» Ne me touchez pas, ma personne est sacrée ! « 

Récemment une personnalité politique française s’est exclamée  :  » Ne me touchez pas, ma personne est sacrée ! « . D’un certain point de vue c’est tout à fait exact, mais sur l’instant cette phrase m’a semblé révélatrice d’un orgueil peu commun et d’une importante fragilité narcissique. Le sacré, Dieu peut être évoqué pour justifier les meilleures intentions comme les pires. Que répondrais-tu à cette personnalité politique ?

Raphaël

 

Tu as de ces questions ! 😉 Je ne connais pas le contexte de cette phrase, mais un petit mot tout de même sur la politique.

Je ne crois absolument pas à la politique, en tout cas, sous la forme et la façon dont elle est pratiquée dans nos sociétés.

Si la politique était une bonne solution pour vivre en communauté, dans une société équitable garantissant le bien commun et la santé de la planète, nous n’en serions pas là où nous en sommes !

Mais peut-être avons nous mal choisi nos maîtres ? Prisonniers de notre vision dualiste de la vie, ceux de gauche et d’extrême gauche, ceux de droite et d’extrême droite, les verts, les centristes… Tous dans des camps divisés tirant la couverture à eux en vilipendant ceux de l’autre camps, les adversaires. La politique est l’une des plus « belles » images qui nous montre le pouvoir du mental emprisonnant l’homme dans la dualité !  Nous avons les maîtres que nous méritons…

J’ai parfois l’impression que c’est de mal en pis. Même s’il existe une minorité de politiques sincères. La majorité de ces gens ne sont à mes yeux que des gérants de boutique, des hommes de paille, choisis pour garantir à leur propriétaire, leur patron, de gagner du fric sur l’exploitation des peuples et de la terre. Ce sont des marchands de tapis, en grande partie des vassaux soumis aux diktats des « puissants » de ce monde qui tiennent l’argent et font élire les pantins dont ils ont besoin pour faire fructifier leur avoir. Et ce, en donnant quelques miettes à la population pour donner l’illusion qu’elle a le moindre pouvoir de décision. Des grandes phrases pompeuses, creuses qui ne veulent rien dire, des promesses jamais tenues, des coups bas, des rhétoriques stupides et puérils, des discours dénués de toute sincérité et vérité.

Bon tentons de répondre à cette personnalité politique, sans connaître le contexte, d’entrée de jeux, je dirai que cette personne a un gros souci avec son égo. Est-elle sacrée par ce qu’elle est une femme politique, est-elle sacrée parce qu’elle est femme ? Est-elle sacrée parce qu’elle est humaine ?

Si elle est sacrée parce que femme politique, il n’y a rien à dire, il suffit de lui donner les médicament ad hoc et sans doute que la crise narcissique passera un jour. Ou qu’elle reste dans ce narcissisme exacerbé et un jour où l’autre, la vie la fera tomber du piédestal sur lequel elle c’est hissée et la chute risque d’être fort douloureuse !

Si elle se sent sacrée en temps que femme, si elle incarne réellement le féminin sacré et qu’elle se « bat » corps et âme pour la juste reconnaissance de ce féminin si sacré en revendiquant pour toutes les femmes, le respect et le juste droit qui est le leur de naissance et dans la création, d’accord, je peux entendre son sacré.

Si elle milite pour l’instruction, la compréhension, l’incarnation de ce féminin sacré pour qu’enfin il soit vécu sur terre, je la bénis et serais de tout cœur avec elle pour la soutenir dans ses démarches.

Je lui dirais : « vous avez raison chère madame de vous battre pour la reconnaissance de ce féminin sacré, ses qualités sont énormes, indéniables autant qu’indispensables à cette terre si mal en point. Marchons ensemble pour développer chez chacun et chacune la simplicité, l’ouverture du cœur, l’écoute, l’attention, le courage et la force d’aimer dans un grand OUI. Oui j’accepte ceci ou cela dans un sourire bienveillant, tout comme NON je refuse ceci ou cela dans un sourire tout aussi bienveillant mais ferme et résolu à ce que ce NON soit vécu. »

Le féminin sacré est d’aller dans le sens de la vie, du vivant, marcher sur le chemin de la douceur volontaire et courageuse d’un sourire qui s’offre en toute générosité quelques soient les circonstances, bonnes ou mauvaises. C’est le don de donner, d’offrir la vie, à être la vie en toute simplicité, c’est là le pouvoir de pourvoir. C’est offrir dans la joie, partager dans le bonheur pour la simple joie du partage. C’est être égoïste en sachant que faire plaisir, donner, offrir, partager, être généreux bienveillant est d’abord une joie, un bonheur, une félicité que nous nous donnons à nous-mêmes.

Si elle est sacrée en temps qu’être humain, là aussi elle a raison à ceci près que l’humain n’est pas plus sacré, à mes yeux que tout ce qui l’entoure, que tout ce qui est vivant dans le visible et l’invisible, dans le matériel, la matière et l’immatériel, le subtil. Tout est sacré parce que la vie est sacrée, toutes formes de vie est sacrée, la création est sacrée !

Comme déjà dit, Dieu est aussi devenu un sac fourre-tout où chacun prétexte un dieu qui arrange ses croyances, ses objectifs, ses désirs, ses envies, ses besoins… Tout ça n’est que des interprétations dualistes nées du mental, de l’intellect.

Depuis la nuit des temps l’homme se fait la guerre pour du pouvoir ou pour imposer son dieu au dieu d’un autre… Il est devenu un prétexte permettant de justifier les pires horreurs, les pires exactions, tuer, violer, saccager. Dieu est souvent un prétexte au carnage.

Le souci est dû en grande partie à l’interprétation humaine des enseignements des prophètes venus enseigner à l’humanité. Enseignements malheureusement transformés en dogmes après leur départ par ceux qui s’auto-proclament les détenteurs de la vérité. Et ce, dans le but de gagner du pouvoir uniquement. Sur le fond, « les dieux » des prophètes de chaque religion disent tous la même chose. Ils prêchent l’amour, la bienveillance, le respect de la vie, donnent des conseils de comportements éthiques et moraux facilitant la vie en communauté. Les variantes que l’on peut observer sont sur la forme de ces enseignements. Ils étaient donnés à un peuple, une civilisation, qui chacune avait son propre niveau de connaissance et de conscience. Mal compris, mal interprétés, ces enseignements ont donné des résultats qui brouillent, engluent la vraie connaissance du message des prophètes porteurs de paroles de vérité adaptées aux circonstances des peuples auxquels ils s’adressaient.

Tout cela existe à cause de notre vision dualiste et binaire de la vie, alors que la vie est trinité, tri-unité, les trois unis, ensemble, corps-âme-esprit, conscient-inconscient-subconscient. Tout 3 parlant d’une seule voix unie, unifiée. Là est l’éveil. Le SOI est dans le subconscient, la dualité est entre le conscient et l’inconscient. Vivre dans la dualité, c’est être coupé de notre subconscient qui pourtant travaille inlassablement chaque jour pour nous tenir en vie et en santé.

Doit-on se concentrer pour respirer ? Non, c’est notre subconscient qui gère cela. Doit-on se concentrer, réfléchir, créer une action pour régénérer à chaque seconde les cellules de notre corps, faire pousser nos cheveux et nos ongles, rêver la nuit, cligner des yeux pour les humidifier ? Non, on ne donne aucun ordre, on ne fait aucune action, c’est notre subconscient qui gère tout cela, et sans lui, il nous serait impossible de vivre.

Mais prisonnier de notre mental, toutes ces merveilles se déroulant en nous à chaque seconde de notre vie ne sont ni vues ni comprises. Pourtant le subconscient lui, remplit à chaque seconde merveilleusement bien sa fonction pour que nous puissions faire l’expérience de la vie dans la matière. Ceci sans jugement, sans critique, sans amertume, sans colère mais dans la joie de pulser la vie en nous, de nous maintenir en vie pour la joie d’être en vie.

Robin

La vie, ce miracle permanent

Lors de nos échanges, nous avons évoqué ta rencontre avec Hans-Peter Dürr. Ce physicien t’avait notamment confirmé que nous vivons dans un miracle de chaque seconde sans même nous en rendre compte. Peux-tu nous présenter son parcours et  ses conclusions scientifiques ?

Raphaël

Si j’ai eu la chance, l’opportunité de vivre bon nombre d’expériences, j’ai aussi eu l’immense privilège de rencontrer de grands personnages ayant confirmé tout un tas d’observations faites lors de cette incarnation. Le physicien Hans-Peter Dürr fût pour moi l’une des plus belles et des plus importantes.

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Hans-Peter Dürr

Je ferai court sur sa présentation, Hans-Peter Dürr était un physicien quantique ayant travaillé sur la bombe atomique à fort Alamo (à son insu). Après la fin de la seconde guerre mondiale, il fût repéré comme génie et fût embarqué aux USA dans le projet paperclip. Par la suite, il a été l’initiateur avec Andreï Sakharov du dialogue entre Reagan et Gorbatchev concernant le démantèlement des missiles nucléaires. Par la suite, il fût le successeur d’Heisenberg, recteur de l’institut de physique Max Planck en Allemagne durant trente années. Il a également été l’un des co-créateurs de Greenpeace qu’il a assez vite quitté.

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Cet homme, cette rencontre m’a confirmé de façon forte et puissante que la spiritualité et la science doivent parler d’une seule et même langue. Mais avant tout chose, je dois raconter une petite histoire.

Enfant, non loin de ma maison, un bout d’autoroute était en construction. Faute de budget, elle mit un certain temps à être terminée. Durant cette période, un homme qui faisait de la compétition motocycliste venait faire les essais de sa moto de course. Dès qu’il démarrait, je pouvais l’entendre à des centaines de mètres tellement son engin faisait un bruit « d’enfer » lors de ses essais.

Curieux, un jour, je me suis rendu au bord de cette autoroute afin de voir passer le bolide et son pilote. Là, je vécu une expérience qui laissa en mon être des sensations fortes et quelques peu dérangeantes pour le jeune garçon que j’étais à l’époque.

La moto n’était encore qu’un petit point devant mes yeux et bien avant que je puisse réellement la voir et entendre le rugissement du moteur je pouvais percevoir, entendre la friction de l’air, le bruit du déchirement de l’air, oui l’air se déchirait !

Ce bruit de l’air se déchirant se produisit quelques dizaines de mètres devant la machine. C’était comme si la moto déchirait et poussait l’air devant elle avec une très très grande force. Je pense que tous ceux qui ont assisté à des courses de bolides ont entendu et senti ce phénomène.

Beaucoup de questions me sont venues, de suite je me suis mis à imaginer tout ce que les engins créés par l’homme engendraient comme poussées sur l’air en se déplaçant ! C’était une vision, une sensation douloureuse, comme si nous violions la terre, l’air en permanence. Cette sensation est restée un temps dans mes réflexions car elle avait produit un profond mal être, malaise.

Par la suite je suis passé à autre chose, ma vie d’enfant a repris son cours avec ses multiples expériences, mais au fond de moi, ce bruit, cette sensation de « viol », de déchirement, de poids exercé dans l’atmosphère terrestre et sur la terre ne m’a vraiment jamais quitté. Il y avait là quelque chose d’éminemment important sans que je ne sache vraiment définir quoi.

Pendant la période où j’ai vécu les déploiements de ma kundalini, je me suis retrouvé au volant de ma voiture. Un jour j’eu un déclic, autour de moi je vis tout ce que l’homme avait crée pour se déplacer. J’étais sur un pont sur lequel se déplaçait : un tram, un bus, des camions, des camionnettes, des voitures, des motos et des vélos. En dessous de ce pont naviguaient des péniches, à côté il y avait une voie ferrée où se déplaçaient des trains et dans le ciel des avions cinglaient l’azur. Là, tout d’un coup, mes souvenirs d’enfance concernant le bruit de l’air déchiré et l’énorme poussée exercée par cette moto de mon enfance me sont revenus d’un coup !

Tout autour de moi je voyais toutes ces tonnes de pression exercées sur l’air par chaque engin en déplacement. La vision de ces tonnes de pression me fit tomber dans un trou noir à l’intérieur de moi, L’horreur ! Je me souviens m’être accroché à mon volant et je ne saurais dire combien de temps cette sensation de chute vertigineuse a duré, mais ce dont je me souviens est que cette sensation avait à la fois inscrit un grand mal être et à la fois une très grande joie ! Celle d’avoir compris qu’en fait tout cela ne pouvait pas tenir mais que malgré tout nous étions toujours là !

Occupé à conduire, je remis tout ça dans un coin de ma mémoire en me disant : «  bon, ce n’est pas le moment de penser à tout ça tu y reviendras plus tard !  » Mais cette sensation a fortement persisté en moi. En y réfléchissant par le suite, force m’a été de constater qu’en fait, tous ces déplacements d’engins produisaient des milliers de tonnes de pression sur la terre et devaient en fait nous faire tomber !

Mais je garda ce constat pour moi, je n’eus pas envie de parler de tout cela. Déjà que je suis souvent traité d’illuminé, je n’allais pas aggraver mon cas ! 😊

Puis un jour j’eus l’occasion d’être invité par des amis pour rencontré Monsieur Hans-Peter Dûrr lors d’une conférence à Bruxelles. Lors de cette conférence cet être nous dit :  » L‘homme, l’humanité ne se rend même pas compte à quel point nous vivons dans un miracle permanent de chaque seconde ! […] En tant que physicien, j’ai fait les calculs des tonnes de pression exercées sur la terre par chaque véhicule en déplacement. Nous savons qu’une voiture qui roule à 80 kilomètres/heure exerce sur l’atmosphère et la terre x tonnes de pression et que cette pression varie selon la vitesse et le poids du véhicule, ceci est connu depuis bien longtemps. […] Le poids cumulé de toute les tonnes de pression que nous exerçons à chaque instant par toutes les machines et engins, véhicules, voitures, camions, motos, trains, bateaux… dépassent de 3 fois le propre poids de la terre !!! « 

OUI vous lisez bien, tous nos modes de déplacement mécanique exercent une pression trois  fois plus grande, plus forte que le propre poids de la terre !!

Cet homme nous dit aussi qu’en fait, c’est en faisant ces calculs qu’il fût définitivement convaincu qu’une force, une puissance colossale, une supra-conscience avait crée cette terre et nous avait créé.

Pourquoi ? Pour la simple raison nous dit-il, qu’en fait ces tonnes de pression trois plus grandes que le poids de la terre devaient normalement produire 2 choses :

  1. L’effondrement de la croûte terrestre !
  2. La terre devrait décrocher de son orbite solaire et en toute logique physique, la terre devrait tomber dans l’Univers !

Lorsque j’entendu ces mots, je me retrouva dans ce trou noir que j’avais vécu accroché au volant de ma voiture. Hans-Peter Dûrr venait de mettre des mots sur tout ce que j’avais vu, senti et ressenti, c’est à dire que nous sommes dans un miracle permanent. Nous sommes aimés, choyés à un point difficilement compréhensible par le commun des mortels. Et je fus aussi rassuré de ne pas être un fou ! Mes ressentis et visions étaient tout à fait juste car confirmées par l’un des plus grands scientifiques de notre temps !

OUI, nous vivons dans un miracle permanent inouï, tellement énorme et colossal qu’à la lecture de ces lignes, il est fort probable que certains feront une sorte de déni car prendre la mesure d’un tel miracle nous impose de poser le genou au sol en toute gratitude et dire :  » Merci, merci père-mère de toutes choses, je suis à ton service et plus ici pour me servir. A mon tour, comment puis-je incarner autant d’amour inconditionnel ? Comment puis-je, moi aussi, incarner autant cette ultime bienveillance que tu nous offres à chaque seconde ? Comment te restituer tous ces cadeaux que tu nous donnes gracieusement à chaque seconde ? Comment être digne de cet amour et faire ta fierté ? « 

Prendre la réelle mesure de ce miracle impose l’humilité, le don de soi, l’altruisme et l’envie de témoigner de tout cet amour comme de nos inconsciences. Au regard du dérèglement climatique et de toutes les catastrophes naturelles qui se produisent de semaine en semaine de façon exponentielle, nous pouvons craindre que cette main salvatrice soit en train d’écarter l’un de ses doigts.  Comprend qui pourra…

La vérité de ce miracle, je l’ai vécue dans ma chair, dans mon sang, dans mes tripes, dans toute mon âme et dans chaque cellule de mon corps. Je garderai à jamais le parfum, la vibration de tout cet Amour dans lequel nous sommes protégés contre nous-mêmes. C’est un miracle dans lequel nous baignons à chaque seconde et si cette vérité n’est pas crue, j’invite tout les scientifiques à faire les calculs comme cet être l’a fait et nous verrons bien !

Comme le disait Hans-Peter Dûrr : «  Il suffirait qu’un seul des doigts du sans-nom lâche et badaboum !  » Un seul doigt et nous disparaissons, nous et la terre mais par « chance », par son amour inconditionnel, nous sommes toujours mains-tenus par cette main, main-tenant sa présence dans notre présent, ce présent qu’il nous offre de sa présence. Alors soyons conscients de SA présence ici et maintenant. Honorons, glorifions cet amour qui nous est donné, offert, et restituons le en total don inconditionnel. Soyons dignes et fiers de tout cet amour. C’est là la seule et unique chose qui nous est demandée ! Aimons nous, aimons la vie, aimons le vivant, aimons le créateur tout comme il nous aime. Aimons nous les uns les autres et veillons les uns sur les autres parce qu’un jour, comme expliqué dans l’article sur la pesée des âmes (à lire ici), le jour de notre départ de cette terre, baignant dans cet amour immense et inconditionnel, la seule et unique question qui nous sera demandée sera : «  Qu’as tu fais pour les autres et comment as-tu aimé ? «  Ce ne sera pas facile pour l’âme de voir, sentir goutter tout le conditionnel qu’elle aura incarné.

Robin

L’irrévérence de l’éveil

Qu’est ce que l’éveil ? Comment le reconnaît-on ?

Raphaël

Etre éveillé c’est en fait, comme beaucoup le disent fort justement, le retour à la maison !

Quelle est cette « maison » ? C’est la source d’où nous venons tous, la graine, l’œuf primordial, la « supra-conscience » dont nous sommes les fruits, le point de départ de nos voyages, incarnations dans la matière dense.

Ce retour à la maison est la joie, le bonheur, la félicité, la paix d’être revenu chez soi, dans le Soi. C’est revenir dans les bras, le cœur de cette supra-conscience après avoir parcouru les chemins de traverse ayant pour seul et unique but de nous reconduire sur le chemin de la maison. Oui, pour se retrouver, il faut se perdre ! Tu ne peux pas retrouver la maison si tu ne l’as pas perdue ! Là est la beauté de la vie, cette perte est indispensable pour un retour en toute conscience à la maison car cette maison est celle de la conscience suprême, celle du Grand Tout unifié où rien n’est divisé, rien n’est coupé mais tout est intriqué, enchevêtré, interdépendant et interconnecté.

Cette maison est l’espace de quiétude infini de l’être, cette quiétude est la vacuité où nous ne sommes rien et tout à la fois !

L’éveil est un état de grâce permanent, c’est être et vivre dans la gratitude de l’instant présent. C’est inspirer et expirer à l’unisson avec la création, c’est fusionner à chaque instant, à l’inspire et à l’expire avec le vivant, la vie. C’est respirer au même rythme que la terre et l’univers, respirer et expirer au même rythme que chacune des cellules de notre corps, en gouttant, sentant ce même expire et inspire dans chaque autre être que l’on croise. L’éveil c’est baigner dans ce souffle de vie qui pulse sa joie, son amour, sa grâce, sa plénitude et félicité d’être en vie, LA vie et de voir ce souffle dans toutes les formes de vie.

Cet état de grâce est vécu lorsque la tyrannie du mental est stoppée, quand toutes les identifications à la personnalité, au petit « je », sont stoppés car vides de sens en fait.

L’éveil, c’est être l’observateur quiet, bienveillant, amoureux de la vie qui coule et s’expanse à travers nous et autour de nous à chaque instant sans rien tenir, retenir, entraver.

L’éveil c’est avoir la connaissance que toutes nos émotions, pensées ne sont rien d’autre que des stimulus du mental qui tentent de nous accrocher à notre mémoire mais notre mémoire n’est pas nous ! Elles ne sont que les fruits d’expériences, de croyances, d’idées reçues, de formatages éducatifs, pédagogiques et familiaux. Se sont juste des histoires que l’âme joue, se raconte, afin de se libérer du film de la vie pour être le film de sa vie.

L’éveil c’est ne plus être cette boule de flipper assujettie, soumise, asservie aux caprices des interactions du jeu (petit « je »), émotions et pensées. Cette boule qui se cogne partout sans aucune réflexion ni trajectoire précise et contrôlée est en fait vide de qui elle est. Elle est vide d’avoir perdue le chemin de sa maison alors elle ère ici et là soumise au éléments du jeu, du petit « je », loin du grand JE/ le JEU du vivant, du créateur de toutes choses.

L’éveil c’est d’abord lâcher le mental et il est aussi un outil de travail inouï pour qui veut connaître plus précisément la mécanique céleste des mondes. L’éveil permet de comprendre les rouages et la juste précision amoureuse des lois naturelles de la Création. Son intelligence est si évidente qu’il suffit juste de se fondre, de vibrer en syntonie en la laissant pulser à travers nous par le cœur grand ouvert. Ce cœur qui donne, offre, partage en toute générosité, c’est ce qu’est la vie. La vie n’est qu’un élan d’amour total et inconditionnel qui offre tout, donne tout, partage tout en toute générosité et abondance à chaque instant, chaque seconde.

La seule chose qui empêche cet écoulement providentiel de chaque seconde, de goutter à cette abondance constante, ce sont nos peurs. Nos peurs génèrent nos craintes, nos attachements à la personnalité, à l’individu, aux croyances, aux formatages, et finalement à l’oubli de cette pulsation bienveillante qui imprime toute la vie dans la vie, le vivant dans le vivant, le don dans le don, la joie dans la joie.

Cet éveil m’a conduit à comprendre, voir, conscientiser au plus haut point que nous étions des créatures divines. Des être divins tous unis venant de la même source. Là, la moindre division, la moindre séparation n’existe en aucune façon. J’ai vu que nous étions tous frères et sœurs, tous tantes et oncles, tous pères et mères. J’ai vu que cet élan de vie, cette vague de création vivante ne faisait aucun commerce avec elle-même puisque ‘elle est liée, inter-connectée à ce tout qui est nous et ce nous qui est tout. J’ai vu qu’en fait, je ne pouvais rien vendre ni acheter à moi-même, je n’ai rien à me vendre ni à m’acheter. J’ai vu que tous ces commerces était en fait la preuve évidente de notre incompréhension du vivant, de notre unité, de nos origines. J’ai vu que ces commerces entretiennent la coupure, la séparation car ici, dans la matière rien n’est à vendre ni à acheter mais tout nous est donné, prêté pour un temps. Ce temps est celui de l’apprentissage du chemin à arpenter pour rentrer à la maison. Notre rôle est de soigner cette terre, ce terrain d’apprentissage, ce terrain de jeux du JE, sublime pour notre retour chez nous, à la maison, au Soi, au sein de notre créateur supra-conscient.

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J’ai eu la chance inouïe de faire une expérience de mort imminente (EMI). Je me suis rendu compte qu’après la « mort », le départ de la matière vers d’autres mondes de vie, il n’y avait là, là-bas aucun argent, rien qui ne s’achète ou qui se vend ! Au contraire, cette simple pensée devient d’une stupidité sans nom, sans égal car nous pouvons alors y lire toute la perdition de la famille humaine qui divise pour régner, divise pour avoir, divise pour faire. Toutes ces divisions pour ne pas être, être en communion avec ce qui est : la création, les créatures le/la créateur.

Souvent je me suis dit : « Mais si le monde entier pouvait vivre de telles expériences, demain serait un paradis, le paradis sur terre ! Si tout le monde pouvait voir les auras, le prana, voyager dans les mondes subtils, faire une expérience de mort imminente, déployer sa kundalini, voir les lois et mécanismes célestes actifs, inter-créatifs… Demain serait le nirvana, la fin de la coupure, la fin de l’isolement, de l’égarement, de l’errance, de la chute ! Et ce serait le commencement d’un jour sans fin empli de joie, bonheur, gratitude, Amour pour nous-mêmes et chaque forme de vie dans le matériel et l’immatériel. « 

OUI, si j’avais une puissante baguette magique j’emporterais avec moi tous et chacun au creuset de cette vérité qu’est l’amour du créateur pour sa création, nous en lui et lui en nous. J’emporterais toutes et tous là où nul besoin n’existe, si ce n’est celui de vivre la joie, la gratitude, l’amour inconditionnel en retour de cet amour inconditionnel que nous avons reçu et qu’il nous appartient de restituer pour n’être qu’un, naître qu’UN. Alors nous aurions le même rire, celui de la félicité retrouvée loin des manques, des peurs, des fausses croyances.

Tu vas me dire : «  C’est facile pour toi de parler de tout ça, décorporation, voyages astraux, kundalini, EMI, téléphatie, clairvoyance… Ce sont tes expériences mais pour celui qui n’a pas vécu ces expériences, il est difficile de t’entendre ! » Je dirais  :  » Non, écoutes ce que te dit ton cœur et laisses-toi guider par LUI sans faillir en toute foi volontaire et courageuse que tout te sera donné. « 

L’éveil est il la fin de toute souffrance ?

NON, cette éveil n’est pas pour autant le stop définitif à la souffrance, non, mais elle est toute différente car pleinement identifiée. Etre éveillé c’est ne plus souffrir vous-mêmes car vous êtes libérés du flipper. Vous n’êtes plus cette boule qui va se cogner et rebondir par tout en tout sens car asservie aux pensées et émotions du petit « je ». Etre éveillé c’est être la boule de flipper qui choisit son chemin dans le jeu en choisissant elle-même son mode d’interaction avec les éléments du jeu.

La « souffrance » reste, c’est celle d’observer toutes les boules qui vous entourent et qui s’entrechoquent, se font du « mal » et de la peine, causent du tort à elles-mêmes et à autrui sans même en avoir conscience puisque complètement assujetties, soumises aux jeux/(petit je) qu’elles croient être.

La « souffrance » est toujours là, mais vous en voyez la nécessité, le rôle qu’elle remplit en fait. Vous prenez conscience qu’elle n’est qu’une illusion nécessaire pour remonter/descendre à la surface du Soi. Une fois la « souffrance » comprise, elle devient risible et nous rions de nos souffrances car l’éveil, le retour à la maison, la pure conscience nous donne à voir tout le jeu du mental auquel nous sommes attachés, c’est l’auto-dérision, l’humour Amour immense du créateur pour sa création.

Pour ma part, la chose la plus « difficile » à vivre c’est sans doute l’observation quasi-constante des errances, des modes interactifs de souffrance plus que de joie que l’on croise dans les regards, les formes, les mots, les attitudes des êtres qui partagent notre vie.

Certes j’en ris et c’est parfois comique d’observer les turpitudes du mental que vivent mes frères et sœurs humains. Si je suis dans une foule, je peux clairement observer les prisons mentales des uns et des autres. Je peux voir comment ils jouent dans le jeu, le « je » de leur vie. J’observe l’interaction de ces boules se cognant les unes aux autres sans discernement, l’incontrôle qui se croit contrôle !

Mais ce n’est pas toujours facile de traverser une foule et de voir, sentir, goutter toutes les souffrances. Pour ma part je suis hyper-sensible depuis mon enfance. Tout jeune je percevais très facilement la façon dont les êtres que je croise modélisent leurs vies par leurs actes, paroles et pensées. Tout cela est inscrit en eux et autour d’eux. Le regard, le port de tête, la démarche, les habits portés, leurs couleurs et disposition sur le corps, l’odeur, le son de la voix, les mots employés, sont de multiples indices qui nous disent qui est cette personne et où elle en est sur son chemin. A tout ceci, nous pouvons ajouter la vision des modèles énergétiques qu’elle incarne, les maladies sous-jacentes déjà dans l’aura des corps subtils, le taux vibratoire, la couleur de l’âme, sa route, son chemin, là où elle en est. Ses « combats » intérieurs, ses certitudes et ses doutes, ses guerres intestines, les rouages de son expérience…

Tout cela apparaît très nettement. En quelques secondes à peine, tout cela est vu, compris, observé. Et pour un cœur aimant, ce n’est parfois pas évident de traverser une foule. Etre dans le grand espace public c’est souvent goutter à tout ça en ne pouvant souvent rien faire que de prier pour un mieux être.

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Un jour, j’ai lu un livre, celui de Stéphane Jourdain :  » L’irrévérence de l’éveil  » ! Oui j’ai compris ce qu’il disait. Au milieu des aveugles, le borgne est roi mais pour celui qui à des yeux grands ouverts, il lui arrive de marcher au milieu des morts !

Je sais, c’est sans doute difficile à lire et je m’en excuse, c’est une image pour donner à sentir que si l’éveil est vacuité et quiétude, joie et grâce, plénitude et félicité, ce retour à la maison est parfois difficile. Oui, qu’il est difficile de voir ceux qui traînent dans le jardin sans trouver la porte de la maison !

Etre éveillé, être en éveil, c’est s’imprégner du vivant, de la nature, c’est être en fusion, symbiose avec ses lois, ses fonctionnements naturels. L’éveil c’est de redevenir naturel, retrouver notre nature profonde, celle de l’amour, de la joie, du jeu de la vie qui joue avec elle-même, qui s’expérimente, qui s’invente, qui se crée, re-crée, co-crée dans cette permanente impermanence. C’est se laisser inspirer et expirer par elle, à travers elle, en elle.

Robin

La spiritualité a pour finalité de ne pas être pratiquée

Quelque part, je me dis que le chemin spirituel est un peu ridicule puisqu’il suffit d’être… Et cela est dans le creux de nos mains à chaque seconde, c’est si loin en même temps… Finalement la spiritualité est vouée à ne pas être pratiquée puisque c’est notre nature, la nature du vivant, de Dieu. En jouant comme un enfant, on est bien plus proche du divin que lors des stages donnant les clés du bonheur. Est ce que cela te parait correct ?

Raphaël

OUI la vie est un jeu, celui du grand JE (le créateur de toutes choses, la Vie, le Vivant, Dieu, la supra-conscience qui a crée l’Univers) qui s’exprime, cherche à voir qui IL EST dans les mains du petit « je » qu’est l’humain, ses créations, ses créatures dans la création. L’humain, le petit « je » est ici pour sublimer cette matière, la rendre plus belle en la spiritualisant par notre présence pleinement incarnée dans le spirituel…et cela ne pourra être le cas que lorsque nous retournerons dans le grand Je, en jouant le jeu du vivant, de la vie qui est celui de sortir de l’illusion que nous sommes séparés du grand JE, JE SUIS.

… Etre JE et non je dans le jeu de son JE SUIS.

Le chemin spirituel n’est pas ridicule sinon pourquoi es tu ici, dans cette incarnation, trouves tu ridicule d’être ici et maintenant ? Ce qui est ridicule c’est de ne pas être, c’est de ne pas aller chercher ce qui est dans tes mains en continuant de croire que c’est si loin. si tu crois, est dans la croyance que c’est loin, alors ce sera loin, si tu crois que c’est loin, c’est parce que tu es loin de ton être parce que bloquer dans ton mental qui te fait croire que c’est loin afin qu’il garde le contrôle sur toi, qu’il puisse continuer sa tyrannie, te tenir en esclavage, sous sa domination. ce qui est ridicule, c’est de continuer de croire que l’être, le spirituel soit loin, là est le ridicule !

Si nous sommes dans la pure conscience, nos taux vibratoires cumulés les uns aux autres vont spiritualiser, fertiliser toute la nature qui nous entoure. Nous participons à son évolution en devenant auto-conscients et c’est ce que recherchent toutes formes de vie. Tous les animaux, les plantes et les minéraux recherchent cette évolution. Certes elle s’exprime de façons différentes pour chaque forme de vie, l’eau, les animaux, la terre, les plantes vibrent sur des fréquences de consciences différentes de la nôtre mais ils sont aussi les fruits, les enfants de la supra-conscience qui a crée l’Univers. Nous sommes des jardiniers. En étant pleinement conscients, revenus au Soi, à l’Etre, nous pouvons aider à ce que cette terre, cette nature, faune et flore, puisse elle aussi se spiritualiser, monter en vibration pour faire l’expérience de qui elle EST de la plus belle des façons en toute conscience.

La spiritualité doit être « pratiquée » mais certes, il vaut mieux la vivre, l’incarner, être la spiritualité et moins la pratiquer comme si c’était une activité, une occupation, un sport, un loisir. NON elle est notre essence, nous sommes des êtres divins spirituels donc ce n’est pas une « pratique » mais un état d’être, un regard intérieur et s’il y a pratique, c’est une pratique de chaque instant, de chaque seconde dans toute notre vie dans nos inspires et nos expires. C’est une vérité que nous devons incarner à chaque seconde dans chacune de nos cellules, c’est donc plus certainement une eau qui coule naturellement qu’une cruche que l’on remplit.

Belle image en fait que cette cruche que l’on cherche à remplir car en fait, en vérité, la vider est le chemin à parcourir si l’on veut s’éveiller. La vider de toutes croyances, attachements, identifications qui sont un trop plein nous rendant rigides car attachés à la forme alors que nous sommes l’informe.

Dans cette vie où tout se vend et s’achète, nous croyons aussi que le spirituel serait comme une acquisition de l’extérieur, une pratique, un livre, un cours, un stage, une conférence, un maître. Oui ils peuvent aider, guider mais être spirituel est d’abord et seulement une position, une posture intérieure.

Les stages, les lectures restent malgré tout importants pour la simple raison que nous avons complètement oublié qui nous sommes, des êtres divins et spirituels ! Perdus dans la matière, dans le faire et l’avoir, nous avons perdu l’être, qui lui, se tient loin de tout avoir et faire ! Si ces stages, livres, conférences ont lieu maintenant en grand nombre sur la terre, c’est bel et bien parce que nous avons chuté. Nous sommes tombés de notre vérité ontologique.

Ces stages et outils sont en bonne part nécessaires et indispensables tant qu’ils sont justes et dans la vérité de l’être pour l’ÊTRE. Mais quand ils deviennent juste des outils de commerce dans lesquels certains cherchent surtout à se faire reconnaître, briller et tirer des profits… Là c’est très fortement discutable voir dommageable pour ce mouvement d’éveil.

Oui nous devons redevenir des enfants, les enfants du créateur, de la création, retrouver notre candeur et notre joie dans l’amour total et inconditionnel que nous avons reçu et  que nous devons restituer à chaque être humain qui est une part de qui IL est, une part de qui nous sommes, ce 1, ce UN uni et unifié.

Oui une certaine « pratique » doit être enclenchée pour ce retour à l’être car notre système sociétal est en fait l’extrême contraire de la réalisation de notre vraie nature divine donc spirituelle.

Le divin spirituel ne veut pas gagner sa vie, IL est la vie, IL ne peut se vendre ni s’acheter à lui même !!! Le soleil ne négocie rien avec la terre, l’eau et l’air, ils ne se vendent pas l’un à l’autre ! L’eau ne vend rien à la terre ni à l’air et au soleil, ils ne font aucun commerce de qui ils sont. La terre ne vend rien à l’air, à l’eau et au soleil, elle ne veut faire aucun profit, pour qui, pour quoi !!? Or c’est tout ce formatage, fort-matté, parce que ce paradigme dans lequel nous sommes est un matage, fort-matage dans lequel nous sommes soumis à cette croyance qu’il faille gagner pour vivre, faire et avoir. Ce paradigme nous accroche à l’identification, à l’individu, à la personnalité, à l’individualisme, ce sont elles les causes des soucis et des souffrances, des abus et des peines. Tous ces fort-matages nous disent :  » Tu dois gagner ta vie, faire un métier, faire telle ou telle chose afin d’avoir un salaire pour consommer et cette consommation te rendra heureux car tu posséderas tels ou tels trucs qui contribueront à ton bonheur et épanouissement. Alors tu iras bosser, faire des choses que tu n’aimes pas bien souvent pour avoir des choses qui de toutes façons ne te rendront pas plus heureux mais dépendant. Dépendances qui te causeront du tort, des désagréments car elles induisent des besoins, des manques qu’il faudra combler sans cesse, sans fin pour trouver une paix qui ne viendra jamais parce qu’aucune chose, aucun matériel ne pourra vraiment t’apporter paix et joie si tu n’es pas d’abord toi-même paix et joie. « 

Si nous regardons l’état de la terre, nous n’avons à coup sur pas été de bons jardiniers, juste des piètres braconniers, pilleurs et saccageurs.

A l’heure actuelle les stages de développement personnel sont indispensables pour la simple raison que nous nous sommes complètement égarés en hyper-développant le mental, notre intellect nous ayant coupé de la joie simple et pure du vivant. Le paradigme dans lequel nous sommes est celui de la dualité alors que nous sommes tri-unité. Ce courant de développement des consciences n’est pas un signe d’évolution de l’humain, mais en fait d’involution ! L’éveil à un nouveau paradigme est nécessaire, indispensable pour combler, remonter de l’abîme dans lequel nous sommes tombés.

Si l’humanité n’était pas « tombée » dans la dualité, tout ce mouvement n’existerait pas. D’un autre côté, nous avons eu besoin de tomber dans cette dualité pour évoluer !

C’est un peu comme pour un enfant à qui tu dis :  » Ne touches pas ça, c’est brûlant et tu risques de te brûler !  » L’enfant se dit :  » Mais c’est quoi brûlant, c’est quoi se brûler ? » Alors il voudra faire l’expérience de ce qui brûle et posera sa main sur l’interdit afin de connaître par lui-même ce qu’est le brûlant, ce qui brûle. Ayant mis sa main, s’étant brûlé, il sait maintenant par expérience ce que c’est. Maintenant tout dépend de la brûlure que nous nous sommes infligés, certains ne poseront que le bout du doigt, d’autres et cela semble être le cas pour l’ensemble de cette humanité… brûleront leur bras et leur jambes….

La spiritualité ne s’apprend pas dans les livres, ni dans des stages. Tout au plus ces modes d’actions peuvent être des points de repères, comme une adresse sur un GPS mais tout le chemin, c’est à nous de le parcourir, d’en faire l’expérience. Au contraire, trop de livres, trop de stages embrouillent plus qu’autre chose car tout un tas d’informations circule ce qui peut créer plus de confusion dans le mental qui cherche constamment à diviser.

Vivre de façon spirituelle, c’est regarder la nature sans aucun jugement de valeur de plus et de moins, de plus fort et moins fort car ça n’existe pas en fait, ce ne sont que des interprétations humaines. Observer et voir, pas regarder mais Voir comment la nature, le vivant s’organise, organise sa pérennité est une source, la source de toute spiritualité.

Si ce chemin est si ridicule, pourquoi l’homme depuis des siècles ne l’emprunte-t’il pas puisqu’il est si ridicule d’être ? Le chemin n’est pas ridicule et être c’est avant tout aimer, aimer ce qui est, nous aimer les uns les autres, aimer la vie, le vivant, le respecter, le sublimer, le restituer à qui IL EST. Au vu de la situation actuelle, ce « ridicule » semble bien compliqué à être incarné par l’humanité !

Non ce chemin n’est pas ridicule, ce qui est ridicule est que l’humain ne prend pas le chemin le plus facile. Il s’est égaré, a chuté de s’être cru le centre de tout, d’être l’intelligence ultime de la création. Il a confondu savoirs et connaissances, il a confondu donner et prendre. Ce qui moi me parait ridicule est que l’humanité cherche son trésor à l’extérieur de lui en dépeçant la terre pour de l’argent alors qu’il est assit dessus et est incapable de le voir ? Un peu comme le menuisier qui cale son crayon sur son oreille et qui ensuite cherche pendant des heures où il a bien pu mettre ce crayon. Il s’énerve, s’agace, devient grossier et parfois violent, il met sans dessus dessous tout son atelier, mais où est ce que j’ai mis ce P…… de crayon…. Mais il est juste là, posé sur ton oreille !!! Lâches ta tête et tu le trouveras ! Nous avons tous vécu cela des centaines de fois, chercher un truc que nous avons dans la main, l’humanité fait de même avec sa conscience et sa spiritualité. On ne trouve pas son crayon parce que le mental infernal est en route, il nous empêche de nous poser et de voir correctement, il nous coupe de notre mémoire, de notre mémoire originelle car il est prisonnier du faire et de l’avoir. Là c’est l’oubli de l’être !

Robin.

Les maux : miroirs de nos résistances

Suite à un échange de mails, j’en viens à évoquer mes difficultés du moment à Robin. Nous souhaitons partager ces échanges très « personnels » car ils contiennent en eux des vérités et de clés universelles utiles à toutes et à tous.

Bonne lecture

« Je suis dans des énergies très basses depuis un moment, j’aimerai beaucoup avoir cette « baguette magique » qui me ferait avancer d’un pas de géant mais je sais que s’il y en a une, elle arrive à la fin un peu comme « la touche finale » au sommet du gâteau.

J’ai l’impression d’être plaqué au sol et de ne pas arriver à m’élever d’un centimètre. Je tourne en rond sur mes incapacités du coup je fais du surplace, un peu comme si j’étais sur un mur d’escalade et qu’il m’était impossible de monter ou de descendre… C’est je crois, la première fois de ma vie où j’ai autant de difficultés à me projeter sur l’avenir, pas de prises… »

Raphaël

 

Te projeter dans l’avenir… moi qui ne cesse d’écrire sur l’instant présent, l’ici et maintenant. Peux-tu voir à quel point tu es emprisonné par ton mental et tes peurs qui sont les meilleurs outils du mental ?

Tu aimerais avoir cette baguette magique… mais tu l’as ! Tu es conçu comme chacun d’entre nous, cette baguette magique est en toi et n’attend que toi !!!

Change tes mots en : « j’ai cette baguette magique et je la réveille, je me reconnecte à moi, au SOI, je lâche définitivement mon mental, toutes attentes, toutes projections, toutes idées, toutes croyances, je me vide de tout, je me dépouille de toutes les peurs, de toutes les craintes, de toutes les envies, de tous les souhaits, je me dénude et me présente à moi-même comme un nouveau né… »

Ton : « ‘j’aimerai beaucoup avoir cette baguette magique », est une négation de toi-même, tu dis en fait que tu ne l’as pas !!!

Je sais que ton mental discutera peut-être ce fait, mais OUI Raphaël, tu nies, tu te nies dans ce :  » j’aimerai beaucoup avoir cette baguette magique « . Tu parles comme quelqu’un qui ne l’aurait pas, mais elle est en toi et pour y croire il faudrait sans doute déjà lâcher la croyance que tu ne l’aies pas ! Qu’il te soit possible de l’acquérir ! « J’aimerai beaucoup avoir »…. c’est désirer quelque chose que l’on n’a pas ! Que crois-tu que l’Univers va te répondre ?

Je vais te le dire : « AH  d’accord, tu aimerais avoir, donc tu crois que tu n’as pas, et bien reste dans ta croyance de ne pas avoir dans ce cas !! Nous, nous ne pouvons rien faire pour toi parce que tu te crois privé, coupé, éloigné de cette baguette magique, nous pourrons t’aider le jour où tu auras réellement prix conscience que tu as, tu es cette baguette magique, il n’y a pas d’intérieur, ni d’extérieur ».

Tout est là Raphaël. En t’inquiétant pour demain, tu te prives de maintenant, en cultivant l’hier, tu te prives du maintenant, cette main tenant le présent, ta présence au vivant. Tu entretiens le voile et empêches son enlèvement !

Tous les maux dont tu me fais la liste où moi j’entends la victime ! Désolé mais c’est bel et bien ça ! Tous tes maux ne sont qu’une seule chose, LE MIROIR DE TOUTES TES RESISTANCES, le miroir de ton mental.

Tournes ton regard et vois à quel point cette chute, cet effondrement est la plus grande chance que l’homme n’ait jamais eu pour se redresser ! 😊 😊 😊 😊

Vois à quel point nous vivons une époque BENIE ! Vois à quel point cet apocalypse, cet enlèvement du voile est notre libération et sois en joie qu’il se profile. Vois la beauté de la vie et ses mécanismes SACRES ! Changes ton regard, retournes-le, c’est tout ce que la vie, le vivant, Dieu attend de toi, que tu reconnaisses son omni-sagesse, et son AMOUR !

Chaque âme qui s’éveille contribue à chasser les marchands du temple, comprends-tu cela ? Mais si tu restes dans la peur, tu entretiens leur présence !

Il n’y a rien à escalader, bien au contraire, c’est « redescendre » en toi que tu dois faire 😊; revenir à ton centre, celui du cœur !

Je te relis : « mais je sais que s’il y en a une »… Raphaël, tout ce que tu écris est du conditionnel, il n’y a aucun inconditionnel ! Douterais-tu d’être démuni de cette baguette magique car en douter est le seul et unique moyen de ne pas la trouver ! Ne vois-tu pas que ce « SI » est le déni que tu fais de toi-même, de la vie, du vivant, de Dieu, de tes guides, de ce qui EST. Ne vois-tu pas que ce « SI » est l’arme de ton mental qui garde le pouvoir sur toi ? Ne vois-tu pas que ce « SI » est celui du petit garçon qui attend qu’on lui tende la main, que l’on fasse à sa place ce qu’il doit faire pour lui même ?! Combien de fois ne t’ais-je pas dit qu’à partir du moment où il y a un « si », c’est la preuve évidente de la domination du mental, de l’intellect !

Ce « SI » est le blocage de ton dos au niveau de ton cœur, et c’est normal puisqu’il tiraille au lieu de s’ouvrir, tu confonds ouverture et tentative d’ouverture en tiraillement car cette ouverture te fait peur, elle fait peur à ton mental qui veut garder le contrôle !

Ce tiraillement que tu sens, ressens, n’est rien d’autre que la porte de ton cœur qui est bloquée et ton mental fait tout ce qu’il peut pour la garder fermée. Elle grince pour s’ouvrir, c’est normal que cela fasse mal, que ça tiraille, il y a tellement longtemps que tu l’as fermé ! Et c’est ça que ton mental ne veut pas que tu fasses, que tu ouvres ton cœur car alors il va perdre sa place, la toute puissance qu’il a sur toi, sur ton Soi, sur ton être profond, il tiraille parce qu’il veut GARDER LE CONTRÔLE, comprends-tu ?

Un peu comme le couvercle d’un vieux coffre oublié des années dans une vieille mine, crois-tu qu’il s’ouvre facilement? NON, il y a autour des serrures, de la corrosion, de la rouille. Ce tiraillement est cette rouille, cette corrosion qui est en train d’être retirée sur les portes de ton cœur. Bénis ce « tiraillement » et vois l’ouverture du cœur plus qu’un tiraillement mais ton mental est tellement puissant, tu as tellement de mal à lui dire stop, stop, arrêtes de me casser les couilles, qu’il transforme l’ouverture en tiraillement. Il ne veut pas lâcher, tu ne veux pas lâcher ton mental, il te tient sous sa coupe et t’a complètement asservi ! Mais fous-lui un bon coup de pieds au cul au non du ciel, il est maintenant ton pire ennemi, comme il est celui de l’humanité entière, celui qui nous a conduit au bord de l’apocalypse. Alors que désires-tu ? Que veux-tu ? Rester son esclave ou être libre d’Etre. Cela n’appartient qu’à toi et personne, même pas Dieu, ne fera rien pour toi si tu ne fais rien pour toi !

C’est pour ça que je t’ai dit que ton souci de communication est un souci entre toi et toi, tu désirs une chose et de l’autre tu fais tout pour ne pas l’obtenir car encore trop inféodé, soumis à ton mental !

Plutôt que de te voir grandir, tu gardes l’impression d’être écrasé au sol, là c’est encore ton mental qui créé en toi cette image afin que tu n’ouvres pas tes ailes, c’est cette complète domination qu’il a sur toi. C’est tout son pouvoir, sa tyrannie, ta prison, celle qui te fait trop souvent voir le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein 😊 Il entretient en toi les jugements négatifs, seuls et uniques moyens de te maintenir dans le négatif.

Lâches tout, lâches toutes tes formations intellectuelles, elle t’ont été nécessaires et utiles pour avancer dans la vie mais en même temps elles t’ont attaché au temps psychologique, celle de la personnalité, à être telle ou telle chose, mais tout cela n’existe pas, ce n’est qu’une construction mentale induite dans ta mémoire mais ta mémoire n’est pas qui tu es, n’est pas ton ÊTRE profond, ton SOI. Ce n’est pas ta construction mentale qui fait pousser tes cheveux, reconstruit à chaque instant ton corps en régénérant chacune de tes cellules qui meurent et renaissent à chaque seconde. C’est ton SOI, ton être, ton âme qui réalise tout cela et c’est elle que tu dois retrouver en déconstruisant ton mental, les projections, les identifications qu’il a crée dans ta mémoire.

Ce mental qui tourne en toi est comme le hamster qui tourne dans sa roue toute la journée, c’est l’image la plus juste du mental. Le mental est ce hamster qui tourne dans sa cage en lui donnant l’impression qu’il avance, qu’il va quelque part, mais c’est faux car une fois sorti de la roue, nous pouvons voir que nous ne faisions que du surplace avec l’impression d’avancer.

Cette prise de distance avec le mental, est-ce cela que l’on nomme la vacuité ?

Oui, la vacuité c’est la canalisation du mental, c’est la contemplation de ce qui est sans aucun attachement, c’est le non-attachement aux pensées, aux émotions. La vacuité est l’acceptation des pensées pour ce qu’elles sont, juste des pensées, des émotions, des vagues qui viennent en fait caresser notre être, notre Soi sans se laisser submerger par elles.

Bouddha a dit :  » La fin de la souffrance, c’est le contrôle de nos pensées et de nos émotions. « 

La vacuité est la quiétude, elle est le retour au SOI, à l’être, au grand tout, à l’informe, à l’incréé, aux champs des possibles, c’est un espace où les choses sont vues pour ce qu’elles sont sans attachement, sans remou, sans vague émotionnelle se jouant de notre quiétude.

Il est impossible de ne plus avoir de pensée comme de ne plus avoir d’émotion car nous sommes des êtres émotionnels. Le travail à faire est de ne plus être esclaves de nos émotions, de nos pensées, de ne plus être téléguidé par elles, de ne plus être soumis par les vagues qu’elles suscitent en nous à cause de l’attachement qu’elles génèrent. Émotions et pensées ne sont que des ersatz nés de nos croyances, formatages, normalisations tant pédagogiques que familiales et sociétales.

Ceci ne veut pas dire que nous devons nous couper de nos émotions, NON absolument pas. Cela signifie ne plus être assujetti aux émotions afin qu’elles arrêtent de faire de nous des jouets hors contrôles de notre Soi, de notre être profond qui est paix, amour et quiétude, la vacuité.

La vacuité, la quiétude, c’est prendre de la hauteur, de la distance face à nos émotions et pensées, la vacuité, c’est monter dans un ballon dirigeable et regarder de haut toutes les émotions et pensées qui nous traversent à chaque instant, comme des voitures que nous pouvons voir circuler alors que nous sommes au 30 ème étage d’un building. C’est s’asseoir sur la berge et regarder, observer en  laissant couler le fleuve de nos pensées et émotions sans si noyer. Plonger dans ce fleuve et s’accrocher à ces pensées et émotions nous entraîne loin de la vacuité, de l’observation quiète de ce qui EST. Là est la vacuité, là est la quiétude, celle de savoir identifier que bien souvent nos émotions et pensées sont le fruit d’expériences du passé mêlées aux craintes de demain, ce qui nous tient loin de l’ici et maintenant, de la quiétude et vacuité de l’instant présent.

La vacuité n’est pas vide, elle est même l’absence de vide mais est le plein, le plein de vie intense loin des craintes, des peurs, des besoins, des envies…

La vacuité est assimilée au vide, être vide de pensées et d’émotions. C’est l’observation sans jugement, sans attachement. C’est être vide des conditionnements de toutes formes et natures. C’est accepter de ne pas savoir, se détacher des  »savoirs » en quelque sorte, c’est se laisser instruire par le vide, vide qui n’existe pas en fait. Émerge du Soi ce qui sort du vide. Les intuitions, les coups de génie, le génie du vivant naissent du vide des pensées et des émotions. La vacuité c’est se laisser insuffler par ce génie de la vie, être immergé dans ce génie, dans ces intuitions où réside Dieu, la vie, le vivant, l’essence même de la création.

Ce vide, cette vacuité est le non-attachement, c’est ne rien tenir, retenir car ce à quoi nous nous attachons nous attache à l’image des ancres qui sont un frein à la liberté de l’être. L’être, lui, est la liberté qui s’exprime par la jouissance de l’Etre vibrant à l’unisson du vivant, de Dieu.

Robin.

Il n’y a finalement qu’un seul karma !

Qu’est ce que le Karma ? Comment fonctionne t-il ?

Raphaël

Comme écrit dans le texte sur la pesée des âmes (le lire ici), le karma est la somme de tous nos actes, paroles et pensées tant positives que négatives engrammés dans l’âme. Le karma est le souvenir de ce que l’âme a créé dans sa vie et ses vies antérieures.

Quand une âme s’incarne, toutes les connaissances issues du chemin parcouru « disparaissent » de sa mémoire consciente et inconsciente. L’âme oublie dans la matière qui elle fût dans les autres vies. Bien évidemment ceci est tout à fait logique, si le souvenir de qui nous avons été est toujours présent à notre mémoire, c’est à coup sûr le moyen de ne pas évoluer, de ne pas faire fonctionner notre libre arbitre, celui de nos choix conduisant à notre éveil ou pas. Cela pourrait être aussi très dur à vivre si dans des vies passées nous avons commis des actes très négatifs. La culpabilité vécue, ressentie serait un frein à l’évolution et pourrait même provoquer des actes encore plus négatifs engendrés par la colère et l’amertume qui sont parfois les conséquences de la culpabilité.

Le subconscient, lui, garde en partie les traces de nos vies antérieures. Nous pouvons les décrypter a travers les différents symboles et archétypes que nous avons choisi d’incarner lors de notre « descente » dans un corps de matière. L’âme par son choix d’incarnation (date, heure et lieu de naissance, signe astrologique, maître nombre, parents, lieu d’habitation, pays…) s’offre de multiples points de repères fixés dans le subconscient qui permettront à l’âme de retrouver la mémoire de qui elle est et du chemin qu’elle a choisi pour sa nouvelle incarnation.

L’âme sait que chaque symbole correspond à une réalité inconsciente collective issue du monde où elle s’incarne. Les symboles qu’elle choisira lors de son incarnation seront les garde-fous du chemin qu’elle a choisi. Les symboles sont comme les cailloux du petit Poucet, ils sont semés dans le subconscient pour faciliter le retour à la maison. A nous de les cueillir pour nous faciliter le retour au SOI, à l’UN à ce qui EST.

Tous nous avons une couleur préférée et une moins aimée, tous nous avons un chiffre porte-bonheur, une forme géométrique que nous apprécions et d’autres qui nous parlent moins. Idem pour une note de musique, certains mots, des héros, des mythes ou légendes qui nous parlent et font écho en nous. Il suffit d’aller voir ce que ces symboles représentent et nous retrouvons notre « carte d’identité » qui comprend le chemin parcouru et celui qui reste à parcourir. Les symboles ayant toujours un côté « négatif  » et « positif », diurne ou nocturne. Il nous appartient aussi d’aller voir ceux que nous n’aimons pas. Ils sont souvent les signes, les points de repère que nous devons dépasser pour avancer sur notre chemin.

Leur importance est si grande, si énorme, si belle, que leur compréhension et leurs rôles restent cachés aux « profanes ». Pourtant, ils sont partout et plus spécialement dans les églises et les temples. Il suffit d’observer les chapiteaux des colonnes, les tympans et les frontons. Toute notre histoire y est écrite, résumée en symboles. Ces éléments résument notre cosmogonie, ils sont autant d’outils permettant de comprendre nos choix inconscients et de nous éveiller. Les symboles ont une influence directe sur l’individu et notre inconscient collectif.

Les symboles ont d’immenses pouvoirs car en fait, ils disent qui nous sommes et où nous en sommes sur notre chemin du retour à la maison dans les bras du grand créateur de toutes choses.

Le karma est là, dans les symboles autant « positifs » que « négatifs ». C’est la force de l’âme, sa volonté, son courage et son désir de faire l’expérience de qui elle est. Le karma influencera les choix de vie de l’âme selon les symboles qu’elle aura choisi. A chacun de connaître et comprendre les symboles qui sont des vérités cachées et non étudiées sur les bancs de nos écoles. Ces vérités sont dévoilées à quelques « initiés » érudits qui parfois, sachant que les symboles façonnent notre inconscient collectif, s’en servent à des fins de pouvoir et de domination. (lire l’article sur les symboles)

Le karma négatif de l’âme se déroule de la façon suivante : elle revivra pour elle le « mal » qu’elle a fait à autrui. Par exemple, si elle a trahi elle vivra la trahison. Si elle a menti elle vivra le mensonge. Si elle a manipulé elle sera manipulée, et ainsi de suite. Ceci dans le seul et unique but de connaître, sentir pour elle-même ce qu’elle a fait dans une autre vie. C’est le seul moyen de dépasser par l’expérience consciente les actes négatifs faits dans d’autres vies afin de ne plus les commettre.

De nombreux exemples existent, je me souviens avoir lu dans un livre d’Edgard Cayce, le cas d’un enfant qui perdait la vue. Les parents avaient consulté tous les médecins et ophtalmos possibles afin de trouver l’origine de la cécité grandissante de leur enfant. Aucun de ces médecins ne trouva la cause et l’origine de la perte de la vue de cet enfant.

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Edgard Cayce

En dernier et ultime recours, ils sont allés voir ce monsieur Cayce… Cet homme avait la faculté comme certains d’entre nous ont, de voir les vies antérieures des âmes incarnées.

En visitant, si l’on peut dire, l’âme de cet enfant, il a vu que dans une vie antérieure cet enfant avait été un homme qui avait crevé les yeux d’autres êtres. Son âme avait choisi de vivre la cécité pour comprendre, conscientiser dans la matière, ce qu’il avait fait à d’autres dans une vie passée. C’est un petit exemple de karma. Nous venons pour réparer, soigner les dégâts causés à nous-même et autrui afin de les dépasser et passer à autre chose dans l’expérimentation de la vie, du vivant, de qui nous sommes. C’est un choix délibéré que l’âme réalise en s’incarnant. Ces choix sont multiples, dans cet exemple, il a été bon pour cette âme de se rendre compte des conséquences de ses choix passés. Les parents de cette âme, eux aussi, ont dû cheminer. Cette histoire les ont conduits à savoir que, comme leur fils, ils avaient une âme ayant plusieurs vies et qu’ils étaient certainement liés les uns aux autres depuis bon nombre d’incarnation. Cette connaissance, cette mémoire retrouvée leur a certainement apporté une meilleure connaissance de la vie et de ses lois qu’ils ont ensuite transmis, traduit à leur entourage.

Il y a bien évidemment une multitude de karmas, autant qu’il y a d’être en fait, et tous s’expriment de façon différente. Nous pouvons revivre des expériences non abouties avec les personnes avec qui nous avons vécu. C’est d’ailleurs souvent comme cela que çà se passe. Nous évoluons de vie en vie par groupe d’âmes. Nous nous retrouvons dans la matière à différents moments pour parachever ensemble nos chemins à travers lesquels nous nous sommes liés lors de différentes incarnations.

Il y a aussi des âmes qui s’incarnent sans karma, se sont nos guides. Ils sont couramment appelé les bodhisattvas, se sont des âmes ayant connu l’éveil qui s’incarnent à nouveau pour offrir leurs connaissances afin d’aider l’humanité à grandir en conscience. Il y a aussi ceux que l’on nomme les avatars mais eux sont très très nettement moins nombreux que les bodhisattvas. Les avatars ont eux ont un rôle tout à fait spécifique lors de leur réincarnation. Zoroastre, Bouddha, Christ, Moïse… étaient des avatars et contrairement à la croyance de beaucoup, il y en a très peu sur terre !

Ces âmes sont sans karma car leur évolution, le retour à la maison est effectué mais ils décident volontairement de se réincarner pour offrir, partager leurs connaissances afin d’aider, soutenir l’humanité vers son réveil, individuel et collectif. Par leur travail, ils permettent  l’évolution de la création dans laquelle ils s’incarnent. Les chercher ne sert à rien et ceux qui se prétendent avatar ne le sont pas en général. Ces âmes sont trop humbles pour s’affirmer être intel ou untelle. NON, ils sont bien au-dessus de ca, ils sont au service de la vie, du vivant, du sans-nom et cela leur suffit amplement. Nul besoin de jouer les fanfarons avec des choses aussi belles, aussi pures, aussi sacrées.

Donc les bodhisattva et les avatars ont comme point commun de ne plus avoir de karma « négatifs » mais quelles sont les différences entre eux ?

Le bodhisattva est là pour éveiller, soigner, offrir sa connaissance à l’humanité afin de la faire grandir en conscience. L’avatar lui, a le même rôle mais à un niveau supérieur. Il est un enseignant plus « puissant » chargé d’un rôle plus grand auprès de la population entière. Il est là pour marquer les esprits, dans le meilleur et le plus noble sens du terme ESPRIT. A lui seul, un avatar peut être le porteur d’une nouvelle vague de création, il peut prendre sur lui la naissance d’un nouveau paradigme en ayant une fonction plus planétaire par la puissance qu’il incarne. L’esprit, la vie, le sans-nom le charge de cette mission en total accord de cet avatar, c’est un deal qu’il passe directement avec la source de vie de tout ce qui est.

On parle beaucoup de ces guides humains, mais n’oublions pas que chaque race animale a elle-aussi ses bodhisattvas. Eux-aussi s’incarnent pour faire évoluer la conscience de la race animale dans laquelle ils se sont incarnés. Pas besoin de langage chez eux, les animaux sont dans l’être, le lâcher prise et l’instant présent. Chaque race animale cherche aussi à devenir auto-consciente et pour cela ils ont leurs maîtres, leurs guides. Ce sont en général des animaux alpha, ils « dominent  » non par la force, mais par la présence. Ils sont aussi beaucoup plus intelligents que la moyenne de la race dans laquelle ils sont incarnés et les autres animaux le savent, le sentent et très souvent ils copient les agissements, les façons d’être de ces guides.

Les arbres ont aussi une conscience. Sur cette terre, dans chaque forêt et pour chaque essence nous trouvons un patriarche. C’est l’arbre maître de la forêt qui est le premier à avoir offert ses graines. Là aussi il est nécessaire d’avoir un père/mère pour ensemencer la terre…

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Mais revenons au karma, il y a le karma individuel, le karma de groupe, ethnique et  le karma universel. Chaque âme incarnée évolue dans ces groupes de karma en même temps.

Le karma individuel est ce que l’âme doit venir soigner, réparer d’une vie précédente tout comme faire de nouveaux apprentissages pour obtenir son éveil.

Le karma de groupe est ce que les âmes d’une fratrie, d’une famille vont revenir soigner d’une vie antérieure et là, ils feront de nouvelles expériences pour le retour à la conscience, au Soi.

Le karma ethnique concerne un groupe d’âmes d’un pays, d’une nation qui va venir soigner, guérir ce qui n’a pas été compris dans ce groupe lors des vies antérieures. Cela est toujours dans le but de parfaire leurs expériences individuelles et collectives pour le retour à l’être, au Soi, à la maison !

Et si nous regardons ces karmas avec de la hauteur, étant donné que nos karmas sont le résultat de nos actions, interactions avec autrui, il n’y a finalement qu’un seul karma ! C’est le karma de la création d’une vague de vie dans une création donnée.

Robin.

Le jugement dernier est la pesée des âmes

Qu’est ce que la pesée des âmes ?

Tout être incarné est une âme qui revêt un vêtement de chair dans la matière afin de réaliser l’expérience du divin et de qui il/elle est.

Ce chemin dans la matière doit être réalisé afin que l’âme, par de multiples incarnations puisse s’éveiller, c’est à dire redevenir auto-consciente, faire son retour à la maison dans les bras de son créateur, revenir à la source divine d’où elle est « sortie ». Ces incarnations multiples conduisant l’âme à son r-éveil, sont aussi réalisées pour spiritualiser la matière. En effet, la matière aussi cherche son éveil, être auto-consciente.

La matière est comme une école. Dans l’oubli de sa conscience, l’âme vient se polir comme le bois est poli par le papier de verre afin de s’affiner et de retourner dans les bras du grand Tout. Le retour est programmé dans le subconscient de l’être où règne le Soi, l’Etre. Ces incarnations sont nécessaires, elles sont pour l’âme comme des examens, des interrogations faites tout au long de nos études. A la différence que notre Vie est une longue étude qui ne s’arrête pas sur les bancs de l’école mais perdure des vies durant, jusqu’à obtention du diplôme final, le retour au Soi, à l’Etre !

Cette notion de pesée des âmes nous vient de l’Égypte antique et ensuite elle est arrivée en occident avec le christianisme et l’archange Michel pesant nos bonnes et mauvaises actions dans une balance après notre trépas. Comme en Egypte c’est la notion du jugement personnel et du jugement dernier.

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Scène issue du papyrus d’Hounefer montrant la pesée du cœur lors du jugement de l’âme
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La pesée des âmes dans le retable polyptyque du Jugement Dernier de Rogier van der Weyden aux Hospices de Beaune, 1443-1452

Lors de mes expériences j’ai vécu une expérience de mort imminente (EMI) et suis même passé au travers de cette expérience pour me réincarner à nouveau afin de témoigner des beautés de la vie pour ceux que cela intéresse.

Notre âme est immortelle, OUI ! Si notre corps de chair est périssable car elle n’est qu’un véhicule (véhicule des plus merveilleux qui soit bien évidemment), notre âme elle, est immortelle !

Les EMI sont maintenant bien connues, de nombreux ouvrages en parlent et les témoignages prouvent qu’il y a bien une vie après la mort. Mais je souhaite rectifier certains termes. En fait la mort n’existe pas en tant que telle. Notre corps, le véhicule de matière péri mais en aucun cas notre âme donc je pense que nous ne pouvons pas parler de mort. Tout au plus il s’agit d’une séparation momentanée de la matière et de notre âme. Cette dernière continuera de vivre dans un monde vibratoire, une dimension supérieure des mondes subtils adaptés au niveau de conscience que l’âme aura atteint en se désincarnant (il y a de nombreuses maisons dans la demeure de mon Père…) Là elle pourra continuer son chemin, évoluer, se soigner, pour entamer par la suite et selon son choix une nouvelle incarnation dans la matière afin de parfaire son évolution, son retour à la maison, son retour au divin.

Quand notre âme se détache du corps, comme d-écrit il y a ce long tunnel avec une vision d’une grande lumière blanche pleine de chaleur, de joie, de bonheur et félicité. C’est l’accueil dans le monde subtil, éthéré. Ensuite après ce passage, Dieu, la Vie, la Conscience supérieure de toutes choses nous prend dans ses bras et là nous découvrons ce qu’est l’amour inconditionnel. A cet instant nous sommes aimés de façon totale et inconditionnelle, comme une mère, un père qui revoit son enfant après une longue séparation.

Ensuite vient le jugement, ah je sais ça va faire peur car nous sommes toujours dans la croyance stupide d’un Dieu vengeur qui punit, ceci est bon, ceci est mauvais et voici ta pénitence ! Stop, cela ne se passe absolument pas comme ça ! Dieu est omni-sagesse et ne connait que l’AMOUR, IL ne juge rien ni personne, IL AIME !

Ce qui se passe c’est que l’âme, aimée de cette façon dans l’amour justice et vérité, se voit telle qu’elle est. Elle ne peut plus tricher, mentir, se cacher de la moindre des façons, elle est nue, complètement nue et pleinement visible au Grand Tout. Elle est pleinement visible à la conscience supérieure qui l’a crée. A ce moment là, tout le fil de la vie de l’âme lui est rejoué devant les yeux. L’âme peut revoir tout ce qu’elle a fait, réalisé, dit, pensé, à travers le filtre de l’amour inconditionnel dans lequel elle vibre à ce moment. L’Amour total et unique, l’Amour justice et vérité fait voir, comprendre, conscientiser à cette âme toute la nature de ses actes dans la matière. C’est ce que l’on appelle voir tous ses actes accomplis, les bons comme les moins bons !

Cette vérité vécue n’est pas un jugement venant de l’extérieur, d’une puissance supérieure qui nous juge, NON absolument pas. C’est un auto-jugement. C’est l’âme elle-même qui se juge à travers cet amour inconditionnel qui lui est offert et dans lequel elle baigne à nouveau. Cet Amour est la source d’où elle vient.

Lors de cet auto-jugement, l’âme perçoit toute son existence de la façon la plus fine et la plus subtile qui soit. Elle goutte pour elle-même, en elle-même, tout ce qu’elle a réalisé sur terre, le bon comme le moins bon. C’est une différence à bien comprendre. Nous ne sommes pas jugés par une instance supérieure mais nous nous jugeons nous-même face à cet amour total, cette amour justice et vérité dans lequel nous sommes baignés. La supra-conscience, Dieu, nous prend dans ses bras et c’est là où nous nous jugeons et pouvons réellement apprécier ce que nous avons crée sur terre. Comme un coup d’œil dans le rétroviseur, nous revoyons et gouttons pleinement tout ce que nous avons fait sur terre à nous-même comme à autrui.

C’est un moment de joie, d’amour, de félicité incommensurable, d’une intensité si forte, si pure, que le vocabulaire humain si pauvre ne peut décrire.

Dans cet auto-jugement, la pesée de votre âme, vous voyez, gouttez dans votre âme, tout ce que vos actes, paroles et pensées négatives ont engendré sur terre pour vous et autrui. Et ce n’est pas facile à encaisser car vous ne pouvez absolument pas vous défiler ni vous justifier car toute tentative de justification est la preuve de votre manque d’amour inconditionnel !

Lors de ce passage, vous pesez, mesurez chacun de vos choix, chacun de vos OUI, chacun de vos NON, vous voyez, gouttez, car là est le mot, vous gouttez, ressentez dans votre âme tout ce que vous avez fait, créé sur la terre. Vous revivez la caresse, la tendresse que vous avez offert à un être, vous voyez, gouttez en votre âme ce que cette caresse a produit chez cet être, vous gouttez pour vous-même, vous ressentez la joie, la douceur, la beauté de cette caresse que vous avez offert. Mais plus encore, cette caresse offerte à autrui vous fera aussi vivre ce que cette âme en a fait. C’est-à-dire que cette âme ayant reçu de vous ce geste d’amour, l’aura elle-aussi offert à une autre âme. Et ainsi de suite si cette caresse a été offerte à une autre âme car nous sommes tous UN, interconnectés et tous responsables des uns et des autres. Nous ne sommes pas séparés mais sommes tous de même origine, de même Mère/Père !

Vous revivez aussi pour vous-même votre manque d’amour et ce qu’il a créé chez autrui.

Exemple, vous donnez une gifle ou vous manquez d’amour, de respect à un être, et bien vous allez revivre, goutter en vous-même, en votre âme, la douleur de la gifle que vous avez donné à une autre âme. Et là aussi ça ne s’arrête pas là. Votre geste étant dénué d’amour, cette âme donnera elle aussi probablement dans sa vie une gifle à une autre âme. Elle continuera de faire souffrir puisqu’elle croira légitime de le faire ayant elle-même souffert de votre gifle. La douleur de la gifle que cette âme aura donné à une autre âme, vous la goutterez pour vous-même également.

Etant tous connectés, interconnectés, nous vivons, revivons, gouttons pleinement en cascade tout ce que nous avons créé de bon comme de moins bon.

C’est lors de cette expérience que l’âme engramme son karma. S’étant auto-jugée, elle a vu les moments où elle a manqué d’amour inconditionnel. Cette âme se réincarnera dans le but de parfaire, « réparer » son manque d’amour inconditionnel. C’est la danse magique, magnifique et sublime des mondes. Ayant manqué notre cible, péché, nous revenons pour réparer et faire une plus grande expérience de qui nous sommes en essayant de donner, offrir plus d’amour. En effet, l’âme a bien pris conscience de là où elle a chuté, manqué de vigilance, de là où elle n’a pas aimé tout et tous de façon totale et inconditionnelle en total respect des lois de la création.

Tous, absolument tous nous passerons par cette pesée des âmes, il n’y a aucun moyen d’y échapper, c’est notre chemin indispensable pour évoluer, grandir, devenir conscient dans la conscience, revenir au Soi dans la matière pour qu’IL SOIT !

Je dis bien et répète, nul ne peut y échapper, les puissants comme les faibles, les riches comme les pauvres, rien ni personne n’échappe à l’amour justice et vérité !

Robin

L’incompréhension du gratuit

Je me permets de revenir un peu sur ce mouvement du développement personnel qui est en activité tout autour de la belle bleue… Ce mouvement a de très bons côtés mais a aussi ses propres limites.

Tous ces thérapeutes, guérisseurs et gourous de toutes formes, natures, convictions et idéologies, nous disent la même chose : L’amour inconditionnel dans l’ici et maintenant en total lâcher prise !

Oui, tout cela est juste. Mais si l’on regarde d’un peu plus près, tous ces stages, toutes ces formations, toutes ces conférences et soins aussi multiples que divers sont-ils vraiment emprunt des valeurs qu’ils prônent !!!?

Tous ces stages et autres soins sont toujours très conditionnés en fait : une date, un lieu, un prix !

Il n’y a là que du conditionnel et peu d’altruisme, peu d’inconditionnel en fait car il faut rentrer dans les conditions du stage (prix, dates, lieu, nourriture…) pour avoir droit de « recevoir » l’inconditionnel.

Il n’y a pas non plus de lâcher prise ou « d’ici et maintenant » puisque c’est là-bas, en tel lieu, à tel prix que peut être vendu cet amour inconditionnel. C’est donc la continuité du même paradigme, celui du commerce, du comme-herse. Ce sont des « boutiques » éphémères qui vendent l’inconditionnel sous conditions ! Ne pourrions-nous pas faire un peu mieux ?!

Mais je comprends bien la situation, tout le monde a ses crédits, factures, déplacements, nourritures et habits à devoir payer pour vivre. Je comprends tout à fait cela car je suis moi aussi dans le même piège, dans la même soumission involontaire et inique à devoir exploiter pour être exploité.

Néanmoins, il est certainement facile de créer autre chose que ce système qui impose des conditions pour vendre de l’inconditionnel car vu comme cela, ça n’a aucun sens. C’est le serpent qui se mord la queue avec l’illusion de la bienveillance.

Exemple, je me souviens un jour avoir pris en rendez-vous auprès d’un guérisseur qui se disait être un avatar. D’après ses dires, il régulait nos énergies et aidait à faire monter notre taux vibratoire !

En arrivant dans son cabinet il me dit :  » Je ne vois pas ce que je peux faire pour toi, tu es ici devant moi avec un taux vibratoire plus haut que ce que j’offre à ceux qui sortent de mes consultations » !!! C’est-à-dire que mon taux vibratoire était plus haut que le sien car il ne peut offrir que ce qu’il est, que son propre taux vibratoire en fait !!

Là je me dis en mon fort intérieur :  » Mais qu’est-ce que je suis venu faire devant cet avatar…  » Sachant qui je suis, je savais avant de m’y rendre qu’il n’aurait rien pu faire, moi j’allais juste voir ce grand avatar, sa connaissance, son altruisme, sa générosité, son amour pour autrui et qui sait, peut être partager certaines choses, certaines expériences.

Soit, il me dit alors :  » Je vais quand même voir ce que je peux faire…  » Bien oui, après m’avoir dit qu’il ne pouvait rien faire, il allait quand même voir si…. J’étais face à lui, j’avais rendez-vous, il n’allait pas laisser passer l’argent d’une consultation ! Et en temps qu’avatar, il lui était difficile de reconnaître, d’accepter en toute simplicité et avec l’humilité le fait qu’il ne pouvait pas faire grand chose.original-300294-571

Toujours est-il qu’il a fait son soin et que nous discutons de choses et d’autres pendant la consultation. Soin qui évidemment ne m’a rien apporté (mais je ne dis absolument pas qu’il n’a pas aidé d’autres personnes, je sais et suis convaincu qu’il a aidé et soutenu d’autres êtres plus en « difficulté » que moi. Ceci n’est pas un jugement NON, je relate une histoire vécue). Vient la fin de la consultation et là il me dit :  » Bon, ça fait tant parce que je dois te compter une demi heure de plus de consultation parce que nous avons dépassé de 10 minutes le temps normal de consultation.  » Je tombais des nues !!! Je ne lui ai rien dit, j’ai payé ce que je lui devais et suis parti en me disant que plus jamais je n’irai voir ce genre d’éveillés, que dis-je avatars !

Si nous résumons la situation, cette personne qui enseigne (vend) l’amour inconditionnel en total lâcher prise dans l’ici et maintenant, me dit d’entré de jeux qu’il ne peut rien faire pour moi mais me compte une demi heure de soin en plus pour avoir dépassé de 10 minutes le temps « réglementaire » de consultation !!! Cherchez l’erreur !

Où est l’inconditionnel ? Où est cet amour inconditionnel dont il se prétend l’incarnation en temps qu’avatar, éveillé ? Où est l’ici et maintenant ? Où est le lâcher prise ? Où est l’humilité, la compassion, la générosité ? Où sont toutes ces valeurs spirituelles ?

J’ai personnellement, comme beaucoup d’entre nous, vécu ce genre d’expérience et je trouve cela affligeant en fait de voir et d’observer partout ce double discours.

Personnellement j’ai aidé, soutenu, soigné bon nombre de personnes, toujours de façon gratuite mais force m’a été de constater que cela n’avait en général que peu d’effets ! N’ayant pas payé de soins, de consultations, les avancées sont difficiles, tout ça pour une seule chose, c’était GRATUIT et en ce monde, ce qui est gratuit n’a pas de valeur, ne compte pour rien puisque GRATUIT.

C’est là, la preuve édifiante de notre chute. Tous crient à la solidarité mais la gratuité est sans valeur, quel désastre !

harvest-897733_1920Quelle horreur en fait alors que si nous prenions la peine de regarder tout autour de nous, dans la nature, le vivant est GRATUIT. Tout, absolument tout, tout est offert, donné de façon tout à fait gratuite en abondance égale pour chacun.

La terre, l’eau, l’air, le soleil, nous marchons tous sur la même terre, nous buvons tous la même eau, nous sommes tous chauffés par le même soleil, nous respirons tous le même air et sans tout cela nous ne pourrions absolument pas vivre. La vie est la plus belle et grande des générosités. Seul l’homme donne des valeurs marchandes, et fait commerce de tout qui nous est offert en toute gratuité. Seul l’humain et uniquement l’humain vend et achète, accumule et fait des profits sur la gratuité de la création de la vie et du Créateur. C’est un vrai cauchemar, une telle perte de sens ne s’explique que par une forme de folie !

Le jour ou nous aurons l’intelligence du pommier, la sagesse d’un ver de terre, l’humilité d’une goutte d’eau, la compassion d’une motte de terre, la générosité d’un rayon de soleil, la bienveillance d’un souffle d’air, quand toute cette intelligence sera notre, celle de la vie, de la joie, du règne de la création, alors et seulement alors nous serons enfin Humain, enfin UNE-MAIN, et nous veillerons les uns sur les autres avec bienveillance. Avant cette étape, avant cette vérité incarnée par chaque-un et chaque-une nous serons moins que des bêtes, moins que des animaux que nous jugeons comme nous étant inférieurs alors qu’ils sont nos meilleurs guides, nos meilleurs maîtres pour vivre cette gratuité et générosité du vivant.

Mais plus inique encore, si nous en sommes arrivés à ce que la gratuité soit raillée, moquée, n’ayant aucune valeur, comptant comme nulle, elle est maintenant utilisée à des fins commerciales ou de contrôle. Souvent aux feux de signalisation nous sont offertes des boissons et autres choses gratuitement, dans quel but ? Insidieusement celui de nous inciter à les acheter, à les consommer par la suite. Voila ce qu’est devenue la gratuité, une arme… un outil pour nous corrompre en nous incitant à consommer des produits dont nous n’avons pas besoin la plupart du temps.

Et ce n’est pas tout, celui qui donne et offre gratuitement est souvent pris pour un sot, un rêveur, un utopiste. Sa générosité le conduit bien souvent, très souvent, à être abusé de ce qu’il offre. Etant gratuit, certains en abusent, l’exploitent, afin de tirer pour eux des bénéfices de toutes formes et natures sur le dos de celui qui offre gratuitement : savoirs, avoirs, compétences et connaissances. Souvent ces personnes se retrouvent complètement abusées, manipulées, exploitées par ceux qui recherchent le profit. C’est une expérience que j’ai connu je ne sais combien de fois, souvent je me suis retrouvé complètement dévasté, anéanti face à l’égarement individuel et collectif humain.

Robin.

Un dessin vaut mieux qu’un long discours

Tu affectionnes le dessin de longue date, tu dessines notamment des mandalas et des visages qui contiennent beaucoup de symboles, l’un de ces dessins apparaît d’ailleurs sur le blog. Qu’essayes tu d’exprimer à travers ton art ?

Raphaël

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Cet article s’inscrit dans la continuité du texte évoquant l’importance des symboles et des archétypes, vous pouvez en prendre connaissance ici.

Souvent il est dit qu’un dessin vaut mieux qu’un long discours. Ce que je tente de faire par mon art, mon expression artistique, c’est de résumer notre divinité ! Le dessin est pour moi un art qui me permet de visualiser de façon quasi-complète toute la création, Dieu !

Je vais faire ici le résumé rapide du contenu symbolique de ce dessin :

  • L’arbre représente Yggdrasil, l’arbre de la création reliant les différentes parties de l’Univers, les mondes célestes, terrestre, et souterrain. Cet arbre est présent dans de nombreuses croyances tout autour de la planète. Il est dit qu’à son pied, coule la source de jouvence, la liqueur d’immortalité, le soma qui est si, je ne m’abuse de couleur verte.
  • Dans ce dessin, Yggdrasil se confond avec  la représentation de Cernunnos, l’homme aux bois de cerfs symbolisant l’arbre de vie. Cernunnos est le dieu celte le plus puissant et vénéré, celui du printemps et de la régénération qui annonce la lumière. Il représente aussi la puissance de l’enseignement. Rappelons que Cernunnos est de même nature que le Christ-Jésus, ils sont une seule et même réalité.
  • L’arbre lui-même est un symbole puissant, celui  de la permanente impermanence. Il est le symbole de la vie en perpétuelle ascension. L’arbre est une kundalini qui se déploie sur des siècles, un élan d’amour discontinu. Il est dit qu’un être humain est un arbre qui marche, la radiographie de nos poumons montre un arbre la tête en bas… Cet arbre à 8 branches est le symbole de la planète vénus, symbole de l’amour, de la justice et de l’infini.
  • Sur l’arbre on peut voir le symbolisme des atomes et du subatomique, de la physique et de la physique quantique générant le champs quantique de la création. Ces cercles peuvent être aussi compris comme le prana qui est le substrat de toute la création matériel de l’Univers.
  • On peut aussi y lire les galaxies, les planètes et l’Univers contenu dans Yggdrasil, l’infiniment grand et l’infiniment petit, symbole fractal de la création.
  • Le visage représente un soleil, symbolique universel de Dieu, de la vie, du vivant. Ce visage symbolise les mondes célestes, terrestres et souterrains. Il est présent dans de nombreuses croyances tout autour de la planète. Il représente aussi toute la création, l’humain, l’animal, le végétal et le minéral. Il symbolise aussi le créé et l’incréé, la forme et l’informe, la permanence et l’impermanence, le microcosme et le macrocosme, le créateur et sa création, la matière et le subtil… Il est un résumé de qui nous sommes, de nos cosmogonies et des enseignements des prophètes.
  • On peut distinguer les 4 éléments : la terre, l’eau l’air et le feux. Les 4 points cardinaux, les quatre piliers de la création, la croix à 4 branches égales…
  • Les branches sont comme les ondes oscillantes de la vibration cosmique qui sous-tend, soutient toute la création, les ondes créatrices de vie du matériel et de l’immatériel.
  • Y est contenu aussi tous les sens humains, tangibles et intangibles. Le verbe source d’immortalité est symbolisé par la bouche au pied d’Yggdrasil. Sont aussi représentés le goût, la vue par les yeux de Cernunnos, l’ouïe par les oreilles du cerfs, l’odorat par le pied de l’arbre.
  • Tronc et branches forment le chiffre 9 celui de la réalisation, de l’aboutissement.
  • Dans son axe supérieur, les connexions à nos sens subtils sont symbolisés par la kundalini et les chakras. Les chakras sont au nombre de 7, symbole de Dieu. Chaque chakra est associé à une couleur, une note de musique, une forme géométrique différente correspondant à une symbolique bien spécifique. Chaque chakra a son rôle dans le fonctionnement de notre corps et dans la régulation des énergies cosmiques qui nous constituent, nous traversent et nous façonnent.
  • Au dessus de cette représentation de déploiement de la kundalini est dessiné deux ailes, ce sont celles de la colombe, l’Esprit Saint, l’éveil, le retour au Soi, à l’être.
  • On peut ajouter que les courbes du déploiement de la kundalini sont aussi les courbes de l’ADN et que toutes les couleurs employées ont une symbolique propre et porteuse de sens depuis la nuit des temps.

J’en oublie certainement mais en grande ligne, c’est ce que je voulais résumer par ce dessin. Il symbolise qui nous sommes et d’où nous venons pour mieux y retourner 😊!

Robin

Les symboles et les archétypes façonnent notre inconscient collectif et individuel

Que sont les symboles et les archétypes ? En quoi sont ils importants ?

Raphaël

Les symboles et archétypes sont utilisés chaque jour par chaque humain de cette terre, très souvent, trop souvent de façon tout à fait inconsciente. Un symbole peut être un objet, une image, un mot, une note de musique, une forme géométrique, une couleur, voire un être vivant ou ayant existé. Cela peut être une marque qui représente un tout par association, ressemblance et conviction dans diverses traditions, civilisations, cultures et « folklores ».

Les symboles sont au centre, ils sont le cœur de la vie imaginative, ils révèlent les secrets de l’inconscient et conduisent au ressort les plus cachés de l’action ouvrant l’esprit sur l’inconnu et l’infini.

C’est peu dire que nous vivons dans un monde de symboles, un monde de symboles vit en nous.

Le symbole est le condensé, le concentré d’images, d’imaginaires (images d’une ère) qui rationalise une pensée, une croyance. C’est un ensemble de données qui crée un concept résumé en un mot, une note du musique, une forme géométrique, une couleur, etc.

Il est dans la nature du symbole de briser les cadres établis et de réunir les extrêmes dans une même vision. Un symbole ressemble aux flèches qui volent mais ne volent pas, immobiles et fugitives, évidentes et insaisissables. Mais les symboles sont bels et bien réels car ils sont le fondement de nos réalités héritées depuis des siècles.

Les symboles sont la somme des imaginaires et des observations faites au fil des siècles par les civilisations et cultures ayant eu cours sur la planète. Les symboles sont les points d’orgue, la somme des connaissances réunies en concepts matérialisés par des objets, des formes, couleurs, mots, etc. Ils sont nés d’un d’imaginaire concrétisé par l’observation pour donner, offrir une compréhension holistique de la vie du vivant par l’opposition des notions d’ombre et de lumière. Selon l’observation et l’imagination des civilisations qui les ont créé, chaque symbole est fait de négatif et de positif qui varie selon les âges, les coutumes et les croyances des civilisations qui les emploient.

Par exemple, le vert est le symbole du printemps, de la régénération de la vie avec sa fleuraison dans la permanente impermanence. Le vert est la couleur du 4ème chakra, le centre qui réunit les 3 forces primordiales de la matière et les 3 forces primordiales de l’immatériel. Le vert est aussi la couleur de l’immortalité et du prophète Al-khadir. Il est aussi la couleur de l’archange Raphaël, symbole de la médecine et de la guérison. La couleur de la cape de Perceval est verte… Mais le vert est aussi la couleur de la moisissure, de la putréfaction, de l’acidité, le vert est la couleur des cadavres, de la peur, il est la couleur de l’émeraude de Lucifer, le Satan, l’adversaire.

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Al khadir et Yoda font référence au même archétype de l’homme vert qui maîtrise la force de la nature

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Un autre symbole que j’affectionne est l’étoile à 8 branches qui est la représentation de Vénus, planète symbolisant l’amour et le 8 à plat symbolise l’infini. La justice est le nombre 8 dans le tarot. Ceci est juste car de tout temps, il nous a été dit que l’amour et la justice ne font qu’un dans l’infinité de la création. L’étoile à 8 branches est le concentré de tout cet imaginaire raisonné qui crée notre réalité.

 

Il en va de même pour une infinité de symboles qui en leur sein, ont un coté positif et négatif, yin et yang, nocturne et diurne, ombre et lumière. Ils sont de même nature que la création, ils synthétisent les grands concepts de nos cosmogonies.

Pour moi, tout le contre-sens et le détournement des symboles peut être résumé par la croix verte des pharmacies. Cette croix verte nous donne à penser qu’elle est la solution pour nous guérir alors qu’elle est la cause de notre maladie. Il y a déjà un contre-sens à ce vert et à la croix à quatre branches égales symbole d’unité et d’universalité du tout car pour guérir véritablement, il faut certes soigner les symptômes mais surtout guérir les causes, sinon c’est un trou dans l’eau. Or nous savons que notre médecine moderne soigne les symptômes et non les causes de la maladie. Les médicaments sont des sortes de placebos, des soulagements momentanés qui ne prennent pas en compte les causes de la mal-a-dit.

En revanche ces médicaments sont une grande source de profit pour certains tout en maintenant l’illusion de guérir. Attention, je ne dis pas que les avancées de la médecine sont néfastes, non, la médecine nous a apporté un mieux être mais elle a ses limites. Une grande part de nos maladies vient de nos modes de vie et surtout de notre alimentation : maladies cardio-vasculaires, cancers… Notre alimentation est rendue malsaine, nauséabonde, par les produits chimiques et les manipulations génétiques : OGM, pesticides, insecticides, conservateurs e-machins ou e-bidules, engrais, colorants… Tous ces ajouts sont « pour notre sécurité » et nous tuent à petit feu, tuent la biodiversité et la planète.

Nous savons aussi que l’abus de médicaments est nuisible et qu’il cause souvent plus de dégâts que de bienfaits (cf. voir le livre sur la mafia médicale de Ghislaine Lanctôt. L’une des industries les plus néfastes à l’environnement et à l’humain est Monsanto. Ce sont des fous qui ont perdu toute raison. Et par qui viennent-ils d’être rachetés ? Bayer, industrie pharmaceutique (qui a crée l’héroïne) ! La boucle de l’horreur est bouclée !

La fusion de ces 2 industries, l’une pollue et nous rend malade par la dévastation de la nature et l’autre nous donne l’illusion d’une guérison par l’utilisation des médicaments qu’elle nous vend. L’une génère la maladie et l’autre l’entretient sous couvert de la croix verte symbole d’unité, universalité, guérison et régénération du vivant. Un cercle vicieux, infernal et pervers de destruction se cache derrière des symboles de vie, de guérison et d’amour ! C’est là de toute évidence l’utilisation du symbole dans sa plus pure utilisation négative afin de nous tromper.

Et concernant les archétypes ?

Selon Carl Gustave Jung, un archétype est une structure universelle de l’inconscient collectif qui apparaît dans les mythes, les contes, les croyances et toutes les productions imaginaires d’un sujet sain. Nous sommes tous emprunts de ces archétypes : victime, bourreau et sauveur, ange et démon, traître et saint… il y en a une très grande quantité.

Les meilleurs exemples d’archétypes peuvent être trouvés dans les films de Walt Disney. Ces films sont chargés d’archétypes et de symboles faisant référence à nos croyances, mythes et contes. Ces productions issues de l’imaginaire ont pour but de nous trouver une place dans l’univers et dans ce monde. Les archétypes correspondent à des attitudes psychologiques, ils font partie de notre psyché fondamentale. Ils sont les rouages par lesquels nous créons notre réalité. Les archétypes sont le fruit de nos éducations pédagogiques parentales mais aussi de l’inconscient collectif qui s’exprime en symbole dans tout ce que nous créons, observons, entendons, dessinons….

Les archétypes sont des modèles nés de l’inconscient collectif auquel notre imaginaire s’identifie afin de trouver une réalité dans laquelle faire l’expérience de la vie.

Etre attentif aux symboles, les habiter au travers d’archétypes, est le chemin que l’âme prend pour grandir, se polir dans la matière sur la route de son auto-conscience, de son éveil.

Les symboles sont des guides qui, par les concepts qu’ils renferment, nous offrent une vision large et complète de la nature humaine. Comprendre, savoir utiliser les symboles et les archétypes de l’inconscient collectif et individuel, facilite le retour à la maison de l’âme.

Par leur nature conceptuelle, les symboles sont chargés d’un taux vibratoire plus élevé quand on en connait toute la profondeur et la signification. Toute chose que nous entreprendrons avec les symboles vus et incarnés en toute conscience, aura une charge plus forte, une vibration plus intense et plus à même d’être vécue dans la matière.

Par exemple, si tu dessines avec un crayon vert, c’est juste un dessin vert. Mais, si tu dessines avec un crayon vert en ayant conscience de tout ce qu’il renferme, la portée de ton action sera plus grande, plus forte, plus directe dans la matière, en passant par les égrégores. Utiliser les mots, les objets, les couleurs, les notes de musique en toute conscience, revient à les faire vibrer de toute la connaissance qu’ils renferment. Cela revient à multiplier leurs actions dans les pensées, paroles et actes. C’est leur donner une charge vibratoire propice à produire des changements car chargés de toute la connaissance humaine et planétaire. Si l’archétype est adéquat aux symboles utilisés, cela devient une pile à haut combustible qui rayonne dans l’inconscient collectif. Dès lors, l’inconscient conduit au plus haut sommet de la création, co-création. En fait, je me rends compte que les choses les plus simples sont les plus difficiles à expliquer.

Une âme, quand elle s’incarne, choisit son programme afin de se parfaire. Ce programme est écrit en symboles : le jour de sa naissance, le mois, son signe astrologique, le pays, la culture, son père et sa mère seront porteurs eux-aussi de symboles et d’archétypes qu’elle héritera inconsciemment. Fort des symboles au travers desquels elle s’incarne pour retrouver sa mémoire d’âme et des découvertes que celle-ci aura déjà incarné, elle choisira un archétype permettant d »incarner les symboles choisis pour accomplir son chemin. Ces symboles seront alors les choix que l’âme aura fait avant son incarnation, le chemin qu’elle prendra pour avancer plus avant sur la route de son éveil, c’est à dire de son auto-conscience.

Selon l’évolution de notre conscience, nous pouvons et devons parfois changer d’archétypes et incarner de nouveaux symboles. Nous pouvons passer de l’archétype de la victime à celui du sage. Ayant nettoyé ce sentiment d’être une victime en étudiant sa psychologie. L’âme peut choisir d’être un sage, un soignant, en aidant à dépasser d’autres êtres bloqués dans leur propre archétype.

La vie est bien faite et est un terrain de jeu extraordinaire pour qui en a compris les règles. Ce fonctionnement n’est rien d’autre qu’un immense OUI, un immense j’AIME et tu es AIMES.

Si les symboles et les archétypes sont si importants, et ce depuis les débuts de l’humanité, pourquoi ne sont-ils pas étudiés dans nos écoles ?

C’est une question que je me suis beaucoup posée. Etant donné qu’ils sont utilisés partout depuis la nuit des temps, qu’ils ont façonné et façonnent à chaque instant, l’inconscient collectif depuis des siècles, qu’ils « forment, formatent », dans le bon sens du terme, notre pensée de façon inconsciente, qu’ils sont le fil invisible mais bel et bien ténu, tangible qui sous-tend la création, la réalité de nos civilisations. Pourquoi est-ce que toute cette connaissance reste sous le boisseau et est seulement l’apanage d’une infime minorité ?

Regardons autour de nous, les symboles sont partout, il est impossible de se promener en ville sans les voir. Ils sont placardés partout sur nos murs, les magasins, les logos, les panneaux de signalisation du code de la route, les enseignes, la mode, les arts…. Ils sont partout, absolument partout ! Nous baignons constamment dans et au travers des symboles, fort malheureusement leur connaissance profonde n’est pas offerte au « profane », au petit peuple et n’est pas étudiée sur les bancs des écoles. Pour n’en citer que quelques-uns, crois-tu que la rose au point socialiste soit le fruit d’un hasard ? Tout comme la croix de Lorraine ? Ces symboles sont choisis à dessein car porteurs de sens très profonds, souvent cachés !

L’apocalypse est le symbole de notre destruction, est-ce que nous n’avons pas imprimé ce symbole de façon si intense dans notre psyché que nous avons programmé notre prochain effondrement ? Nous récoltons toujours ce que nous avons semé, si tu sèmes du riz, tu ne récolteras pas du blé !

Carl Gustav Jung nous a démontré en son temps combien les symboles sont indissociables de notre inconscient collectif et individuel. Ils sont les moteurs, les rouages de nos modes de pensées et les reflets, les miroirs sociologiques de nos sociétés.

Les symboles et les archétypes apparaissent partout dans nos lieux de cultes. Sculptés dans la pierre depuis des siècles sur tous les continents de la planète, ils représentent notre cosmogonie millénaire. Ils sont le fil par lequel tout se tient, ils montrent à nos yeux ouverts l’unité de l’humanité dans sa compréhension du monde depuis des siècles.  Ils sont le ciment qui coordonne toute la psyché par laquelle l’homme créé sa réalité depuis des générations et des générations. Pourquoi est-ce que cette connaissance et son juste emploi ne sont pas enseignés au plus grand nombre ?

Au contraire, un certain groupe de gens se garde bien de transmettre ces vérités et beautés des symboles, ceci afin d’en pervertir le sens et de pervertir la psyché, la pensée, la morale et in fine, la réalité vécue, incarnée par l’humanité.

Certaines castes ont bien compris leurs mécanismes et se servent des symboles depuis des siècles pour communiquer entre elles, par exemple, en diffusant des signes de ralliement. Ces castes s’en servent en fait pour maintenir le peuple dans l’ignorance de leurs faits et gestes en détournant le sens sacré du symbole pour asseoir un pouvoir pervers et perverti.

Ce n’est pas pour rien que ces castes se servent des symboles, elles en connaissent toute la puissance et se gardent bien de la rendre publique car si leurs sens profonds étaient révélés au peuple, elles perdraient probablement leur pouvoir sur ce peuple. Elles deviendraient lisibles au commun des mortels et la nature de leurs faits et gestes manipulant les masses serait vue au grand jour.

Maintenir autrui dans l’ignorance, c’est pouvoir mieux le contrôler, le dominer, l’exploiter en s’arrogant le pouvoir de « l’initié ». Toujours le vieil adage, diviser pour régner, garder la connaissance pour soi afin de servir ses intérêts personnels et égoïstes en exploitant l’ignorant.

Toute ma créativité est basée sur la restitution des symboles au plus grand nombre car ils sont notre héritage sacré et séculaire qu’une infime partie se garde bien de rendre publique pour modeler une société, un monde à leur image égocentrique emplie de pouvoir, de domination, de mensonges et perversions en tout genre et de toute nature.

C’est en grande partie une des raisons pour laquelle j’ai eu des « soucis », ceux qui détiennent la connaissance afin d’en pervertir le sens pour se maintenir au pouvoir, ne veulent pas, ne tiennent absolument pas à ce que cette vérité éclate en place publique. Leurs masques tomberaient et ils ne pourraient plus dominer, exploiter, manipuler.

mannequin

Par exemple, dans cette création (photo ci-joint) on retrouve le symbole du féminin sacré. Les 2 formes ovoïdes appelées aussi mandorles en forme d’amande symbolisent la vulve.  Elles enserrent  le carré qui est le symbole de la terre et de la réalisation, de la structure… Sur lequel est posé un cercle, symbole d’unité et aussi d’infini, symbole du monde spirituel et transcendant, le point cyclique de l’unité principielle…

On peut y voir le symbolisme du tao. En effet, les moines taoïstes portent des chaussures carrées, symboles de la terre et un calot, qui est un chapeau en forme de cercle qui symbolise les mondes subtils, le crée et l’incréé, la forme et l’informe….

D’autres créations artistiques comme le dessin, les mandalas permettent de faire vivre tous ces symboles. L’une de mes créations fait l’objet d’un article que vous trouverez ici.

Néanmoins, aujourd’hui avec internet nous avons la possibilité de connaître la vérité et les fonctions de tous ces symboles. Il revient à chacun de les étudier, de s’y intéresser car ils sont le miroir, le reflet profond de qui nous sommes et de notre place dans la création.

Il y a d’autres façons de s’instruire que devant des écrans de télé qui lobotomisent plus qu’ils n’instruisent, qui pervertissent plus qu’ils ennoblissent, qui tirent vers le bas plus que vers le haut, qui instrumentalisent plus qu’ils libèrent. A la télévision aussi, tout un tas de symboles existent mais restent non vus et/ou très mal employés pour servir des desseins obscurs.

Personnellement,  il y a bientôt 20 ans, je me suis dit : « l’œil du Satan ne rentrera plus chez moi !  » J’ai supprimé la télé et plus j’avance, plus je peux me rendre compte que mon choix a été judicieux car depuis des années, quand il m’arrive de voir les programmes « offerts » à la population aux grandes heures d’écoute, c’est simplement de pire en pire. La télé est certainement l’outil le plus malveillant de notre civilisation. D’ailleurs, nos « dirigeants », les patrons de ce monde l’ont bien compris puisqu’ils nous vendent et placent des écrans partout, de plus en plus, et de plus en plus grands, ceci afin de nous capter. Et ça marche, je me souviens m’être retrouvé il y a quelques années dans le métro à Londres. L’horreur totale, quelle vision… j’étais plongé d’un coup dans 1984 d’Orson Welles.

big-brother-is-watching

La station de métro était à peine éclairée, pas un mot, pas un bruit, 400 sur le quai et personne ne se parlait, tous étaient habillés de noir ou de gris, pas de couleur, pas de joie, pas de vie. J’observais juste des visages blafards rétro-éclairés par des smartphones, des tablettes, des ordinateurs portables… je fus vraiment choqué par cette vision, des robots complètement déshumanisés !

Pourtant, autour d’eux, les symboles étaient là qui leur tendaient les bras : « regardes qui tu es » mais non, je n’y ai vu que la mort.

Avoir de l’intérêt pour les symboles, c’est comprendre nos origines, là d’où nous venons, voir où nous en sommes, voir notre réalité et envisager notre futur. Tout cela est déjà écrit, contenu dans les symboles pour qui prend la peine, le temps d’en pénétrer les vérités fondamentales et profondes car inscrites dans la mémoire collective depuis des siècles.

Quand on est seul à détenir un savoir il n’est pas difficile de prendre le pouvoir. Quand ce savoir, cette connaissance est offerte au plus grand nombre, il est alors plus facile de prendre le POUR-VOIR !

Il est amusant de voir, d’analyser nos choix nés de l’inconscient collectif par l’emploi des formes et couleurs, créations de nos imaginaires sociétaux collectifs inconscients et universels pourtant bien tangibles dans notre réalité.

rose

Pour la rose au point, le symbole de la rose est normalement un symbole d’amour mais la main qui la tient, elle, cache les épines… Les mensonges et la manipulation, sans oublier que la rose au point est, avant d’être le symbole du socialisme est un symbole avant tout maçonnique !!! La main qui se veut être un acte d’offrande, de cadeau dissimule en fait les épines pour mieux faire du tort, mentir, piquer car elle cache, dissimule. C’est là une façon de détourner la symbolique de l’amour, connaissance et partage qu’est la rose, identique dans son symbolisme au lotus poussant dans la vase. Cette main qui porte la rose symbole universel d’amour, est la main de l’être humain. Etre une main, ici cache la vérité de la tige à ses épines, ce qui la tient sur son axe, la volonté cachée de blesser, de dominer par cette main qui cache les épines.

svastikaLe détournement de symbole le plus répugnant  qu’ait connu le XXème siècle est celui de la svastika. Ce symbole est utilisé depuis la nuit des temps sur tous les continents dans toutes les civilisations sur cette planète. Il est le symbole de la régénération des cycles de vie. Il est souvent assimilé au Christ, à Bouddha… Ce symbole représente le tourbillon créationnel, l’axe sur lequel tourne et s’organise toute la création de l’univers. Détourné, il est devenu la croix gammée des nazis !

Personnellement, ce fût pour moi une lecture qui dès l’enfance me fût facile, sans le comprendre à l’époque tous les symboles me parlaient, ils étaient des concepts que je comprenais de façon intuitive et j’avais une attirance pour eux qui a facilité ma compréhension du monde et leurs actions sur nos inconscients collectifs et individuels. Ce fut mon chemin pour appréhender le monde dans son ensemble, comprendre les rouages de la psyché humaine et de la création. Pour d’autres, ce sont les mathématiques auxquelles je n’entends rien. Chacun a ses « cartes » pour lire le monde.

Maintenant, dans une quête spirituelle, je ne suis pas certain que de vouloir comprendre tous les symboles soit nécessaire. S’intéresser à ceux que l’on a choisi d’incarner (jour de naissance, mois, année, signe astrologique…) est sans doute d’une bonne aide, un bon soutien pour une meilleure compréhension de soi. Ces symboles peuvent être également pratiques pour la psychologie des profondeurs afin de soigner autrui. Les symboles sont partout et tous les rechercher, chercher à en comprendre le sens, ce serait un peu comme de vouloir voir, interpréter toutes les synchronicités ! C’est le risque de faire tourner son mental à tout va et de ce fait, se tenir loin du lâcher prise et de l’instant présent !

Beaucoup de gens s’éveillent ou peuvent s’éveiller sans connaître la profondeur des symboles, ce n’est pas indispensable sur le chemin spirituel. Moi ce fût mon chemin, celui par lequel le monde dans sa vérité et complexité et beauté m’est apparu.

Cordialement

Robin