« Heureux les simples en esprit car le royaumes des cieux est à eux »

 » Heureux les simples en esprit car le royaumes des cieux est à eux » cette petite phrase est le résumé d’un texte écrit sur ce blog il y a quelque temps  » l’intellect-tue-elle » qui à la relecture est, et je m’en excuse, fort incomplet ! Incomplet car il ne dit pas, pour le moins ne tente pas d’expliquer en vérité en quoi l’intellect tue le ELLE.

Un petit préambule

Pour commencer, celui qui écrit ici n’est pas Robin Brasseur, ce dernier a « disparu » par la réalisation du Soi, le retour à la conscience que l’on appelle éveil. IL a observé que Robin Brasseur est une part individuée de cette conscience, comme chacun et chacune d’entre nous, tout comme l’est le vivant, la Vie dans laquelle nous sommes tous incarnés, dans le chair, dans la matière tous et tout est le résultat de notre projection unique et diversifiée pour créer l’expérience, le jeu du JE SUIS.

Robin Brasseur est cette part individuée de ce tout et de ce rien dans lequel ce tout était déjà présent et cherche à ce voir, ce goutter. Robin Brasseur n’est qu’une étiquette momentanée, éphémère posée sur un corps tout aussi momentané et éphémère mais ce qui écrit est lui est infini et éternel. L’intangible ayant pris forme dans le tangible pour ce voir, ce goutter, créer l’expérience de qui IL est. C’est pourquoi est écrit « je », ou « il/elle, quand JE s’exprime.

En avant-propos il convient de signifier ce qu’est ce ELLE ?


ELLE est le féminin sacré, ce féminin propre à toutes choses dans le créé et l’incréé, dans la matière et l’immatériel tout comme l’est le masculin, des deux faces d’une seule et même pièce, non pas séparées, en dualité mais belles et bien complémentaires. Ce féminin sacré est notre part créative, intuitive, ELLE, est notre empathie, notre sensibilité, notre vulnérabilité n’étant en rien une forme de faiblesse, bien au contraire, la vulnérabilité est ici vue, gouttée comme notre capacité à nous laisser toucher par nos sensibilités, émotions, sentiments, a pleinement goutter ce qui EST, ce qui ce dévoile, ce déploie là en nous. ELLE, nous offre son aide pour ressentir,  sentir,  vivre de façon la plus authentique par la simple observation du déploiement, le dévoilement de ce qui est.
ELLE est cet espace d’accueil, cette chambre d’écho par laquelle nous pouvons goutter, ressentir, sentir de façon vraie, authentique, en toute vérité ce qu’est l’Amour, la compassion, l’empathie, l’humilité dans toutes ses grandeurs et beautés étant l’expression de ce qui est.
ELLE, est cet endroit hors du temps, hors de l’espace, hors de la forme nous permettant de dire OUI en toute joie dans l’accueil inconditionnel, sans jugement, sans affect à ce qui est tout comme de dire NON, sans colère ni indifférence.
Elle, est la finesse d’un fil de soie que rien ne peut rompre, ELLE, est ce roseau qui peut importe le vent et la tempête s’adapte et dit d’accord, j’accepte, j’accueille par un sourire et avec joie d’être bousculé par les événements qui en rien n’altérerons ma joie d’être, j’accueille la tempête tout comme j’accueille la pluie, la sécheresse, le soleil qui dessèche et le froid du gèle de l’hiver. Je les prend, je les goutte car ils sont mien tout comme je suis eux. J’en goutte avec joie chaque parcelle car ces éléments, ces évènements auxquelles je me prête sans retenue sont ce que je suis ici et maintenant dans mon expérience. Je créé l’expérience afin de me voir et me goutter sous de multiples formes et façons.
Elle est le ressenti, le vécu direct par le cœur. Car le cœur est avant tout le siège, le trône de la conscience, là ou elle et il confondu pulsent, jaillissent, se déploient, se dévoilent de l’invisible dans le visible, de l’intangible dans le tangible. Elle, est cette partie la plus sensible et vulnérable du cœur aimant qui cherche, recherche à ce voir, ce goutter en toute joie pour le simple jeu d être.
Elle étant l’accueil de notre sensibilité, Il, lui, est un frein à ne tomber dans la sensiblerie. Elle, est la vulnérabilité que Il renforce à le transformer non pas en faiblesse mais en force, celle d’accueillir. Elle est l’accueil de nos émotions et Il nous permet de les goutter sans émotivité. Elle est l’empathie sans tomber par Il dans l’identification.
Il et Elle ne sont que les 2 faces d’une même pièce, elles ne sont pas opposées, ne sont pas duelles car la dualité n’existe pas, c’est une invention de l’humain qui aime opposer le blanc et le noir, le jour et la nuit, le haut et le bas, la gauche et la droite, le féminin et le masculin. Rien n’est opposé mais tout est complémentaire afin de retrouver l’unité transcendantale, retrouver la voix du milieu, le centre de la roue, là ou jailli en toute joie l’être, le « je suis » ou rien n’est séparé, opposé mais tout est unit dans un seul élan afin de jouer aux retrouvailles du grand JE.


Il convient aussi de définir ce qu’est l’esprit. L’esprit est ici vu, goutté comme étant l’intellect, la faculté mental à gouter les perceptions nées des pensées, de l’intuition, des affects, engendrant jugements, appréciations et morales. Pour autant dans cette phrase : « heureux les simples en esprit car le royaume des cieux est pour eux », il doit être entendu qu’à l’époque, esprit et conscience voulaient dire la même chose. C’est avec le temps que nous avons fait une distinction entre esprit et l’intellect, entre le souffle de Dieu et la conscience qui elle, est la créatrice de ce souffle.

La conscience précède l’esprit. L’intellect est l’outil, l’instrument utile et nécessaire créé par la conscience afin que, par le raisonnement, l’analyse, le discernement, l’intellect, nous puissions retourner à notre origine ontologique, celui de la conscience infinie, éternelle et immortelle qui est qui JE SUIS, qui nous sommes en toute vérité.


Maintenant que l’avant-propos est posé, nous pouvons traduire ce conseil légué depuis des siècles maintenant par ces mots :  » heureux les simples en esprit car le royaume des cieux est à eux ».  La traduction semble nécessaire car depuis bons nombres d’années ces mots questionnent autant qu’ils ont pu induire en erreur bon nombre d’êtres.
L’esprit est défini comme le souffle de Dieu étant l’intellect et Dieu est la Conscience, la Vie, le Vivant et c’est par son souffle que la vie fût créée, ce qui nous conduit a observer que le souffle de Dieu n’est pas la conscience mais son « produit » afin que la lumière soit et que Dieu par l’esprit, le saint esprit, puisse réaliser la plus grande expérience de qui IL/ELLE EST.
D’ailleurs, la prière :  » au nom du père, du fils et du saint esprit est un peu « erronée » et a conduit à bien des soucis, entre autre, celui de la négation du féminin depuis des siècles maintenant. Il serait plus juste de dire :  » au nom du père/mère, du fils et de la fille et du saint esprit »…
La père/mère étant ici la conscience, la fille et le fils, ses créations qui sont la conscience ELLE et IL confondus, unis, qui par le saint esprit, SON souffle créateur,  l’intellect, souffle, étant la création de la matière mais aussi de l’immatériel, les mondes subtils, les plans astraux, le rêve, comme celui des pensées, de la réflexion, des émotions, sentiments, les outils du grand œuvre JE SUIS !


Maintenant que la mise en perspective est réalisée, nous pouvons traduire  en mots contemporains ce que dit vraiment : « heureux les simples et esprit car le royaume des cieux est à eux ». Traduction :  » heureux ceux qui resteront avec un intellect simple car le royaume de la conscience, le retour à la conscience, de qui ils sont vraiment est à eux, est qui ils sont. »
Attention, rester simple avec son intellect ne veux pas dire être simpliste, absolument pas, il veut juste dire que, c’est un outil comme un autre à utiliser avec modération et discernement car sa puissance est grande et peux conduire sur des chemins tortueux.
Le royaume des cieux n’est pas dans l’au-delà, là au dessus des nuages !! NON,  il est bel et bien ici et maintenant comme en toutes choses vues, gouttées, vécues, ressenties, senties par tous les sens, les invisibles et les visibles, les tangibles, les 5 sens communs et les intangibles : intuition, télépathie, médiumnité….. Car tous nous avons tous ces sens, tangibles et intangibles en nous, ils sont nos attributs innés, intrinsèques à l’être, ils sont consubstantiels à être pour que être, JE SUIS, puisse se voir, se goutter, se sentir, se ressentir sous les multiples formes diverses et variées dans le tangible et l’intangible à l’infini et pour l’éternité.


Contrairement à une forte fausse croyance, nous ne sommes pas un corps doté d’un cerveau, d’un cœur et d’une conscience, nous sommes la conscience qui s’est dotée d’un corps, un cœur et un cerveau pour créer l’expérience de qui JE SUIS. Réalisation du jeu divin auquel « JE » joue à se voir et goutter, faire l’expérience de qui il/elle est sous de multiples formes diverses et variées.

Nous ne sommes pas le résultat du big bang, nous en sommes en tant que conscience de laquelle jaillie le souffle, l’intellect, que la lumière soit, les créateurs de ce big bang. C’est le grand secret qui nous est caché depuis des siècles maintenant et que de grands prophètes sont venus nous révéler.
Quand Jésus a dit :  » avant que tout ne soit, j’étais », c’est exactement ce qui vient d’être énoncé ici plus haut. Ce qui doit être vu est que Jésus ne parlait pas en son nom à lui, celui du petit Joseph, il parlait depuis la Conscience, le Logos Christique qui voyait qu’il/elle était le créateur de ce big bang, de la lumière. Idem dans son « j’étais », il cherche à faire entendre, goutter, que tout était déjà là avant le big bang, avant que la lumière soit, tout y était déjà. Chacun et chacune d’entre nous, tous les présent et futur étaient déjà là, toutes les expériences des multiples Il et Elle à l’infini et pour l’éternité étaient déjà là, toutes les trouvailles scientifiques passées, présentes et futurs étaient déjà là, tous les chemins tant individuels et collectifs étaient déjà là !  Tout ce que nous faisons ici et maintenant, c’est le découvrir, le dévoiler, le voir, observer que tout est déjà là depuis la nuit des temps. C’est exactement ce que nous montre, nous explique la physique quantique.

Lors d’une conférence, le physicien Hans Peter Dürr nous avait notamment dit ceci :  » j’étais athée et j’ai donc passé toute cette vie à découper, disséquer et analyser la matière. Je l’ai découpée et disséquée en tous sens, sans fin afin de pouvoir démontrer que tout était explicable et démontrable par les lois mathématiques et les expériences scientifiques. » Ceci pour prouver l’évolution, la création du big-bang, que toute cette création n’était rien de plus qu’une chaine, un maillage inouï de hasard ayant conduit à la naissance du vivant, de la vie. Il n’y avait selon lui rien derrière toute la création, juste les fruits fortuits d’une chaine incommensurable de hasards.

Mais en fin d’incarnation, il nous fit la révélation suivante :  » à force de découper et disséquer en tous sens la matière, arrivé au bout de ce qui était possible d’observer, j’ai découvert que, quoique je découpe, quoique je trouve dans ces dissections, il y avait, il y aurait toujours quelque chose à découvrir et que c’était sans fin. Tant dans l’infiniment petit que dans l’infiniment grand, alors juste à ce moment-là, j’ai découvert ce que l’homme appelle Dieu ou plus simplement la conscience. « 

A partir de cet instant il a lâché le bistouri et a focalisé toute son attention sur ce qu’il appelait le substrat originel créant sans fin la matière, c’est à dire le prana. Lui ne le nommait pas comme ça mais c’est en vérité ce qu’il recherchait à la fin de sa vie. Cette « matière originelle » étant « l’énergie » par laquelle la matière se créée, recréée, cocréée sans cesse à l’infini pour l’éternité.
Oui cher Hans, le prana est comme les pixels des hologrammes, il est le support sur lequel s’imprime, grâce auquel s’imprime ce qui est ici nommé la matière, juste un champs holographique quantique que nous prenons pour le réel alors qu’il n’en est que les multiples facettes du miroir sur lequel la conscience se découvre, se dévoile.


Pardon pour ces digressions et revenons à ce en quoi l’intellect-tue-elle.
« JE » n’ai rien contre l’intellect, bien au contraire, ce souffle de Dieu qui anime, créé, co-créé la vie est un outil puissant et merveilleux afin de me connaître ou mieux encore co-être. Le « co » veux dire être avec, opter et coopter, opérer et coopérer 
l’intellect est un outil magnifique pour voir, goutter, discerner, analyser, raisonner afin de traduire les pensées, les messages intuitifs, les élans du cœur, les émotions, les sentiment, les ressentis. Tout cet univers de l’intangible créant le tangible.


Mais si l’intellect est ce magnifique outil servant l’évolution humaine, comme toute médaille il a son revers ! Il en va ainsi dans toute la création, chaque chose a son contraire, chaque avantage a son inconvénient et il est juste qu’il en soit ainsi. Pour un chaud, il y a un froid, pour un blanc il y a un noir, pour un haut il y a un bas. C’est nécessaire, indispensable pour retrouver la voix du milieu, là ou jailli, se déploie en toute joie ce qui est.
Si l’intellect nous apporte, nous offre par sa puissance le raisonnement, l’analyse, le discernement, les classifications, son abus, ce qui nous pousse à trop raisonner, trop analyser, discerner, nous coupe du ressenti direct, du vécu direct par le cœur ; c’est à dire ELLE.
Ne dit on pas que le cœur sait, connaît ce que la raison, l’intellect, ignore? Oui, l’abus de l’utilisation de l’intellect conduit bien souvent à ne pas entendre ce que le cœur murmure aux oreilles.
L’oreille du cœur est ce ELLE, cette part féminine, cette chambre d’écho qui accueille sans jugement, sans irritation ni colère mais bel et bien par la joie de ce qui est vu, goutté, vécu, ressenti, ce qui vit dans et par le vécu direct.
L’hyper-développement de l’intellect, son emploi abusif vécu dans ce paradigme actuellement incarné ayant mit sur un trône nos facultés mentales, intellectuelles au détriment de l’intuition, est le frein de l’expression des élans du cœur. Ce cœur qui lui de toute éternité connaît car en lui repose notre attache aussi subtil qu’ intense à la Conscience.

Si la Conscience est tout ce qui est, son point d’accroche est le cœur. Mais là encore une précision s’impose, « je » ne parle ici du cœur muscle, cette pompe qui sert à irriguer le sang dans le corps afin de nous maintenir en vie en transportant l’oxygène dans la moindre de nos cellules. Cellules qui activées, régénérées par l’oxygène et les nutriments, aliments que nous ingérons chaque jour, contribuent à la régénération constante de chaque infimes parcelles composant ce corps, qui sans cesse meurent et régénèrent grâce aux aliments, l’eau et oxygène que nous ingérons sans cesse.
Souvent le cœur prend l’image de cette pompe sanguine, ce muscle qui pulse le sang dans le corps mais notre vraie cœur n’est pas là ! Regarder les images ou icones représentant le Christ, souvent nous pouvons voir le sacré cœur voir cœur consacré … où se situe t-il ? A la gauche du corps du christ ou à chaque fois au centre ?Exactement au niveau du plexus solaire ! OUI c’est bel et bien là que se trouve notre vrai cœur qui n’est rien de plus que le 4ème chakra, l’athanor par lequel transmute le visible et l’invisible, là siège la connaissance, le vécu direct par le cœur. Ce 4ème chakra est celui qui unit les 3 inférieurs liés, enracinés dans la matière aux 3 supérieurs, liés, enracinés dans les étoiles.

Au niveau du plexus solaire, ce cache tout un réseau de ganglions dans lequel repose à l’identique du cerveau une multitude de neurones, tout comme il y en a dans le ventre et dans une bonne partie du corps.
C’est une découverte assez récente que d’avoir vu que nous n’avons pas que des neurones dans le cerveau, nous en avons en bonne partie voir plus au niveau du 3ème et 4ème chakras, ceux du ventre sont ceux qui permettent d’accueillir les émotions, celui du plexus la connaissance.
Le 4ème chakra est le réservoir, le transmutateur, l’alambique qui unit les 3 premiers, racines terrestres et les 3 supérieurs racines du ciel. Ce cœur, ce cœur sacré ou sacré cœur est le moteur hautement créatif de la réalité expérimentée, créée par les élans amoureux de la joie qui pulse à chaque instant en nous comme en chaque chose.
Mais cette humanité a oublié ce « détail » d’une importance capitale, cette humanité c’est inféodée à son intellect, son mental, qui lui, n’est rien de plus, malgré toutes les beautés qu’il recèle et sa puissance, n’est rien de plus qu’un calculateur. C’est un supra ordinateur froid qui, si on ni prend pas garde, peut devenir un tyran, un dictateur duquel  il est pour bien des êtres, difficile de sortir de ses griffes dont la plus importante est l’égo.
C’est vu, observé depuis des décennies maintenant, combien de stages, de formations de toutes formes et natures ne sont pas encoures sur cette planète afin de vous libérer de l’emprise du mental, de l’intellect, qui certes, encore une fois est merveilleux et magnifique mais n’est pas qui nous sommes, qui JE SUIS. Il est juste un outil pour voir, connaître qui JE SUIS, rien de plus car qui JE SUIS est dans le cœur par l’union des racines terrestres et du ciel. Le cerveau, l’intellect est ce souffle nous permettant de discerner les 5 sens et les sens plus subtils, un peu comme le révélateur employé dans la photo argentique.
L’hyper attachement au mental, à l’intellect, cet outil qui analyse, coupe, dissèque, raisonne, classifie… par sa puissance créé une scission dans le vécu direct. L’humain a pris une habitude forte à tout faire passer par son cerveau, le mental, son intellect plus que rester quiet dans le cœur afin de faire remonter les diverses expériences vécues, ressenties, gouttées dans le cerveau pour en voir, en goutter tout le sens.


Cette croyance en la toute et unique puissance du cerveau conduit même des chercheurs, des neurologues à vouloir trouver l’origine de la conscience dans le cerveau ! Hérésie, faux postula de recherche, la Conscience n’est pas dans le cerveau, le cerveau est une création de la Conscience, la Conscience est antérieur au cerveau et son point d’accroche, ce que l’on appelle l’atome germe, sa trace née du big bang, est dans le cœur, le plexus solaire. C’est là ou vit notre lien à l’invisible, cet atome germe propre à chaque être vivant est la fragrance résultante, le caillou du petit poucet qui nous permet de retrouver notre divinité, notre origine ontologique, celle de la conscience créatrice de ce big bang par lequel je me vois, je me goutte, je créé, re-créé, co-créé l’expérience la plus fantastique sous les multiples formes diverses et variées que JE SUIS.
C’est pourquoi l’intellect-tue-elle car l’hyper raisonnement conduit à ne plus voir ce qui doit être raisonné, un exemple, c’est un peu comme puzzle. Vous voyez un puzzle fini, il est constitué d’un nombre important de pièces qui placées bout à bout finissent par donner une image. Mais à trop s’attacher a disséquer le puzzle, en analysant chaque pièce de façon individuelle, l’image primordiale observée s’efface, n’est plus visible car la focale est faite sur chacune des pièces séparées, analysées, raisonnées et c’est exactement ce à quoi conduit l’hyper intellectualisation. C’est un des défauts de l’hyper intellectualisation, à force de mettre des coups de bistouris partout et en tout sens et a tout classifier en ceci, en cela, en si et en ça, l’objet voulant être observé s’évanoui et il devient très difficile de revenir à l’objet existant avant les coups de bistouri.
Un autre exemple peut être offert, vous êtes au musée et vous voyez un tableau, votre regard englobe toute l’image perçue qui si elle est bien lue, reçue par le cœur, dans le cœur, toute la signification sans nécessairement nous attacher aux détails est perçue tout de suite, pas besoin de donner encore des coups de bistouri.

Or c’est une des difficultés observées chez les êtres ayant développés fortement leur intellect. En général, ils ne sont plus capables d’appréhender l’entièreté du tableau, de littéralement l’embrasser d’un seul regard, ce lui du cœur, de l’émotion, de la sensibilité, de la vulnérabilité. Au contraire, ils ont besoin pour tenter de voir le message du tableau, de tout disséquer, d’aller chercher les détails dans les moindres recoins, ils vont faire des focaux intenses sur les plus infimes parties du tableau pour réellement voir ce qui ce dit, ce qui est montrée par la peinture. Cela peut être une bonne façon de faire car les peintres employaient souvent les symboles et les archétypes pour faire passer leurs messages afin qu’ils soient pleinement accueillis par l’être qui les observe, les goutte, ce qui est sans mots vu et goutté tout de suite par un être qui observe avec son cœur et non avec sa tête.
Le souci de l’hyper intellectualisation des observations, sont ces coups de bistouri avec lesquels est découpé l’image, l’émotion observée. A tout découper – 1 : l’image disparaît complétement et il est très difficile de la retrouver dans son entièreté et – 2 : ces coups de bistouris, ces focales conduisent à des identifications personnelles, ou c’est juste le détail qui raisonne avec l’observateur mais plus l’ensemble du tableau qui lui à disparu. Cette façon de découper, tout classer, analyser pour con-prendre nous coupe du vécu direct, du laisser être.
Raisonner, analyser discerner est une bonne chose, mais comme en toute chose, point trop n’en faut. En écrivant ces mots, vient une autre image, un autre conseil : « tourne 7 fois ta langue dans ta bouche avant de parler ». C’est à dire, donne toi le temps d’accueillir dans le cœur ce qui est dit, ce que tu entends, ce que tu vois, accueil et laisse tout doucement du cœur au cerveau remonter l’info que tu viens de recevoir. Ne te laisse pas aller de suite à vouloir classer, ranger, classifier, découper, analyser, disséquer ce qui vient d’être goutté mais laisse le être goutté pleinement, goutte y toutes les saveurs, toutes les couleurs, toutes les notes sans vouloir tout nommer, normer, formater, laisse venir car encore une fois, le cœur connaît ce que la raison ignore.
L’hyper développement de l’intellect conduit bien souvent à être discursif, c’est à dire un excès de raisonnement, un abus du bistouri et c’est une expérience vécue durant cette incarnation de nombreuse fois. Amis de longue date avec des intellos, souvent il a été observé qu’ils leur étaient impossible d’entendre de façon intuitive, par le cœur ce qui est échangé.
Toujours avec ce même exemple du puzzle, quand une image est offerte à des êtres au fort développement de l’intellect, la discurtion s’impose d’elle-même sans qu’ils ne le voient car prisonniers de l’hyper raisonnement. Genre, dans ton récit tu offres une image et ils te répondent :  » ah non ce n’est pas comme ça, et là il rentre dans un raisonnement qui ne fait que s’attacher qu’à quelques pièces du puzzle sans en restituer l’image globale qui avait été partagée dès le début. Ils ne la voient pas, ne la voient plus car il font tout passer par le cerveau avant de l’accueillir par le cœur.
Bien des fois en échangeant avec ces êtres, ces intellos, les voir, les entendre restituer qu’une image partielle induite par trop de raisonnement a induit un :  » il ne m’entendent pas », ce qui conduit à une autre petite phrase :  » ils ont des yeux et ne voient pas, ils ont des oreilles mais n’entendent pas ! » Ceci souvent à cause de cette coupure du vécu direct par le cœur à cause d’un hyper attachement à l’intellect et c’est en quoi l’intellect tue elle, car son abus intensif coupe de l’entente intuitive.
Un autre défaut de l’hyper développement de l’intellect est le manque d’empathie, la coupure avec les émotions ce qui rend des être rigides et notre époque, ce que nous traversons pour l’instant en est la preuve évidente !
Nous sommes dirigés par des êtres fortement attachés au temporel, à l’intellect et voyez leurs manques quasi total pour la plupart d’empathie ! Tout est calcul, tout est abus de langage dans de fausses postures servant juste à assouvir des égos dominateurs en quête de pouvoir sans fin. Toutes cette crise que nous vivons pour l’instant est le produit direct de l’hyper intellectualisation de cette humanité coupée des élans du cœur car il faut tout mettre sous contrôle, tout classifier, tout justifier, tout raisonner, tout placer dans des classeurs qui finissent dans des boites, qui elle finissent dans des meubles qui eux finissent dans des bâtiments qui eux finissent dans des rues, qui eux finissent dans des villes, qui eux sont dans des pays… des frontières invisibles induites par ces hyper raisonnements, ces normalisations, ces formatages fruits misérables d’un intellect débridé, hors de contrôle.


Alors,  » heureux les simples en esprit car le royaume des cieux est pour eux ! « .

La douce omniprésence de la conscience

Tous les pratiquants de la méditation sont en recherche ou connaissent le contact avec cette présence/conscience douce, silencieuse et joyeuse là en nous, c’est le but de la méditation. Elle est la grande invisible, la grande silencieuse souriante qui constamment jailli, ce déploie là en nous comme autour de nous car tout émerge, jailli de cette présence/conscience.

La méditation est un exercice consistant à arrêter les tribulations du mental, les pensées qui sans cesse envahissent notre attention à pleinement goutter la quiétude de l’omniprésence/conscience infinie et éternelle. Cette présence/conscience silencieuse et joyeuse est, en fait, ce qui gère sans que nous nous en rendions compte, toutes nos fonctions vitales, toute la mécanique bio-chimique-quantique qui nous maintient incarnée dans la matière. C’est ici un miracle permanent dont peu de gens voient toute la beauté et la puissance qu’est ce jaillissement, cette émergence constante de l’amour. Si nous nous arrêtons quelques instants, nous pouvons allégrement voir qu’en fait nous ne gérons absolument rien de nos fonctions vitales ! Vérité absolue qui devrait fortement questionner chaque être actuellement incarné.

Nous ne donnons aucun ordre, aucun commandement, ne formulons aucune pensée pour la pousse de nos cheveux, de nos ongles, la régénération constante du derme et de l’épiderme. Ce n’est pas la personne, le personnage, l’indentification à la forme, le petit « je », qui commande la régénération de notre squelette, ce n’est pas le personnage, monsieur ou madame untel qui digère les aliments ingérés chaque jour pour transformer ces aliments en une multitudes de particules chimiques propre à la régénération de toutes les cellules, la matière constituante de notre corps physique qui chaque jour meurent par millions et sont automatiquement remplacées, régénèrent sans que nous ne donnions aucun ordre, aucun commandement ! Nous n’y pensons même pas, ce n’est même pas vu, senti, gouté pour la plupart des êtres incarnés actuellement ! Ce n’est pas la personne, le personnage qui, lorsque que nous nous blessons par exemple avec un objet coupant, cicatrise la plaie. Cela se fait sans que nous ne formulions aucune pensée, ne donnions aucun ordre mental pour que cette cicatrisation se réalise. C’est identique lorsque nous nous brisons un os, il se régénère automatiquement sans que nous y pensions, ça se fait, ça se réalise sans aucune attention, intention de notre part.

Est-ce que ce n’est pas merveilleux en fait d’observer cet élan d’amour constant, cette joie jaillissante qui prend soin de chacun, de chacune, de chaque être vivant sur cette planète ! Cette présence/conscience est en tout car il y va de même pour les animaux et les plantes. Les animaux blessés sont soignés de la même façon, par cette omniprésence de la présence/conscience, ils ont même la faculté d’aller chercher instinctivement les plantes et nutriments prompts à leur rétablissement ! Idem pour les arbres qui coupés ici ou là, se régénère par cette pulsion intense de la présence amoureuse de vie qui jaillie là ici et maintenant et en toute chose créée dans la matière.
La découverte de cette présence, cet omniprésence/conscience se réalise quand par la méditation nous évacuons toute nos pensées, quand nous nous détachons de la forme, de toute indentification à cette forme, à la personne, nos mémoires, nos croyances, les 5 sens communs, …
Pour ceux qui le veulent, désir réaliser cet exercice, posez vous un instant dans un endroit calme et comme si vous vidiez un appartement, vous sortez tous les meubles, tous les bibelots, évacuer votre nom et prénom, votre histoire, papa, maman, le boulot, le mari, les enfants, le conjoint, les amis, les collègues… Débarrassez-vous de votre histoire, de votre mémoire, de vos croyances, de vos difficultés, de vos souffrances, de vos peines pour un temps, essayez pleinement de réaliser un vide total et complet. Oui, ce n’est pas facile mais essayez quelques instants de juste être là hors de toutes pensées.
Si l’exercice est bien réalisé, si vous faite le vide complet, total, vous verrez, vous goutterez à cette présence/conscience douce, joyeuse, silencieuse. Souvent ici elle a été comparée au sourire si énigmatique de la Joconde, ce sourire intemporel, inconditionnel, ce sourire qui souri au juste plaisir simple et joyeux d’être là, pleinement là. Ce sourire est à l’identique le  sourire du Bouddha qui est la signification, la trace indélébile de la présence/conscience.
Une fois que cette présence est gouttée, vue, sentie, vous verrez alors qu’elle ne peut pas disparaître et qu’elle a toujours été là et sera toujours là, quelque soit les conditions extérieures, elle est immuable, permanente sans qu’il n’y ai rien a ajouter ni a retirer, tout est parfait, infini, immortel grandiose et merveilleux.
Une fois cette présence bien goutée, vous verrez aussi que de cette présence/conscience sans forme, cet espace, cet endroit indéfinissable jailli, se déploie au travers de toutes les expérience vécues, senties et ressenties par les 5 sens communs comme par tous les sens invisibles que sont la télépathie, les intuitions, ….

Vous verrez alors que pour qu’une odeur soit sentie, elle a besoin de cet espace sans odeur, pour qu’un son soit entendu, il y a cet endroit, cet espace, cette présence qui vous permet d’entendre les sons, comme s’il apparaissaient. Idem pour la lumière, pour qu’elle soit vue, il y un endroit, un espace, une présence sans lumière pour que celle-ci puisse apparaître.
En fait vous verrez que pour que nos 5 sens communs soient perceptibles, goutés, il y a un endroit, une sorte de support sur lequel ils peuvent venir s’imprimer pour qu’ils soient vus, gouttés, sentis, entendu et ce « support » est la présence qui se nomme la conscience.
Pour pouvoir voir le rouge ou le jaune, il y a forcément un endroit, un espace sans couleur qui vous permet de les différencier, idem pour le goût, pour connaître la différence entre le salé et le sucré, il y a là aussi un endroit, un lieu sans goût qui vous permet de gouter cette différence entre le salé et le sucrée. Idem encore pour les sons, les notes de musique par exemple, il y a forcément un endroit, un lieu indéfinissable où aucun son n’est présent pour que le Do, Re, le Fa ou le Mi puissent être entendu et différenciés. Pour que les 5 sens soient perceptibles, il y a forcément un endroit calme, serein, tranquille, comme un socle, un miroir sur lequel ils peuvent venir se poser pour que leurs perceptions puissent être vue, goutée, sentie., perçue.
Si cet espace, cet endroit, cette présence, celle de l’observateur, de la conscience n’était pas là, il serait totalement impossible de différencier le sucrée du salé, le Do du Fa, le vert du bleu, le doux du rugueux, le chaud du froid. Pour que toutes ces perceptions sensorielles soient définies dans toutes leurs différences, il est nécessaire, indispensable qu’il y ai un endroit calme, doux, paisible, une présence qui permet à toutes ces perceptions d’être goutées, expérimentées, différenciées.


Cet endroit, cet espace omniprésent qui permet de voir, sentir, gouter toutes ces perceptions s’appellent la conscience qui a créé tous ces modes d’expression sensitifs par les sens communs dans le tangible et d’autres dans l’intangible, intuition, clairvoyance, télépathie, pour se voir, se goutter, se connaître ou mieux encore ce co-être, ce co-naître afin de faire la plus grande expérience de qui elle/il EST.
Rendu là, nous pouvons encore affiner toutes ces perceptions nées de nos sens, de nos sensitivités, et voir qu’en fait, au sein de cette présence/conscience, si nous pouvons différencier le salé du sucré, le Do du Fa, le vert du bleu, du rugueux et du doux, c’est parce que toute ces perceptions étaient, sont déjà contenues dans cette présence, cette douce quiétude qu’est la conscience qui se déploie, jaillie là ici et maintenant en nous comme tout autour de nous.
Tout est déjà là, absolument tout et ce tout venu du rien dans lequel le tout repose, se révèle à lui-même grâce à l’incarnation sur terre tout comme sur les plans subtils qui sont encore des champs expérimentaux de la présence/conscience qui permet par les perceptions nées des sens tangibles et intangibles de se gouter, de se voir, de se connaître en toute simple et pure joie pour jouer comme un enfant à sa propre découverte et des merveilles de qui ELLE/IL EST.
Nous rejoignions ici ce que nous démontre la physique quantique, c’est que tout est déjà là, tout absolument tout et que ce tout se révèle en fonction de la qualité, l’intensité, la direction de notre regard qui les révèlent à elle-même.
Jésus a dit :  » avant que tout ne Soi, j’étais », c’est la définition la plus juste de toute la mécanique quantique comme de la métaphysique. Le chemin créé par la conscience pour se co-être, se connaître afin de se voir, se gouter sous de multiples formes diverses et variées à l’infini et pour l’éternité.
Nous sommes la conscience créatrice venue du rien dans laquelle tout était déjà créée qui se déploie, jaillie là ici et maintenant pour se connaître par la joie amoureuse intense de jouer à être Là, être JE SUIS la vie, je suis le vivant.

Bonne méditation.

La spiritualité a pour finalité de ne pas être pratiquée

Quelque part, je me dis que le chemin spirituel est un peu ridicule puisqu’il suffit d’être… Et cela est dans le creux de nos mains à chaque seconde, c’est si loin en même temps… Finalement la spiritualité est vouée à ne pas être pratiquée puisque c’est notre nature, la nature du vivant, de Dieu. En jouant comme un enfant, on est bien plus proche du divin que lors des stages donnant les clés du bonheur. Est ce que cela te parait correct ?

Raphaël

OUI la vie est un jeu, celui du grand JE (le créateur de toutes choses, la Vie, le Vivant, Dieu, la supra-conscience qui a crée l’Univers) qui s’exprime, cherche à voir qui IL EST dans les mains du petit « je » qu’est l’humain, ses créations, ses créatures dans la création. L’humain, le petit « je » est ici pour sublimer cette matière, la rendre plus belle en la spiritualisant par notre présence pleinement incarnée dans le spirituel…et cela ne pourra être le cas que lorsque nous retournerons dans le grand Je, en jouant le jeu du vivant, de la vie qui est celui de sortir de l’illusion que nous sommes séparés du grand JE, JE SUIS.

… Etre JE et non je dans le jeu de son JE SUIS.

Le chemin spirituel n’est pas ridicule sinon pourquoi es tu ici, dans cette incarnation, trouves tu ridicule d’être ici et maintenant ? Ce qui est ridicule c’est de ne pas être, c’est de ne pas aller chercher ce qui est dans tes mains en continuant de croire que c’est si loin. si tu crois, est dans la croyance que c’est loin, alors ce sera loin, si tu crois que c’est loin, c’est parce que tu es loin de ton être parce que bloquer dans ton mental qui te fait croire que c’est loin afin qu’il garde le contrôle sur toi, qu’il puisse continuer sa tyrannie, te tenir en esclavage, sous sa domination. ce qui est ridicule, c’est de continuer de croire que l’être, le spirituel soit loin, là est le ridicule !

Si nous sommes dans la pure conscience, nos taux vibratoires cumulés les uns aux autres vont spiritualiser, fertiliser toute la nature qui nous entoure. Nous participons à son évolution en devenant auto-conscients et c’est ce que recherchent toutes formes de vie. Tous les animaux, les plantes et les minéraux recherchent cette évolution. Certes elle s’exprime de façons différentes pour chaque forme de vie, l’eau, les animaux, la terre, les plantes vibrent sur des fréquences de consciences différentes de la nôtre mais ils sont aussi les fruits, les enfants de la supra-conscience qui a crée l’Univers. Nous sommes des jardiniers. En étant pleinement conscients, revenus au Soi, à l’Etre, nous pouvons aider à ce que cette terre, cette nature, faune et flore, puisse elle aussi se spiritualiser, monter en vibration pour faire l’expérience de qui elle EST de la plus belle des façons en toute conscience.

La spiritualité doit être « pratiquée » mais certes, il vaut mieux la vivre, l’incarner, être la spiritualité et moins la pratiquer comme si c’était une activité, une occupation, un sport, un loisir. NON elle est notre essence, nous sommes des êtres divins spirituels donc ce n’est pas une « pratique » mais un état d’être, un regard intérieur et s’il y a pratique, c’est une pratique de chaque instant, de chaque seconde dans toute notre vie dans nos inspires et nos expires. C’est une vérité que nous devons incarner à chaque seconde dans chacune de nos cellules, c’est donc plus certainement une eau qui coule naturellement qu’une cruche que l’on remplit.

Belle image en fait que cette cruche que l’on cherche à remplir car en fait, en vérité, la vider est le chemin à parcourir si l’on veut s’éveiller. La vider de toutes croyances, attachements, identifications qui sont un trop plein nous rendant rigides car attachés à la forme alors que nous sommes l’informe.

Dans cette vie où tout se vend et s’achète, nous croyons aussi que le spirituel serait comme une acquisition de l’extérieur, une pratique, un livre, un cours, un stage, une conférence, un maître. Oui ils peuvent aider, guider mais être spirituel est d’abord et seulement une position, une posture intérieure.

Les stages, les lectures restent malgré tout importants pour la simple raison que nous avons complètement oublié qui nous sommes, des êtres divins et spirituels ! Perdus dans la matière, dans le faire et l’avoir, nous avons perdu l’être, qui lui, se tient loin de tout avoir et faire ! Si ces stages, livres, conférences ont lieu maintenant en grand nombre sur la terre, c’est bel et bien parce que nous avons chuté. Nous sommes tombés de notre vérité ontologique.

Ces stages et outils sont en bonne part nécessaires et indispensables tant qu’ils sont justes et dans la vérité de l’être pour l’ÊTRE. Mais quand ils deviennent juste des outils de commerce dans lesquels certains cherchent surtout à se faire reconnaître, briller et tirer des profits… Là c’est très fortement discutable voir dommageable pour ce mouvement d’éveil.

Oui nous devons redevenir des enfants, les enfants du créateur, de la création, retrouver notre candeur et notre joie dans l’amour total et inconditionnel que nous avons reçu et  que nous devons restituer à chaque être humain qui est une part de qui IL est, une part de qui nous sommes, ce 1, ce UN uni et unifié.

Oui une certaine « pratique » doit être enclenchée pour ce retour à l’être car notre système sociétal est en fait l’extrême contraire de la réalisation de notre vraie nature divine donc spirituelle.

Le divin spirituel ne veut pas gagner sa vie, IL est la vie, IL ne peut se vendre ni s’acheter à lui même !!! Le soleil ne négocie rien avec la terre, l’eau et l’air, ils ne se vendent pas l’un à l’autre ! L’eau ne vend rien à la terre ni à l’air et au soleil, ils ne font aucun commerce de qui ils sont. La terre ne vend rien à l’air, à l’eau et au soleil, elle ne veut faire aucun profit, pour qui, pour quoi !!? Or c’est tout ce formatage, fort-matté, parce que ce paradigme dans lequel nous sommes est un matage, fort-matage dans lequel nous sommes soumis à cette croyance qu’il faille gagner pour vivre, faire et avoir. Ce paradigme nous accroche à l’identification, à l’individu, à la personnalité, à l’individualisme, ce sont elles les causes des soucis et des souffrances, des abus et des peines. Tous ces fort-matages nous disent :  » Tu dois gagner ta vie, faire un métier, faire telle ou telle chose afin d’avoir un salaire pour consommer et cette consommation te rendra heureux car tu posséderas tels ou tels trucs qui contribueront à ton bonheur et épanouissement. Alors tu iras bosser, faire des choses que tu n’aimes pas bien souvent pour avoir des choses qui de toutes façons ne te rendront pas plus heureux mais dépendant. Dépendances qui te causeront du tort, des désagréments car elles induisent des besoins, des manques qu’il faudra combler sans cesse, sans fin pour trouver une paix qui ne viendra jamais parce qu’aucune chose, aucun matériel ne pourra vraiment t’apporter paix et joie si tu n’es pas d’abord toi-même paix et joie. « 

Si nous regardons l’état de la terre, nous n’avons à coup sur pas été de bons jardiniers, juste des piètres braconniers, pilleurs et saccageurs.

A l’heure actuelle les stages de développement personnel sont indispensables pour la simple raison que nous nous sommes complètement égarés en hyper-développant le mental, notre intellect nous ayant coupé de la joie simple et pure du vivant. Le paradigme dans lequel nous sommes est celui de la dualité alors que nous sommes tri-unité. Ce courant de développement des consciences n’est pas un signe d’évolution de l’humain, mais en fait d’involution ! L’éveil à un nouveau paradigme est nécessaire, indispensable pour combler, remonter de l’abîme dans lequel nous sommes tombés.

Si l’humanité n’était pas « tombée » dans la dualité, tout ce mouvement n’existerait pas. D’un autre côté, nous avons eu besoin de tomber dans cette dualité pour évoluer !

C’est un peu comme pour un enfant à qui tu dis :  » Ne touches pas ça, c’est brûlant et tu risques de te brûler !  » L’enfant se dit :  » Mais c’est quoi brûlant, c’est quoi se brûler ? » Alors il voudra faire l’expérience de ce qui brûle et posera sa main sur l’interdit afin de connaître par lui-même ce qu’est le brûlant, ce qui brûle. Ayant mis sa main, s’étant brûlé, il sait maintenant par expérience ce que c’est. Maintenant tout dépend de la brûlure que nous nous sommes infligés, certains ne poseront que le bout du doigt, d’autres et cela semble être le cas pour l’ensemble de cette humanité… brûleront leur bras et leur jambes….

La spiritualité ne s’apprend pas dans les livres, ni dans des stages. Tout au plus ces modes d’actions peuvent être des points de repères, comme une adresse sur un GPS mais tout le chemin, c’est à nous de le parcourir, d’en faire l’expérience. Au contraire, trop de livres, trop de stages embrouillent plus qu’autre chose car tout un tas d’informations circule ce qui peut créer plus de confusion dans le mental qui cherche constamment à diviser.

Vivre de façon spirituelle, c’est regarder la nature sans aucun jugement de valeur de plus et de moins, de plus fort et moins fort car ça n’existe pas en fait, ce ne sont que des interprétations humaines. Observer et voir, pas regarder mais Voir comment la nature, le vivant s’organise, organise sa pérennité est une source, la source de toute spiritualité.

Si ce chemin est si ridicule, pourquoi l’homme depuis des siècles ne l’emprunte-t’il pas puisqu’il est si ridicule d’être ? Le chemin n’est pas ridicule et être c’est avant tout aimer, aimer ce qui est, nous aimer les uns les autres, aimer la vie, le vivant, le respecter, le sublimer, le restituer à qui IL EST. Au vu de la situation actuelle, ce « ridicule » semble bien compliqué à être incarné par l’humanité !

Non ce chemin n’est pas ridicule, ce qui est ridicule est que l’humain ne prend pas le chemin le plus facile. Il s’est égaré, a chuté de s’être cru le centre de tout, d’être l’intelligence ultime de la création. Il a confondu savoirs et connaissances, il a confondu donner et prendre. Ce qui moi me parait ridicule est que l’humanité cherche son trésor à l’extérieur de lui en dépeçant la terre pour de l’argent alors qu’il est assit dessus et est incapable de le voir ? Un peu comme le menuisier qui cale son crayon sur son oreille et qui ensuite cherche pendant des heures où il a bien pu mettre ce crayon. Il s’énerve, s’agace, devient grossier et parfois violent, il met sans dessus dessous tout son atelier, mais où est ce que j’ai mis ce P…… de crayon…. Mais il est juste là, posé sur ton oreille !!! Lâches ta tête et tu le trouveras ! Nous avons tous vécu cela des centaines de fois, chercher un truc que nous avons dans la main, l’humanité fait de même avec sa conscience et sa spiritualité. On ne trouve pas son crayon parce que le mental infernal est en route, il nous empêche de nous poser et de voir correctement, il nous coupe de notre mémoire, de notre mémoire originelle car il est prisonnier du faire et de l’avoir. Là c’est l’oubli de l’être !

Robin.

Un dessin vaut mieux qu’un long discours

Tu affectionnes le dessin de longue date, tu dessines notamment des mandalas et des visages qui contiennent beaucoup de symboles, l’un de ces dessins apparaît d’ailleurs sur le blog. Qu’essayes tu d’exprimer à travers ton art ?

Raphaël

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Cet article s’inscrit dans la continuité du texte évoquant l’importance des symboles et des archétypes, vous pouvez en prendre connaissance ici.

Souvent il est dit qu’un dessin vaut mieux qu’un long discours. Ce que je tente de faire par mon art, mon expression artistique, c’est de résumer notre divinité ! Le dessin est pour moi un art qui me permet de visualiser de façon quasi-complète toute la création, Dieu !

Je vais faire ici le résumé rapide du contenu symbolique de ce dessin :

  • L’arbre représente Yggdrasil, l’arbre de la création reliant les différentes parties de l’Univers, les mondes célestes, terrestre, et souterrain. Cet arbre est présent dans de nombreuses croyances tout autour de la planète. Il est dit qu’à son pied, coule la source de jouvence, la liqueur d’immortalité, le soma qui est si, je ne m’abuse de couleur verte.
  • Dans ce dessin, Yggdrasil se confond avec  la représentation de Cernunnos, l’homme aux bois de cerfs symbolisant l’arbre de vie. Cernunnos est le dieu celte le plus puissant et vénéré, celui du printemps et de la régénération qui annonce la lumière. Il représente aussi la puissance de l’enseignement. Rappelons que Cernunnos est de même nature que le Christ-Jésus, ils sont une seule et même réalité.
  • L’arbre lui-même est un symbole puissant, celui  de la permanente impermanence. Il est le symbole de la vie en perpétuelle ascension. L’arbre est une kundalini qui se déploie sur des siècles, un élan d’amour discontinu. Il est dit qu’un être humain est un arbre qui marche, la radiographie de nos poumons montre un arbre la tête en bas… Cet arbre à 8 branches est le symbole de la planète vénus, symbole de l’amour, de la justice et de l’infini.
  • Sur l’arbre on peut voir le symbolisme des atomes et du subatomique, de la physique et de la physique quantique générant le champs quantique de la création. Ces cercles peuvent être aussi compris comme le prana qui est le substrat de toute la création matériel de l’Univers.
  • On peut aussi y lire les galaxies, les planètes et l’Univers contenu dans Yggdrasil, l’infiniment grand et l’infiniment petit, symbole fractal de la création.
  • Le visage représente un soleil, symbolique universel de Dieu, de la vie, du vivant. Ce visage symbolise les mondes célestes, terrestres et souterrains. Il est présent dans de nombreuses croyances tout autour de la planète. Il représente aussi toute la création, l’humain, l’animal, le végétal et le minéral. Il symbolise aussi le créé et l’incréé, la forme et l’informe, la permanence et l’impermanence, le microcosme et le macrocosme, le créateur et sa création, la matière et le subtil… Il est un résumé de qui nous sommes, de nos cosmogonies et des enseignements des prophètes.
  • On peut distinguer les 4 éléments : la terre, l’eau l’air et le feux. Les 4 points cardinaux, les quatre piliers de la création, la croix à 4 branches égales…
  • Les branches sont comme les ondes oscillantes de la vibration cosmique qui sous-tend, soutient toute la création, les ondes créatrices de vie du matériel et de l’immatériel.
  • Y est contenu aussi tous les sens humains, tangibles et intangibles. Le verbe source d’immortalité est symbolisé par la bouche au pied d’Yggdrasil. Sont aussi représentés le goût, la vue par les yeux de Cernunnos, l’ouïe par les oreilles du cerfs, l’odorat par le pied de l’arbre.
  • Tronc et branches forment le chiffre 9 celui de la réalisation, de l’aboutissement.
  • Dans son axe supérieur, les connexions à nos sens subtils sont symbolisés par la kundalini et les chakras. Les chakras sont au nombre de 7, symbole de Dieu. Chaque chakra est associé à une couleur, une note de musique, une forme géométrique différente correspondant à une symbolique bien spécifique. Chaque chakra a son rôle dans le fonctionnement de notre corps et dans la régulation des énergies cosmiques qui nous constituent, nous traversent et nous façonnent.
  • Au dessus de cette représentation de déploiement de la kundalini est dessiné deux ailes, ce sont celles de la colombe, l’Esprit Saint, l’éveil, le retour au Soi, à l’être.
  • On peut ajouter que les courbes du déploiement de la kundalini sont aussi les courbes de l’ADN et que toutes les couleurs employées ont une symbolique propre et porteuse de sens depuis la nuit des temps.

J’en oublie certainement mais en grande ligne, c’est ce que je voulais résumer par ce dessin. Il symbolise qui nous sommes et d’où nous venons pour mieux y retourner 😊!

Robin

UNE terre, UNE eau, UNE femme

Raphaël :

Notre humanité a un problème d’eau potable mais nous avons aussi échangé sur le fait que l’eau est associée aux émotions et au féminin. Peut-on dire que ce problème d’eau potable est symboliquement très révélateur des déviances/blocages de notre humanité vis-à-vis du Féminin ?

Réponse de Robin :

C’est un vaste sujet que de répondre à savoir s’il y a une corrélation entre les soucis d’eau potable et le féminin ! Tu aurais pu dire entre l’eau, la terre, le féminin et les hommes …

Je suis petit-fils d’agriculteur, de ce fait, ma vision de notre planète est puissante car j’ai baigné depuis mon enfance dans les cadeaux merveilleux et gratuits qu’elle nous offre en toute générosité à chaque seconde. Mon grand-père était cultivateur et précurseur de méthodes écologiques de cultures céréalières, il avait un amour et un respect immense pour la terre. Avant son départ, il fût plongé dans une affliction totale face aux dégâts que l’agro-industrie engendre sur cette terre.

Pour la petite histoire, de son vivant, ma grand-mère, épouse de ce grand-père cultivateur m’a dit je ne sais combien de fois : « Tu sais, si ton grand-père revenait maintenant sur terre, il ne voudrait pas rester une seconde et demanderait à repartir tout de suite tellement il souffrirait de voir ce que l’homme, l’humain si intelligent, a fait à la terre. Voir l’état de la terre lui serait totalement insupportable ! « 

Je partage à 1000 % le point de vue qu’aurait mon grand-père. Désolé mais l’égarement est tellement immense, j’ose à peine garder mon œil ouvert sur l’étendue des dégâts tellement c’est douloureux. Mon grand-père et ma grand-mère (qui n’était pas en reste vis-à-vis de son époux) m’ont transmis, légué des connaissances, des savoirs, des valeurs avec lesquelles j’ai grandi, je me suis bâti, eux sont partis, moi je suis ici …!

Eau  potable ou pas, c’est toujours la même eau, il n’y en a pas 2 sortes d’eau sur terre, l’eau que nous buvons est celle des océans qui par évaporation forme des nuages qui viennent arroser, fertiliser la terre, remplir les nappes phréatiques, former les glaciers qui se transforment en eau douce, douce mer/mère …

La terre est une terre, le féminin, elle, est notre mère nourricière, celle qui nous permet de vivre, nous donne la vie afin d’expérimenter le vivant, la vie aussi bien matérielle qu’immatérielle.  Elle nous est juste prêtée et cette notion est d’une extrême importance. Prêter à nous, humains, ainsi qu’à une multitude d’autres formes de vie toutes aussi importantes voire plus importantes, INDISPENSABLES que la notre ! Que serait notre existence sur terre si toute la faune et la flore n’existait pas ? Nous ne pourrions simplement pas exister ! Arrêtons de nous croire le centre du monde, de nous croire si important, cette vision est éculée et débile.

L’eau, le  »O », là aussi est le féminin. Sans cette eau aucune vie de peut exister, nous ne pouvons nous passer d’elle. C’est aussi cette eau qui nous met au monde dans le ventre de nos mères. Cette eau sur terre est le liquide amniotique par lequel tout est venu au monde. Toutes les premières formes de vie se sont développées dans l’eau, matrice originelle du vivant tout comme les végétaux de la terre ont eu besoin d’eau pour être créés par la vie, pour la vie. C’est l’exact réplique des ventres de nos mères, matrices créatrices de vie. Elles sont, elles-aussi sources de création de vie, du vivant. A bien y regarder, j’y vois une fractale. Quelles différences fondamentales dans leur fonction y a-t-il entre les mers qui créent le vivant et nos mères qui créent la vie dans l’eau, fondamentalement où est la différence ?! Ces 2 eaux, celle de la terre et celle de nos mères, sont 2 liquides amniotiques créateurs du vivant, chacun sous leur forme, chacun à leur échelle de grandeur, chacun dans leur rôle, dans leur fonction, matrice, créatrice de la vie et du vivant si semblable.

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J’enfonce des portes ouvertes mais nous sommes constitués de +/- 75 % d’eau, tout comme la terre, curieux non ? Cette création, la terre ressemble fort à cette création qu’est l’humain. La vie, le vivant sort des eaux pour l’un comme pour l’autre ! Curieux non ! D’ailleurs, à bien y regarder, ne devrions nous pas appeler cette terre, la planète mer ou la terre mère puisque sa plus grande partie visible est de l’eau de mer/mère…

C’est évident, il y a un souci majeur sur notre terre, la planète « mère », avec le féminin dans son ensemble. Les premières victimes à grande échelle sont la terre et l’eau étant l’une et l’autre ravagées, saccagées par l’homme. A l’excès, le masculin est une énergie en quête perpétuelle de pouvoir qui cherche à dominer, contrôler, exploiter, gagner. Elle recherche la gloire et le profit par la marchandisation du vivant. Nous parlerons bien évidemment du Féminin sacré qui manque tant à cette humanité si dure et nous reparlerons aussi du masculin sacré et de son mauvais emploi par les hommes. Mais pas tout de suite, c’est un sujet sur lequel beaucoup de choses ont déjà été dites et écrites.

En prenant de la hauteur, ce que je vois c’est que tout l’argent de ce monde, n’est rien d’autre que le sang de millions d’êtres humains. Cet argent est la somme immense de la dévastation de la biosphère et de tous les écosystèmes. Tout ce carnage pour du papier et des chiffres virtuels sur des écrans d’ordinateur, c’est tellement… je n’ai pas de mots, je ne vois que des maux ! Certains diront : « oui mais c’est l’évolution »… Est-ce qu’une évolution passe par la destruction pour s’enrichir ? Est-ce que l’on ne se voile pas la face comme l’autruche qui plonge la tête dans son trou ?! J’y vois plutôt une forme de régression, pour le moins un égarement total pour rester courtois. A mes yeux, une évolution est d’offrir plus que ce que l’on prend, évoluer c’est être une valeur ajoutée, un + et non un -.

Passons sur ce carnage momentanément car le sujet est vaste en fait.

Revenons sur nos modes de cultures agro-industriels et là, c’est un véritable viol des sols et l’empoisonnement de notre eau que nous pouvons observer. On laboure la terre, nous la violons, nous y creusons des sillons qui tuent toutes vies animales et microbiennes dans les sols. Et en prime pour couronner le tout, nous la bourrons d’intrants chimiques, d’engrais et pesticides, insecticides chimiques nauséabonds que nous diluons dans l’eau pour les répandre. C’est un véritable assassinat du vivant jamais égalé sur terre. Des champs d’horreur moribonds où poussent des céréales et végétaux tout aussi moribonds qui finissent dans le ventre d’animaux qui deviennent malades et fous pour finir dans nos ventres, nous rendant malades également ! Comment échapper au cancer et autres maladies en ingurgitant la mort elle même ?! C’est d’une telle inconscience, un abîme !

 

La terre, nous la labourons et la bourrons, nous ne faisons que la bourrer comme des bourrins ! Mais quand est-ce que nous caressons ? Quand est-ce que nous aimons, protégeons, servons, restituons tout ce qu’elle nous offre en toute gratuité ? Quel manque de reconnaissance en fait, quelle outrecuidance vaniteuse que cette maltraitance de notre mère nourricière… Tiens, à bien y regarder, comment traitons nous les femmes de cette terre, les mères nourricières de chaque famille et nos enfants, le produit de nos labours… ? Je m’égare…. Mais il y a là quelque chose sur laquelle je reviendrai plus tard. Tu sais, cette façon dont nous plantons nos graines… J’ai évoqué le fait que nous étions des jardiniers qui cultivions notre réalité par les graines que sont nos pensées, paroles et actes que nous semons à chaque seconde. Que dire des graines et de la façon dont nous les plantons dans nos femmes ainsi que de l’utilisation du plantoir…. ? J’y reviendrais, tu peux compter sur moi mais c’est un sujet « délicat » autant que tabou alors qu’en fait, il est le miracle des miracles, mais si mal compris, si mal vécu, si mal utilisé !

Pour en revenir au sujet, oui nous pouvons, devons faire le constat qu’il y a un souci avec le féminin car comme dit plus haut, tout ce qui est féminin ici sur terre semble complètement incompris conduisant à son avilissement et son abus, sa maltraitance, chemin direct à notre effondrement.

UNE terre, UNE eau, UNE femme, 3 féminins, toutes 3 porteuses de vie, toutes 3 donnant, offrant, créant la vie, le vivant sont en fait les 3 composantes du vivant les plus maltraitées, exploitées, avilies sur cette planète. Mais de quoi l’homme a-t-il si peur pour tenter de détruire le Féminin d’une telle façon ? Qu’est ce qui fait peur à l’homme pour maltraiter d’une telle façon tout ce qui est féminin, tout ce qui porte la vie, l’engendre, la créer, co-créer, re-créer depuis des siècles ? Quelle est cette peur ? Car une telle attitude vis-a-vis du féminin ne peut être vue, comprise, que sous la forme de la peur puisqu’il y a, de toute évidence, tentative de destruction « inconsciente » de ce qui est féminin. Cette peur semble tellement immense qu’il faille détruire la cause de cette peur, croyant de ce fait, pouvoir lui échapper.

La peur de ce qui porte la vie, ce qui créé la vie… pourquoi une telle attitude ? Est-ce que l’homme aurait peur de vivre, d’être en vie, d’être vivant ? D’où vient cette peur d’être en vie, d’où vient cette peur du vivant ? …. ah oui … !  La mort ! Voilà bien la grande peur des hommes, mourir. Alors pour échapper à la mort, il veut profiter, s’enrichir, conquérir, marquer l’histoire, posséder, dominer, trouver des substituts dérisoires lui donnant l’illusion d’être heureux avant de mourir. Alors, si nous regardons de plus près encore ou avec plus de hauteur, la stratégie de l’homme ayant peur de la mort est de lui échapper en tuant le vivant pour le profit et l’exploitation. S’enrichir pour jouir du plaisir qui détruit… hum, hum, merveilleux concept de la vie, génial, quel génie ! Quelle intelligence alors, quelle belle évolution ! Quelle grandeur ! Quelle beauté, on en reste béat !

Tu crois que je raconte des sottises, n’y a-t-il pas une grande vérité dans ces propos ?

Mais continuons un peu notre réflexion de départ sur la peur du féminin, la peur de ce qui créé la vie. Est-ce que ce n’est pas de cette toute puissance bienfaisante dont l’homme a peur ? N’a-t-il pas peur de ce féminin si sacré et de ses 3 éléments que sont : UNE terre, UNE eau, UNE femme ? Nous pouvons nous poser la question de façon tout à fait légitime, car OUI ces 3 éléments fondamentaux assurent la pérennité de la vie, du vivant. Ce sont les 3 fondamentaux les plus maltraités, les plus pollués, les moins respectés, les plus incompris, les plus exploités, les plus détruits pour des profits, pour gagner sa vie plus que la vivre. Et où tout cela nous conduit-il ? Sans aucun doute à de très très grandes difficultés et à un défi majeur pour cette humanité.

Que pouvons-nous déduire de cet état de fait ? Et bien tout simplement que le vrai message Christique n’a pas été compris, conscientisé par l’humanité. Rien, ou pas grand chose de la profondeur de son message, n’a été incarné sur la planète « mère ».

Quel était ce message ? La révélation d’un féminin sacré inhérent, intrinsèque à l’expression la plus noble, la plus pure de la vie et du vivant. Cette expression est celle de l’AMOUR, de la générosité, du partage, du don de soi, de l’altruisme bienveillant que réalise chaque jour à chaque seconde les 3 fondamentaux féminins de la création, à savoir : une terre, une eau, une femme. Ces 3 sources séculaires, multi-millénaires créent, recréent, co-créent du vivant, de la vie, la Création. Et ce, à l’infini depuis des siècles et des siècles pour des siècles et des siècles.

Au cœur de la kundalini

Nous avons parler de la kundalini lors de ta présentation (ici). Comment fonctionne cette kundalini, d’où vient-elle ?

Raphaël

La kundalini est la puissance de l’énergie sexuelle fécondante, elle féconde notre corps et  notre esprit en se déployant et en nous adoubant.

C’est aussi un nettoyage dans le sens où son déploiement « nettoie » toutes les scories négatives accrochées au corps et dans le mental. Elle est un feu divin qui calcine tout par sa pure présence d’amour. Elle est un flux perpétuel qui sous-tend toute la création depuis la nuit des temps et pour l’éternité. Elle est cette onde bienfaisante d’amour total, ultime, qui féconde et façonne la matière depuis des siècles pour des siècles.

Qu’est ce que l’énergie, la force sexuelle ?

C’est la force, l’énergie la plus puissante, la plus pure, la plus noble, la plus sacrée de la création, de l’Univers, elle est l’énergie, la force principale, fondamentale, primordiale de la création. Elle est bien au-dessus de la gravité, de la pesanteur, des lois d’attraction et tutti quanti… Ces forces ne sont que ses enfants, ses créations, ses attributs en quelque sorte car c’est l’énergie sexuelle, si puissante et sacrée, noble et pure, qui a crée toute cette matière. Elle la crée, la recrée, la co-crée depuis des siècles et des siècles pour des siècles et des siècles. L’énergie sexuelle est le « moteur » de l’Univers.

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Si nous regardons notre monde, tout, absolument tout dans la matière est sexué, a une sexualité : les hommes, les animaux, les plantes, et même le minéral. Tout, absolument tout est animé de l’énergie sexuelle, tout est vivant grâce à cette énergie, cette force présente partout dans l’univers. Et ce, du plus petit atome aux plus grandes galaxies, c’est elle qui crée, tend et sous-tend toute la création. Tout a été créé par paire, afin de perpétuer, pérenniser la vie, le vivant, DIEU.

Quand la supra-conscience, la vie, le vivant s’est crée, IL fallait qu’IL mette au point une force pour que sa création ne soit pas un « one shot ». Dieu voulait une pérennité à sa création c’est-à-dire à LUI-même; à qui IL EST afin de réaliser la plus grande expérience de qui IL EST ! Se voir dans la matière est le but primordial de sa création, de cette création.

Avant la création de toutes choses, c’est la première fonction à laquelle il a réfléchi, comment ME perdurer ? Comment ME pérenniser si je veux faire la plus grande expérience de qui JE SUIS ? S’il n’avait pas crée cette énergie qui sous-tend toute la création, ça n’aurait été qu’un ballon de baudruche gonflé et dégonflé en quelques secondes et ça, le sans nom ni tenait pas 😉 Cela n’aurait eu aucun sens ! Un peu comme si nous nous incarnions déjà adulte pour tourner 3 minutes sur un manège et puis hop, disparus !

Le big bang, est en fait une éjaculation sacrée de l’amour du père-mère, éjaculation sacrée insérant en son sein l’œuf et l’enfant, l’ovule et le spermatozoïde en quelque sorte. Certain appelle cela l’œuf cosmique source de toute chose car imprégné, fécondé du TOUT en expansion constante dès sa création. D’ailleurs cette création est un orgasme galactique. Dans chaque acte sexuel, la jouissance créé dans notre cerveau un big bang au niveau de l’épiphyse (alias la glande pinéale, l’oeil d’Orus) et de la glande pituitaire (l’hypophyse). Ce sont 2 glandes qui ont une fonction majeure dans l’équilibre physiologique et psychologique de notre corps. Au moment de l’orgasme, ces glandes fabriquent et envoient dans tout le corps humain un nombre incalculable d’hormones de toutes formes, natures et couleurs, c’est un feu d’artifice incommensurable. Notre big bang galactique est de même nature mais en des milliards et des milliards de fois plus puissant.

Un jour, je regardais un reportage sur la flore et les arbres plus spécialement, un scientifique interrogé donnait des réponses aux questions posées, et dans ces digressions, il dit ceci : « nous savons comment les arbres fabriquent la photosynthèse, comment ils captent le soleil par leurs feuilles et puisent les nutriments dans le sol pour grandir, mais nous ne comprenons toujours pas comment font les arbres pour pousser à de pareilles hauteurs en faisant fi de la gravité et de l’apesanteur ». En gros, la science ne comprend pas ce qui fait vraiment pousser les arbres à l’assaut du soleil. Là, je tombais des nues et ma réflexion immédiate fût de dire tout haut comme si je parlais à cet homme :  » mais c’est l’énergie sexuelle, couillon !  » 😉 Oui c’est cette énergie, cette force si sacrée, belle, pure, puissante et transcendante qui pousse l’arbre à pousser en dépassant les forces de gravité et de pesanteur. C’est tout dire de l’importance capitale, primordiale de cette énergie qui sous-tend toute la création. Sa puissance est à manier avec discernement, noblesse et pureté si nous ne voulons pas qu’elle cause de graves dégâts…

Que savons nous de la relation entre l’arbre et le lierre ? 

Que la lumière soit et hop,  big bang ! Orgasme cosmique ayant crée toute la matière et ses lois d’expansion, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, tout en ayant en leur sein cette énergie, force primordiale l’ayant fait naître à la lumière, dans la matière. La kundalini est le champ vibratoire de cette énergie sexuelle sacrée qui sous-tend la création pour qu’elle se pérennise, énergie que nous pouvons capter dans notre corps afin de nous illuminer, d’éveiller notre conscience au tout unifié, à l’UN, puisque tout est né et relié à la même source, au même père-mère de toute chose.

Quand nous disons que Dieu n’est ni homme ni femme mais les 2, il en va de même pour nous puisque nous sommes habités des deux énergies, seulement nous avons choisi en nous incarnant une polarité masculine ou féminine. Mais fondamentalement nous sommes constitués des deux. Dieu « incarne », vibre en permanence les 2 polarités, il n’a pas fait de choix, IL EST ces 2 sources de félicité, de joie, d’amour total et inconditionnel pour LUI-même et sa création.

Cette humanité ne tient absolument pas compte de cette force, de cette énergie encore si mal connue, comprise, conscientisée, cette méconnaissance est source de très graves problèmes, et nuit à la croissance en conscience de notre humanité. La méconnaissance de sa puissance engendre des troubles énormes qui impactent directement notre évolution tant individuelle que collective.

Mal se servir de cette force, mal utiliser cette énergie si sacrée et si pure, c’est se tirer une balle dans le pied, c’est s’amputer de la plus belle et pure des vérités de la création, co-création, procréation !

Je viens de regarder un reportage intitulé : « Au cœur de la kundalini ». La plupart des témoignages entendus sont faits par des êtres qui étaient « pollués », bloqués dans leur processus d’expansion de la vie en eux, pour d’autres ce fût une pratique dans le but de la faire monter en eux pour connaître l’éveil. Je me rends compte que mon expérience fût assez différente de ce qui y est dit. Elle est similaire, identique à ce que les témoins décrivent dans les processus de déploiement, mais je sais maintenant avoir vécu quelque chose de beaucoup, beaucoup plus intense par le fait que depuis mon enfance je n’ai jamais été coupé de cette kundalini. Mon dos a toujours vibré de façon intense et depuis ma plus tendre enfance mon plexus se dilate dans des vagues d’amour inouïes.

Régulièrement quand j’étais en contemplation, dans la Joie, je sentais venant de mon coccyx une énergie monter en moi jusqu’au dessus de ma tête et avec un point de jonction, « d’arrêt » très intense au niveau du cœur, le plexus solaire. Dans ces moments-là, il était complètement dilaté, comme si mon plexus débordait de mon corps sur les 10 mètres à la ronde. C’était comme des vagues de chaleur, douces, intenses qui me traversaient et rayonnaient tout autour de moi, mon cœur, mon plexus solaire était comme un soleil qui éclairait tout ce qui l’entourait d’amour, de Joie, de paix, de gratitude, de compassion.

Dans ce documentaire, un des intervenants parle du fait qu’il y a 2 kundalinis, une tellurique qui pulse du sol, et une qui passe par le dessus du crâne nous venant des mondes subtils, cosmiques. C’est tout à fait juste, il a bien vu et compris la mécanique de la kundalini, l’inspire et l’expire de la lumière divine qui unit haut et bas, gauche et droite, ombre et lumière, chaud et froid….

Mon expérience fût la rencontre de ces deux kundalinis à une puissance phénoménale. Mon plexus solaire que j’avais un peu oublié s’est remis en expansion, en totale expansion de gratitude et d’amour inconditionnel et en même temps la kundalini cosmique venant des mondes subtils, rentra dans mon crâne par le 7ème chakra pour me traverser par le  haut de façon toute aussi intense. Ces deux kundalinis eurent pour point de jonction, de fusion, mon plexus solaire. Il ne débordait plus de quelques mètres mais était tout, il englobait la création entière, je n’étais plus qu’un avec le grand TOUT de l’Univers. C’est la connexion de ces deux kundalinis qui a ouvert ma conscience au grand TOUT, qui m’a permis de voir et d’entendre tout ce que l’Univers avait à me dire, me faire voir, me faire entendre, conscientiser.

Lorsque cet événement se produisit, j’eus belle et bien la sensation que le démarrage de l’expérience se fît par le premier chakra. Et en même temps, j’eus une forte impression qu’une force, une énergie, entrait par le dessus de mon crâne via le septième chakra. C’était puissant et en même temps je sentais, voyais bien que les énergies venant du bas et du haut, du premier et du septième chakra, réalisaient leur jonction dans mon cœur. Ces énergies fusionnaient, se connectaient dans mon plexus solaire.

Il est un peu triste de voir que certains expliquent leur expérience mais en passant par le mental. Malgré cette expérience tout n’a pas été vu et compris et certains tiennent des propos non appropriés, des faux constats peuvent conduire à l’égarement. Ce n’est pas grand chose mais ces erreurs risquent d’induire d’autres personnes en erreur. Je ne citerais pas de nom ni d’exemple, chacun reçoit et comprend ce qu’il est capable de porter.

Ce qui m’a le plus dérangé à la vision de ce reportage intitulé  » au cœur de la kundalini » est qu’une personne, interviewée sur son expérience de déploiement, dise que seul l’homme aurait une conscience !!!

Un arbre n’est qu’un arbre, juste une plante …. ah misère !

Si un jour j’en ai la possibilité, je dirais à cette personne que tout a une conscience ! Si elle a un chat ou un chien, ne l’a-t-elle jamais observé pendant son sommeil ? Ils gémissent, font bouger leurs pattes comme s’il couraient, ils grognent, sifflent, on peut voir qu’ils sont animés d’une vie intérieure car en fait ils RÊVENT. Et seuls les êtres dotés de conscience rêvent !! Il en va de même pour chaque animal !

Pour les arbres, un jour, je regardais un documentaire sur une région d’Afrique où vit une antilope appelée le « koudou ». Cette antilope se nourrit essentiellement de feuilles d’acacias et quand la population de koudou est trop importante, l’ arbre sécrète dans ses feuilles un poison qui tue les koudous ! Pour une simple raison, sa pérennité ! En effet, s’il y a trop de koudous et qu’ils mangent toutes ses feuilles, elles risquent de le tuer, l’arbre empoisonne les koudous afin de survivre ! Est-ce que l’arbre, dans ces conditions, n’a pas une conscience de lui-même engendrant un instinct de survie ? Mais plus beau encore, chaque acacia communique avec les autres arbres à la ronde, qui eux-aussi, sécrètent un poison dans leurs feuilles, garantissant de ce fait, leur propre survie mais aussi celle des koudous car s’il n’y a plus de feuilles, il n’y a plus de koudous. Est-ce-que ce n’est pas une forme de conscience de lui-même qu’a l’arbre en mettant au point une stratégie de survie pour lui-même et son entourage direct ? C’est vraiment peu connaître la vie, le vivant que de dire que seul l’homme a une conscience, pourtant, elle a vécu un éveil de kundalini.

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Et que dire de l’eau, elle est sûrement la plus grande conscience de cette planète Mère ! Les expériences de monsieur Masaru Emoto en sont les preuves évidentes et indiscutables, toute la vie a une conscience propre à son genre, en affinité avec sa nature. Ce que nous devons prendre en compte, prendre en conscience, c’est que tout vit, tout est vivant, tout est conscience. « L’inconscience » est l’attribut de l’humain, c’est l’outil nécessaire pouvant lui permettre de redevenir, revenir à la conscience, au SOI par la bonne utilisation de son libre-arbitre. Elle lui permet d’incarner les choix justes en vivant en syntonie au travers des lois ontologiques du vivant.

 

Les lois ontologiques, si importantes et si méconnues !

Les questions référendaires que tu évoques auraient pour but de respecter les lois du vivant, les lois ontologiques. Peux-tu rappeler quelles sont ces lois ontologiques ?

Raphaël

 

Il y a plusieurs variantes à la définition de l’ontologie, elles sont toutes un peu identique. Pour ma part je la vois comme l’étude naturelle de l’être (toute étude a pour but une meilleure connaissance et compréhension d’un sujet afin d’en tirer la quintessence pour un mieux vivre). Qu’est ce que l’être ? C’est nous, être humain et la nature qui est aussi un être nommé Gaïa.

Maintenant qu’est ce que les lois ontologiques ? Et bien c’est l’étude des principes fondamentaux de la nature, de l’être dans ses fonctionnements naturels.

Vivre à travers les lois naturelles, c’est tout simplement observer, voir les principes fondamentaux et élémentaires de la nature afin d’être naturel, nous couler dans les principes élémentaires et fondamentaux de la vie, du vivant, de la création et ses créatures. Etre en syntonie avec ses principes créateurs et co-créateurs de la vie, du vivant.

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Quels sont les principes fondamentaux et élémentaires de la vie, du vivant, de la nature ? Si nous prenons la peine d’observer attentivement, elle est l’interdépendance, l’interconnexion par l’entraide afin d’entretenir de façon harmonieuse sa pérennité, sa création, co-création, re-création.

Elle est l’émulation de différentes formes de vie qui se tiennent et se soutiennent, s’inter-pénètrent pour continuer les cycles de vie à travers la permanente impermanence.

Si nous regardons la nature avec un œil plus ouvert, averti, aimant, nous pouvons observer qu’elle n’est pas en compétition mais en émulation dans un système d’échanges et d’auto-régulations pour que chaque être vivant participe à la pérennité et la croissance de la vie, du vivant. Nous pouvons observer qu’en fait la Vie ne détruit rien, même si la « mort » en fait partie, la Vie s’expanse en harmonie constante. Et ce par cycles de régénération interdépendants dans la permanente impermanence.

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Quand ces principes fondamentaux et élémentaires d’interdépendance, d’émulation et d’harmonie sont vécus, incarnés, ils ne sont plus des principes mais deviennent des lois. Des lois logiques pour une vie harmonieuse et épanouissante pour chaque forme de vie. Ces principes, ces lois, n’ont rien à voir avec les lois humaines, absolument rien.

Les lois humaines sont des jugements qui nous disent, ceci est le bien, ceci est le mal, ceci peut être fait, pas cela, ceci est juste, cela ne l’est pas. Ce sont des codes moraux qui voudraient, tentent de créer une vie épanouissante et harmonieuse pour chacun… en principe.

Les lois naturelles ne fonctionnent pas avec des notions de bien ou de mal, la nature est bien au-dessus de ce principe dualiste, binaire. Elle cherche et recherche sans cesse à se parfaire, à s’épanouir, à s’expanser, à créer l’expérience de qui elle est sous de multiples formes par l’émulation, l’entraide, l’interaction et interdépendance, l’inter-connexion  de toutes les formes de vie créées par/pour sa pérennité.

Les exemples de cette émulation interdépendante et de connexion sont nombreux et existent sous de multiples formes. Les arbres comme le plancton et les baleines fabriquent de l’oxygène, les abeilles qui butinent les fleurs fertilisent d’autres fleurs ce qui pérennise leurs existences, leur vie. Certains oiseaux mangent des « parasites » sur le dos des gros animaux et aident à leur survie tout en se nourrissant. Le végétal aussi a des systèmes dans lesquels il aide à son auto-fertilisation en s’appuyant les uns sur les autres (je pense ici au reportage de Jean-Marie Pelt : « le monde des plantes »). Les champignons fécondent les forêts. Je ne vais pas tout citer mais il existe des dizaines et des dizaines de reportages sur la faune et la flore qui montrent et expliquent ces modes de fonctionnement interdépendants. C’est l’intelligence du vivant, de la nature, de la création et de ses créatures. La seule créature qui ne s’intègre pas dans ce système d’émulation interdépendante, c’est l’humain qui veut tout contrôler. L’être humain veut faire des profits, gagner de l’argent sur le dos du vivant en total irrespect et incompréhension de la vie, du vivant et des lois naturelles donc ontologiques. L’incompréhension autant que la prétention d’être supérieur, engendre la destruction massive des  formes de vie par sa sur-exploitation.

Pour vivre en harmonie, en syntonie au sein des éléments, de la nature, nous devons simplement nous fondre dans ses lois, dans ses principes élémentaires et fondamentaux de pérennité de la vie, du vivant. Nous ne sommes pas en dehors, à l’extérieur de ce système mais complètement enchevêtrés et dépendant de ce système.

L’incompréhension de cette dépendance nous a conduit à la situation prédite par beaucoup de notre prochain effondrement. C’est le résultat inique de notre incapacité à vivre aux travers des lois, des principes ontologiques de l’être total et immense qu’est la création, la vie, le vivant.

Robin.

Si nous sommes tous dans la lumière il sera comme midi sur terre et l’ombre n’aura plus qu’une très, très, très courte portée !

Raphaël :

Tu évoques le fait que certaines âmes ne pourraient pas s’incarner sur terre à cause d’une fréquence vibratoire trop élevée. Tu évoques aussi l’équilibre nécessaire du bien et du mal, l’un ne peut exister sans l’autre. Aussi je m’interroge, si la « lumière » s’amplifie sur terre, va t-on assister à un accroissement proportionnel de « l’ombre » sur terre ? Cette « ombre » peut-elle se déplacer sur une autre fréquence vibratoire et ne plus faire de dégâts sur terre ?

 

Réponse de Robin :

Raphaël…  si la lumière augmente sur terre et bien il y aura beaucoup moins de place pour l’ombre puisque, qu’est ce qui créé l’ombre ? Qu’est ce qui engendre l’ombre ? … LA LUMIERE ! Sans lumière, l’ombre ne peut exister ! Exemple, si tu es dehors en plein été à midi, c’est-à-dire en pleine lumière puisque le soleil est à son zénith, le moment où la lumière est la plus intense, où est ton ombre ? Il n’y en a plus, elle a disparue ! 😊 L’ombre revient quand la terre tourne, s’abaisse face au soleil, sort de son zénith, de son point le plus brillant.

Si nous sommes tous dans la lumière, c’est-à-dire dans l’Amour, en plein zénith de notre amour inconditionnel, il sera comme midi sur terre et l’ombre n’aura plus qu’une très, très, très courte portée.

Si nous sommes tous au zénith de notre amour inconditionnel, le taux vibratoire individuel et collectif va monter en puissance et ceux d’une vibration plus basse ne pourront s’incarner. Pour donner une image, ils seraient un peu comme des mouches prises dans un appareil électrique qui les carbonise dès qu’elles approchent de la source de lumière.

Qu’est ce qu’un taux vibratoire ? C’est la vitesse de rotation à laquelle tournent toutes les cellules et particules atomiques et sub-atomiques qui constituent ton corps, plus tu ouvres ta conscience, plus tu fais monter ton taux vibratoire.

Un autre exemple, si tu rentres dans une pièce au plafond et aux murs pleinement éclairés, donc en pleine lumière, tu feras vite le constat qu’il n’y a plus aucune ombre portée ! La lumière est partout et l’ombre disparaît, cela ne veut pas dire qu’elle n’est plus là, elle existe toujours mais elle n’a plus de place où se poser, où exister où se porter. Mais il suffit que le plafond s’éteigne, qu’il y ait une baisse de lumière et l’ombre fait son retour !

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La dualité, illusion du mental

Les opposés s’attirent et partagent les mêmes énergies. Finalement un sioniste et un antisémite se ressemblent plus qu’ils ne croient, idem pour un athée et un fanatique religieux ou encore un syndicaliste et un politique au pouvoir. Sortir de la dualité c’est donc sortir des combats, des revendications, des manifestations ?

Raphaël

 

La dualité, voila un sujet intéressant.

En fait la dualité n’existe pas, elle n’est que l’expression de la domination de l’intellect, du mental qui veut garder le pouvoir sur notre être, notre soi, pour nous empêcher d’être libre et de trouver la joie, la félicité, l’extase et la plénitude de l’être. La dualité est de croire qu’il y a une gauche et une droite, un haut et un bas, un devant et un derrière. Tout cela est faux et n’est rien d’autre que l’interprétation de notre intellect, du mental. La dualité veut tout opposer plutôt que tout réunir, unir, car en fait, il n’y a ni gauche, ni droite, ni haut ni bas. Il n’y a pas d’intérieur ni d’extérieur, ce sont juste des « mesures » inventées par l’homme qui cherche constamment à peser, mesurer, diviser… diviser pour régner est ce que préfère réaliser notre mental !

Certes il y a un côté pratique à connaître la gauche et la droite, le bas et le haut, mais c’est juste pour être pratique, savoir se situer sur terre et créer des modes de déplacement. Mais c’est en vérité sans fondement réel par rapport à l’Etre, au Soi, à la conscience. La conscience se moque de tout ça, l’Etre se moque éperdument de tous ces concepts, IL/ELLE EST ! IL est partout et en tout, il nous appartient de le retrouver pour mettre fin à la dualité, au monde des projections, des croyances qui nous rendent tributaires des événements extérieurs qui nous arrivent à chaque instant dans nos vies. Tant que notre SOI, notre être n’est pas retrouvé, nous sommes comme des boules de flipper qui se cognent aux éléments placés dans la machine et qui nous font aller en tout sens, sans aucun contrôle de notre part. Retrouver notre Soi, lâcher le mental, c’est être une boule de flipper qui s’extrait du flipper, qui ne se cogne plus aux éléments de la machine et qui choisit librement son chemin sans se cogner et rebondir en tout sens.

Revenons à cette gauche et droite, ce concept existe par rapport à qui, à quoi ! Si tu regardes la terre dans l’univers, est-elle à droite, à gauche, en bas, en haut ? Où est-elle dans l’Univers ? A la gauche de quoi ? A la droite de quoi ? En bas ou en haut de quoi ?  Elle EST, point à la ligne. Notre être, notre soi est comme notre planète, Il EST là et partout à la fois. Or, quand nous désirons définir les choses de telles formes, couleurs, lieux… nous sortons de l’être en entrant dans la dualité qui cherche à opposer ce qui ne l’a jamais été ! Et où se trouve l’être, le Soi ? Dans la vacuité de l’instant présent, dans l’accueil de notre être, dans l’ici et maintenant. Le reste ne sont que des histoires que l’on se raconte en réaction à nos émotions, pensées inscrites dans la mémoire.

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Sortir de la dualité, c’est mettre fin aux croyances de bien et de mal, c’est arrêter d’opposer ceci à cela. Tout ça ne sont que des conceptions du mental nées de croyances, de formatage de notre société qui veut tout trier, mettre dans des cases, des tiroirs en définissant les choses de telle ou telle manière selon des émotions, des pensées, des croyances, des formatages. Il n’y a que des phénomènes qui fonctionnent et d’autres qui ne fonctionnent pas, des choses qui nous font avancer en conscience avec la conscience et d’autres qui en sont les freins, les blocages. La dualité en est une, car elle cherche à diviser ce qui a toujours été UN .

La dualité naît de l’idée qu’il faut diviser, différencier, les bonnes et les mauvaises choses. La dualité naît du mental qui créé l’égo, celui qui veut le contrôle et interprète les pensées et émotions comme étant réelles plutôt que de les laisser pour ce qu’elles sont. C’est-à-dire juste des pensées, juste des émotions, des réactions à des croyances, des blessures, des souvenirs, des expériences bonnes ou mauvaises enfouies dans la mémoire. Mais cette mémoire n’est pas qui nous sommes, elle n’est que la somme cumulée de nos sensations, pensées, émotions. Cette mémoire est la somme des ersatz auxquels nous nous sommes identifiés avec notre mental et qui nous définissent. Notre mental aime créer des images, un imaginaire né de ces mêmes croyances et expériences des mondes phénoménaux* qui s’impriment sur le mental.

Quelle image donner comme exemple ? Dans un ordinateur, il y a un disque dur sur le lequel est stocké tout un tas de fichiers, d’informations. Mais ce disque dur n’est pas l’ordinateur, il y a plein de composants à cet ordinateur : l’écran, le clavier, la souris, etc. La mémoire est comme le disque dur de l’ordinateur, elle a stocké des fichiers, des infos mais elle n’est pas toi, elle n’est pas qui on est, nous ne sommes pas notre mémoire. Or, si on s’accroche à cette mémoire, on rejouera encore et encore les mêmes scènes dans notre vie comme un disque qui déraille au même endroit. Et ce, parce qu’on s’est identifié à cette mémoire, à ces infos, à ces émotions gravées, stockées dans notre mémoire.

C’est la dualité, fruit du mental, qui nous fait croire qu’il y a des combats à mener. C’est la possession de notre mental qui nous conduit à vouloir combattre ceci ou cela, qui nous dicte celui-ci est bon, celui-là est mauvais. Ce ne sont que des interprétations nées de nos émotions, de nos pensées qui ont pris possession de notre soi, de cet être intérieur qui se situe, qui vit derrière ce mental. Le seul « combat » ou de façon plus douce, plus sereine, l’action à conduire dans ta vie, c’est de canaliser ce mental. Ne plus être dominé par lui, par ce politicien suprême qui divise pour régner.

Dans le plaidoyer (à lire ici), nous parlions de ces gens, ces oligarques et autres qui sont nés de cette dualité. Ils ne sont ni bons ni mauvais, ils sont justes ce qu’ils sont, des miroirs, des témoins, des signaux de nos errances, de nos erreurs, rien de plus. Comme déjà écrit, ils remplissent leur rôle à la perfection afin de nous reconduire, nous aider à revenir à plus de conscience, la conscience du SOI !

Notre réalité actuelle est la somme de toutes nos pensées et émotions contrôlées par le mental, tout ce qui n’est pas l’être, le Soi. Notre réalité n’est rien d’autre que la somme de toutes les boules de flipper qui se cognent n’importe où et n’importe comment. Notre réalité est assujettie à la machine du mental, elle est soumise au tyran de l’intellect, loin de l’être et du Soi. Notre réalité planétaire est un flipper contrôlé avec des boules incontrôlables et les points gagnés équivaut à l’argent qui est issue de tous les égarements. Ces boules de flipper dévastent tout car elles sont prisonnières du jeu des interactions dualistes du mental.

Quand tu fais l’expérience de l’éveil, de l’illumination, tu vois, tu vis dans ta chair, dans chacune de tes cellules, de tes atomes, qu’il n’y a pas d’extérieur et d’intérieur, tu vois que tu es partout à la fois. Je suis en toi et tu es en moi, je suis dans l’Univers et l’Univers est en moi ! Microcosme et macrocosme intriqués l’un dans l’autre ne font qu’UN. IL est qui IL est, une pure conscience qui fait l’expérience de qui IL est à travers chacun d’entre nous dans la matière.

Quand tu observes l’extérieur, tu ne vois pas l’extérieur tel qu’il est, il est juste interprété par ton mental en fonction de ta mémoire et ce qu’elle a stocké. Tu sais que nos yeux voient les choses à travers sa rétine, les images nous arrivent à l’envers, le cerveau traite l’image reçue et la renvoie sur un écran à l’intérieur de nous. Tout ce que nous observons sont des images intérieures que le mental interprète selon des émotions qui nous ferons juger ces images comme bonnes ou mauvaises selon notre mémoire. Mais ce n’est pas réel en fait, la réalité de l’être, du Soi est derrière ces phénomènes d’interprétation du réel.

Robin.

 * les mondes phénoménaux sont les mondes des pensées, des émotions, des ressentis, des sentiments, des intuitions, tout ce qui enclenche des phénomènes dans le mental.

C’est LA question que j’aimerais vraiment poser à tous ces gourous et sages du net !

De plus en plus de consciences s’éveillent vis-à-vis de la négativité du commerce de toutes formes et natures. Un nouveau modèle de société doit naître en ce monde et ce n’est que pas à pas que nous pourrons y arriver.

Il est simplement parfois difficile de voir que même la spiritualité est devenue un business pour bon nombre d’êtres.

Je suis donc désolé et présente d’avance mes excuses, je vous demande pardon si dans les propos qui suivent certains se sentent visés, culpabilisés, stigmatisés. Là n’est absolument pas le but de ce texte. Je n’accuse personne, mais fort de plus de 16 années à évoluer dans ce milieu d’ouverture de la conscience, de développement personnel, d’éveil spirituel, bon nombre de dysfonctionnements me sont apparus. Le paradigme reste le même, la forme change mais aucunement le fond.

Satsang-Swami-Atmananda-Udasin-Tiruvannamalai

Comme écrit ailleurs dans ces textes, un jour, la vie, le vivant, la supra-conscience, le sans nom, DIEU, le grand tout, demandera à ces commerçants spirituels : Qu’as-tu fais ? Qui as-tu vraiment été ? Là… mentir, tricher, se justifier sera complètement inutile et surtout impossible, ils seront seuls avec eux-mêmes et ça risque de ne pas être facile !

Etant passé par ce pesage de l’âme, c’est-à-dire la vision de tous les actes accomplis face à ce qui EST, qu’IL EST, ce texte est une mise en garde, un garde-fou.

 

Tout ce que j’ai écrit sur la dualité, le mental est exactement ce qui est dit par bon nombre de sages, d’éveillés, de gourous de toutes formes et natures, il y en a des centaines sur youtube. C’est bien et c’est fort appréciable, indispensable car ils permettent d’avancer vers une meilleure connaissance en conscience de l’être, du Soi, de notre vérité fondamentale, de connaître ce que Jésus disait :  » Le royaume de Dieu est en vous et autour de vous » C’est tout à fait juste, c’est la VERITE !

Ce que je leur « reproche », ce qui me « chagrine », est qu’ils ne proposent pas de nouveaux modèles sociétaux. Ils expliquent comment sortir du mental, en nous disant comment sortir de cette prison née des pensées et émotions. Mais rien sur comment vivre la paix en communauté, comment incarner le bien commun ? Faut-il continuer de vivre d’échanges commerciaux, d’achat et de vente ? Devons-nous continuer la marchandisation du vivant ? Allons-nous enfin vivre ce qu’est pour moi la définition du bien commun en sachant donner, offrir gracieusement à autrui ce qui lui est nécessaire pour vivre et qu’autrui sache nous offrir gracieusement ce qui nous est nécessaire pour vivre ? Un toit, de la nourriture, des vêtements, de quoi nous déplacer, voyager, nous soigner, élever nos enfants, ne plus devoir « gagner notre vie » mais la vivre tout simplement ! Exactement comme le fait la nature, les éléments, le vivant. Quelle direction prendre ? Devons-nous tout miser sur l’hyper-développement de la technologie et les folies du transhumanisme que l’on cherche à nous imposer ? Devons-nous faire un retour à la nature, être plus naturel ou continuer nos modes de fonctionnement actuels ? Je suis aussi étonné du silence total concernant l’énergie sexuelle et ses liens, son emploi dans la création. Tout dépend de cette énergie !

Les enseignements spirituels sont très souvent justes mais l’échange de ces enseignements, le partage de ces enseignements est toujours basé sur la vente et l’achat. Il faut payer pour aller dans leurs stages, stages où ils vendent leurs bouquins et leurs tee-shirts ! Argent avec lequel ils achètent de grosses voitures, motos, maisons, propriétés. Certes, ils postent des vidéos sur youtube et elles sont gratuites mais le visionnage de ces vidéos leurs rapportent aussi de l’argent. Ils continuent d’entretenir la notion de commerce mais où est l’amour inconditionnel dans tout cela ? Là est la question que je me pose ?

Quels métiers exercent les personnes pour payer ces enseignements ? Font-ils tous du bio ? Vivent-il d’amour et d’eau fraîche où est-ce que la plupart de ces personnes exercent une profession participant à la marchandisation du vivant ? Est-ce que ces sages, à leur tour, ne finissent pas par participer à la marchandisation du vivant ? Ces maîtres écrivent des milliers de bouquins qui représentent autant d’arbres coupés. (J’ai très rarement vu des bouquins de ces maîtres écrits sur du papier recyclé !)

Si demain toute la planète vit l’éveil, comment vivrons-nous les-uns les-autres ? En continuant les commerces… ? A mes yeux c’est là que ça coince. C’est là que nous devons continuer d’évoluer en toute et pleine conscience.

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Tout l’argent de ces sages, gourous, guérisseurs, maîtres de ceci ou cela, représente des fortunes ! Ce sont des millions qui sont déposés dans les banques chaque jour, contribuant au renforcement de ces mêmes banques. Ils continuent à donner du pouvoir et des moyens financiers aux entreprises qui détruisent, exploitent et participent à la destruction de la biosphère et de notre écosystème.

Sans doute est-ce une étape pour un mieux mais nous devons réellement faire attention, très attention, être d’une prudence et sagesse extrême si nous voulons garantir un avenir serein et équitable pour chaque être humain.

Tous ces banquiers, ces hommes d’affaires oligarques et leurs vassaux n’ont que faire du Soi, de l’être, de la conscience. Ils n’en ont rien à foutre, ça ne rapporte pas d’argent, ça ne remplit pas leur compte en banque et ne leur donne aucun pouvoir sur autrui.

Je vois là un cercle vicieux, nous sortons du mental mais pour vivre comment et de quoi ? Là est en fait le message que j’aimerai faire passer, celui de l’amour inconditionnel universel.

Chacun de ces « sages » travaille dans son coin, chacun de son côté. Ne vaudrait-il pas mieux qu’ils se fédèrent et se mettent en marche ? Écrivent ensemble, organisent des rassemblements, mettent en commun leurs avoirs, savoirs et connaissances pour influer davantage sur le devenir humain ? L’union fait la force n’est-ce pas ? Cette union est celle de l’UN.

Cet écrit est LA question que j’aimerai vraiment poser à tous ces gourous et sages du net. C’est le pourquoi de ce blog en fait.

Cette question, si elle est directe ne se veut en aucun cas accusatrice, mon envie est de susciter une mise en perspective, une prise de hauteur, une vision plus large de nos choix, de nos actions et modèles d’interactions sociétaux.

Moi aussi, je suis « coincé » dans ce paradigme économique et de ce fait, je dois « gagner ma vie » pour vivre/survivre. Ceci est complètement indépendant de ma volonté, c’est une obligation, une soumission à laquelle je dois me plier si je ne veux tout simplement pas vivre de très gros soucis pour ma simple survie. Je suis contraint et forcé de devoir vivre dans ce paradigme où le seul dieu unique planétaire est l’argent.

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Toutefois, des stratégies peuvent être mises en place pour limiter de façon drastique nos besoins d’argent. Ces stratégies impliquent des choix de vie concrets souvent loin des préceptes de la société de consommation. Je fais ici référence aux projets colibris, qui font la promotion d’oasis, c’est-à-dire d’éco-lieux, d’éco-hameaux qui appliquent la sobriété heureuse. Ce sont des lieux de créations, d’initiatives qui placent l’être au cœur de leur démarche par la mutualisation des avoirs, savoirs, connaissances et compétences.

Ces éco-lieux tendent vers l’autonomie alimentaire et la sauvegarde de la nature car ils appliquent souvent les principes de la permaculture. Des solutions permettent aussi  d’être autonomes énergétiquement (poêle de masse, chauffe-eau solaire, phyto-épuration individuel…) Enfin, il existe maintenant tout un tas de systèmes et d’organisations qui prônent le bien commun sur l’individualisme.