» Heureux les simples en esprit car le royaumes des cieux est à eux » cette petite phrase est le résumé d’un texte écrit sur ce blog il y a quelque temps » l’intellect-tue-elle » qui à la relecture est, et je m’en excuse, fort incomplet ! Incomplet car il ne dit pas, pour le moins ne tente pas d’expliquer en vérité en quoi l’intellect tue le ELLE.
Un petit préambule
Pour commencer, celui qui écrit ici n’est pas Robin Brasseur, ce dernier a « disparu » par la réalisation du Soi, le retour à la conscience que l’on appelle éveil. IL a observé que Robin Brasseur est une part individuée de cette conscience, comme chacun et chacune d’entre nous, tout comme l’est le vivant, la Vie dans laquelle nous sommes tous incarnés, dans le chair, dans la matière tous et tout est le résultat de notre projection unique et diversifiée pour créer l’expérience, le jeu du JE SUIS.
Robin Brasseur est cette part individuée de ce tout et de ce rien dans lequel ce tout était déjà présent et cherche à ce voir, ce goutter. Robin Brasseur n’est qu’une étiquette momentanée, éphémère posée sur un corps tout aussi momentané et éphémère mais ce qui écrit est lui est infini et éternel. L’intangible ayant pris forme dans le tangible pour ce voir, ce goutter, créer l’expérience de qui IL est. C’est pourquoi est écrit « je », ou « il/elle, quand JE s’exprime.
En avant-propos il convient de signifier ce qu’est ce ELLE ?
ELLE est le féminin sacré, ce féminin propre à toutes choses dans le créé et l’incréé, dans la matière et l’immatériel tout comme l’est le masculin, des deux faces d’une seule et même pièce, non pas séparées, en dualité mais belles et bien complémentaires. Ce féminin sacré est notre part créative, intuitive, ELLE, est notre empathie, notre sensibilité, notre vulnérabilité n’étant en rien une forme de faiblesse, bien au contraire, la vulnérabilité est ici vue, gouttée comme notre capacité à nous laisser toucher par nos sensibilités, émotions, sentiments, a pleinement goutter ce qui EST, ce qui ce dévoile, ce déploie là en nous. ELLE, nous offre son aide pour ressentir, sentir, vivre de façon la plus authentique par la simple observation du déploiement, le dévoilement de ce qui est.
ELLE est cet espace d’accueil, cette chambre d’écho par laquelle nous pouvons goutter, ressentir, sentir de façon vraie, authentique, en toute vérité ce qu’est l’Amour, la compassion, l’empathie, l’humilité dans toutes ses grandeurs et beautés étant l’expression de ce qui est.
ELLE, est cet endroit hors du temps, hors de l’espace, hors de la forme nous permettant de dire OUI en toute joie dans l’accueil inconditionnel, sans jugement, sans affect à ce qui est tout comme de dire NON, sans colère ni indifférence.
Elle, est la finesse d’un fil de soie que rien ne peut rompre, ELLE, est ce roseau qui peut importe le vent et la tempête s’adapte et dit d’accord, j’accepte, j’accueille par un sourire et avec joie d’être bousculé par les événements qui en rien n’altérerons ma joie d’être, j’accueille la tempête tout comme j’accueille la pluie, la sécheresse, le soleil qui dessèche et le froid du gèle de l’hiver. Je les prend, je les goutte car ils sont mien tout comme je suis eux. J’en goutte avec joie chaque parcelle car ces éléments, ces évènements auxquelles je me prête sans retenue sont ce que je suis ici et maintenant dans mon expérience. Je créé l’expérience afin de me voir et me goutter sous de multiples formes et façons.
Elle est le ressenti, le vécu direct par le cœur. Car le cœur est avant tout le siège, le trône de la conscience, là ou elle et il confondu pulsent, jaillissent, se déploient, se dévoilent de l’invisible dans le visible, de l’intangible dans le tangible. Elle, est cette partie la plus sensible et vulnérable du cœur aimant qui cherche, recherche à ce voir, ce goutter en toute joie pour le simple jeu d être.
Elle étant l’accueil de notre sensibilité, Il, lui, est un frein à ne tomber dans la sensiblerie. Elle, est la vulnérabilité que Il renforce à le transformer non pas en faiblesse mais en force, celle d’accueillir. Elle est l’accueil de nos émotions et Il nous permet de les goutter sans émotivité. Elle est l’empathie sans tomber par Il dans l’identification.
Il et Elle ne sont que les 2 faces d’une même pièce, elles ne sont pas opposées, ne sont pas duelles car la dualité n’existe pas, c’est une invention de l’humain qui aime opposer le blanc et le noir, le jour et la nuit, le haut et le bas, la gauche et la droite, le féminin et le masculin. Rien n’est opposé mais tout est complémentaire afin de retrouver l’unité transcendantale, retrouver la voix du milieu, le centre de la roue, là ou jailli en toute joie l’être, le « je suis » ou rien n’est séparé, opposé mais tout est unit dans un seul élan afin de jouer aux retrouvailles du grand JE.
Il convient aussi de définir ce qu’est l’esprit. L’esprit est ici vu, goutté comme étant l’intellect, la faculté mental à gouter les perceptions nées des pensées, de l’intuition, des affects, engendrant jugements, appréciations et morales. Pour autant dans cette phrase : « heureux les simples en esprit car le royaume des cieux est pour eux », il doit être entendu qu’à l’époque, esprit et conscience voulaient dire la même chose. C’est avec le temps que nous avons fait une distinction entre esprit et l’intellect, entre le souffle de Dieu et la conscience qui elle, est la créatrice de ce souffle.
La conscience précède l’esprit. L’intellect est l’outil, l’instrument utile et nécessaire créé par la conscience afin que, par le raisonnement, l’analyse, le discernement, l’intellect, nous puissions retourner à notre origine ontologique, celui de la conscience infinie, éternelle et immortelle qui est qui JE SUIS, qui nous sommes en toute vérité.
Maintenant que l’avant-propos est posé, nous pouvons traduire ce conseil légué depuis des siècles maintenant par ces mots : » heureux les simples en esprit car le royaume des cieux est à eux ». La traduction semble nécessaire car depuis bons nombres d’années ces mots questionnent autant qu’ils ont pu induire en erreur bon nombre d’êtres.
L’esprit est défini comme le souffle de Dieu étant l’intellect et Dieu est la Conscience, la Vie, le Vivant et c’est par son souffle que la vie fût créée, ce qui nous conduit a observer que le souffle de Dieu n’est pas la conscience mais son « produit » afin que la lumière soit et que Dieu par l’esprit, le saint esprit, puisse réaliser la plus grande expérience de qui IL/ELLE EST.
D’ailleurs, la prière : » au nom du père, du fils et du saint esprit est un peu « erronée » et a conduit à bien des soucis, entre autre, celui de la négation du féminin depuis des siècles maintenant. Il serait plus juste de dire : » au nom du père/mère, du fils et de la fille et du saint esprit »…
La père/mère étant ici la conscience, la fille et le fils, ses créations qui sont la conscience ELLE et IL confondus, unis, qui par le saint esprit, SON souffle créateur, l’intellect, souffle, étant la création de la matière mais aussi de l’immatériel, les mondes subtils, les plans astraux, le rêve, comme celui des pensées, de la réflexion, des émotions, sentiments, les outils du grand œuvre JE SUIS !
Maintenant que la mise en perspective est réalisée, nous pouvons traduire en mots contemporains ce que dit vraiment : « heureux les simples et esprit car le royaume des cieux est à eux ». Traduction : » heureux ceux qui resteront avec un intellect simple car le royaume de la conscience, le retour à la conscience, de qui ils sont vraiment est à eux, est qui ils sont. »
Attention, rester simple avec son intellect ne veux pas dire être simpliste, absolument pas, il veut juste dire que, c’est un outil comme un autre à utiliser avec modération et discernement car sa puissance est grande et peux conduire sur des chemins tortueux.
Le royaume des cieux n’est pas dans l’au-delà, là au dessus des nuages !! NON, il est bel et bien ici et maintenant comme en toutes choses vues, gouttées, vécues, ressenties, senties par tous les sens, les invisibles et les visibles, les tangibles, les 5 sens communs et les intangibles : intuition, télépathie, médiumnité….. Car tous nous avons tous ces sens, tangibles et intangibles en nous, ils sont nos attributs innés, intrinsèques à l’être, ils sont consubstantiels à être pour que être, JE SUIS, puisse se voir, se goutter, se sentir, se ressentir sous les multiples formes diverses et variées dans le tangible et l’intangible à l’infini et pour l’éternité.
Contrairement à une forte fausse croyance, nous ne sommes pas un corps doté d’un cerveau, d’un cœur et d’une conscience, nous sommes la conscience qui s’est dotée d’un corps, un cœur et un cerveau pour créer l’expérience de qui JE SUIS. Réalisation du jeu divin auquel « JE » joue à se voir et goutter, faire l’expérience de qui il/elle est sous de multiples formes diverses et variées.
Nous ne sommes pas le résultat du big bang, nous en sommes en tant que conscience de laquelle jaillie le souffle, l’intellect, que la lumière soit, les créateurs de ce big bang. C’est le grand secret qui nous est caché depuis des siècles maintenant et que de grands prophètes sont venus nous révéler.
Quand Jésus a dit : » avant que tout ne soit, j’étais », c’est exactement ce qui vient d’être énoncé ici plus haut. Ce qui doit être vu est que Jésus ne parlait pas en son nom à lui, celui du petit Joseph, il parlait depuis la Conscience, le Logos Christique qui voyait qu’il/elle était le créateur de ce big bang, de la lumière. Idem dans son « j’étais », il cherche à faire entendre, goutter, que tout était déjà là avant le big bang, avant que la lumière soit, tout y était déjà. Chacun et chacune d’entre nous, tous les présent et futur étaient déjà là, toutes les expériences des multiples Il et Elle à l’infini et pour l’éternité étaient déjà là, toutes les trouvailles scientifiques passées, présentes et futurs étaient déjà là, tous les chemins tant individuels et collectifs étaient déjà là ! Tout ce que nous faisons ici et maintenant, c’est le découvrir, le dévoiler, le voir, observer que tout est déjà là depuis la nuit des temps. C’est exactement ce que nous montre, nous explique la physique quantique.
Lors d’une conférence, le physicien Hans Peter Dürr nous avait notamment dit ceci : » j’étais athée et j’ai donc passé toute cette vie à découper, disséquer et analyser la matière. Je l’ai découpée et disséquée en tous sens, sans fin afin de pouvoir démontrer que tout était explicable et démontrable par les lois mathématiques et les expériences scientifiques. » Ceci pour prouver l’évolution, la création du big-bang, que toute cette création n’était rien de plus qu’une chaine, un maillage inouï de hasard ayant conduit à la naissance du vivant, de la vie. Il n’y avait selon lui rien derrière toute la création, juste les fruits fortuits d’une chaine incommensurable de hasards.
Mais en fin d’incarnation, il nous fit la révélation suivante : » à force de découper et disséquer en tous sens la matière, arrivé au bout de ce qui était possible d’observer, j’ai découvert que, quoique je découpe, quoique je trouve dans ces dissections, il y avait, il y aurait toujours quelque chose à découvrir et que c’était sans fin. Tant dans l’infiniment petit que dans l’infiniment grand, alors juste à ce moment-là, j’ai découvert ce que l’homme appelle Dieu ou plus simplement la conscience. «
A partir de cet instant il a lâché le bistouri et a focalisé toute son attention sur ce qu’il appelait le substrat originel créant sans fin la matière, c’est à dire le prana. Lui ne le nommait pas comme ça mais c’est en vérité ce qu’il recherchait à la fin de sa vie. Cette « matière originelle » étant « l’énergie » par laquelle la matière se créée, recréée, cocréée sans cesse à l’infini pour l’éternité.
Oui cher Hans, le prana est comme les pixels des hologrammes, il est le support sur lequel s’imprime, grâce auquel s’imprime ce qui est ici nommé la matière, juste un champs holographique quantique que nous prenons pour le réel alors qu’il n’en est que les multiples facettes du miroir sur lequel la conscience se découvre, se dévoile.
Pardon pour ces digressions et revenons à ce en quoi l’intellect-tue-elle.
« JE » n’ai rien contre l’intellect, bien au contraire, ce souffle de Dieu qui anime, créé, co-créé la vie est un outil puissant et merveilleux afin de me connaître ou mieux encore co-être. Le « co » veux dire être avec, opter et coopter, opérer et coopérer
l’intellect est un outil magnifique pour voir, goutter, discerner, analyser, raisonner afin de traduire les pensées, les messages intuitifs, les élans du cœur, les émotions, les sentiment, les ressentis. Tout cet univers de l’intangible créant le tangible.
Mais si l’intellect est ce magnifique outil servant l’évolution humaine, comme toute médaille il a son revers ! Il en va ainsi dans toute la création, chaque chose a son contraire, chaque avantage a son inconvénient et il est juste qu’il en soit ainsi. Pour un chaud, il y a un froid, pour un blanc il y a un noir, pour un haut il y a un bas. C’est nécessaire, indispensable pour retrouver la voix du milieu, là ou jailli, se déploie en toute joie ce qui est.
Si l’intellect nous apporte, nous offre par sa puissance le raisonnement, l’analyse, le discernement, les classifications, son abus, ce qui nous pousse à trop raisonner, trop analyser, discerner, nous coupe du ressenti direct, du vécu direct par le cœur ; c’est à dire ELLE.
Ne dit on pas que le cœur sait, connaît ce que la raison, l’intellect, ignore? Oui, l’abus de l’utilisation de l’intellect conduit bien souvent à ne pas entendre ce que le cœur murmure aux oreilles.
L’oreille du cœur est ce ELLE, cette part féminine, cette chambre d’écho qui accueille sans jugement, sans irritation ni colère mais bel et bien par la joie de ce qui est vu, goutté, vécu, ressenti, ce qui vit dans et par le vécu direct.
L’hyper-développement de l’intellect, son emploi abusif vécu dans ce paradigme actuellement incarné ayant mit sur un trône nos facultés mentales, intellectuelles au détriment de l’intuition, est le frein de l’expression des élans du cœur. Ce cœur qui lui de toute éternité connaît car en lui repose notre attache aussi subtil qu’ intense à la Conscience.
Si la Conscience est tout ce qui est, son point d’accroche est le cœur. Mais là encore une précision s’impose, « je » ne parle ici du cœur muscle, cette pompe qui sert à irriguer le sang dans le corps afin de nous maintenir en vie en transportant l’oxygène dans la moindre de nos cellules. Cellules qui activées, régénérées par l’oxygène et les nutriments, aliments que nous ingérons chaque jour, contribuent à la régénération constante de chaque infimes parcelles composant ce corps, qui sans cesse meurent et régénèrent grâce aux aliments, l’eau et oxygène que nous ingérons sans cesse.
Souvent le cœur prend l’image de cette pompe sanguine, ce muscle qui pulse le sang dans le corps mais notre vraie cœur n’est pas là ! Regarder les images ou icones représentant le Christ, souvent nous pouvons voir le sacré cœur voir cœur consacré … où se situe t-il ? A la gauche du corps du christ ou à chaque fois au centre ?Exactement au niveau du plexus solaire ! OUI c’est bel et bien là que se trouve notre vrai cœur qui n’est rien de plus que le 4ème chakra, l’athanor par lequel transmute le visible et l’invisible, là siège la connaissance, le vécu direct par le cœur. Ce 4ème chakra est celui qui unit les 3 inférieurs liés, enracinés dans la matière aux 3 supérieurs, liés, enracinés dans les étoiles.
Au niveau du plexus solaire, ce cache tout un réseau de ganglions dans lequel repose à l’identique du cerveau une multitude de neurones, tout comme il y en a dans le ventre et dans une bonne partie du corps.
C’est une découverte assez récente que d’avoir vu que nous n’avons pas que des neurones dans le cerveau, nous en avons en bonne partie voir plus au niveau du 3ème et 4ème chakras, ceux du ventre sont ceux qui permettent d’accueillir les émotions, celui du plexus la connaissance.
Le 4ème chakra est le réservoir, le transmutateur, l’alambique qui unit les 3 premiers, racines terrestres et les 3 supérieurs racines du ciel. Ce cœur, ce cœur sacré ou sacré cœur est le moteur hautement créatif de la réalité expérimentée, créée par les élans amoureux de la joie qui pulse à chaque instant en nous comme en chaque chose.
Mais cette humanité a oublié ce « détail » d’une importance capitale, cette humanité c’est inféodée à son intellect, son mental, qui lui, n’est rien de plus, malgré toutes les beautés qu’il recèle et sa puissance, n’est rien de plus qu’un calculateur. C’est un supra ordinateur froid qui, si on ni prend pas garde, peut devenir un tyran, un dictateur duquel il est pour bien des êtres, difficile de sortir de ses griffes dont la plus importante est l’égo.
C’est vu, observé depuis des décennies maintenant, combien de stages, de formations de toutes formes et natures ne sont pas encoures sur cette planète afin de vous libérer de l’emprise du mental, de l’intellect, qui certes, encore une fois est merveilleux et magnifique mais n’est pas qui nous sommes, qui JE SUIS. Il est juste un outil pour voir, connaître qui JE SUIS, rien de plus car qui JE SUIS est dans le cœur par l’union des racines terrestres et du ciel. Le cerveau, l’intellect est ce souffle nous permettant de discerner les 5 sens et les sens plus subtils, un peu comme le révélateur employé dans la photo argentique.
L’hyper attachement au mental, à l’intellect, cet outil qui analyse, coupe, dissèque, raisonne, classifie… par sa puissance créé une scission dans le vécu direct. L’humain a pris une habitude forte à tout faire passer par son cerveau, le mental, son intellect plus que rester quiet dans le cœur afin de faire remonter les diverses expériences vécues, ressenties, gouttées dans le cerveau pour en voir, en goutter tout le sens.
Cette croyance en la toute et unique puissance du cerveau conduit même des chercheurs, des neurologues à vouloir trouver l’origine de la conscience dans le cerveau ! Hérésie, faux postula de recherche, la Conscience n’est pas dans le cerveau, le cerveau est une création de la Conscience, la Conscience est antérieur au cerveau et son point d’accroche, ce que l’on appelle l’atome germe, sa trace née du big bang, est dans le cœur, le plexus solaire. C’est là ou vit notre lien à l’invisible, cet atome germe propre à chaque être vivant est la fragrance résultante, le caillou du petit poucet qui nous permet de retrouver notre divinité, notre origine ontologique, celle de la conscience créatrice de ce big bang par lequel je me vois, je me goutte, je créé, re-créé, co-créé l’expérience la plus fantastique sous les multiples formes diverses et variées que JE SUIS.
C’est pourquoi l’intellect-tue-elle car l’hyper raisonnement conduit à ne plus voir ce qui doit être raisonné, un exemple, c’est un peu comme puzzle. Vous voyez un puzzle fini, il est constitué d’un nombre important de pièces qui placées bout à bout finissent par donner une image. Mais à trop s’attacher a disséquer le puzzle, en analysant chaque pièce de façon individuelle, l’image primordiale observée s’efface, n’est plus visible car la focale est faite sur chacune des pièces séparées, analysées, raisonnées et c’est exactement ce à quoi conduit l’hyper intellectualisation. C’est un des défauts de l’hyper intellectualisation, à force de mettre des coups de bistouris partout et en tout sens et a tout classifier en ceci, en cela, en si et en ça, l’objet voulant être observé s’évanoui et il devient très difficile de revenir à l’objet existant avant les coups de bistouri.
Un autre exemple peut être offert, vous êtes au musée et vous voyez un tableau, votre regard englobe toute l’image perçue qui si elle est bien lue, reçue par le cœur, dans le cœur, toute la signification sans nécessairement nous attacher aux détails est perçue tout de suite, pas besoin de donner encore des coups de bistouri.
Or c’est une des difficultés observées chez les êtres ayant développés fortement leur intellect. En général, ils ne sont plus capables d’appréhender l’entièreté du tableau, de littéralement l’embrasser d’un seul regard, ce lui du cœur, de l’émotion, de la sensibilité, de la vulnérabilité. Au contraire, ils ont besoin pour tenter de voir le message du tableau, de tout disséquer, d’aller chercher les détails dans les moindres recoins, ils vont faire des focaux intenses sur les plus infimes parties du tableau pour réellement voir ce qui ce dit, ce qui est montrée par la peinture. Cela peut être une bonne façon de faire car les peintres employaient souvent les symboles et les archétypes pour faire passer leurs messages afin qu’ils soient pleinement accueillis par l’être qui les observe, les goutte, ce qui est sans mots vu et goutté tout de suite par un être qui observe avec son cœur et non avec sa tête.
Le souci de l’hyper intellectualisation des observations, sont ces coups de bistouri avec lesquels est découpé l’image, l’émotion observée. A tout découper – 1 : l’image disparaît complétement et il est très difficile de la retrouver dans son entièreté et – 2 : ces coups de bistouris, ces focales conduisent à des identifications personnelles, ou c’est juste le détail qui raisonne avec l’observateur mais plus l’ensemble du tableau qui lui à disparu. Cette façon de découper, tout classer, analyser pour con-prendre nous coupe du vécu direct, du laisser être.
Raisonner, analyser discerner est une bonne chose, mais comme en toute chose, point trop n’en faut. En écrivant ces mots, vient une autre image, un autre conseil : « tourne 7 fois ta langue dans ta bouche avant de parler ». C’est à dire, donne toi le temps d’accueillir dans le cœur ce qui est dit, ce que tu entends, ce que tu vois, accueil et laisse tout doucement du cœur au cerveau remonter l’info que tu viens de recevoir. Ne te laisse pas aller de suite à vouloir classer, ranger, classifier, découper, analyser, disséquer ce qui vient d’être goutté mais laisse le être goutté pleinement, goutte y toutes les saveurs, toutes les couleurs, toutes les notes sans vouloir tout nommer, normer, formater, laisse venir car encore une fois, le cœur connaît ce que la raison ignore.
L’hyper développement de l’intellect conduit bien souvent à être discursif, c’est à dire un excès de raisonnement, un abus du bistouri et c’est une expérience vécue durant cette incarnation de nombreuse fois. Amis de longue date avec des intellos, souvent il a été observé qu’ils leur étaient impossible d’entendre de façon intuitive, par le cœur ce qui est échangé.
Toujours avec ce même exemple du puzzle, quand une image est offerte à des êtres au fort développement de l’intellect, la discurtion s’impose d’elle-même sans qu’ils ne le voient car prisonniers de l’hyper raisonnement. Genre, dans ton récit tu offres une image et ils te répondent : » ah non ce n’est pas comme ça, et là il rentre dans un raisonnement qui ne fait que s’attacher qu’à quelques pièces du puzzle sans en restituer l’image globale qui avait été partagée dès le début. Ils ne la voient pas, ne la voient plus car il font tout passer par le cerveau avant de l’accueillir par le cœur.
Bien des fois en échangeant avec ces êtres, ces intellos, les voir, les entendre restituer qu’une image partielle induite par trop de raisonnement a induit un : » il ne m’entendent pas », ce qui conduit à une autre petite phrase : » ils ont des yeux et ne voient pas, ils ont des oreilles mais n’entendent pas ! » Ceci souvent à cause de cette coupure du vécu direct par le cœur à cause d’un hyper attachement à l’intellect et c’est en quoi l’intellect tue elle, car son abus intensif coupe de l’entente intuitive.
Un autre défaut de l’hyper développement de l’intellect est le manque d’empathie, la coupure avec les émotions ce qui rend des être rigides et notre époque, ce que nous traversons pour l’instant en est la preuve évidente !
Nous sommes dirigés par des êtres fortement attachés au temporel, à l’intellect et voyez leurs manques quasi total pour la plupart d’empathie ! Tout est calcul, tout est abus de langage dans de fausses postures servant juste à assouvir des égos dominateurs en quête de pouvoir sans fin. Toutes cette crise que nous vivons pour l’instant est le produit direct de l’hyper intellectualisation de cette humanité coupée des élans du cœur car il faut tout mettre sous contrôle, tout classifier, tout justifier, tout raisonner, tout placer dans des classeurs qui finissent dans des boites, qui elle finissent dans des meubles qui eux finissent dans des bâtiments qui eux finissent dans des rues, qui eux finissent dans des villes, qui eux sont dans des pays… des frontières invisibles induites par ces hyper raisonnements, ces normalisations, ces formatages fruits misérables d’un intellect débridé, hors de contrôle.
Alors, » heureux les simples en esprit car le royaume des cieux est pour eux ! « .