie, ça bouge ! Ça se déplace ! Ça pense ! Ça expire et inspire sans qu’il soit besoin d’y penser, d’y réfléchir. C’était fascinant. Voir, observer toutes ces formes de vie, animal et végétal que je pouvais là aussi toucher, entendre, sentir était à chaque instant merveilleux. Je n’y comprenais toujours pas grand-chose mais c’était vraiment extraordinairement, intense et à la fois lent et lourd. C’était drôle, amusant autant que perturbant de gouter, observer toute cette intensité lourde et si lente que me renvoyaient les sens en éveil. J’étais un peu comme une personne ayant vécu un coma qui, en se réveillant, devait tout redécouvrir comme si les objets étaient nouveaux, les sons, les odeurs, … Une réelle découverte, redécouverte de chaque instant.


Ensuite, très vite, est venu le fait d’observer qu’entre les mots que j’entendais, ce que l’on m’expliquait, m’enseignait de la part des uns et des autres, il y avait une forte différence entre ce qui était dit et ce qui était réalisés. Entre l’histoire racontée et l’observation faite de l’incarnation, l’application de cette histoire racontée. Ceci augmentait à la fois la curiosité et en même temps je me disais :  » mais enfin, mais c’est quoi tout ce truc, c’est quoi tout ce film où l’on me dit des choses alors que j’y vois, observe son contraire ». Une dissonance était perceptible entre les dialogues du scénario, ce qui voulait se jouer et le film, la pièce de théâtre observée.


Cherchant à m’adapter tant au costume habité qu’à la pièce de théâtre dans laquelle je jouais comme les autres acteurs là tout autour de « moi », la vie se déroulait avec tout son lot conséquent de questions restant sans réponse qui parfois m’effrayaient.  » Mais c’est quoi tout ce cirque ? J’ai dû me tromper d’adresse ! « . Cette sensation est quasi universelle, c’est une question que beaucoup d’être incarné se posent pendant très longtemps, phénomène engendrant des mal-être parfois profonds.

Poursuivi par ces questionnements incessants, j’avais néanmoins trouvé une porte de sortie permettant des escapades rendant moins douloureux toutes ces questions qui me taraudaient sans fin. Cette porte de sortie était simple et depuis lors, je n’en ai que très rarement parlé. Enfant je grimpais sur un tabouret dans la salle de bain, ce qui me permettait de me voir dans le miroir de l’évier. Là je concentrais mon regard sur mes yeux, je plongeais littéralement dans mes yeux et tout d’un coup, ces yeux, ces pupilles se dilataient à l’extrême. Elles devenaient alors des planètes dans l’univers et je passais au travers du regard et me retrouvais à voyager à la vitesse de la pensée dans tout l’univers où je croisais de nombreuses galaxies faites de soleil et planètes à l’infini. C’était des instants d’allégresse et de félicité inouïe. Le bien-être ressenti était colossal et me permettait une fois revenu de ces voyages de supporter la lenteur, la lourdeur dans cette « réalité » retrouvée après ces voyages. Cela ne durait sans doute que quelques secondes dans la matière mais pendant ces expériences, le temps était arrêté, le temps avait disparu et je gouttais à l’éternité et l’infini.


Puis entre mes 6/7 ans, il est devenu impossible de réaliser ces escapades, ces voyages, j’avais beau de nouveau fixer mon regard sur mes yeux dans le miroir, la magie n’opérait plus, impossible de passer au travers du miroir pour voguer telle une entité angélique dans l’univers.
Ce fût une période très douloureuse, la sensation vécue était que tout m’avait été enlevé, j’étais envahi par un sentiment de solitude extrême difficilement soutenable.  Est-ce que tout ça était vrai, est ce que c’était mon imagination, pourtant le bien-être vécu était bien réel, alors c’était quoi tout ça ?


Ne sachant plus vivre ces escapades revigorantes, le questionnement constant c’est accru, ne trouvant pas de réponse et en souffrance, vers mes 7 ans, un cauchemar récurant est alors venu me surprendre pendant le sommeil. Toujours le même, j’étais sur une planète, seul, une planète complétement vide, personne, pas d’arbre, pas d’animaux, pas de bruit, pas d’odeur, rien. Cette planète était d’une couleur blanchâtre un peut sale, délavée, comme sans vie et pleins d’assez grands trous, un peu comme si je m’étais retrouvé sur un emmental géant. Déambulant sur cette planète pour la découvrir en évitant soigneusement de ne pas tomber dans les trous, tout d’un coup une présence derrière moi ce fait sentir, je me retournais et là tout d’une fois, un énorme loup noir était là !!
Ce loup énorme était très très menaçant, la gueule ouverte en train de grogner fortement, les oreilles couchées en signe d’attaque, je pouvais voir tous ses crocs, ses poils dressés sur son échine, hirsutes, sales. Et son regard, et quel regard ! Froid, menaçant dans lequel je pouvais lire toute la colère, toute la haine, c’était vraiment totalement effrayant. Je voyais très bien que c’était à moi qu’il en voulait, aucun doute ne subsistait, j’étais le seul présent sur cette planète, j’étais chez lui, j’étais un intrus et tout me montrais dans son attitude prête à bondir, me poursuivre que je n’étais absolument mais alors absolument pas le bienvenu.
Paniqué à la vue de cet énorme loup qui, de façon certaine, était là pour me dévorer, me tuer, me déchiqueter, je me mettais à courir le plus vite possible ! Mais à mon grand regret, prisonnier de cette panique incontrôlable, je ne regardais pas où je posais les pieds et fatalement, je tombais dans un des nombreux trous. Au fond du trou, la panique grandissait encore d’avantage car les bords de ce trou étaient aussi lisses que du marbre, de la glace ce qui rendait la remontée extrêmement difficile en demandant des efforts incommensurables pour en sortir.
Sorti enfin du trou, complétement affolé, épuisé, je voyais que ce loup haineux, empli de colère se rapprochait de moi tous crocs dehors. Lui bondissait et courait à vive allure sans tomber dans les trous. Alors j’essayais de courir encore plus vite mais encore une fois je tombais dans un trou duquel j’avais un mal fou à me sortir pour tenter de fuir ce loup voulant me détruire.
Et ainsi de suite jusqu’au moment où rattrapé par le loup, je sentais l’haleine de ce loup, juste là à quelques centimètres de ma tête, de mon cou, de mon visage. Je pouvais pleinement observer sa gueule grande ouverte prête à me dévorer et à ce moment-là je me réveillais en hurlant de terreur. C’était terrible. Mon cœur cognait à en faire exploser la cage thoracique. Ma tête également où je sentais la pulsion intense de ce cœur affolé dans mes tempes qui battaient la chamade. J’étais au réveil dans une panique effroyable sans nom, pleurant, hurlant de terreur, il fallait un certain temps pour revivre, goutter un apaisement, reprendre pieds dans la « réalité ».


Ce qui était curieux c’est que dans ce « rêve », j’étais à la fois en train de courir et me voyais courir, j’étais en train de vouloir m’échapper du trou dans lequel j’étais tombé et je m’observais en même temps en train de vouloir sortir de ce trou, les 2 sensations, les 2 scènes étaient vécues en même temps, celle d’être dans la scène et celle de la jouer ! Exactement comme dans la vie « réelle », dans mon quotidien, dans la matière, je me voyais vivre, je m’observais en train de faire ceci ou cela, de dire ceci ou cela en même temps que je le faisais.  La seule différence fondamentale est que dans le rêve c’était nettement plus distinct, plus rapide, alors que dans la matière, c’était plus lent, plus lourd mais tout aussi réel que dans le réel du rêve !

Suite à ce cauchemar, les jours qui ont suivi, quand la nuit arrivait et l’heure du coucher, une panique totale montait petit à petit par la crainte de refaire ce cauchemar. « Et si ça recommençait !  » Tant ce « rêve » était effrayant, bouleversant, je ne pouvais m’empêcher d’y penser de la journée.
Alors en bon petit enfant, j’ai tenté d’expliquer ce rêve, ce cauchemar, mais la seule réponse obtenue fût :  » aller va, ce n’est rien ne t’inquiètes pas, ce n’est qu’un cauchemar ! ». Bon « d’accord » mais ce n’est pas toi qui le vis, le vois, le goutte, si pour toi c’est un cauchemar, moi je le vis vraiment. Je faisais donc tout ce qui était possible pour retarder l’heure du coucher, ne pas dormir, ne plus refaire ce cauchemar.
Contre mauvaise fortune bon cœur, j’allais donc au lit habité par cette panique terrible de revivre un tel rêve. Un jour ou deux sont passés, puis ce cauchemar est revenu. Encore une fois la même planète, le même loup, les mêmes trous, la même course effrénée pour sauver ma vie, ne pas être déchiqueté, ne pas mourir ! Et toujours le même réveil au même moment ; celui où j’allais être dévoré. Toujours cette même effroyable panique totale au réveil hurlant de terreur où un certain temps devait être observé pour que, posant mes mains sur le lit je pouvais sentir que je n’étais plus dans ce cauchemar.
Ce cauchemar a continué à se présenter à moi à plusieurs reprises sans que je ne puisse rien y faire. Ceci jusqu’au jour où, épuisé par ce rêve qui envahissait mes pensées à chaque instant, j’ai décidé que c’était fini ! NON !!! Je ne vivrais plus cette frayeur, je pris la décision en toute conscience que cela devait finir parce que ça m’empoisonnait vraiment l’existence.
Le petit enfant de 7 ans c’est dit :  » bon, la prochaine fois que ce rêve, ce cauchemar va revenir, et bien je ne vais plus courir, je ne vais plus m’enfuir et je ferais face sans peur et sans panique et nous verrons bien ce qui va se passer ». Là, la décision de vivre ce que l’on nomme un rêve conscient est parvenu, ayant vu qu’il y avait cet observateur dans les rêves comme dans le « réel », j’allais comme dans la vie, vivre pleinement l’expérience afin de gouter ce que cet observateur allait voir.
S’il y a eu du courage dans cette attitude, c’était aussi pour en finir une bonne fois pour toute, quoi qu’il en coûte, il fallait que ça s’arrête car mon quotidien était devenu complétement invivable par la prégnance de ce cauchemar me hantant à longueur de temps.
Alors, très peu de temps après avoir pris cette résolution, le rêve est revenu. J’étais là sur cette même planète un peu sale, pleine de trous mais à peine ai-je vu que j’étais sur cette même planète, sans attendre je me suis retourné pour fixer le regard de ce loup.
Oui en plein rêve/cauchemar, je me suis souvenu de ma promesse d’affronter ce loup, j’étais là, face à lui, ce grand méchant et j’étais en totale confiance, il n’y avait plus de peur, j’assumais pleinement la situation, il fallait que ça cesse.
J’ai donc vu ce loup bondir vers moi avec toute sa rage de vouloir me détruire, je n’ai pas bougé d’un cheveu en attendant qu’il se rapproche pour me dévorer. Sans panique aucune, je l’ai laissé me prendre dans sa gueule et me dévorer et… Oh surprise ! Aucune douleur, aucune frayeur et d’une fois, la planète avait disparu, tout était noir, il n’y avait plus rien mais j’étais toujours là ! Alors est monté en moi une joie indescriptible, un sentiment de paix et de plénitude, de félicité plus intense encore à ce que j’éprouvais lors de mes escapades quand je plongeais dans mes yeux.
Dès que ce sentiment de joie est apparu, dès qu’il a pointé, à l’instant même, tout est devenu lumière, tout était blanc, d’un blanc iridescent, vibrant, vivant, intensément vivant et joyeux, d’une joie sans fin. Je sentais mon cœur, le plexus solaire se dilater et se dilater encore d’une joie et un amour infini en même temps qu’une paix insondable. J’étais là, bel et bien vivant, pleinement vivant et toute la planète pleine de trous avait disparu, il ne restait que cette lumière blanche iridescente si intensément et amoureusement vibrante dans laquelle je baignais. J’étais cette lumière tout comme elle émanait de moi, les 2 pleinement confondues sans plus aucune séparation. Je pouvais tout voir, tout sentir, tout entendre, tout gouter, c’était merveilleux, j’étais unique et multiple, j’étais tout et je n’étais rien, j’étais libre, en paix, en pleine joie et félicité.
Ensuite je me suis réveillé, tranquillement, paisiblement avec sur le visage j’en ai le souvenir, un sourire de gratitude. J’ai ouvert les yeux dans ma chambre en pleine nuit avec mon plexus solaire vibrant encore si intensément de cette joie, de cette lumière blanche qui m’inondait, me submergeait à l’infini. J’étais là dans cette simple et incommensurable joie d’être, être là à voir et gouter à satiété cette joie si aimante d’être.
Plus de peur, plus de panique, tout était tranquille et à partir de ce moment-là, de cet instant, celui du retour dans la « réalité », toute mes perceptions de ce monde, de ce que l’homme appel la réalité à complétement et radicalement changé. Tout mon regard sur la « réalité » de notre monde c’est vu totalement renversée, comme une chaussette que l’on retourne.
« J’étais » dans le vécu direct, qui certes ne m’a plus jamais quitté mais je n’avais pas les mots pour dire tout ça, je n’avais que 7 ans.
Ce qui a été pleinement observé, après ce rêve initiatique, est qu’il n’y a aucune différence entre le rêve et la réalité, que, où que je sois, j’étais toujours là égal à qui je suis, l’observateur joyeux de tous ces phénomènes dans tant de décors différents. Il a été vu que le rêve, l’intangible, et la réalité, le tangible, était un décor dans lequel j’étais « projeté » ou mieux encore, où JE se projetais vivais là la certitude qu’où que je sois, quel que soit le décor, les sensations ou émotions, je n’étais que l’observateur comme le créateur de tous ces décors par lesquelles JE, MOI se percevait, se voyait, se gouttait. Il a été vu que tous ces décors, « réels » ou « rêves » n’étaient pas réels en fait, mais juste un décor, un film.  Il n’y avait plus aucune différence entre moi dans le rêve et moi dans la réalité, le vécu, le ressenti, ce qui était gouté, observé était exactement la même chose mais à des vitesses, des vibrations différentes.
Certes, bien évidement à l’époque je n’avais pas les mots pour pleinement expliquer ce phénomène, mais il y avait cette incommensurable certitude que seul la présence, l’observateur qui jouait dans différents décors, « rêvés » ou « réels » était là, que c’était la seule et unique vérité !
Vient alors la révélation que la Vie, ce que l’on nomme la réalité, le réel était aussi un rêve, un jeu dans lequel Je jouais à être. Les seuls grandes et uniques différences, sont que dans le rêve, tout va plus vite, tout ce vit à la vitesse de la pensée, tout y est plus vibrant, comme plus léger mais tout aussi intense, réel que dans la matière. La différence vécue dans la matière vient du fait que tout y est plus lent, plus lourd, l’apesanteur et l’attraction. C’est comme si le rêve se déroulait au ralentit ce qui rend la matière beaucoup plus perceptible par nos sens. Cette « lourdeur » née également du fait que les 5 sens communs sont en éveils car nous pouvons dans la matière, toucher, sentir, entendre… De façon plus intense, plus lourde que dans le rêve où toutes ces mêmes sensations, sont plus fines, comme moins perceptibles par manque de poids alors qu’elles le sont tout autant. Dans le rêve ça vibre plus haut que dans la matière, ce qui rend les choses plus intenses à contrario du « réel » dans la matière par la lenteur et le poids tout est plus « sensitif », plus préhensible mais c’est exactement la même chose que dans le rêve.
Ce qui a aussi été pleinement observé après ce rêve hautement initiatique ; rêve qui en fait est ce que l’on appelle l’éveil, est que ce sont nos pensées, nos regards qui créés la réalité vécue. Je suis revenu de ce rêve avec la connaissance profonde, véridique, absolue que se sont nos pensées individuelles et collectives qui par affinité de même genre s’emboites, s’imbriques, s’agglutines les unes avec les autres pour créer la réalité vécue, dans laquelle JE joue à être.
Je suis revenu sur cet endroit appelé terre grâce à ce rêve avec la connaissance que tout ceci, rêve et matière, tangible et intangible ne sont pas réels, c’est juste un film que nous créons dans lequel nous jouons le scénario que nous écrivons par nos pensées, qui elles, découlent de nos croyances, de nos mémoires, de nos peurs et frustrations, comme de nos joies et nos peines.
Par affinité de même genre, nos pensées individuelles vont se coller, s’agglomérer aux pensées de même couleur, de mêmes « énergies » qui alors deviennent collectives et que c’est la somme de toutes les pensées individuelles agglutinées en collectif qui imprime les images, créée la réalité dont nous faisons l’expérience ici et maintenant.

Nous sommes le fruit, le résultat individuel et collectif de nos pensées, de nos croyances, de nos mémoires, de nos formatages, de nos dogmes, de nos cosmogonies, de nos mythes, de nos archétypes, de nos symboles, ….. qui se déploient, qui jaillissent là, ici et maintenant, selon la qualité de notre regard et notre faculté à aimer ! 
Est venu aussi après ce rêve que la peur n’était aussi qu’une illusion parce que la vraie peur, terrible peur que chacun et chacune vit, c’est celle de mourir, de ne plus être là, de ne plus exister, de disparaître. Il a été pleinement observé que toutes nos peurs et surtout la peur de mourir, était chez mes frères et sœurs humains une des causes profondes de bien des troubles conduisant à des dysfonctionnements, entre autres, celui d’être complétement manipulé par ces peurs, comme contrôlé à distance exactement comme un jouet téléguidé ! Sans que cela soit vu, compris, analysé. Vraiment comme la voiture téléguidée qui croit qu’en fait c’est de son propre chef qu’elle va à gauche ou à droite mais non, elle est télécommandée par des pulsions électriques invisibles, insensibles.
Notre époque, ce que nous traversons pour l’instant, en est la preuve indéniable !! Regardez ce que par la peur contrôlante, pour ne pas dire institutionnalisée, nous vivons ici et maintenant. Tout ce bazar est le fruit de la peur.
Bien évidemment, avec les mots d’un enfant de 7 ans j’ai essayé de traduire tout ça, tenté de dire à mes frères :  » n’ai pas peur de tes cauchemars, au contraire, vis le jusqu’au bout, ne te réveil pas, reste là et tu verras tout finira bien et tu trouveras la paix, la joie, l’amour, la félicité « . J’ai aussi essayé de traduire qu’en fait nous n’étions que le résultat de nos pensées et que celles-ci, bien employées, pouvaient modifier le réel, la réalité car ces réalités étaient les fruits de nos pensées. Que ce soit dans les rêves comme dans la réalité, c’était la même chose.
Et c’est là que tout « mes » soucis ont commencé ! Pour ma famille, j’étais devenu « spécial », un truc bizarre que l’on ne comprenait pas, à coup sûr, je devais avoir un gros problème psychologique. Alors a commencé la valse des moqueries, des quolibets, les jugements et les visites chez les psychologues et autres logopèdes et je ne sais quoi encore. Certes pour eux j’étais devenu » spécial » parce que suite à ce rêve, il ne fallait plus me parler d’école et avec une mère enseignante, bah oui, ce fût une galère !
Je ne voulais plus d’école car l’essentiel de la vie, de ce qui est, n’était pas enseigné ! Bien au contraire, dans toute cette pédagogie, j’y voyais un mensonge, un bourrage de crâne, un formatage ou fort-matage propre à me couper, m’éloigner de ces vérités découvertes grâce à ce rêve initiatique.
Alors pendant des années j’ai gardé tout ça dans le creux de mon cœur tout en réalisant des expériences afin de vérifier si oui ou non le pouvoir de la pensée, des formes pensées comme des prières pouvaient modeler, modéliser le réel ! Et les expériences furent toutes concluantes ! C’est la partie la plus magique, grandiose à observer, à vivre et savourer, c’est que tout ceci, incarnation sur terre et nos vies dans les rêves, ne sont pas réelles comme disent les vieux rishi de l’Inde. Tout comme le disait l’ami Jésus :  » tout ce que je fais, vous le ferez et plus encore, vous pouvez déplacer les montagnes, faire tomber la pluie et briller le soleil  » OUI et milles fois OUI !
A la suite de ce rêve, mes perceptions du réel, de la réalité ayant radicalement changés, des expériences sont venues, des observations nombreuses ont été faites, comme celles relatées sur ce blog. L’expérience du zero écrite dans un des articles comme ce miracle permanent où est relaté « ma » rencontre avec le physicien quantique Hans Peter Dürr.

Tout cela fût gardé comme un secret tout en jouant avec les formes pensées et les prières.
Il y a une telle puissance d’amour créatrice de paix et de joie là dans nos coeurs, si seulement ceux-ci pouvaient battre à l’unissons, l’unis-sont, l’unique-son, l’unique, le UN car nous sommes tous UN !

La douce omniprésence de la conscience

Tous les pratiquants de la méditation sont en recherche ou connaissent le contact avec cette présence/conscience douce, silencieuse et joyeuse là en nous, c’est le but de la méditation. Elle est la grande invisible, la grande silencieuse souriante qui constamment jailli, ce déploie là en nous comme autour de nous car tout émerge, jailli de cette présence/conscience.

La méditation est un exercice consistant à arrêter les tribulations du mental, les pensées qui sans cesse envahissent notre attention à pleinement goutter la quiétude de l’omniprésence/conscience infinie et éternelle. Cette présence/conscience silencieuse et joyeuse est, en fait, ce qui gère sans que nous nous en rendions compte, toutes nos fonctions vitales, toute la mécanique bio-chimique-quantique qui nous maintient incarnée dans la matière. C’est ici un miracle permanent dont peu de gens voient toute la beauté et la puissance qu’est ce jaillissement, cette émergence constante de l’amour. Si nous nous arrêtons quelques instants, nous pouvons allégrement voir qu’en fait nous ne gérons absolument rien de nos fonctions vitales ! Vérité absolue qui devrait fortement questionner chaque être actuellement incarné.

Nous ne donnons aucun ordre, aucun commandement, ne formulons aucune pensée pour la pousse de nos cheveux, de nos ongles, la régénération constante du derme et de l’épiderme. Ce n’est pas la personne, le personnage, l’indentification à la forme, le petit « je », qui commande la régénération de notre squelette, ce n’est pas le personnage, monsieur ou madame untel qui digère les aliments ingérés chaque jour pour transformer ces aliments en une multitudes de particules chimiques propre à la régénération de toutes les cellules, la matière constituante de notre corps physique qui chaque jour meurent par millions et sont automatiquement remplacées, régénèrent sans que nous ne donnions aucun ordre, aucun commandement ! Nous n’y pensons même pas, ce n’est même pas vu, senti, gouté pour la plupart des êtres incarnés actuellement ! Ce n’est pas la personne, le personnage qui, lorsque que nous nous blessons par exemple avec un objet coupant, cicatrise la plaie. Cela se fait sans que nous ne formulions aucune pensée, ne donnions aucun ordre mental pour que cette cicatrisation se réalise. C’est identique lorsque nous nous brisons un os, il se régénère automatiquement sans que nous y pensions, ça se fait, ça se réalise sans aucune attention, intention de notre part.

Est-ce que ce n’est pas merveilleux en fait d’observer cet élan d’amour constant, cette joie jaillissante qui prend soin de chacun, de chacune, de chaque être vivant sur cette planète ! Cette présence/conscience est en tout car il y va de même pour les animaux et les plantes. Les animaux blessés sont soignés de la même façon, par cette omniprésence de la présence/conscience, ils ont même la faculté d’aller chercher instinctivement les plantes et nutriments prompts à leur rétablissement ! Idem pour les arbres qui coupés ici ou là, se régénère par cette pulsion intense de la présence amoureuse de vie qui jaillie là ici et maintenant et en toute chose créée dans la matière.
La découverte de cette présence, cet omniprésence/conscience se réalise quand par la méditation nous évacuons toute nos pensées, quand nous nous détachons de la forme, de toute indentification à cette forme, à la personne, nos mémoires, nos croyances, les 5 sens communs, …
Pour ceux qui le veulent, désir réaliser cet exercice, posez vous un instant dans un endroit calme et comme si vous vidiez un appartement, vous sortez tous les meubles, tous les bibelots, évacuer votre nom et prénom, votre histoire, papa, maman, le boulot, le mari, les enfants, le conjoint, les amis, les collègues… Débarrassez-vous de votre histoire, de votre mémoire, de vos croyances, de vos difficultés, de vos souffrances, de vos peines pour un temps, essayez pleinement de réaliser un vide total et complet. Oui, ce n’est pas facile mais essayez quelques instants de juste être là hors de toutes pensées.
Si l’exercice est bien réalisé, si vous faite le vide complet, total, vous verrez, vous goutterez à cette présence/conscience douce, joyeuse, silencieuse. Souvent ici elle a été comparée au sourire si énigmatique de la Joconde, ce sourire intemporel, inconditionnel, ce sourire qui souri au juste plaisir simple et joyeux d’être là, pleinement là. Ce sourire est à l’identique le  sourire du Bouddha qui est la signification, la trace indélébile de la présence/conscience.
Une fois que cette présence est gouttée, vue, sentie, vous verrez alors qu’elle ne peut pas disparaître et qu’elle a toujours été là et sera toujours là, quelque soit les conditions extérieures, elle est immuable, permanente sans qu’il n’y ai rien a ajouter ni a retirer, tout est parfait, infini, immortel grandiose et merveilleux.
Une fois cette présence bien goutée, vous verrez aussi que de cette présence/conscience sans forme, cet espace, cet endroit indéfinissable jailli, se déploie au travers de toutes les expérience vécues, senties et ressenties par les 5 sens communs comme par tous les sens invisibles que sont la télépathie, les intuitions, ….

Vous verrez alors que pour qu’une odeur soit sentie, elle a besoin de cet espace sans odeur, pour qu’un son soit entendu, il y a cet endroit, cet espace, cette présence qui vous permet d’entendre les sons, comme s’il apparaissaient. Idem pour la lumière, pour qu’elle soit vue, il y un endroit, un espace, une présence sans lumière pour que celle-ci puisse apparaître.
En fait vous verrez que pour que nos 5 sens communs soient perceptibles, goutés, il y a un endroit, une sorte de support sur lequel ils peuvent venir s’imprimer pour qu’ils soient vus, gouttés, sentis, entendu et ce « support » est la présence qui se nomme la conscience.
Pour pouvoir voir le rouge ou le jaune, il y a forcément un endroit, un espace sans couleur qui vous permet de les différencier, idem pour le goût, pour connaître la différence entre le salé et le sucré, il y a là aussi un endroit, un lieu sans goût qui vous permet de gouter cette différence entre le salé et le sucrée. Idem encore pour les sons, les notes de musique par exemple, il y a forcément un endroit, un lieu indéfinissable où aucun son n’est présent pour que le Do, Re, le Fa ou le Mi puissent être entendu et différenciés. Pour que les 5 sens soient perceptibles, il y a forcément un endroit calme, serein, tranquille, comme un socle, un miroir sur lequel ils peuvent venir se poser pour que leurs perceptions puissent être vue, goutée, sentie., perçue.
Si cet espace, cet endroit, cette présence, celle de l’observateur, de la conscience n’était pas là, il serait totalement impossible de différencier le sucrée du salé, le Do du Fa, le vert du bleu, le doux du rugueux, le chaud du froid. Pour que toutes ces perceptions sensorielles soient définies dans toutes leurs différences, il est nécessaire, indispensable qu’il y ai un endroit calme, doux, paisible, une présence qui permet à toutes ces perceptions d’être goutées, expérimentées, différenciées.


Cet endroit, cet espace omniprésent qui permet de voir, sentir, gouter toutes ces perceptions s’appellent la conscience qui a créé tous ces modes d’expression sensitifs par les sens communs dans le tangible et d’autres dans l’intangible, intuition, clairvoyance, télépathie, pour se voir, se goutter, se connaître ou mieux encore ce co-être, ce co-naître afin de faire la plus grande expérience de qui elle/il EST.
Rendu là, nous pouvons encore affiner toutes ces perceptions nées de nos sens, de nos sensitivités, et voir qu’en fait, au sein de cette présence/conscience, si nous pouvons différencier le salé du sucré, le Do du Fa, le vert du bleu, du rugueux et du doux, c’est parce que toute ces perceptions étaient, sont déjà contenues dans cette présence, cette douce quiétude qu’est la conscience qui se déploie, jaillie là ici et maintenant en nous comme tout autour de nous.
Tout est déjà là, absolument tout et ce tout venu du rien dans lequel le tout repose, se révèle à lui-même grâce à l’incarnation sur terre tout comme sur les plans subtils qui sont encore des champs expérimentaux de la présence/conscience qui permet par les perceptions nées des sens tangibles et intangibles de se gouter, de se voir, de se connaître en toute simple et pure joie pour jouer comme un enfant à sa propre découverte et des merveilles de qui ELLE/IL EST.
Nous rejoignions ici ce que nous démontre la physique quantique, c’est que tout est déjà là, tout absolument tout et que ce tout se révèle en fonction de la qualité, l’intensité, la direction de notre regard qui les révèlent à elle-même.
Jésus a dit :  » avant que tout ne Soi, j’étais », c’est la définition la plus juste de toute la mécanique quantique comme de la métaphysique. Le chemin créé par la conscience pour se co-être, se connaître afin de se voir, se gouter sous de multiples formes diverses et variées à l’infini et pour l’éternité.
Nous sommes la conscience créatrice venue du rien dans laquelle tout était déjà créée qui se déploie, jaillie là ici et maintenant pour se connaître par la joie amoureuse intense de jouer à être Là, être JE SUIS la vie, je suis le vivant.

Bonne méditation.

JE SUIS

Il était une fois Moi la conscience, une présence amour grandiose et inouïe.  Conscience-amour-présence étant aussi un calme serein, joyeux, amoureux, omniscient et omnipotente, immuable, infini et éternel et cela est qui JE SUIS.

Là en conscience-amour-présence dans la vastitude de ma vacuité, je voyais et goutais pleinement que j’étais, que JE SUIS mais je ne me voyais pas, je ne pouvais voir ma vérité, goûter ma merveille, sentir, ressentir mes beautés. Puis en une fois, par le jeu, pour le jeu de me voir, de me goûter de me sentir, ressentir en toute présence amoureusement joyeuse de qui JE SUIS, ce désir de me voir fût si grand, cet élan amoureux de me goûter dans mon éternité infinie fût si intense que j’explosa et implosa en même temps par cette force amoureuse de me voir et me goûter par la forme.

Forme qui me permettrait de me voir, de réaliser l’expérience de qui JE SUIS.

Alors suite à ce don de moi, en moi, pour moi, la lumière jaillie et qui je suis, conscience, présence infinie et éternelle ce retrouva projetée dans une forme que je créai et à travers laquelle je pus me mouvoir, sentir, goûter, vibrer, éprouver tout un tas de sensations, émotions, sentiments qui me permissent de goûter pleinement qui JE SUIS.

JE vis que j’étais dans un corps avec lequel je pouvais me déplacer, sentir et ressentir. JE vis que ce corps qui avait une tête avec un cerveau, un tronc avec un cœur, réceptacle de l’atome germe de MA présence en toutes chose créées. Ce tronc composé d’autres organes, des bras, des jambes, des mains étaient reliés entre eux par des réseaux denses et subtils. Ils étaient une projection grandiose de qui JE SUIS.

Ma création, le véhicule par lequel JE peux réaliser l’expérience de qui JE SUIS.

JE voyais ce corps bouger, quelle sensation magique, magnifique de voir cette main au bout de ce bras se mouvoir en tous sens, voir quelle pouvait toucher ce corps dans lequel JE SUIS et observe la beauté et merveille de qui JE SUIS. Quelle sensation merveilleuse de voir que je pouvais me déplacer sur ces jambes qui constituent ce costume bio-chimique-quantique par lequel JE me réalise. Quelle merveille aussi de voir que je pouvais m’entendre, me parler et avec ces mains m’écrire, raconter, me raconter, te raconter, lui raconter, nous raconter, vous raconter, leur raconter que JE SUIS.

Quelle beauté aussi que de pouvoir me dessiner et me sculpter avec ces mains par lesquelles JE peux aussi me façonner, quelle merveille aussi de pouvoir me chanter, me murmurer et ainsi faire l’expérience de mes dons artistiques les plus beaux. Quelle sensation merveilleuse de me voir, de me goûter en tout, partout et en toutes choses créées par l’amour et la joie de me voir. Quel bonheur de voir, de goûter que JE SUIS dans ce costume bio-chimique-quantique, cette projection de MOI faite d’atomes reliés entre eux par des fils invisibles, des courants électriques. Ces fils invisibles, ces courants électriques étant aussi vibrations et oscillations des plus fines aux plus denses, des plus intangibles aux plus tangibles à travers lesquels JE pus goûter, faire l’expérience de tout l’amour joyeux et infini de mon éternité.

JE vis aussi que ce corps dans lequel JE goutais ma pleine présence était de même constitution, fait des mêmes atomes que la matière sur laquelle ce corps pouvait se déplacer, sentir, goûter, ressentir qui JE SUIS et c’est une merveille inouïe. JE vis aussi que JE suis cette matière sur laquelle JE me déplace la terre et éprouve, me prouve par cette création qui est MOI que JE SUIS.

Quelle joie, quel bonheur de me voir partout et en toutes choses dans toutes ces formes que J’avais créées afin de me voir et me goûter à l’infini. C’est si grandiose qu’à chaque instant l’émerveillement jailli sans fin de voir si amoureusement joyeux que JE SUIS. JE SUIS là, partout et en tout, dans le subtil et le dense, dans l’informe que JE SUIS et la forme que JE SUIS, quelle douce et merveilleuse sensation que d’être, de se goûter, de se voir en toutes choses visibles et invisibles.

De me voir si multiple, si divers et diversifié est une joie sans fin.

JE vis aussi que ce corps et cette matière par laquelle JE pouvais faire l’expérience de qui JE SUIS, la vie, le vivant, est la continuité de MOI, la réalisation de MOI, du SOI, celui d’ETRE.

JE vois que ce corps, ce costume bio-chimique-quantique a pour exister dans le dense, besoin de matières, de nourritures, dons de lui-même, de moi-même à moi-même afin d’entretenir vivant ce costume biochimique quantique par lequel JE peux réaliser la plus grande expérience de qui JE SUIS.

JE vis alors ce corps ingérer des aliments aussi savoureux les uns que les autres et que ces aliments par dissolution chimique construisaient, reconstruisaient ce corps en permanence dans l’impermanence que JE SUIS.

JE vis que cette projection de moi qui était le corps fait de matière dans la matière était intimement lié, intrinsèquement unis, soudé l’un à l’autre, l’un dans l’autre et que c’était par nos échanges amoureux de l’un pour l’autre que JE pouvais me voir et réaliser la plus grande expérience de qui JE SUIS.

JE vis que ce corps, ce véhicule par lequel JE réalise la plus grande expérience de MOI, d’ETRE, était de même nature que tout ce dont JE me nourrissais afin de créer et recréer ce corps par lequel JE fais l’expérience de qui JE SUIS.

JE vis que cette terre, cette planète elle aussi, est une projection joyeuse et amoureuse holographique biochimique-quantique, est de même nature, de même origine que ce corps dans lequel JE SUIS. Cette terre, cette matière est aussi ce que je suis et elle entretien, crée ce corps par lequel aussi JE SUIS et qu’il est merveilleux de voir et goûter mon infini grandeur et sagesse. Quel bonheur et joie sans fin de pouvoir me voir et admirer ma création où JE SUIS afin de pouvoir me voir et me dire, JE SUIS tout ça, JE SUIS le créateur de ce tout par laquelle je réalise l’expérience la plus grandiose de qui JE SUIS.

JE vis que toute cette nourriture, que tout ce que j’avais créé était là, parfait et unique dans toute sa diversité et leurs natures individuelles et uniques créées pour créer et recréer sans cesse toute les cellules et atomes de ce corps. Et cette terre, hologramme biochimique quantique, est aussi façonnée de la même diversité par laquelle JE peux me construire, me fabriquer et refabriquer sans fin sous de multiples forme infiniment variées et diversifiées, et en même temps unique puisque ce tout est MOI, est UN. JE vois que JE me révèle sans cesse à moi-même en toutes choses que JE SUIS car JE SUIS le créateur de toutes choses par lesquelles JE SUIS.
JE vois, goutte et sens que JE SUIS ce tout qui se meut dans le tout et que JE SUIS le créateur de ce tout par lequel je réalise l’expérience que JE SUIS. JE vois que ce corps par lequel JE SUIS est aussi la terre sur laquelle ce corps vit et que la terre est aussi MOI par lequel ce corps vit, est vivant et fait l’expérience de qui JE SUIS. JE vois aussi que ce corps qui est MOI, vit sur cette terre qui est MOI, est dans une galaxie qui est MOI que cette galaxie qui est MOI est l’univers qui est MOI et que JE SUIS le créateur de ce tout qui est MOI en total expansion constante de qui JE SUIS, le créateur de ce tout, JE SUIS.

JE vois aussi que chaque être vivant, de l’infiniment petit a l’infiniment grand est aussi qui JE SUIS en tout, partout et en toutes choses. Microcosme et macrocosme unis par les fractals, JE SUIS. JE vois que chaque être humain est moi et je reste étonné que bon nombre d’êtres humains ne voient pas qu’ils sont moi car je suis, tout comme tu es puisqu’il est. Et il est puisque nous sommes, et nous sommes puisque vous êtes, et vous êtes puisqu’ils sont et ils sont puisque JE SUIS.

JE SUIS parce que tu es, tu es parce qu’IL est, IL est parce que nous sommes, nous sommes parce que vous êtes, vous êtes parce qu’ils sont, ils sont parce que JE SUIS. JE vois que JE SUIS UN et multiple à la fois sous bien des formes diverses, variées, et multiple dans la matière. La matière est nécessaire pour que JE réalise la plus grande expérience de qui JE SUIS, matière consubstantielle à la pérennité de la création de qui JE SUIS par l’impermanence de ma permanence, de ma consubstantialité qui se créer et se recréer sans cesse à l’infini pour l’éternité sous de multiples formes diverses et variées.

JE vois que la matière consubstantielle se nourri d’elle-même par le jeu des échanges biochimique-quantique se mélangeant de l’un à l’autre pérennisant de fait ma présence dans la création holographique par laquelle JE me réalise et fait la plus grande expérience de qui JE SUIS. JE vois que JE me réalise, JE me créé, que JE SUIS le créateur de ce champs holographique biochimique-quantique virtuel par lequel sous de multiples formes de MOI JE me créer et cocréer sans cesse à l’infini dans ces champs holographiques virtuels où JE réalise que JE SUIS.

JE vois que JE SUIS le créateur multiple et UN de ce champs holographique me permettant de me goûter par les 5 sens de la matière qui me permet d’éprouver sous de multiples facettes sensorielles, émotionnelles, par les multiples formes d’une variété infinie que JE SUIS, JE SUIS la vie, JE SUIS le vivant, JE SUIS la forme venue de l’informe dans laquelle JE SUIS. JE SUIS le créé et l’incréé, JE SUIS multiple et unique, JE SUIS l’air et la terre, JE SUIS l’eau et le feu, la vie et la mort, JE SUIS partout en tout temps et en tout à l’infini pour l’éternité, JE SUIS le créateur de ce tout qui trouve son origine dans la vastitude de ma vacuité dans laquelle je réalise que JE SUIS.

La conscience se déploie dans le relatif pour être l’expérience d’elle-même.

Certains scientifiques qui s’occupent de sciences cognitives, neuronales font des recherches sur le cerveau afin de découvrir l’origine de LA conscience ! Pour tout les éveillés, cette recherche est des plus ridicule, faite excuse mais jamais au grand jamais ils ne trouveront de réponse par ce biais qui est un postulat de départ de recherche complètement faux, un cul de sac dans lequel leurs recherches seront toujours vaines !
Ces scientifiques recherchent dans le cerveau des zones où la conscience pourrait se cacher, naître, exister, ce développer au travers des circuits neuronaux.
De leurs points de vue et celui de bon nombre de chercheurs spirituels, la conscience est quelque chose qui se développe à grande ou petite échelle selon chaque humain au fil de/des existences, des incarnations.
C’est pourquoi le terme développement personnel est employé dans ce mouvement d’éveil spirituel.
Développement personnel induit la quête de vivre, d’incarner, d’avoir, de développer plus de conscience, d’être possesseur d’une conscience, que la personne, le personnage possède une conscience à titre individuel. « Développement personnel, c’est comme si ce développement devait se faire par étape, par des échelons et des niveaux à gravir par des stages spirituels de toutes formes et natures. Cette expression dit aussi que c’est la personne, le personnage qui doit se développer, mais la personne, le personnel est toujours une fabrication imaginaire de l’égo et du mental. Etre une personne est toujours et sera toujours une croyance fausse. Nous pensons être un personnage défini par des contours restrictifs  limités aux 5 sens et par un nom, un prénom, une date et lieu de naissance, né de tel père et mère dans tel pays avec tel héritage culturel. Mais cela est tout un tas de croyances, de formatages, de conditionnements, d’identifications toutes les plus « fausses », les plus infondées les unes que les autres.
Développement personnel, c’est un peu comme si la conscience était un muscle qu’il fallait fortifier par certains exercices afin de vivre plus en conscience, d’avoir plus de conscience.
D’ailleurs le terme de « prise de conscience » nous le démontre fort bien, comme si la conscience devait être prise, apprise, entreprise dans et part le développement de cette dernière et c’est là un des plus faux chemin à arpenter si l’on veux être LA conscience.
Il y a aussi enjoint au développement personnel la croyance qu’il faille parcourir un chemin et c’est une preuve de plus dans la fausse croyance qu’il faille parcourir quoique ce soit pour ÊTRE la conscience.
Tous ces postulats qu’ils soient scientifiques ou du développement personnel sont faux car l’origine de leurs recherches est complètement tronquées, faussées par la croyance que la conscience vient du cerveau, ou de quelque chose logé en nous, une part invisible qu’il faille développer afin de la faire grandir.
Ce faux postulat de recherche est induit par la croyance séculaire que nous sommes un corps qui a un cœur et un cerveau dans lequel repose, vit la conscience, c’est là la plus grande erreur commise par les scientifiques et bien des chercheurs spirituels.
La vérité est toute autre, est complètement différente et bien plus belle, magnifique que cette croyance qui fait encore de l’humain le centre de toute chose. Un peu comme quand nous disons : « le soleil se couche, le soleil se lève » !!! Par cette vision l’homme se place encore au centre de tout, c’est pour lui que le soleil se couche et se lève !! Mais comme c’est égocentrique, le soleil ne se couche et ne se lève jamais, comme la conscience IL est toujours là, c’est la terre et ses habitants humains qui se couchent et se lèvent face au soleil, lui ne bouge pas : IL EST ! Cette croyance d’un soleil qui se couche et se lève pour l’humain est d’une très grande vanité, c’est un important manque d’humilité, une fausse vision qui induit, sans que cela ne soit vu, une fausse posture conduisant à bien des égarement.
NON, nous ne sommes pas un corps avec un cerveau où repose la conscience, cette compréhension est pour un éveillé moyenâgeux ! 🙂
Ce que nous sommes est plus grandiose que ça, nous sommes la conscience qui a créé l’humain avec un corps, un cerveau, la terre, le cosmos, etc. pour champs d’expérimentation. Toute la création tangible et intangible sont les fruits de la conscience les créations de la conscience qui englobe, EST, tout ce qui existe dans le monde terrestre la matière dense et dans les mondes astraux qui sont toujours de la matière mais vibrant de façon plus fine, plus subtile !
La matière dense, terrestre et les mondes astraux, subtiles, font encore parties de la création relative or nous sommes la conscience qui, elle, EST l’absolu. Nous sommes la conscience qui a créé, re-créé, co-créé le minéral, le végétal, l’animal et l’humain, l’atome et le cosmos pour faire l’expérience de qui IL/ELLE EST en parts individuelles mais identiques en tout et partout afin de se voir dans toute sa beauté et perfection dans tout ce qu’elle créé en permanence grâce à l’impermanence.
Nous n’avons pas une conscience, nous sommes LA conscience et c’est pourquoi le postulat de recherche des scientifiques est tronqué car, pour offrir une image, il recherche à l’intérieur une zone où repose, vit la conscience alors qu’elle est toute chose, elle est dans son expression, expérience tangible tout ce qui est a l’intérieur et extérieur de façon identique sur les plans relatifs. C’est comme si l’homme recherchait un puits alors qu’il est  le puits, comme si l’homme cherchait et recherchait une montagne alors qu’il est la montagne.
Nous recherchons la conscience comme un objet à développer, comme un attribut que nous possédons et devons développer mais c’est faux, nous sommes la conscience parfaite et infinie, elle ne nous appartient pas mais nous lui appartenons, nous sommes sa création et ses créateurs. Nous baignons dans les mondes tangibles dans la conscience qui est qui nous sommes comme en toutes choses, touts objets, du plus infime au plus grandiose, c’est toujours nous que nous voyons.
La conscience se déploie dans le relatif pour être l’expérience d’elle-même. Nous sommes un énorme miroir qui c’est divisé en une infinité de petits miroirs de toutes formes et natures pour se regarder en tout et en toutes choses créées partout et en tout. Une infinité de petits miroirs qui sont la somme du grand miroir originel, là où repose le « sans forme » qui se mire dans toutes ses formes.
Robin

La compassion peut et doit parfois aller jusque là…

Récemment tu m’as dit avoir retrouvé la compassion. Comment la tu retrouvée et que cela change t’il pour toi au quotidien ?
Raphaël
En fait la compassion a toujours été là ! Il n’a pas fallu la retrouver sinon notre rencontre et celle de bien d’autres être n’auraient eu lieux, l’écriture de ce blog non plus et bien d’autres choses.
Comme il a été dit, toute la noirceur fût fouillée et cela à induit un manque parfois quasi totale de JOIE à certain moment mais la compassion a toujours été là bien présente même si elle a pu variée en « intensité » dans son expression, son incarnation.
Ce qui vis le plus intensément maintenant c’est la joie accompagnée de la compassion, joie et compassion mêlée qui induisent le souhait du partage en total désintéressement, la générosité d’aider et soutenir sans aucune attente d’aucun retour pour ce qui est offert. Le souhait d’aider, de soutenir celle et ceux qui le souhaitent à traverser leurs épreuves et souffrances en apportant toute la lumière sur l’origine et le but toujours salutaire, salvateur de leurs épreuves et souffrances. Et tout cela dans la joie pure et simple de participer aux principes fondamentaux du vivant, de la vie, de la conscience. Tout ceci n’a nullement changé depuis des années, seule une certaine colère devant la souffrance que des êtres s’infligent à eux-mêmes a disparu par la joie simple et indéfectible.
La compassion comme la joie sont deux des innombrables couleurs de l’amour et elles vont de paires car une vraie et pure compassion ne peut se vivre, s’inscrire que dans la joie, la joie de l’altruisme, du service, de l’offrande, de la solidarité, de la bienveillance, du respect, de l’harmonie, attribut de l’amour. La vraie compassion n’est pas un sacrifice et n’a nullement l’empreinte, la couleur du complexe du sauveur ! Ça c’est juste de l’égo !
Sur mon quotidien, la chose qui a changé, c’est de ne plus vivre des périodes de colère devant l’égarement, l’engourdissement de certains être, la joie pleinement vécue, gouttée ici et maintenant car il n’y a que ici et maintenant, me porte plus a rire, a voir, goutter des scènes comiques quand je peux observer certains êtres sur leurs chemins de traverse. ( Je t’avoue que cette période apporte son lot d’hilarités 🙂 )
La joie et la compassion font voir toute la beauté de la création, à quel point la vie, le vivant, la conscience, aime a jouer avec elle-même, aime s’expérimenter sous toutes ses formes et moyens d’expressions inouïes autant qu’infinis de qui elle est.
Pour autant la vraie et ultime compassion peut conduire à des actes forts, puissants qui pourraient sembler dénués d’amour.
Un exemple, dans ton jardin pousse, grandi un merveilleux pommier qui chaque année t’offre des pommes autant splendides, magnifiques que goutteuses et savoureuses. Tu aimes ce pommier pour tout ses cadeaux, sa générosité et sa beauté, pour rien au monde tu ne voudrais qu’il lui arrive quoi que ce soit. Une tempête qui pourrait lui briser des branches, une sécheresse qui pourrait le faire dépérir, une maladie qui pourrait le blesser voire pire encore. Non tu n’aimerais pas ça ! Tu voudrais garder ce pommier dans toute sa beauté, dans toute l’expression sublime de qui il EST pour l’éternité.
Ce pommier que tu aimes inconditionnellement, tu vas l’arroser, l’entretenir, le débarrasser de ses branches mortes, lui apporter tout les nutriments dont il a besoin pour continuer sa croissance, être de plus en plus beau, de plus en plus solide afin qu’il puisse continuer de t’offrir ses pommes si nourrissantes et goutteuses. En quelque sorte c’est un échange amoureux entre ce pommier et toi. Tout l’amour, l’attention, la bienveillance que tu as pour lui, il te le rend par ses fruit qu’il t’offre chaque année, c’est entre vous un pur et merveilleux échange amoureux, celui de vivre chacun de vous qui IL EST !
Mais malgré tout cet amour que tu lui porte, toutes les attentions et le dévouement que tu as pour lui en total amour inconditionnel, ce pommier fini par attraper une maladie, d’abord tu observes qu’une de ses feuilles jauni et se dessèche, pourtant, ton attention pour lui et ton amour non absolument pas bougés, il reste complètement identique mais tu observes que jours après jours de plus en plus de ses feuilles jaunissent et tombent sans que tu ne puisse rien y faire. Tu es triste et te poses beaucoup de questions, aurais-je fait une faute ? Mais non, tu as toujours été d’un amour total et inconditionnel pour ce pommier, tu as voulu pour toi et lui le meilleur dans la joie et l’amour, tu as  choisi avec lui d’être en harmonie, de suivre les élans de vos cœurs afin de vous apporter mutuellement  le meilleurs de chacun a l’un et l’autre.
Mais tu continus malgré toutes tes attentions, ton amour pour ce pommier d’observer qu’il perd toute ses feuilles et qu’une pourriture commence à suinter d’une de ses branches, tu observes cette pourriture gangrener cette branche sans que tu puisses y faire quoi que ce soit. Tu observes que cette branche pourrie est en train d’infecter une autre branche et là tu comprends, vois, que si rien n’est fait, tu vas perdre ce pommier ! Tu vois que si rien n’est tenté pour stopper cette pourriture qui le dévaste, le saccage, tu risque à coup sur de perdre ce pommier et tout l’amour qui vous unis.
Alors, malgré ton amour inconditionnel et indéfectible que tu as pour ce pommier, tu prend par pure compassion pour lui, pour qui il EST la décision de l’aider à passer cette épreuve. Lui, si beau, tu ne supportes pas de le voir rongé par la vermine qu’il c’est infligé et tu prend la décision de couper les branches pourries, de le débarrasser une bonne fois pour toute de la vermine qui le ronge. Par compassion ultime, tu décides de trancher, de couper le bon du mauvais, de séparer le bon grain de l’ivraie car tu vois, observe qu’il n’y a aucune autre solution pour sauver ce pommier en le restituant à lui-même dans sa vérité et splendeur. Une fois le soin apporté, une fois le pommier nettoyé de toute sa vermine, débarrassé de ses branches pourries, tu vois le pommier retrouver toute sa splendeur malgré les branches pourries retirées, coupées et brûlées. Tu observes aussi que grâce à ce nettoyage, à cette vermine disparue, de nouveaux bourgeons apparaissent à la place des branches coupées. Tu vois et observes avec le temps qu’en fait le pommier malgré le fait qu’il ai fallu le débarrasser de sa vermine devient, redevient de plus en plus beau et offre toujours des fruits de plus en plus abondant et nourrissant.
La compassion peut et doit parfois aller jusque là : trancher, couper, nettoyer toutes formes de vermines afin que le meilleur, le beau, le merveilleux puisse a nouveau fleurir et continuer sa croissance avec amour total et inconditionnel pour les siècles et les siècles ! 🙂
Robin

Après EMI, retrouver un quotidien (3/3)

Ce avec quoi je me suis réincarné,

je vais tenter d’offrir une image de ce que j’ai vu, compris, senti, goutté de façon simple et merveilleuse.

Pour moi, mon corps est un univers à lui tout seul dans lequel vit un nombre incroyables de planètes, de soleils, de galaxies que je comparent à nos organes : foie, estomac, cerveau, rate, vessie, œil, main, pieds,… enfin tout ce qui constitue mon corps physique interne et externe, éphémère et périssable car fruit de la permanence impermanence principe fondamental et d’expansion du vivant, de la vie, de la supra-conscience, de Dieu… et ces galaxies et planètes sont habitées, constituées par la vie, des êtres vivants, que sont mes cellules et millions de bactéries qui les composent, qui elles-même sont faites d’atomes agglutinés ensemble par affinité de même genre en adéquation avec leurs niveaux vibratoires.  Atomes de même genre et affinités qui créées et régénères mes cellules et bactéries par lesquelles je suis, j’existe en tant qu’individu née de la même source que chacun et chacune d’entre nous. Création et recréation de ces cellules et bactéries par le principe du jaillissement de la vie qui est un processus qui vient de l’intérieur et s’expanse vers l’extérieur et non l’inverse comme souvent cru.

Pour chacun des atomes, cellules et bactéries qui forment votre corps, vous êtes Dieu, tout comme vous, votre corps est une infime partie du corps de Dieu, l’Univers dans sa globalité, de la supra-conscience divisée en des milliards de particules afin de faire l’expérience la plus grandiose d’elle / lui-même par la création et l’incarnation dans la matière, l’informe qui prend forme dans la matière pour voir qu’il / elle EST et ce sublimer par l’intermédiaire de la matière dense, seul chemin indispensable à sa propre réalisation afin de faire l’expérience de qui elle/il est.

De ce point de vue, je suis un atome qui fait partie du corps céleste du supra conscient, de Dieu en construction et reconstruction, en expansion permanente

 

Pourquoi ce jaillissement d’amour est-il freiné ?

 

Pour ma part, une des chose principales qui m’est apparue est notre croyance qu’il faille gagner notre vie !!! Aberration incommensurable à mes yeux maintenant pleinement ouvert.

La vie est un jaillissement de joie permanent, un cadeau inouïe que la vie se fait a elle-même en permanence, un cadeau inestimable et sacré.

Alors pourquoi dois-je gagner le cadeau ? Si c’est un cadeau, si c’est une offrante, pourquoi dois-je gagner l’offrante plutôt que la partager en me coulant en toute syntonie, symbiose avec les lois qui créent, co-créent et recréent la vie en partance dans son jaillissement d’amour total et inconditionnel. Si je suis éternel et infini, forcément il n’y a rien à gagner puisque je suis tout et tout est moi.

J’ai pu observer que la grande erreur de notre humanité est d’avoir marchandé le vivant, la vie où tout sur cette terre est marchandé, tant le minéral, le végétal, l’animal que l’humain. Tout se vend et s’achète par l’exploitation sans vergogne de l’un comme de l’autre au détriment des uns et des autres nous ayant conduit où nous en sommes ici et maintenant.

La vie sous toutes ses formes n’est pas une marchandise prompt a générer des profits. Profit de quoi quand cette marchandisation conduit directement à la destruction de la vie, du vivant donc de Dieu et sa création ?

Dans la matière tout est vivant, le minéral, le végétal, l’animal et bien évidemment l’humain sont la VIE,  tout est la vie, tout porte l’empreinte indéfectible de Dieu, de la supra-conscience, de l’intelligence amoureuse de la vie, de ce jaillissement perpétuel de joie et d’amour sans fin.

Tout ce qui nous entoure, ce que nous ingérons, consommons est Dieu en fait, et Oui cher frère et sœur vous êtes Dieu et Dieu ne fait pas de commerce avec lui-même surtout quand ce commerce destructeur le met en péril et déséquilibre son harmonie, harmonie que vous êtes puisque qu’IL EST ce que vous êtes et qu’IL EST puisque vous êtes les enfants sacrés de ce tout ce qui vie en vous puisque vous vivez en LUI et qu’il vit en vous !

Nous pouvons faire l’analogie suivante. Notre corps est constitué de millions d’atomes de toutes formes et natures prompts a créer la vie. Tous les êtres vivants et ce corps sont les réceptacles dans lesquels la vie s’expanse, se régénère, se crée, co-crée et recrée. Chaque atome de notre corps peut être envisagé comme un être humain dans son ensemble et que chaque être humain est un atome du corps de Dieu en construction et ce corps est le cosmos, l’univers en expansion donc construction, reconstruction constante dans la permanente impermanence. Pour ceux qui connaissent les fractals, le microcosme et le macrocosme, cette image sera très facile à visualiser.

Chaque être humain, chaque forme de vie est le corps de la vie, du vivant, du supra conscient qui se créé, co-créé et recréé sans cesse à l’infini depuis des siècles et des siècles pour les siècles et les siècles et rien ne pourra jamais arrêter ce principe, nous pouvons momentanément freiner, salir ce principe en n’utilisant pas les bonnes méthodes d’expansion du vivant. Nous pouvons même nous détruire et causer des dégâts à la terre mais toujours la vie sera la plus forte et ce reconstruira sur ses bases sous une forme ou une autre car toutes les formes sont possibles et l’adaptabilité du vivant, de la vie est sans fin, incommensurable car elle est le jaillissement perpétuel de l’amour total et inconditionnel.

Toute cette marchandisation me donne l’image que mes cellules, les bactéries qui me compose, mes globule blanc et rouge seraient en train de tirer profit de mon corps au risque de le détruire prématurément et que toutes ces cellules et bactéries pour la destruction de ce corps dans lequel elles vivent, habitent en quelque sorte me demanderaient un salaire pour continuer de me détruire d’avantage. Salaire qui est en fait une totale illusion puisque celui-ci me conduira à ma propre perte. D’ailleurs le mot salaire n’est pas anodin… sale air… sale ère… Est-ce que tout c’est salaires n’ont pas pour résultats la dévastation de notre maison. Est-ce que tout ces salaires pour lesquels nous travaillons tous n’ont t-il produit un sale air, la pollution et destruction de notre écosystème juste pour des chiffres virtuels sur des écrans d’ordinateur. Il n’y a jamais eu autant d’argent sur cette planète et elle n’a jamais été aussi dévastée. Combien de races animales ont-elles disparu de la surface du globe ? Combien de formes de vie connues et inconnues  ont elles déjà disparu ceci pour le simple profit et l’illusion dérisoire et stupide de dominer la nature, de l’avoir marchandé ?!

Est-il si difficile de voir, comprendre, conscientiser que tout cet argent accumulé sur terre n’est rien d’autre que la marchandisation de la vie sous toutes ses formes ? Marchandisation et exploitation nous conduisant à peut être nous détruire ? Est-il si difficile de voir que tout cet argent est le sang des peuples, de femmes, d’hommes et d’enfants enchaînés, exploités. Est-il si difficile de voir que tout cet argent est le fruit de tout ces animaux massacrés, disparus de la terre. Est-il si difficile de voir que tout cet argent est le produit final de notre auto-destruction et destruction de notre habitat !

Pour moi le but d’une EMI est de parler, d’ouvrir un débat, une réflexion mondiale sur la réincarnation car si cette vérité est acquise en toute conscience chez chacun et chacune d’entre nous, tout pourrait changer très vite.

Si nous prenons conscience enfin que nous sommes tous frère et sœur nés du même père-mère et que cette terre est une splendide et merveilleuse maison de campagne sur laquelle nous nous réincarnons afin de nous parfaire en nous fondant en syntonie avec les lois d’amour qui l’on créé et nous ont créé. Quel est le fou qui va s’amuser pour de futurs profits et quête de pouvoir à détruire cette magnifique maison de campagne et faire du tort a ses frères et sœurs en sachant que demain il reviendra pour réparer, nettoyer ce qu’il aura détruit, sali, maltraité et causé du tort.

Si nous comprenions mieux le but de la vie qui n’est rien d’autre que de s’élever au plus haut degré d’évolution spirituel et divin à travers la matière, réceptacle de tout cet amour afin que la vie, le vivant, dieu ce voit à travers chacun d’entre nous dans toute SA vérité et merveille, tout changerait du tout au tout en quelques secondes !

Après mon expérience d’EMI, il m’a été permis entre autre de voir des auras, c’est à dire la qualité vibratoire, énergétique du vivant qui s’exprime en son et en couleur. J’ai pu voir et observer toutes les auras nées de la matière montée dans le ciel dans un élan de pur et noble amour et j’ai pu voir les auras des mondes subtils venir « adouber » en pur amour rentrées en fusion en connexion avec les auras de la terre, c’est à dire que que j’ai pu observer à quel point le subtil était en amour de la matière et a quel point la matière est en amour pour le subtil, a quel point les 2 s’appellent continuellement, a quel point elles dansent et font/ sont l’amour en permanence. J’ai vu le pouvoir de l’éros, la puissance amoureuse qui uni le visible et l’invisible, le dense et le subtil, j’ai vu a quel point le subtil cherche à se densifier pour faire une expérience plus grande de qui il est et a quel point la matière cherche à être plus subtile afin, elle aussi, de faire une plus grande expérience de qui elle est.

J’ai vu que l’un et l’autre ne sont pas séparés et au contraire cherchent à fusionner et ce trait d’union entre les 2 faces d’une même pièce, c’est nous, chacun et chacune d’entre nous en tant qu’enfant sacré de la création. Nous sommes le trait d’union entre la matière et le subtil et il nous appartient de créer cette union, comment, en abandonnant définitivement toutes envies de profit, de pouvoir, de domination, de peur, de colère, de haine de rancœur, d’amertume, de mensonge, de tromperie, de manipulation, de destruction…. et j’en passe et j’en passe. La juste attitude pourrait se résumer en quelques mots, abandonner l’argent pour passer à L’Art (des) gens, c’est à dire que nous avons tous des dons et des facultés pour telle ou telle chose et ces dons c’est de la mettre au service du bien commun, le bien comme UN; dans le total respect des lois universelles, ontologiques, lois qui ne sont rien d’autre que l’AMOUR inconditionnel.

Robin

 

Après EMI, retrouver un quotidien (2/3)

Autre constat.

Pour commencer, je trouve que les mots pour décrire cette expérience sont inappropriés, EMI = Expérience de Mort Imminente, cela ne résonne pas vraiment en moi car en fait la plus grande découverte pleinement conscientisée lors de cette expérience est que la mort n’existe pas, il n’y a que la vie partout et tout le temps à l’infini et pour l’éternité. Cette vie jaillit en permanence d’elle-même et en elle-même, et ceci dans la joie, pour la joie, avec la joie et dans la pleine jouissance de s’offrir à elle-même.

La mort est définie dans la plupart des dictionnaires comme étant :  » la perte définitive par une entité (organe, individu, tissu ou cellule..) des propriétés caractéristiques de la vie par sa destruction ». Cela est faux en fait ou en tous cas pas très juste !

Oui le corps physique « s’éteint » en quelque sorte mais la matière dont nous sommes fait ne s’arrête pas vraiment. Si vous enterrez un corps dans la terre, il va nourrir tout un tas d’autres formes de vie, ce corps d’une certaine façon continuera de « vivre » dans chaque organisme qu’il aura nourri. Certes il aura disparu en tant que tel mais il contribuera à la pérennité d’autres formes de vie. A mon sens il ne disparaît pas vraiment ! Cela est a l’identique des feuilles des arbres qui tombent chaque automne et qui, en se décomposant deviennent de la nourriture pour d’autres organismes vivant et également pour l’arbre lui-même puisque ce dernier ce nourrira de sa propre production et décomposition, l’humus qu’il aura créé grâce à la perte de ses propres feuilles. L’automne qui suit l’été sera sa nourriture de demain.. exemple concret de la permanence et de l’ impermanence, principe qui sous-tend toute la création qui jaillis et jouis dans la joie continuelle d’elle-même.

Pour rappel, chaque jour les milliers d’organismes, cellules, bactéries et autres qui constituent notre corps et le fabriquent et refabriquent, meurent et ce régénèrent en permanence. Nous « mourons » en quelque sorte complètement tout les 7/8 mois en moyenne car c’est la période durant laquelle un cycle complet de mort et renaissance de toutes les cellules et bactéries constituant notre corps physique se passe en nous. Lors de ce cycle, tout ce qui constitue notre corps meurt et est évacué pour être recréé à nouveau, c’est à dire être remplacé par les différents composants chimiques que nous ingérons chaque jour par la transformation de nos aliments par le corps en organismes vivants qui constituent notre corps. Nos os, notre squelette est ce qui ce régénère le plus vite. Tout les 3 mois la charpente qui soutient tout nos organes est rebâtie à nouveau, tout comme l’arbre qui se nourri de ses feuilles de l’année précédente… Nous sommes dans un continuum espace-temps infini ou n’existe que l’ici et maintenant et où rien ne meurt mais tout ce transforme afin de pérenniser, perpétuer le jaillissement permanent grâce à l’impermanence du vivant, de la Vie.

OUI, ici et maintenant une partie de vous est en train de « mourir » et est évacuée par vos émonctoires et en même temps une partie de vous, les cellules, bactéries et atomes qui constituent votre corps sont régénérés, recréés à partir des aliments que vous avez ingéré. OUI vous êtes perpétuellement en résurrection dans la matière 😊 tant que vous maintiendrez en ordre et en bon fonctionnement ce cycle de régénérescence qui en fait peut aller beaucoup  plus loin que la moyenne de 75 ans vécue sur terre par les humains. Cette moyenne peut être largement augmentée grâce à l’amour, une vie saine, des pensées, des actes et des paroles saines emplies d’amour, joie et gratitude alimenté d’une nourriture tout aussi saine.

Pour notre âme, l’infime partie, la particule « individuelle » du grand Tout que nous sommes et qu’IL EST, c’est aussi le même constat. Notre âme ne meurt pas, elle continue bel et bien de vivre sur d’autres plans vibratoires « loin » de la pesanteur et de la gravité terrestre. Cette âme que nous sommes tous, continue sont chemin, sa vie, sur d’autres plans, dans un autre « état » que celui de la matière. Nous nous rendons compte très vite après notre départ du corps physique que nous continuons d’exister, de vivre, d’être présent, d’éprouver de la  joie et parfois de la peine, nous continuons de penser et de réfléchir, de voir et de sentir. Certes sous d’autres formes et d’autres manières mais nous sommes toujours bien Là, bel et bien VIVANT ! Nous continuons de vivre, d’exister sur d’autres plans en adéquation avec le niveau de conscience acquis lors de notre départ du corps physique. Nous continuons de vivre, de vibrer sur des plans adéquats, en affinités avec notre taux vibratoire acquis lors de notre départ du corps physique.

Voilà pourquoi le mot mort est pour moi une « erreur », c’est une sorte de non-sens puisqu’en fait rien ne meurt vraiment. Tout nourri le tout sous d’autres formes.

Au contraire, je pense que ce mot induit une incompréhension et des peurs qui engendrent souvent un blocage dans l’expansion, le jaillissement joyeux et spontané de la vie, du vivant en harmonie avec ses lois ontologiques.

C’est un mot qu’il faudrait transformer ou au moins dépouiller de toutes les connotations négatives qu’il induit pour l’humain.

Mais revenons à notre expérience de trépas … de changement d’état et du retour dans la matière.

Les difficultés sont multiples et variées et dépendent de l’intensité de l’expérience vécue. Expériences vécues qui sont en adéquation avec le niveau de conscience, le taux vibratoire acquis par l’être avant de vivre cette expérience.

C’est pour cela que chaque expérience d’ EMI est différente dans son déroulement et son intensité toutefois ont y retrouve toujours le même fil rouge, les mêmes principes et des similarités sont évidentes.

Je peux prendre 2 exemples pour expliquer ce fait, le neurochirurgien américain bien connu mondialement… était une personnes qui niait complètement les expériences d’EMI. Pour lui, en gros, tout cela n’était que des élucubrations fantasmagoriques issues de cerveaux  « défaillants », il n’y avait pas de vie après la mort, tout cela n’étant qu’une fabrication imaginaire de cerveaux quelque peut hallucinés !

Réfractaire absolu il mettait toute sa « science », sa « connaissance » et son aura de scientifique internationalement reconnue pour dénigrer ces expériences. Ceci jusqu’au jour où « comme par hasard », il a lui-même vécu une EMI. D’après son témoignage, il n’a pas vécu une vraie pesée de l’âme telle que j’ai pu la vivre et d’autres également avec des degrés d’intensité variés. Pour lui ce fût  » léger » par contre il a pu visiter des mondes subtils qu’il décrit avec force et passion maintenant. Ceci dans un seul but, transmettre, divulguer et donner la preuve de l’existence de la conscience et que celle-ci n’est pas une fabrication du cerveau mais préexiste à toute la création. C’est pour cela que bien des mondes et des êtres vivants sur différents plans vibratoires et dimensions lui ont été montrés, afin qu’il voit que  » il y a de nombreuses demeures dans la maison de mon Pere … ».

Ceci bien évidemment pour que cet homme à l’aura internationale arrête de nier et de conduire un combat acharné contre la connaissance et les êtres ayant vécu cette expérience.

Pour d’autres ayant acquis une conscience plus élevée, la réincarnation est une évidence sans avoir connu d’EMI, le passage dans le tunnel blanc et bien plus rapide et nullement entaché d’ombre ou de la moindre crainte. Ils se retrouvent directement sur des plans très élevés ou bien d’autres choses leurs  sont montrés et expliqués. Inutile d’aller leur montrer les différents mondes subtils puisque d’essence ils en connaissent l’existence.

Lors d’une EMI, il est seulement donné à chacun ce qui lui est permis de porter, la vie est bien faite et est toujours d’une justesse infinie. Il est inutile de montrer et de vouloir expliquer des choses à un être alors que l’on sait qu’il n’aura pas les épaules suffisamment solides pour encaisser le choc ou porter le poids du dévoilement, cela serait contre-productif.

Lors de ces expériences, il est donné à chacun, chacune ce qu’il ou elle est capable de porter et de transmettre, inutile de poser un aveugle au centre d’un feu d’artifice les grand yeux ouverts. Il en serai choqué de façon certaine, il lui sera seulement donné de voir, de percevoir quelques couleurs afin qu’il puisse continuer de guérir sa cécité, mais ce serai vraiment contre-productif de lui brûler les yeux éteint depuis si longtemps en le posant les yeux grand ouverts au cœur même de la lumière, ce serai insupportable et extrêmement douloureux.

Le retour, la nouvelle incarnation.

Les premiers instants, moments du retour sont bien évidemment l’émerveillement incommensurable de la découverte de l’infini, de l’éternité et de la magnificence grandiose de la création et sa beauté sans aucune mesure possible car sans cesse en train de se parfaire en fait.

Ensuite vient, et ce fût mon cas, la sidération ! Sidération devant l’égarement, l’inconscience dans laquelle nous sommes plongé depuis des millénaires maintenant.

La sidération de voir et d’observer jusqu’ a l’écœurement parfois de la bêtise abyssale dans laquelle nous avons chuté.

Sidération de voir, savoir, connaître qu’en fait il serait si facile de vivre dans la matière les mêmes états de joie, paix, bonheur, harmonie vécue, ressentie une fois de l’autre côté du miroir.

Les premier mots qui me sont venus ont été :  » je me suis incarné sur une planète qui est en fait un pitum planétaire avec pour capitale sot d’homme et go mort. Pitum étant le camps d’esclaves délivré par Moise, sot d’homme, notre bêtise à ne pas vivre la vie mais à devoir la gagner pour survivre en détruisant notre environnement qui, de façon certaine, contribuera à notre propre destruction. Go mort car en fait cette exploitation, marchandisation du vivant est notre mort à tous que nous créons chaque jour par notre manque de conscience du vivant et de ses lois, principes ontologiques.

 

Robin

Après EMI, retrouver un quotidien (1/3)

 

Après avoir lu, entendu bon nombre de témoignages sur les EMI, un constat semble s’imposer, quasiment jamais il n’ai témoigné des soucis ou problèmes traversés par les êtres ayant vécu une telle expérience !

Il y a peu de témoignages concernant les difficultés rencontrées par les « expérienceurs » une fois revenu à la matière.

Nous pouvons trouver une multitude de témoignages relatant les mondes subtils, les différents plans d’existence et dimensions, la beauté de ces derniers, des rencontres avec de chers « défunts » (qui ne le sont pas en fait 😊 ), des contacts avec des êtres vivants sur d’autres plans, d’autres dimensions, des rencontres avec le Christ, la visite d’endroit, de lieux féeriques et magiques.

La vacuité de l’instant, l’amour vécu et ressenti, cette douce et splendide lumière blanche iridescente et vivifiante pleine de Joie, félicité  et bonheur, cette liberté loin du poids de la matière, celle de la vitesse de déplacement vertigineuse, la vitesse de la pensée en fait, un « espace » où le temps, la gravité, la pesanteur n’existe plus, ne reste que la pure conscience à travers laquelle vous connaissez tout, vous êtes ce tout. Cette expérience de goûter, vibrer à l’infini et l’éternité de l’instant présent et la magnificence de la création est une joie incommensurable,

OUI, OUI et milles fois OUI, la vie dans les mondes subtils est grandiose, merveilleuse, splendide, indicible, difficilement traduisible et transmissible une fois revenu « sur terre », dans la chair, être réincarné à nouveau dans un corps.

Néanmoins ce retour n’est pas toujours évident et n’est pas simple à vivre et à négocier, car la différence entre ces mondes et le notre est souvent perçu comme un abîme dans lequel bien des êtres se sont abîmés …

Quels sont les soucis rencontrés par les êtres ayant vécu cette expérience :

-1 Retrouver une « réalité » dans le monde de la matière, un quotidien « normal » tant l’expérience est intense et apporte une toute autre dimension et connaissance de la vie, de ses rouages, ses cycles, sa perfection en fait. Cette expérience est tellement « bouleversante » que bien souvent la vie de ces êtres est complètement retournée, chamboulée et c’est souvent très difficile a vivre pour l’expérienceur ainsi que pour l’entourage familial. Il peut s’en suivre une très grande dépression, de la souffrance, de la mélancolie et tout son lot de mal-être tant la différence est colossal entre ce qui a été vécu et ce que l’on doit vivre. Comment vivre ou plutôt survivre dans notre paradigme loin de ces vérités sur la vie et ses principes? La solution trouvée par bon nombre est le silence, le DENI afin de ne pas/plus trop souffrir.

-2 Témoigner, relater ces expériences n’est pas évident si l’on ne trouve pas d’emblée une oreille adéquate pour parler, échanger sur ce sujet. Si vous vous adresser à une personne non croyante, cartésienne, le risque est d’être pris pour un halluciné et la camisole chimique est à craindre.

-3 C’est aussi souvent devoir se taire auprès des membres de votre famille qui ne peuvent pas croire en une telle chose et ceci occasionne bon nombres de « désagréments » et de souffrances. Inévitablement un fossé ce creuse bien souvent. Fossé de toute évidence creusé par l’expérience elle-même tant nos modes de « vie » pour ne pas dire de « survie » sont radicalement aux antipodes de la découverte de son vrai sens grâce à cette expérience de mort imminente.

-4 L’envie forte d’y retourner face aux difficultés rencontrées à revivre dans la matière ce qui induit un repli sur soi, de l’isolement et de la solitude.

-5 Intégrer l’expérience vécue, trouver les bonnes sources qui parlent de cette expérience et des médecins ou scientifiques, sages ou êtres ayant acquis un plus haut niveau de conscience que la moyenne afin de partager ce vécu si intense.

-6 Supporter les quolibets et les moqueries de toutes formes et natures.

-7 Voir, observer sans cesse a quel point notre humanité est loin d’incarner tout cette amour dont nous sommes les fruits, les enfants tout autant que la Source. Voir et observer a quel point nos modes de survie, de vivre la vie, sont en fait aux antipodes de la Création et de son but alors que tout repose en fait au creuset de nos cœurs et de nos mains. C’est en effet dans nos cœurs et nos mains que Dieu se réalise, IL se voit, peut se voir, cherche à se voir dans toute sa splendeur.

Pour ma part, le plus difficile a été de retrouver un quotidien dans lequel toutes les vérités et valeurs vécues lors de cette expérience sont « désincarnées », c’est à dire non-vivantes dans la matière et dans les modes de fonctionnement sociétaux.

Dans cette expérience vous faites l’expérience de l’amour total et unique alors que dans la matière c’est bien souvent tout le contraire dont nous pouvons faire le constat.

Cela créer une grande souffrance car la vision et la compréhension de notre manque d’Amour vous prend à la gorge de façon forte et puissante.

Malgré tout, l’envie de traduire cette expérience est plus forte que tout et vous tentez de traduire cet amour universel dont vous avez goûté la grandeur et les beautés.

La difficulté la plus importante est qu’en fait vous revenez à la vie totalement transformé et cette transformation, pour ne pas dire métamorphose est difficilement comprise par tout l’entourage, familiale comme amicale.

Tous voient, sentent que vous n’êtes plus du tout la même personne, ayant eu pendant des années une image, une « compréhension de qui vous êtes, souvent induite par des croyances erronées nées des dysfonctionnements d’autrui et des vôtres. L’image que vous renvoyez à votre entourage ne colle plus du tout avec celle qu’ils avaient de vous. Souvent la phrase que j’ai entendue a été : « c’est bien toujours toi mais je ne te reconnais plus !  » Et cette incompréhension, cette image fait peur, inquiète et est bien souvent la porte ouverte au rejet.

Les êtres de votre entourage se sont fait une représentation de vous, parfois juste, parfois injuste et au retour de cette expérience vous leur offrez une image totalement, radicalement différente et parfois complètement transformée de ce qu’ils croyaient connaître de vous. et c’est bien souvent très difficile à vivre. Chez bon nombre d’expérienceurs, cela induit : le déni, le refus de partager, de divulguer le cadeau merveilleux reçu par une telle expérience. Cet état de fait conduit bien souvent aussi a une souffrance et un isolement par les commentaires reçu par l’entourage,  » il a péter un plomb, mais qu’est ce qui lui arrive, pour qui est ce qu’il ce prend, il est devenu fou, … » sont des commentaires souvent entendu dès que l’on essaye de traduire ce vécu.

Une difficulté une fois de retour dans la matière est que vous revenez réellement comme un nouveau née, mais un nouveau née avec les facultés de l’adulte. Vous maîtrisez le langage, la pensée, vous savez appréhender la réalité mais celle-ci n’a absolument plus rien à voir avec la réalité vécue par ceux qui vous entourent et de ce fait vous devez apprendre a vivre, à revivre avec des codes étant aux antipodes de l’expérience vécue et des changements radicaux qui se sont opérés en vous.

Si je devais donner une image, c’est comme si après avoir baigné dans une lumière vive, vivifiante et amoureuse, vous deviez revenir avec cette lumière dans une cave noire, malodorante ou règne le chacun pour soi plus que le chacun pour tous.

Bon nombre d’êtres ayant vécu une telle expérience plongent, une fois de retour dans une dépression forte et n’ont plus qu’un seul espoir, retourner dans la lumière afin de ne plus souffrir de cette différence si difficilement traduisible parfois.

 

Robin