C’est le plus merveilleux et meilleur des conseils qui nous a été offert, en toute grâce, compassion et Amour. L’avons nous suivi, entendu, compris, incarné, conscientisé ? … NON, absolument pas !
Ce que nous vivons et vivrons dans un avenir proche en est, en sera la résultante. Aimez vous les uns les autres, qu’est ce que ça veut dire ? Que faut-il comprendre, entendre de ce si beau et si simple conseil Amoureux du vivant, de la vie, de la conscience ? Cela veut dire, soyez aimant, généreux, bienveillant, attentionnés les uns avec les autres. Soyez dans le partage, le respect, l’altruisme, l’harmonie les uns avec les autres. Soyez solidaire, unis, rassemblés, assemblés dans ce même élan de pur Amour les uns avec les autres. Soyez la compassion, l’aide, le soutien indéfectible d’Amour les uns avec les autres. Soyez aussi dans cet Amour vis à vis de cette terre par laquelle nous pouvons être l’expérience de ce pur et si simple amour car c’est ce que vous êtes de toute éternité et pour l’éternité. Vous êtes AMOUR.
Mais non, un autre chemin a été suivi, celui de la séparation, de la coupure, de l’enfermement de l’égarement, de l’engourdissement, de la destruction, de l’auto-destruction et l’arme qui a induit toute cette souffrance du non-amour est uniquement l’argent, le profit, le gain, la possession, l’exploitation, la marchandisation du vivant, de la vie, de la conscience qui est tout ce qui EST.
L’égarement vient du choix de l’argent plutôt que le choix amoureux de l’art des gens. Si nous avions pleinement incarnés ce conseil, celui de nous aimez les uns les autres, l’argent, l’économie destructrice du vivant, de la vie, n’aurait jamais existé. L’argent n’aurait même jamais été envisagé car vu et goutté d’entrée de jeu comme grotesque, ridicule et complètement barbare ! Tout ce que nous vivons à l’heure actuelle est le résultat de ce choix, celui d’avoir choisi l’argent, la marchandisation du vivant par l’exploitation d’autrui et de la vie sans amour, sans bienveillance, sans générosité, sans altruisme, sans respect, sans partage, sans harmonie, sans compassion pour tout ce qui nous était offert en toute gratuité.
Il ne faut donc aucunement s’étonner d’être là où nous en sommes. Nous récoltons les fruits de ce que nous avons semés et tout est juste. Partout en ce moment j’entend l’appel à une nouvelle terre, certes mais celle-ci ne pourra naître, être, que si nous abandonnons complètement tout de l’ancien monde car tout est à revoir, a recréer avec l’incarnation de ce conseil séculaire, celui de nous aimer les uns les autres.
Sans l’incarnation, la conscientisation de ce conseil, rien ne changera, qu’un seul d’entre vous cherche a dominer, exploiter, gagner, faire du profit de quoi que ce soit, de quelque manière que ce soit, nous recommencerons inéluctablement le même scénario d’auto-destruction dans lequel nous sommes pour l’instant.
Pourtant l’espoir est là, la vie est là ! Le vivant et son chant d’amour est toujours là et sera toujours là car il n’y a rien d’autre que l’amour, il est dans chaque atome et dans tout l’Univers, sachez le cueillir, l’accueillir en vous car IL EST ce que VOUS ÊTES.
En préambule, un constat peut être fait sur le discours complètement négatif de nos médias, leur narratif ayant pour seul but d’entretenir la peur, la terreur, la psychose, vieille méthode séculaire employée par les « élites », nos dirigeants pour nous maintenir sous le joug de leur pouvoir, autorité prompt à la continuité de notre esclavage.
Depuis le début de cette « pandémie », les scientifiques employés de « big pharma » présents dans les médias traditionnels ne font que nous parler de médicaments, de vaccins, que nous sommes en guerre… mais en guerre contre qui ? La vie !
Pour rappel, notre corps est à 99% composé de microbes, bactéries, virus ! Il y a dans un mètre cube d’air des milliards de bactéries, microbes, virus et autre en suspension. Ils font parties de la vie, Ils sont la vie, le vivant. Il en va de même pour la terre, si on analyse les sols, ils ne sont que ça, des bactéries, des microbes de toutes formes et natures. Se sont toutes ces bactéries , microbes qui nourrissent, font pousser, grandir, nous offre des aliments sains.
A la condition de ne pas ajouter tout les intrants chimiques qui détruisent la nature de ces sols, détruisent son harmonie naturelle ceci par souci de rendements, de profits, de gains complètement faux et illusoires.
Tous ces scientifiques, conseillés de l’ombre et dans l’ombre des puissants avec l’aide des médias ne nous parlent que de maladie, de mort avec des chiffres alarmistes souvent faux ou en tout cas fortement modifiés.
Pour exemple, depuis le confinement, la grippe, les angines et autres maladies qui surviennent chaque hiver ont complètement disparu des statistiques, ceci peut être vérifié sur les sites officiels des ministères de la santé disponible sur internet. Si vous regardez les schémas c’est clairement visible. C’est fini il n’y a plus de grippe et autres maladies, elles ont complètement disparues du jour au lendemain suite au confinement … bizarre…
Il appartient à chacun de faire ces recherches ou pas !
Du positif car en fait tout ça est infiniment positif !
Le but de cet écrit est de poser une question, celle de savoir pourquoi en cette période, les médias ne parlent que de maladie, de médicaments et vaccins, mais aucun mots sur la santé, comment être en santé ? Comment booster, fortifier nos systèmes immunitaires ? Rien n’est dit, rien n’est expliqué…
L’humain dans son ensemble attend une solution extérieur afin d’être « sauvé » du méchant virus qui nous tombe dessus de façon arbitraire. Le méchant virus nous tombe dessus, il choisi, il traque et débusque les êtres humains afin de les tuer ! Nous sommes dans ce contexte, celui de la victime soumis au méchant virus.
Or, c’est là la plus énorme erreur que nous commettons, celle de croire que la mal-a-dit nous tombe dessus, nous choisi pour nous faire du mal, nous tuer, comme si ce virus nous attendait au coin de la rue pour nous tomber dessus et nous éliminer !
C’est une vision, une croyance complètement moyenâgeuse. La maladie ne nous tombe pas dessus de façon arbitraire, elle ne nous choisi pas mais c’est nous qui la choisissons. Eh oui, et ceci de façon tout à fait inconsciente.
Voici plusieurs décennies que la plupart des êtres humains mangent des produits issus de l’agro-industrie ou tout nos aliments ne font que pousser dans des intrants chimiques, pesticides, engrais et j’en passe. Nous pouvons aussi ajouter à ce constat que tout les produits semi-finis des grandes surfaces sont fabriqués avec des aliments sans plus aucune valeur nutritive. Ils sont aussi fabriqués avec l’ajouts d’autres produits chimiques : conservateurs, colorants, édulcorants, exhausteurs de goûts… et là aussi la liste est longue.
Mais comment être en santé, en bonne santé en s’alimentant de la sorte car tout ces aliments des grandes surfaces et grandes chaînes alimentaires, sont des aliments morts qui remplissent le ventre mais ne nourrissent pas ?! Ils détruisent notre système immunitaire à notre insu car il sont dépourvus de nutriment bon pour la santé mais chargés de produits chimiques rendant défaillant nos immunités naturelles générées grâce à des aliments sains et naturels.
Des enquêtes ont été menées sur ces produits de l’agro-industrie et des grandes surfaces et il est apparu que ceux-ci sont extrêmement pauvres en vitamines et nutriments. En 50 ans certains produits ont perdu plus de 80% de leurs valeurs nutritives bonnes à nous nourrir correctement en fortifiant notre système immunitaire.
Ce virus est là pour nous montrer de façon brutale mais véridique toutes nos erreurs et égarement commis depuis des décennies maintenant et il appartient à chacun de réfléchir et de vérifier ce qui est écrit dans ce texte.
Pour info, Monsanto vend des graines génétiquement modifiées qui ne peuvent pousser que grâce à des intrants chimiques impropres à la santé et qui détruisent les sols. Monsanto a été racheté par Bayer (big pharma) qui lui, vend les médicaments qui nous soignent des maladies causées par ces aliments malsains pour la santé. La boucle est donc bouclée, il nous est vendu des produits qui nous rendent malade et tuent le vivant, la faune et la flore pour ensuite nous vendre des médicaments et vaccins qui nous « soignent » des poisons ingurgités depuis des décennies. Tout ça dans un seul but, faire du profit, des gains, du fric et tuer le vivant, la vie à petit feux. A savoir aussi que Monsanto est un des plus gros bailleurs de fond de l’OMS !!
Je savais que j’avais vécu une expérience hors du commun mais sans savoir ce qu’elle était vraiment. Cette expérience fut d’une intensité que les mots humains ne peuvent pas vraiment expliquer. Pendant des années je suis resté avec tout ça en moi sans vraiment savoir l’exprimer de façon claire, cohérente. J’avais aussi peur d’être pris pour un fou !!
Avec le temps, la patience, l’acceptation et des recherches, j’ai pu comprendre ce que j’avais vécu à l’époque et je suis maintenant capable de la mettre en mots.
Après cette expérience, j’avais bien compris que j’étais revenu au monde, dans la matière tel un nouveau né mais il me manquait un fragment, genre 1% pour être sûr que c’était bien une EMI que j’avais vécu. Quasi convaincu à 100%, il me manquait la parole d’un autre être ayant connu cette expérience.
C’est en regardant une vidéo de Frédéric Médina que j’ai vraiment pris conscience que j’avais vécu une EMI !
J’appelle en fait cette expérience une grâce divine, un cadeau inestimable, inouïe car comment connaître la vie, son sens, son but, ses lois ontologiques sans connaître la mort. Vie et mort sont les 2 faces d’une même pièce et pour comprendre, appréhender ce qu’est la vie dans sa globalité, un passage par la mort est des plus « instructifs » si j’ose dire.
Depuis mon enfance, j’étais convaincu qu’un grand secret nous était caché, j’avais la conviction que la vie avait un vrai sens et que nous n’en voyons qu’une infime partie.
Je suis né, venu au monde en même temps qu’un autre être, mon frère jumeau, jumeau monozygote univitellin. Très tôt, grâce à lui j’ai découvert que la télépathie et bien d’autres choses existent. Et, de ce fait, j’avais la confirmation que nous étions bien plus qu’un corps fait uniquement de chair, que bien des facultés existent en nous et que nous n’avons pas encore découvert tous nos potentiels.
Enfant j’ai depuis toujours perçu ce qu’est le Soi, c’est à dire que je pouvais voir, goutter, sentir que tout ce que j’observais, pensais, éprouvais était vu par une présence en moi. Je sentais que « quelque chose » de plus que moi (le corps, le mental/intellect), habite ce corps qui n’était pas mes pensées, mes émotions mais « quelque chose » qui observait tous ces phénomènes. Ces sensations m’ont donné à comprendre qu’il y avait, qu’il existait une « chose » supérieure à tout ça, une « chose » plus grande, plus immense.
Pour ce qui est de mon expérience, elle est venue lors d’une très grande souffrance, la séparation de mon couple, séparé de celle que j’aimais, la vie n’avait plus aucun sens. Pour ma part il y a une différence avec tous les exemples, les récits, les écrits d’autres personnes ayant vécu une telle expérience. Mon EMI n’a pas été vécue suite à une hospitalisation, un accident de voiture ou autre, non, elle fût vécue chez moi, seul !
Après la séparation, cherchant à comprendre pourquoi nous en étions arrivés là, ma quête de réponse fût d’une très rare intensité.
Cette quête m’a conduit à vivre un nombre assez important de déploiement de kundalini d’une force, d’une puissance m’ayant conduit aux frontières de l’inanition. Venant tant du bas que du haut le déploiement de cette énergie fut tellement fort et puissant qu’il me créa une blessure dans la région du coccyx. Ce fut géant, extraordinaire et en même temps, tout ce que ces expériences m’ont donné à voir, comprendre, conscientiser fut très « douloureux ».
Au bout de ces expériences j’ai vu que toutes mes intuitions sur la vie, son sens, son fonctionnement étaient juste, que je ne m’étais pas trompé ! J’ai vu le pourquoi de la séparation avec mon ex-femme, j’ai compris, vu, où avaient été mes « fautes » et les siennes, j’ai vu tout mon fonctionnement psychologique et le sien.
Dans une joie inouïe de découvrir que tout ce que j’avais perçu du monde, de la création était juste et toute la douleur vécue durant cette vie d’avoir essayé de traduire toutes mes intuitions sur ce qu’était la vie, j’ai ardemment désiré mourir, à quoi bon rester ! Comment pourrais-je jamais traduire tout ce que je venais de vivre ? Mais j’eu aussi le sentiment que pour moi le tour de carrousel dans la matière était terminé. Je pouvais partir car tout était vu, enfin, c’est ce que je croyais ! …
Désirant partir de cette matière, je suis entré dans un état modifié de conscience d’une force et intensité jamais égalée dans laquelle toutes mes prières étaient concentrées sur un unique but, partir, me décorporer une bonne fois pour toutes !
Durant mon enfance, c’était jusqu’à l’âge de mes 6/7 ans un jeu auquel je me prêtais régulièrement. La vie dans la matière, dans ma famille était parfois si dure, que ces expériences étaient pour moi des portes salvatrices qui m’apportaient le courage de rester incarné. Je dois dire aussi que ma kundalini était « active » depuis ma plus tendre enfance mais à l’époque je ne savais absolument pas ce que c’était. Tout ce que je savais était qu’à certains moments, venant souvent de la contemplation, j’éprouvais des instants de joie simple et grandiose, la plénitude, la félicité et la paix. Une fleur, un nuage, le chant d’un oiseau éveillait parfois en moi une vibration qui montait du coccyx et venait irradier mon coeur que je sentais se dilater comme s’il débordait de ma poitrine pour englober tout ce qui m’entourait dans un rayon assez large.
Le déploiement de la kundalini m’ayant fait retrouver la mémoire de toutes ces expériences d’enfant, je m’y suis replongé afin de partir, de mourir, en finir avec cette vie que je croyais « aboutie ».
Alors je suis parti en toute conscience, j’ai quitté ce corps et là j’ai vécu tout ce qui a déjà été partagé par les personnes ayant vécu une telle expérience.
Une grande lumière blanche iridescente, une joie, une paix, une plénitude inégalable sur terre mais traversée pour ma part à une très grande vitesse. Ce passage n’a pas duré, ce fut fulgurant. Ne plus avoir de corps, ne plus être un corps mais juste être une présence qui se déplace à une vitesse vertigineuse, la vitesse de la pensée. Là je me suis retrouvé dans un espace sans temps, sans haut ni bas, sans gauche ni droite, un peu noir, mais pas de ce noir vide et froid, plutôt un « vide » habité d’un nombre incalculable de points de lumières brillantes, un peu comme les étoiles dans le ciel, sans être vraiment cela. Je sentais que cet espace vivifiant était empli de présences, je les sentais très fortes autour de moi sans les percevoir, je savais qu’elles étaient là. Je le savais tellement fortement que les voir n’était même pas nécessaire. Cela vibrait de présence, c’était tellement vivant, tellement intense que j’avais à ce moment là, la sensation de connaître ce qu’est vraiment la vie ! C’est une sensation d’une rare beauté, grandiose, quasi-impossible à décrire par la pauvreté des mots humains.
Ce fut comme une renaissance, une vraie naissance à la vie en fait, une véritable libération dans un retour à qui j’étais et ai toujours été. Comme un rayon de vie intense qui brille de toute éternité. Je découvrais la vie car je découvrais qu’en fait j’étais immortel, qu’il n’est pas possible de mourir, que la mort n’existe pas et c’était d’une joie indescriptible de par l’intensité puissante de cette découverte. À quoi pourrais-je tenter de comparer cette expérience ? Peut-être celle d’un aveugle qui retrouve la vue, d’un sourd-muet qui retrouve la parole et l’ouïe. Mais en fait, cela me semble tellement loin, tellement fade encore afin de donner à sentir ce qu’est la découverte de l’immortalité, il n’y a pas de mots si ce n’est que nous sommes éternels mais là encore, comment décrire l’éternité !!!
Je découvrais également que je savais, comprenais vraiment tout avec une telle facilité et que je n’étais pas plus important et à la fois aussi sacré qu’un brin d’herbe, une feuille d’arbre et l’arbre lui-même, j’étais aussi sacré qu’un vers de terre, une mouche et l’océan, la terre et tout ce qui vit, tout ce qui est la vie qui s’expanse à l’infini depuis des siècles et pour des siècles.
Toujours est-il que dans cet « espace » de vacuité plein de grâce, d’un tout amoureux imperceptible par les sens communs, baignant dans la joie de l’instant, présent dans la présence infinie de l’être, d’être, une autre expérience plus intense encore s’est présentée à moi.
Rendu là, j’ai senti au-delà de la joie amoureuse, un AMOUR venir, entrer en moi et autour de moi, un AMOUR total et inconditionnel, là je n’étais plus qu’amour baignant dans l’Amour le plus grand, le plus immense, le plus tendre, le plus bienveillant, le plus généreux, le plus inouï qui soit permis de sentir. Une vibration, une présence si forte, si puissante, si amoureusement aimante est venue me prendre dans ses bras et ce fut l’extase d’amour le plus intime et ultime que l’on puisse connaître. Il est sans égal, sans aucun égal et rien que d’en parler, j’aurais envie, en-vie d’y retourner pour goutter à cette éternité d’amour de l’instant, cette chaleur si aimante, réconfortante, autant que joyeuse et enthousiaste d’Amour. Moi qui disait aimer aimer, là, dans cet instant sacré, je savais, connaissais vraiment ce que ces paroles voulaient dire, j’étais aimé d’être aimé tel que j’étais sans aucune condition, un amour total, absolu et complètement inconditionnel, un amour impossible de connaître, de vivre sur terre car il est au delà de l’humain, de ce que peut offrir d’autres humains.
Là, dans cet instant de félicité indescriptible, la présence Amour qui m’avait prise dans ses bras m’a posée une question, une seule question qui s’entend de plusieurs façons : » Qu’as tu fait pour autrui ? Comment as-tu aimé ? As-tu aimé de façon totale et inconditionnelle ? As-tu aimé comme je t’aime ici et maintenant ? » Cette question n’est pas, n’a pas été verbalisée mais induite avec la fermeté amoureuse de l’amour qui sait ce qu’est l’amour, aimer. Amour devant lequel vous ne pouvez absolument pas vous cacher, mentir, vous justifier car cet AMOUR s’appelle justice et vérité et face à elle, vous êtes complètement nu, nu comme le nouveau né venu au monde.
C’est la seule et unique question qui nous est posée car c’est la seule chose que l’amour désir de nous, celle d’aimer de façon totale et inconditionnelle, le sens, le vrai sens de la vie est là et uniquement là, elle n’a d’autre but, d’autres objectifs pour la création. La conscience, la vie, le vivant, dieu qui sont pour moi maintenant une seule et même chose ne désirent qu’une chose, que nous soyons tous dans cet amour inconditionnel tel que nous le vivons lors de notre passage de la vie à la mort ou de la mort à la vraie vie !
Pour précision, Dieu est nous tous, dans nous tous et nous en lui comme dans la vie, le vivant est dans toutes choses crées, tangibles et intangibles.
A ce moment là, j’ai vécu l’expérience qui s’appelle « la pesée des âmes« , ou plus simplement, ce que le langage populaire appelle : « passer devant Saint Pierre ».
Là, toute ma vie a défilé, depuis ma naissance jusqu’à l’instant de mon départ. Tout fut revu, goutté, ressenti par le filtre de l’amour total et inconditionnel dans lequel je baignais et étais aimé.
Lors de cet auto-jugement, l’âme perçoit toute son existence de la façon la plus fine et la plus subtile qui soit. Elle goûte pour elle-même, en elle-même, tout ce qu’elle a réalisé sur terre, le bon comme le moins bon. Nous ne sommes pas jugés par une instance supérieure mais nous nous jugeons nous-même face, à travers cet amour total, justice et vérité, dans lequel nous sommes baignés, totalement immergés, submergés ! La supra-conscience, nous prend dans ses bras et c’est là où nous pouvons réellement apprécier ce que nous avons créé sur terre. Comme un coup d’œil dans le rétroviseur, nous revoyons et goûtons pleinement tout ce que nous avons fait sur terre à nous-mêmes comme à autrui.
C’est un moment de joie, d’amour, de félicité incommensurable, d’une intensité si forte, si pure que là encore le vocabulaire humain fait défaut.
Dans cet auto-jugement, la pesée de votre âme, vous voyez, goûtez dans votre âme, tout ce que vos actes, paroles et pensées négatives et positives ont engendré sur terre pour vous et pour autrui. C’est à la fois la super extase et de l’autre côté, c’est une douleur colossale qui n’est pas facile à « encaisser » car vous ne pouvez absolument pas vous défiler ni vous justifier. Toutes tentatives de justification sont la preuve de votre manque d’amour inconditionnel pour vos actes, paroles et pensées négatives. Pour être vraiment très précis, la douleur vécue lors de la pesée de l’âme est d’une telle intensité que toutes les souffrances humaines, physiques comme psychologiques sont complètement ridicules par rapport à cette expérience, qui elle, vous fait « enfin » connaître ce qu’est une vraie souffrance…
Lors de ce passage, vous pesez, mesurez, goûtez, vivez, revivez chacun de vos choix, chacun de vos « oui », chacun de vos « non ». Vous revivez, vivez dans votre âme tout ce que vous avez fait sur terre.
Vous revivez la joie, la douceur, la beauté de cette caresse que vous avez offerte en pur amour, vous goûtez en vous ce que cette caresse a produit sur autrui, vous ressentez dans votre âme la caresse que vous avez donné à un autre être comme si c’était à vous-même que vous l’aviez donné. Mais cela ne s’arrête pas là, vous revivez aussi ce que ce geste a induit chez cette personne à qui vous avez offert cette caresse. Si cette personne, grâce à vous, a aussi offert une même caresse à un autre être, vous la goûtez aussi et ainsi de suite en cascade car nous sommes tous UN, interconnectés et tous responsables des uns et des autres. Nous ne sommes pas séparés mais tous nés de même origine, de même Père-Mère, la supra-conscience, la Vie qui a crée tout ça. C’est d’une très grande beauté, c’est grandiose de découvrir toute cette vérité d’amour qui nous unit les uns aux autres.
Mais c’est idem pour tous vos actes, paroles, pensées négatives, les coups, la manipulation, la trahison, l’indifférence, l’égoïsme, la vanité, la prétention, les mensonges, et j’en passe et j’en passe…. Tout ce que vous avez fait de négatif à autrui vous les goûtez aussi pour vous-même. Tout ce qu’ont produit ces actes sur autrui ainsi que tout ce que ce dernier a reproduit en cascade sur d’autres, vous le goûtez, le vivez, le revivez pour vous, en vous. Et ça, ce n’est pas évident à vivre, c’est très dur, douloureux car vous voyez, goûtez tout le manque d’amour inconditionnel que vous avez créé, fait, induit. Vous sentez en vous le mal que vous avez produit sur terre durant votre existence. C’est l’épreuve la plus terrible à passer, vous êtes brûlés, calcinés par votre propre manque d’amour.
Etant tous connectés, interconnectés, nous vivons, revivons, goûtons pleinement en cascade tout ce que nous avons créé de bon et de moins bon sur terre, nous goûtons la qualité d’amour que nous avons dispensé, offert, donné sur terre, s’il a été conditionnel ou inconditionnel, c’est à dire sans aucune condition d’aucune sorte, je dis bien AUCUNE !
Tout ça se passe à une très grande vitesse mais là encore, dans cet espace, à cet endroit, le temps n’existant plus, quelques jours là-bas, ne sont ici que quelques instants !
C’est lors de cette expérience que l’âme engramme son karma. Ayant vu où elle a manqué d’amour, elle se réincarnera afin de se parfaire, faire une plus grande expérience de qui elle est avec plus d’amour inconditionnel, mais là c’est sans doute un autre débat.
Ayant vu mes actes négatifs, y ayant pleinement goûté j’ai demandé pardon d’une telle force que je fus dans l’instant rassuré de son amour et je fus conduit à un autre endroit.
Dans ce nouvel espace, il me fût montré le fonctionnement des lois ontologiques de la création, de la vie, les formes pensées, les prières et leurs forces et pouvoirs, j’ai vu les égrégores tant positifs que négatifs qui entourent la terre dans le subtil et que nous nourrissons, engendrons par nos actes, paroles et pensées. J’ai vu ce qui attend l’humanité si elle ne prend pas une autre direction que celle qu’elle incarne maintenant depuis plusieurs siècles. J’ai vu le conditionnement humain et la négativité qu’elle crée dans le paradigme dans lequel nous vivons.
Ces choses ne sont pas faciles, pas évidentes à traduire car leurs compréhensions devraient induire un changement radical de nos comportements vis à vis d’autrui mais aussi vis à vis de la terre, de la création. Beaucoup de choses sont réellement et rapidement à revoir et à corriger, mais là aussi, c’est un autre débat je pense.
Puis au bout de tout ce qui m’a été offert de découvrir, j’étais bien, merveilleusement bien, je ne désirais plus qu’une seule chose, rester là dans cet espace d’infini d’amour, de joie, de félicité et de paix pour l’éternité. Et d’un coup me fût induit une chose tout aussi merveilleuse qui pour un temps avait échappé à ma mémoire, ma fille, mon enfant ! Et là j’ai hurlé son prénom dans un amour et une tendresse infinie et aussi de douleur de l’avoir oublié. Alors, à la vitesse de la pensée, je suis revenu dans mon corps et ce fût dur, difficile, comme Frédéric Médina l’explique, c’est comme s’il fallait faire entrer toute cette immensité dans un endroit si petit, si restreint, si étriqué, lourd et pesant que c’est très « pénible ».
Je n’ai pas de regret car je sais maintenant ce qu’est la vie et c’est un cadeau dont chaque jour à chaque instant je remercie la création de me l’avoir offert et je suis immensément heureux d’avoir retrouvé ma fille. Ma fille dont le prénom est VIVA, la vie, le vivant, vas et vis.
Je ne demande qu’à traduire tout ce que j’ai vu, tout ce dont j’ai été le témoin non pas pour moi, mais pour notre avenir en restituant tout cet amour qui m’a été donné pour que nous vivions en pleine conscience de nos actes, paroles et pensées, que nous vivions, incarnions ce qui depuis des siècles nous a été légué, enseigné, aimons nous les uns les autres !
Pour finir sur une belle et merveilleuse note, votre mort sera le plus beau, le plus extraordinaire et formidable moment de votre vie !
L’homme est en train de réaliser l’importance du son, de la musique et de leurs notes.
Cette prise de conscience est très belle, nous sommes en fait des harpes cosmiques enfants de la harpe divine. L’homme est capable avec ses nouvelles inventions technologiques d’écouter, entendre les sons issus du cosmos. Ces sons des étoiles sont maintenant enregistrable, les différentes fréquences des champs vibratoire de l’univers sont maintenant audible pour l’homme car l’univers est tout le temps une champs-son sans fin, un chant d’amour infini maintenant la cohésion du Grand Tout.
« Que la lumière Soit » nous a t’on dit et l’univers fût crée. Le verbe est créateur mais qu’est ce que le verbe avant d’être un mot ? Il est un son, une vibration, le son de son sont, le chant unique de son être, sons et ultra-sons de toutes fréquences, sons ayant produit des frictions, vibrations et ondulations sonores ayant engendré la matière dans une chorale cosmique née de son amour total et inconditionnel.
Pourquoi est-ce que de tous temps l’humain a jouer de la musique, crée des instruments dès qu’il a pu, chanter, danser ? Parce que nous sommes musique, une musique mystique, celle des vibrations nées de son son, les vibrations de SONT ÊTRE. Les fréquences cosmiques sont les chants et la musique des mondes, la musique de la joie et création. Pourquoi est-ce que la musique nous apporte tellement d’émotions, des-mots-sons, de vibrations ? Tout simplement parce nous sommes musique vibratoire, nous sommes une vibration musicale, les cordes de Sa harpe divine étant nous-mêmes des harpes divines qui jouons la musique céleste de son ÊTRE, celle de la création joyeuse de qui Il EST. Cette harpe que nous sommes doit être en résonance avec la grand harpe du Sans Nom. nous devons accorder notre harpe intérieur à la harpe divine » extérieur ».
Un peu comme le zéro, de la grande harpe divine est née par son son les harpes humaines que nous sommes, enfants, fruits des sons, des vibrations des cordes de la harpe divine et cosmique.
Chaque chakra correspond à une corde de notre harpe en vibration, connexion avec la grande harpe du Grand Tout, de la création. Ces notes de musique sont en fait des notes de musique colorées car chaque chakra est une note de musique ayant en résonance, correspondance, une couleur. Les notes de l’arc-en-ciel, porte du paradis incarné dans la matière, est le reflet, le miroir de la harpe cosmique enfant du verbe créateur. Etre aligné, éveillé c’est être cet arc-en-ciel musical parfaitement accordé, la harpe individuelle alignée au son de la harpe universelle jouant la même harmonie celle de la joie amoureuse inconditionnelle. Inconditionnelle avec 2 « L » celles des ailes des notes de musique par lesquelles on s’envole attire-d’elle, ce « elle » de ce « il ».
Enfin, ais-je envie de dire, l’humanité prend tout doucement conscience que nous sommes en fait les sons de son sont ! Les êtres de son ÊTRE, la harpe divine et cosmique de la création. Cette harpe aux multiples cordes et vibrations toutes de notes, tonalités différentes que nous sommes chacun et chacune créant l’équilibre des harmonies humaines et divines. Peut-être pouvons nous voir un parallèle avec cette harpe la théorie des cordes et des sphères, cordes faites de sons aux multiples octaves créatrices de nombreuses fréquences infinies jouant à chaque instant les chants de l’être sur de multiples plans et fréquences, résultats des différentes octaves nées des fréquences vibratoires du chant unifié de l’univers.
Les sons, sonorités, les notes de musique, nous sommes les notes de musique de la grande harmonie humaine, chacun, chacune est un son unique et particulier de l’immense chanson de l’humanité, le chant cosmique de Sa création, de son chant pour Lui à travers nous, toi et moi qui sommes enfants et instruments divin, petite harpe créée à l’identique de la grande harpe.
Le son, les siens, nous sommes sien comme IL est le notre, nous sommes LUI et IL est nous, nous sommes les harpes divine où chaque corde est une vibration de la vibration de sa harpe divine
Sont, l’ÊTRE, nous sommes son être. Chacun est une corde de sa harpe qu’IL s’est offert à lui-même pour entendre le son de son sont, sa chanson, sa chant-sont sachant chanter son sont, son être sans fausse note de s’être accordé à la harpe divine qu’IL est et nous sommes, la somme de toute sa harpe divisée en de multiples cordes dans les harpes que nous sommes.
Etre à l’unisson, c’est être unis à son son, aux notes de musique célestes, divines de la création, c’est exactement cela que veux dire unisson, c’est nous unir en son son, au diapason de sont son que nous sommes, c’est vibrer aux notes de toutes les notes.
La cymatique :
Des musiciens jouent maintenant avec ces sons, ils branchent sur des plaques de fer directement les sons musicaux et versent du sable sur ces plaques et que pouvons nous voire, observer ? Que chaque son crée des formes géométriques semblable aux symboles géométriques utilisés depuis la nuit des temps par l’humanité. Est-ce un hasard si les notes de musique jouées sur ces plaques de fer avec du sable ressemblent pour beaucoup aux symboles que l’humanité utilise depuis des siècles pour expliquer, dessiner toutes ses croyances, sa cosmogonie ? Si ces musiciens branchent ces notes de musique sur des ondes de lumière nous pourrions également observer des couleurs correspondant à chaque note de musique bien distincte et les différents octaves de chaque note seraient les dégradés de cette couleur.
Bientôt, sans doute, nous pourrons observer tous ces phénomènes en même temps, la production de formes géométriques colorées par les différentes notes de musique.
Les liens entre ces différentes observations nous démontrent l’unité de ce TOUT, cela sera dans les années a venir une évidence. Son et couleur, vibration et verbe, ondulation et création, fréquence et matière seront bientôt vues et compris pour ensuite être incarné. Mais il y a encore du chemin car l’égarement, l’engourdissement est encore profond.
Certains maintenant crée des instruments de musique avec des pierres auxquelles ils font jouer des notes de musique « vivante », « incarnée » dans les pierres, dans le minéral. Et ce, depuis le big-bang car le son de son sont est né du verbe créateur. C’est une expérience fascinante que d’écouter, entendre ces notes, ce chant contenu dans le minéral, ce sont des sons qui vibrent directement en résonance avec notre chair, avec le corps, les os du squelette deviennent alors le réceptacle, la baffle qui reçois et diffuse le chant de la création contenu depuis la nuit des temps dans la matière.
Pour ceux qui pratiquent le musicothérapie, guérir par les sons, tout ceci est bien connu. Pourquoi les gongs, les bols tibétains ? Pourquoi toutes ces notes, ces fréquences ? Parce qu’en fait c’est ce que nous sommes, les sons de son SONT, le chant de sont, une chant-sont, celle de son être qui est qui nous sommes.
Le risque omniprésent sur le chemin que tu proposes est de tomber dans l’intellectualisation, la rationalisation des mots, des idées, des explications. En somme, pour initier un changement de comportement l’une des clés serait de toucher le cœur des gens ? Les personnes coupées de leur cœur ne pourraient que difficilement appréhender ces messages, pourtant si simples et pleins de bon sens ?
Raphaël
Risque omniprésent d’une intellectualisation … !! (cette petite phrase semble teintée d’une forte intellectualisation 😉 ) S’il y a un risque aussi énorme au point d’en devenir omniprésent, il faut s’armer d’une volonté d’airain et d’une abnégation colossale pour tenter de traduire, de partager. Ne serait-il pas mieux de rester devant son écran de t.v en se gavant de chips ?!
Il y a un risque à toutes nos actions, sortir de chez nous, rouler en voiture, prendre l’avion, le travail… Le risque est partout et « omniprésent « , c’est la vie ! Elle comporte des risques et le plus grand, le plus énorme est de ne pas prendre le temps de la vivre ! Le plus gros « risque » est d’être dominé par son mental, son intellect, conduisant au mal être, maladie, dysfonctionnement, errance, engourdissement, besoin, manque, dépendance, identification, esclavage… la liste est ….. très très longue. Si notre humanité va si mal dans son ensemble, c’est parce qu’elle ne fait pas le choix correct et pourtant omniprésent de sortir de son mental, de son intellect pour goutter pleinement, vivre pleinement l’Omniprésence du sans Nom, de Dieu, de la vie, du vivant. Quel risque choisis-tu ??? Celui de vivre, de l’amour ou celui de l’égarement dans le non-amour ? C’est une question de choix, de niveau de conscience !
Une fois réalisé le retour au Soi, à l’être en toute conscience, le seul risque omniprésent qui reste, c’est la joie inouïe de vivre la félicité sans fin dans la paix et l’amour du vivant, de Dieu qui EST en toi et en qui tu ES. Quel risque choisis-tu ???
Mais sincèrement, je ne vois pas en quelle mesure mon écrit est un risque omniprésent d’une intellectualisation !? Chacun en fait ce qu’il veut, cet écrit est un partage, si tu n’aimes pas un gâteau, et bien n’en manges pas, « je » ne suis pas là à forcer qui que ce soit d’en manger ! Si autrui lit ce partage dans sa tête, avec sa tête, dans son mental et avec son intellect, ça le regarde et ceci n’est pas dépendant de mon écrit mais de l’endroit où il est reçu, ça ne m’appartient pas et n’en suis pas responsable. Si tu n’aimes pas ce qui est proposé, n’en gouttes pas, n’en manges pas, n’en bois pas, c’est que tu dois encore mûrir, que ton heure n’est pas encore venue, c’est que tu dois encore rester dans la souffrance, prisonnier de ton mental et de tes émotions et ceci ne me regarde pas mais TE regarde.
Je ne pense pas que mon écrit soit rationnel, bien au contraire, je pense, j’ose croire qu’il offre justement une vision moins rationnelle, en tout cas c’est ce que je tente de faire, apporter une vision plus large, plus holistique du vivant donc forcément moins rationnelle ! Cet écrit est réalisé simplement avec des mots simples en s’efforçant justement le non-emploi de formules et mots trop intellectuels (intellec-tue-elle …)
J’aime jouer avec les mots car en fait ils ne sont que des sons, les sons de SON, SONT, ceux de sa vibration, celle du sans nom.
Regardes, notre humanité est souffrante à cause d’un mental qui a pris le pouvoir, un intellect surpuissant, cette humanité souffre en même temps d’un manque cruel de féminin, la non-incarnation du message Christique, celui de l’amour inconditionnel, qualité supérieure du Féminin. Comme écrit plus haut, les 3 fondamentaux de cette terre, de la création, de la vie sont on ne peut plus maltraités, saccagés, pollués… UNE terre, UNE eau, UNE femme… ELLES ! Ce ELLE que nous dévastons, que nous tuons à petit feu depuis des millénaires par ce mental dans lequel l’humanité est prisonnière, cet intellec-tue-elle…. tu sais, les mots cachent souvent, très souvent de grandes vérités. Ne dit-on pas que les mots créent les maux ?
Pour te donner une image simplifiée de ce qu’est l’éveil, la vacuité, la quiétude, voici un exemple, nous allons partir du zéro car le zéro est la vacuité, la quiétude de l’être, le retour à la maison.
Mais avant tout une petite histoire.
Enfant, sur les bancs de l’école lors d’une leçon de calcul, l’enseignant qui nous apprenait le calcul : le – le + le : le x, nous dit qu’en fait le zéro comptait pour rien, qu’il ne valait rien, ne représentait rien, il était nul !
Alors en rentrant à la maison j’ai commencé à réfléchir à ce zéro qui ne valait rien parce que je n’étais absolument pas d’accord avec cette idée, ce principe. J’y voyais, avais ressenti comme une sorte d’injustice, quelque chose qui n’était pas normal. Bien au contraire, pour moi, ce Zéro était bien plus qu’un rien ne valant rien !
J’ai donc médité sur ce zéro, je l’ai observé en fixant toute mon attention sur ce zéro, je ne voyais plus que lui jusqu’au moment où je suis entré en Lui et Lui est entré en moi, et là j’ai vu le secret du zéro.
Il était tout, il ne valait pas zéro, il valait tout, il est tout, il est la porte grande ouverte de toute la création. Tout est né du rien, du vide, du zéro, sans Lui, nulle vie n’est possible, aucune expansion du vivant ne peut exister, être créé. Il est le point de départ de tout ce que nous pouvons voir, sentir, toucher, goutter, vibrer, percevoir, dans le matériel et l’immatériel. Sans ce zéro, c’est le néant, la vie ne peut exister.
Plongé dans ce zéro, l’enfant que j’étais vu avec les yeux de son âme un immense zéro, colossal, énorme dans une vibration grandiose et joyeuse. Au cœur de cette joie que je vivais en moi également, j’y ai vu les chiffres sortir, comme si le zéro accouchait, donnait naissance au 1, au 2, au 3 et ainsi de suite. J’ai pu goutter qu’en fait le zéro était la porte, le père-mère de tous les chiffres et que sans lui il ne peut exister aucun chiffre. Je me souviens très bien de ce moment, de cette joie immense, énorme, d’avoir pu vibrer à la vision de ces naissances, ces mises au monde, dans le monde… NON le zéro ne valait pas rien mais était tout, tout ce qui est. Fort de cette découverte, j’ai avec mes mots d’enfant tenter de dire à l’enseignant le lendemain qu’il s’était trompé, que c’était une erreur de dire, croire et donner à penser aux autres élèves, enfants que le zéro était rien car j’avais senti, goutté en quelque sorte à quel point cette erreur conduisait nos réflexions, pensées dans un cul de sac !
Bien évidemment je fus rabroué, l’enseignant me dit de me taire, que je ne comprenais rien et n’avais rien compris, je devais me taire et ne pas perturber son cours avec mes divagations !
Enfant je me suis donc tu, avais-je le choix ? Non, je devais garder cela pour moi et ne pas encore être le « spécial » de la classe, le « oui mais toi c’est pas la même », le même que quoi, que qui ? Je ne comprenais pas ces mots à l’époque mais ils me faisaient très mal !
Je suis donc resté avec ce zéro valant tout en moi et pendant plusieurs jours, chaque soir je replongeais dans ce zéro en goûtant de tout mon être la naissance de tous les chiffres. Et dans ces moments là, j’étais dans la joie, une joie inextinguible et mon plexus, mon cœur débordait de félicité devant cette vision et compréhension que le zéro était tout. Intuitivement et par l’état de joie, félicité que cette vision m’apportait, je savais que j’étais dans le juste, dans la vérité. J’ai donc prié de tout mon cœur pour que cette vérité soit dite, soit montrée, enseignée. Ne pouvant pas la traduire sur les bancs de l’école, pendant ces moments de joie, je l’offrais au monde par la prière, l’envie inouïe et immense que chacun puisse découvrir cette vérité.
En fait j’ai toujours eu une seule et même devise depuis ma plus tendre enfance, c’est une prière que j’adresse à l’univers : » Je ne veux rien pour moi qui ne soit pour chacun », cette petite phrase ne m’a jamais quitté !
Le résultat de tout cela fut de découvrir quelque temps plus tard, un petit dessin animé à la télé, on pouvait y voir un immense zéro duquel sortait tous les chiffres, comme ses enfants, ses créations, quasiment l’exacte réplique de ce que j’avais vu, de la vision dans laquelle je m’étais replongé en prière. Joie dans mon cœur et immense bonheur de voir ces images à la télé ! A leur vue je me suis écrié tout haut dans la maison : » Génial, il y en a qui ont compris que le zéro était tout ! » Ce jour là, je fus l’enfant le plus heureux de la terre.
Bien des années plus tard j’ai eu la chance de rencontrer une grande mathématicienne qui avait fait des recherches sur le zéro et en avait trouvé 27 origines différentes et je lui dis à l’époque : » Mais tu pourrais en trouver des centaines de milliers de ces origines car le zéro est l’infini ! «
En fait, chaque être humain est un zéro qui est le fruit, l’enfant du grand zéro, le père -mère de toutes choses. Quand nous sommes sortis de lui, nous sommes devenus 1, sa création qui est LUI. Etant 1 dans la matière nous nous sommes identifiés à ce 1, 1 qui serait de telle couleur, telle note de musique, telle grandeur, tels goûts, en résumé tout ce que nous croyons être la définition de ce 1 sorti du zéro que nous croyons être.
Or, nous ne sommes pas les définitions de ce 1 que nous croyons être (telle note de musique, de couleur…). Non, nous sommes des zéro, enfants du grand zéro et c’est ce zéro que nous sommes qui doit être reconnu en lâchant les croyances que nous sommes un 1 de telles formes et de telles couleurs.
Le zéro est Dieu, la vie, le vivant, la conscience. De ce zéro tu es sorti, tu es toi aussi l’enfant de la vie, du vivant, de la conscience, tu es fruit du grand zéro, ce zéro est qui tu es et c’est ton subconscient.
Sorti du zéro, tu deviens 1, un enfant, une création du zéro, une part de Lui même qu’IL/ELLE s’est offert à Lui-même pour faire la plus grande expérience de qui IL/ELLE est à travers toi. IL veut se voir, se réaliser dans la matière pour voir qui IL est, la conscience qui prend forme dans la matière. Ce 1 tantôt incarné, tantôt désincarné. Là est ton conscient, celui d’être un 1.
Ce 1, enfant du zéro entré dans la matière, dans son vêtement de peau, s’identifie à tout un tas de choses, il porte tel prénom, est né à tel endroit, à telle date. Il est l’enfant de cette maman et de ce père desquels il hérite, là aussi, tout un tas de choses transgénérationnelles, des croyances, une éducation et aussi des blessures, des souffrances, des incompréhensions. Enfin tout un tas de choses qui font naître en ce 1 des pensées et des émotions qui le « façonnent » et auxquelles il s’identifie, s’attache. Je suis ce 1 qui s’appelle Raphaël, je suis né là-bas, à telle date, de tels père et mère, j’ai appris ceci et cela et ai été blessé, en souffrance à cause de ceci et cela. Toutes ces choses auxquelles tu t’es identifié, ces choses par lesquelles tu as donné une forme, une couleur, une saveur, un poids, une structure rigide à ce 1 sont sortis du zéro. Toutes ces expériences quelles soient nées de la famille ou du système pédagogique sont la façon dont tu vas définir ce 1 qui est ton inconscient. Toutes ces croyances, toutes ces identifications sont nées des croyances d’être ceci ou cela, tu t’es identifié à l’expérience mais pas à l’expérimentateur.
Le chemin à parcourir dans l’incarnation est de faire le retour au zéro que tu es, a toujours été et sera toujours. Tu es ce zéro, l’enfant du zéro ultime, un « morceau » de conscience que la conscience suprême s’est offerte à elle-même afin de voir qui ELLE/IL EST à travers toi, à travers tes yeux. Voir sa beauté, la merveille de qui IL EST et ce qu’IL EST, est ce cadeau, cet amour inouïe qu’IL s’est offert en toute joie, plénitude, félicité, harmonie, vérité et justice, générosité et altruisme en total AMOUR à lui-même, ce LUI qui est qui tu es, ce zéro enfant du grand zéro.
Tu n’es pas qui tu crois être, tu es bien plus que la personne, que l’individu, tu es l’infini.
Le souci de notre prison mentale est de nous être identifier à la personne, à l’individu, au corps physique, à l’enfant qui a grandi selon certaines croyances, expériences qui engendrent des souffrances, des émotions, des pensées. Tout ce monde phénoménale, celui des phénomènes internes est ce que les bouddhistes appellent la maya, l’illusion dans laquelle notre mental est prisonnier dans la matière.
Nous sommes une âme qui s’incarne dans un vêtement de chair, un véhicule appelé le corps physique afin de faire l’expérience dans la matière de qui elle est, qui IL EST. Mais SA vérité est au delà de la matière, ton être, l’âme, est antérieur à la matière, celle-ci n’est rien d’autre que le terrain de jeu pour retrouver cette vérité.
La chose qui nous attache à la personne, à l’individu, à ce que nous croyons être, est notre mémoire et la croyance d’être le corps physique dans la matière. Et là est notre erreur, l’attachement à la mémoire et au corps est notre engourdissement, la perte dans l’illusion, dans la maya.
Notre corps se régénère constamment, à chaque seconde des milliers de cellules constituant notre corps physique meurent et sont évacuées par les émonctoires et remplacées par de nouvelles cellules crées avec des aliments que nous mangeons chaque jour. La nourriture que nous absorbons est l’essence, l’énergie par laquelle notre corps est reconstruit, régénéré à chaque seconde.
Quand nous prenons notre douche, les cellules qui constituent notre peau, l’épiderme se détache de notre corps et finit dans les égouts. Cette peau est constamment remplacée, régénérée par le fonctionnement interne du corps géré par le subconscient. Tout comme tes cheveux qui poussent tout au long de ta vie, tu coupes tes cheveux mais ils repoussent sans cesse. Il en va de même pour chaque cellule constituant, construisant ton corps à l’intérieur. Il n’y a pas de différence entre intérieur et extérieur, chaque jour les cellules qui constituent tes organes, tes os, tout ce qui est ton corps est éliminé et reconstruit, meurt et est recréé sans cesse.
Toute cette merveilleuse mécanique du vivant, de ton corps ce fait sans-même que tu en ais conscience. Tu es comme un arbre qui perd ses feuilles, feuilles qui repousseront le printemps suivant. Ton corps fonctionne exactement de la même façon. A l’intérieur de ton corps, tes cellules sont comme les feuilles tombant de l’arbre en automne et repoussant au printemps. La petite différence est que dans ton corps, sur ton corps, tu es dans les 4 saisons en permanente impermanence. Toutes tes cellules meurent et se régénèrent sans cesse.
Dans mon souvenir, cette régénération totale de ton corps, extérieur et intérieur se fait sur une période +/- 8 mois, tous les 8 mois environ, tu es un être complètement nouveau, tout ton squelette, tes os sont régénérés en 3 mois !!! Ta structure la plus dure est « fondue », détruite et reconstruite en 3 mois.
Donc, la personne, l’être que tu es maintenant est déjà mort physiquement. Il a été complètement » détruit » et reconstruit de très nombreuses fois. L’enfant qui est venu au monde est physiquement déjà mort et reconstruit des dizaines de fois, la seule chose qui t’empêche de voir, comprendre cela, qui te fait croire que tu es ceci ou cela, c’est uniquement ta mémoire, l’identification à un corps qui en fait a déjà disparu de très nombreuses fois.
Compte tenu que nous nous régénérons totalement tous les 8 mois environ, un être humain de 40 ans est déjà mort et reconstruit plus de 60 fois…. Plus de 60 fois, la seule chose qui te fait croire que tu es toujours toi, ce corps, est uniquement ta mémoire, tes pensées, tes émotions. Tout le reste a disparu et a été remplacé de très nombreuses fois.
Cette vérité que la science nous a prouvé et démontré depuis quelques années maintenant, reste inconnue et incomprise par le plus grand nombre des êtres humains de cette planète. Cette incompréhension est la source de l’entretien des souffrances. Or c’est une vérité dont nous devons impérativement prendre conscience. Nous ne sommes pas le corps, nous ne sommes pas notre mémoire, nous ne sommes pas nos pensées, nous ne sommes pas nos émotions, nous sommes derrière tout cela. Tous ces phénomènes ne sont que des expériences, du papier de verre sur lequel nous polissons notre âme pour revenir au Soi, revenir à la conscience, à qui IL est et qui tu es, qui sont un, unis et jamais séparés.
D’où viennent alors les maladies ? Elles viennent des pensées négatives que nous entretenons. Si nous vivons dans un univers de pensées négatives, nous désagrégeons nos cellules favorisant telle ou telle maladie. Et l’entretien de ces pensées conduit à régénérée des cellules malades en correspondance avec nos pensées, notre état d’être. Si nous gardons des pensées saines et pures, nous créerons des cellules saines et pures, si nous entretenons des pensées négatives, nous créerons des cellules défectueuses et cela est logique, nous imprimons dans notre corps ce que nous sommes.
Une personne joyeuse, aimante sera rayonnante et cela se verra par son entourage, une personne dépressive, frustrée, négative, paraîtra « lourde », l’énergie qui émanera d’elle ne sera pas rayonnante. Il se passe le même phénomène à l’intérieur du corps, une personne rayonnante régénérera des cellules rayonnantes qui lui apporteront plus de santé. Une personne triste, terne, régénérera des cellules tristes et ternes ce qui entraînera des mal-êtres, des maladies. Le corps répond toujours à nos états d’être, à nos pensées.
Résultats de l’expérience du Dr Masaru Emoto
L’état de notre corps physique est toujours la réponse exacte de l’état de notre être, de notre mental, de nos émotions. L’un répond à l’autre, ils sont toujours en miroir ce qui en fait est une grande chance car cela doit nous permettre de changer certains fonctionnements internes (nos pensées, nos émotions, nos croyances, nos peurs, nos projections venant du passée) qui sont reconduits dans le futur.
Pour avoir un corps sain et en bonne santé, les outils à acquérir sont une alimentation saine afin d’aider le corps à reproduire des cellules saines et aussi des pensées et émotions gérées sainement qui elles-aussi contribuerons à la création, re-création de cellules saines.
Manger sainement et continuer des pensées négatives ne sera pas très bon pour la régénération des cellules saines.
Une pensée positive et des aliments mauvais, ne seront pas très bon pour la régénération de cellules saines. Il est important de chercher un équilibre constant entre ce que l’on mange et ce que l’on pense, un esprit sain dans un corps sain est la résultante de pensées saines et d’aliments sains.
Ce terme est né d’une croyance séculaire, multi-millénaire, sans doute la plus grande aberration de notre temps. Ce terme symbolise notre esclavage le plus ultime, la mise en coupe de notre humanité, la destruction de l’être par l’avoir et le faire, la mise à sac de la biosphère et de l’écosystème. Cette croyance est si fortement inscrite dans la psyché humaine qu’il est certainement le plus grand défi que notre humanité doit dépasser si elle veut trouver la voix de la vertu, sa sauvegarde et l’indépendance individuelle et collective mais aussi la sauvegarde et pérennité de son habitat, la terre ! Notre humanité devra tôt ou tard se couper de cette folle croyance qu’il faille gagner sa vie afin de retrouver son interdépendance collective et individuelle par l’entraide solidaire bienfaisante au bien commun, à l’égalité par l’émulation le partage et la générosité.
Ce terme, cette croyance qu’il faille gagner sa vie plus que de la vivre est la plus grande preuve du non-sens, la plus grande supercherie à laquelle nous avons tous adhéré sans même comprendre, réfléchir à ce que cela allait induire pour l’avenir de la planète et l’avenir de l’humanité, celle de notre inter-connexion au Grand Tout, à la vie, au vivant, à chacun et de notre interdépendance.
Gagner sa vie est le paradigme de la division des êtres, la division de leur unité primordiale et de de notre unité principielle, inter-connexion à la vie, au vivant. Gagner sa vie est la chute, l’abîme dans laquelle nous sommes tombés par l’utilisation de son premier outil, son couperet, sa guillotine qu’est l’argent nous ayant « donné », perdu dans l’illusion de l’avoir, de la propriété, de la possession du pouvoir ayant subtilisé le POURVOIR par l’inter-dépendance, l’inter-connexion intriquée et aimante qu’est la vie, le vivant, la création.
L’argent comme déjà dit est le fruit pourri du « gagner sa vie », il est l’outil du Satan. Satan qui veut simplement dire étymologiquement, l’adversaire, et qu’est-ce que l’adversaire ? Le voile du mental, de l’intellect tout puissant qui veut régner en divisant plus qu’en unissant. Ce mental qui trucide le cœur par l’extrême importance que nous lui avons accordé.
C’est très clair et tout à fait lisible chaque jour en fait, pour qui sait voir et entendre, la sur-exploitation des ressources de la terre et sa si malfaisante gestion font craindre le pire pour le devenir de la planète et du genre humain. Ce pire s’appelle le collapse, l’effondrement ou encore l’apocalypse et là encore, que veut vraiment dire apocalypse de façon étymologique ? L’enlèvement du voile, ce voile du mental, de l’intellect, de la coupure du cœur entretenant l’illusion fallacieuse que nous ayons besoin de gagner notre vie, de faire des profits, d’exploiter l’humain et la terre, de faire chaque jour la marchandisation du vivant, de la vie, de la création, de Dieu, de nous-mêmes !
L’argent est ce fantôme que nous créons entre nous et Nous, entre nous et eux, entre moi et toi, entre moi et moi, entre nous et LUI, entre LUI et nous, entre nous et la vie. L’argent est ce qui ne veut pas de L’UN, de ce tout unifié dans un seul élan de vie. L’argent est ce qui a crée la chute dans l’illusion, dans la maya comme disent les bouddhistes, dans l’illusion que crée le mental, l’intellect qui a pris le pouvoir sur le cœur. Notre incapacité à aimer, nous aimer les uns les autres de façon inconditionnelle est générée par les peurs : du manque, de l’autre, de l’inconnu, de la mort… Conséquences directes de la méconnaissance totale, de l’égarement et de la non-compréhension de la vie, de son sens sacré et de ses beautés.
Gagner sa vie pour du papier et des chiffres virtuels sur des écrans d’ordinateur, gagner sa vie pour de l’argent qui n’existe même pas, c’est courir pour attraper ce qui n’est pas là, c’est courir pour attraper sa mort en fait. Gagner sa vie c’est de toute évidence ne pas la vivre puisqu’une vie est un cadeau et un cadeau ne se gagne pas, il se donne, s’offre, se restitue mais ne se gagne en aucune façon. Sinon, ce n’est plus un cadeau mais un dû et la vie ne nous doit rien puisque qu’elle nous est offerte ! Gagner sa vie c’est vouloir se faire payer du cadeau reçu ! Quel manque de générosité, quelle vanité, quel irrespect total, grotesque, ridicule, égoïste, égocentrique… Qui réclamerait l’argent du cadeau qu’il reçoit, personne je pense ! Et pourtant c’est que nous faisons chaque jour à chaque instant et c’est ce que nous inculquons à nos enfants, la façon dont nous les formatons depuis des siècles, gagnes ta vie alors que c’est nous qui nous la somme offerte et lui avons offert. Nous faisons payer à nos enfants le fait de les avoir fait naître !
Sans eau, sans air, sans feu (soleil) sans terre, la vie, le cadeau de la vie serait impossible, ni vous, ni moi ne serions là. Quel salaire demande chaque jour les 4 éléments ? Aucun ! Mais ils commencent à en avoir plus qu’assez de notre vanité bouffie d’orgueil à ne pas avoir pris conscience du cadeau qu’ils nous font à chaque seconde depuis des siècles maintenant. Pour gagner notre vie, gagner l’argent, nous avons détruite la terre en grandes parties et bien croyez bien que maintenant c’est elle qui va réclamer sa part… Elle va remettre de l’ordre afin de garantir sa pérennité et ceci avec ou sans nous, mais une chose est certaine, elle ne fera pas machine arrière et de façon tout aussi certaine, nous pouvons nous attendre à ce qu’elle multiplie de plus en plus et de façon de plus en plus forte le nettoyage indispensable qu’elle doit entreprendre si elle veut continuer à vivre sainement.
Elle va réagir et réagit déjà comme nous-mêmes quand nous sommes malades, elle crache, éructe, tremble, monte en température, est secouée de soubresauts, combat les virus, détruit ce qui lui nuit, c’est le rôle des globules blancs en fait. Et bien la terre va faire de même, fait de même, au bord de l’asphyxie de l’avoir si maltraitée, elle va se soigner et se débarrasser des parasites, des virus et autres cellules cancéreuses qui la rongent et maltraitent depuis des siècles. Et elle a tout à fait raison, elle doit le faire !
Le pommier, le cerisier, le poireau, la salade et la carotte, combien vous demande t-il de salaire d’avoir pris le temps de pousser pour que vous puissiez régénérer chaque jour vos cellules et que vous puissiez perdurer dans ce cadeau que la vie est, c’est-à-dire vous même ? RIEN, c’est gratuit, c’est un don d’amour total et unique, ce qu’est la vie en toute réalité, un cadeau gratuit et unique offert en toutes parts égales à chacune et chacun, chaque UNE et chaque UN que nous sommes, vous êtes, je suis et tu es !
Devoir gagner sa vie est pour moi l’horreur de l’horreur car elle m’oblige contre ma volonté première et fondamentale d’exploiter autrui et de me laisser exploité, de prostituer autrui et de me prostituer au détriment de celle qui me porte et me nourrit, la terre ! Gagner ma vie, c’est contribuer contre mon gré à la destruction des générations suivantes tout en me détruisant moi-même.
C’est une telle aberration, un abîme de conneries, d’égoïsme et total égarement des lois ontologiques du vivant, de la vie, de la création, c’est sa pure et simple négation, le déni de vie, le déni du vivant, le déni de la création et de son sens sacré qu’une toute petite minorité nous a imposé depuis des siècles. Une toute petite poignée qui tient l’argent et nous fait croire à l’indispensable illusion de son pouvoir pour mieux nous asservir et s’enrichir pour notre asservissement consenti, à nous exploiter les uns les autres plus qu’à nous aimer les uns les autres. Cet asservissement est abject et inhumain, il est la coupure, notre séparation totale avec la vie, la création et le créateur de toutes choses.
Pour apaiser le corps, l’esprit et notre relation au vivant, Il semble que chacun est intérêt à équilibrer en soi les énergies masculines et féminines, le fait de les comprendre est déjà une grande étape, quelle serait pour toi la première action à réaliser ?
Raphaël
L’être, l’ÊTRE n’a rien à voir avec le faire ni l’avoir d’ailleurs… Si toutefois « action » il y a à conduire, c’est de conscientiser que 1 est 2 mais ce n’est pas dans l’action en tant que tel que nous trouverons une meilleure façon d’être mais dans la conscientisation. Cette conscientisation doit être vécue dans le cœur par l’inspire et l’expire de l’être. Or tu ne fais pas l’action de respirer ou d’expirer, c’est ton subconscient qui gère ta survie, tu ne commandes aucune action volontaire pour respirer, c’est juste la pulsion de vie qui met en action ton inspire et ton expire. Sans même que tu doives y réfléchir une seconde, ça se fait, ça se passe de façon tout à fait NATURELLE. Et c’est à ce naturel que nous devons faire appel pour l’intégration de nos parts féminines et masculines car elles sont comme l’inspire et l’expire. L’une ne peut fonctionner sans l’autre car elles sont vivantes en toutes choses et ne sont jamais séparées, sauf dans la tête, le mental.
Cette humanité a rejeté le féminin, or notre être est en fait composé des deux énergies, féminines et masculines. Une âme choisie une polarité dans laquelle elle va venir expérimenter qui elle est, elle s’incarne en tant qu’âme de polarité masculine ou féminine, mais chaque polarité incarnée est faite de ces deux énergies. Une polarité incarnée de genre masculin est pour moitié constituée de féminin et une polarité incarnée de genre féminin est pour moitié constituée de masculin. C’est la loi des mondes, nous n’échappons pas à ce grand tout. Ces deux énergies sont intriquées, enchevêtrées l’une dans l’autre.
Évoluer c’est remettre à sa juste place le féminin sacré qui coule en chaque être humain, c’est oser poser le regard sur sa grande force, sa toute puissance car elle est le moteur principal du vivant. Pour donner la vie il faut UNE terre, UNE eau, UNE femme. Mais cette source de vie ne peut jaillir, se créer et co-créer, re-créer sans le masculin : UN oxygène, UN feu, UN homme.
Nous sommes construits, bâtis, créés des quatre éléments : UNE terre, UN feu, UNE eau, UN oxygène, et ils coulent en nous, Homme ou Femme de façon équitable. Nous sommes créés de ces quatre éléments indissociables et je pense que cela doit revenir à la mémoire humaine.
C’est une très mauvaise compréhension de la vie, de la nature de la création que de diviser l’humain en 2 camps, d’un côté les femmes, de l’autre les hommes, c’est faux ! Le symbole du yin et du yang nous montre de façon très précise cette vérité. C’est à nous de l’incarner, la conscientiser, la respecter pour vivre en harmonie, syntonie, symbiose avec la vie.
Je me pose la question de l’orthographe donc de l’école, tu évoquais le fait que cela norme énormément, brime la créativité, pousse à la compétition. Pourtant l’orthographe est aussi très utile pour communiquer les uns avec les autres. Y aurait-il une limite entre le trop et le pas assez ? A moins que, comme le faisaient nos ancêtres, la communication orale soit l’avenir de l’humanité ?
Raphaël
Le problème avec l’orthographe, est qu’il stigmatise la faute, culpabilise dans l’échec et induit un sentiment d’infériorité. Tout comme de façon certaine il bride l’imaginaire en enfermant dans des règles rigides et compliquées. Il est un des outils qui nous cadenasse dans le mental.
L’orthographe est un des « bons » outils du mental, de l’intellect, celui qui norme, classe, ceci est juste, ceci ne l’est pas. Il est un outil qui entretient, créé la division.
Certes, pour communiquer nous avons besoin d’une écriture qui soit lisible, compréhensible pour chacun mais admettons un peu de souplesse, les mots sont une danse, ils ne sont que des sons retranscrits en voyelles ou consonnes formant des syllabes créant un mot. L’écriture ne crée rien, elle retranscrit la parole, le verbe lui est créateur car les verbes sont des graines que nous offrons à la création, l’écriture elle n’apporte rien, elle est sèche en fait, sans vie, sans interaction directe avec le vivant.
Je ne pense pas qu’il faille abandonner l’écriture et l’orthographe mais nous pouvons imaginer d’en assouplir certaines règles qui sont ma foi assez stupides et dénuées de sens véritable. C’est une réflexion que beaucoup ont déjà eu, beaucoup de dictions ont déjà été menées dans ce sens. Certains trouvent que c’est juste, d’autres nous disent que cela va entraîner un manque d’intelligence. Je n’y crois absolument pas, si nous écrivions moins et nous parlions plus, je crois que ça irait beaucoup mieux ! Tu sais Christ, Bouddha n’ont rien écrit, pourquoi ?
Je pense que oui, revenir à l’oralité serait, sera un grand bénéfice. Il ouvre l’imaginaire tout en créant une proximité d’être à être. Comme dit plus haut, la spiritualité ne s’apprend pas dans les livres mais par l’expérience de l’observation du vivant, tout au plus les livres, l’écriture sont comme des phares en pleine mer mais ils ne sont pas la mer !
Les mots sont avant tout la traduction écrite, d’images, d’objets, d’idées, de concepts, de sensations, de sentiments, d’émotions, de réflexions, d’observations… L’écriture est la traduction écrite de tout ce que nous percevons par tous nos sens. Ses sens nourrissent l’imaginaire et les transforment en images qui les traduisent en mots pour les rendre « visibles » sur du papier. En cela, les mots rigidifient déjà l’image que l’on voudrait donner à comprendre et partager, chacun n’entend pas les mots de la même façon. Notre compréhension des mots servant à l’écriture est souvent teintée de nos expériences dans la vie, de notre culture, de nos croyances. L’orthographe est une rigidification supplémentaire à l’écriture qui fige les choses, il cadenasse l’imaginaire car souvent nous réfléchissons plus à la façon dont le mot s’écrit que l’imaginaire qu’il porte. Les férus d’orthographe ne se rendent pas/plus compte à quel point leur imagination est bloquée. Pourtant, une belle évolution est en train de se produire, de plus en plus les gens utilisent le langage des oiseaux, cette technique de réapprentissage du langage nous montre en fait ce que cache les mots, l’inconscient, l’imaginaire qu’ils transportent. Cette technique fait exploser les mots, découpe les syllabes, retire des lettres et en ajoute d’autres loin de toutes règles grammaticales afin de nous apporter un sens plus profond du langage. Je vois là pour ma part ce que l’orthographe a crée comme frein à l’imaginaire, à l’expression de nos inconscients nous ayant trop souvent portés loin du sens qu’il tentait de nous révéler. Connaître son inconscient, c’est devenir plus conscient !
Encore un petit mot sur l’orthographe. Si tu observes bien les gens et leurs personnalités, tu pourras vite remarquer que les personnes qui tiennent le plus à l’orthographe sont très rigides, quasi des psychos-rigides, pas tous non mais ce sont en général des personnes très prisonnières de leur mental avec une certaine incapacité à l’imaginaire. D’ailleurs, c’est un fait commun de dire que les gens trop intellectuels sont généralement coupés de leurs cœurs. C’est le défaut de « trop » d’orthographe, il accroche l’être au mental et trop de mental coupe du cœur.