Comme beaucoup de mes frères et sœurs, ces parts individuées de qui JE SUIS, très tôt en ouvrant les yeux sur cette planète, une question intense s’est posée ?
» Mais qu’est-ce que je suis venu faire ici ?! »
« Je » n’y comprenais rien et vivais une sorte d’abandon, d’oubli, comme si les yeux ouverts dans la lumière j’étais tombé dans l’abime. Existe encore ici cette image de 2 yeux grands ouverts qui voyaient des êtres s’agiter, bouger, se déplacer desquelles sortaient des sons que je ne comprenais pas. Existe ici le souvenir du début de la naissance, de l’incarnation, être dans la chair. J’étais à la fois très curieux et un peu craintif car vivait là dans ce regard l’observation d’un : « mais c’est quoi tout ce Bazard ».
Certes à l’époque la maîtrise des mots n’étaient pas là mais quelque chose d’indéfinissable observait tout ça sans en comprendre le sens. C’était aussi curieux en grandissant d’observer qu’en fait, j’habitais une sorte de costume ultra sophistiqué avec des bras, des jambes, une tête, un tronc et que ce costume, ce vêtement de peau me permettait d’appréhender tout un tas de choses autour de moi. Je pouvais avec ce costume, sentir, ressentir tout un tas de choses, des goûts, des couleurs, des odeurs, des sons, des touchés. J’étais aussi très fasciné en voyant ces mains que je pouvais faire bouger en tous sens tout comme ces jambes grâce auxquelles je pouvais me tenir debout, avancer, marcher, puis courir. Observer également que quelque chose là en « moi », pensait, réfléchissait, analysait. C’était de grands moments de joie, ça bouge ! Ça se déplace ! Ça pense ! Ça expire et inspire sans qu’il soit besoin d’y penser, d’y réfléchir. C’était fascinant. Voir, observer toutes ces formes de vie, animal et végétal que je pouvais là aussi toucher, entendre, sentir était à chaque instant merveilleux. Je n’y comprenais toujours pas grand-chose mais c’était vraiment extraordinairement, intense et à la fois lent et lourd. C’était drôle, amusant autant que perturbant de gouter, observer toute cette intensité lourde et si lente que me renvoyaient les sens en éveil. J’étais un peu comme une personne ayant vécu un coma qui, en se réveillant, devait tout redécouvrir comme si les objets étaient nouveaux, les sons, les odeurs, … Une réelle découverte, redécouverte de chaque instant.
Ensuite, très vite, est venu le fait d’observer qu’entre les mots que j’entendais, ce que l’on m’expliquait, m’enseignait de la part des uns et des autres, il y avait une forte différence entre ce qui était dit et ce qui était réalisés. Entre l’histoire racontée et l’observation faite de l’incarnation, l’application de cette histoire racontée. Ceci augmentait à la fois la curiosité et en même temps je me disais : » mais enfin, mais c’est quoi tout ce truc, c’est quoi tout ce film où l’on me dit des choses alors que j’y vois, observe son contraire ». Une dissonance était perceptible entre les dialogues du scénario, ce qui voulait se jouer et le film, la pièce de théâtre observée.
Cherchant à m’adapter tant au costume habité qu’à la pièce de théâtre dans laquelle je jouais comme les autres acteurs là tout autour de « moi », la vie se déroulait avec tout son lot conséquent de questions restant sans réponse qui parfois m’effrayaient. » Mais c’est quoi tout ce cirque ? J’ai dû me tromper d’adresse ! « . Cette sensation est quasi universelle, c’est une question que beaucoup d’être incarné se posent pendant très longtemps, phénomène engendrant des mal-être parfois profonds.
Poursuivi par ces questionnements incessants, j’avais néanmoins trouvé une porte de sortie permettant des escapades rendant moins douloureux toutes ces questions qui me taraudaient sans fin. Cette porte de sortie était simple et depuis lors, je n’en ai que très rarement parlé. Enfant je grimpais sur un tabouret dans la salle de bain, ce qui me permettait de me voir dans le miroir de l’évier. Là je concentrais mon regard sur mes yeux, je plongeais littéralement dans mes yeux et tout d’un coup, ces yeux, ces pupilles se dilataient à l’extrême. Elles devenaient alors des planètes dans l’univers et je passais au travers du regard et me retrouvais à voyager à la vitesse de la pensée dans tout l’univers où je croisais de nombreuses galaxies faites de soleil et planètes à l’infini. C’était des instants d’allégresse et de félicité inouïe. Le bien-être ressenti était colossal et me permettait une fois revenu de ces voyages de supporter la lenteur, la lourdeur dans cette « réalité » retrouvée après ces voyages. Cela ne durait sans doute que quelques secondes dans la matière mais pendant ces expériences, le temps était arrêté, le temps avait disparu et je gouttais à l’éternité et l’infini.
Puis entre mes 6/7 ans, il est devenu impossible de réaliser ces escapades, ces voyages, j’avais beau de nouveau fixer mon regard sur mes yeux dans le miroir, la magie n’opérait plus, impossible de passer au travers du miroir pour voguer telle une entité angélique dans l’univers.
Ce fût une période très douloureuse, la sensation vécue était que tout m’avait été enlevé, j’étais envahi par un sentiment de solitude extrême difficilement soutenable. Est-ce que tout ça était vrai, est ce que c’était mon imagination, pourtant le bien-être vécu était bien réel, alors c’était quoi tout ça ?
Ne sachant plus vivre ces escapades revigorantes, le questionnement constant c’est accru, ne trouvant pas de réponse et en souffrance, vers mes 7 ans, un cauchemar récurant est alors venu me surprendre pendant le sommeil. Toujours le même, j’étais sur une planète, seul, une planète complétement vide, personne, pas d’arbre, pas d’animaux, pas de bruit, pas d’odeur, rien. Cette planète était d’une couleur blanchâtre un peut sale, délavée, comme sans vie et pleins d’assez grands trous, un peu comme si je m’étais retrouvé sur un emmental géant. Déambulant sur cette planète pour la découvrir en évitant soigneusement de ne pas tomber dans les trous, tout d’un coup une présence derrière moi ce fait sentir, je me retournais et là tout d’une fois, un énorme loup noir était là !!
Ce loup énorme était très très menaçant, la gueule ouverte en train de grogner fortement, les oreilles couchées en signe d’attaque, je pouvais voir tous ses crocs, ses poils dressés sur son échine, hirsutes, sales. Et son regard, et quel regard ! Froid, menaçant dans lequel je pouvais lire toute la colère, toute la haine, c’était vraiment totalement effrayant. Je voyais très bien que c’était à moi qu’il en voulait, aucun doute ne subsistait, j’étais le seul présent sur cette planète, j’étais chez lui, j’étais un intrus et tout me montrais dans son attitude prête à bondir, me poursuivre que je n’étais absolument mais alors absolument pas le bienvenu.
Paniqué à la vue de cet énorme loup qui, de façon certaine, était là pour me dévorer, me tuer, me déchiqueter, je me mettais à courir le plus vite possible ! Mais à mon grand regret, prisonnier de cette panique incontrôlable, je ne regardais pas où je posais les pieds et fatalement, je tombais dans un des nombreux trous. Au fond du trou, la panique grandissait encore d’avantage car les bords de ce trou étaient aussi lisses que du marbre, de la glace ce qui rendait la remontée extrêmement difficile en demandant des efforts incommensurables pour en sortir.
Sorti enfin du trou, complétement affolé, épuisé, je voyais que ce loup haineux, empli de colère se rapprochait de moi tous crocs dehors. Lui bondissait et courait à vive allure sans tomber dans les trous. Alors j’essayais de courir encore plus vite mais encore une fois je tombais dans un trou duquel j’avais un mal fou à me sortir pour tenter de fuir ce loup voulant me détruire.
Et ainsi de suite jusqu’au moment où rattrapé par le loup, je sentais l’haleine de ce loup, juste là à quelques centimètres de ma tête, de mon cou, de mon visage. Je pouvais pleinement observer sa gueule grande ouverte prête à me dévorer et à ce moment-là je me réveillais en hurlant de terreur. C’était terrible. Mon cœur cognait à en faire exploser la cage thoracique. Ma tête également où je sentais la pulsion intense de ce cœur affolé dans mes tempes qui battaient la chamade. J’étais au réveil dans une panique effroyable sans nom, pleurant, hurlant de terreur, il fallait un certain temps pour revivre, goutter un apaisement, reprendre pieds dans la « réalité ».
Ce qui était curieux c’est que dans ce « rêve », j’étais à la fois en train de courir et me voyais courir, j’étais en train de vouloir m’échapper du trou dans lequel j’étais tombé et je m’observais en même temps en train de vouloir sortir de ce trou, les 2 sensations, les 2 scènes étaient vécues en même temps, celle d’être dans la scène et celle de la jouer ! Exactement comme dans la vie « réelle », dans mon quotidien, dans la matière, je me voyais vivre, je m’observais en train de faire ceci ou cela, de dire ceci ou cela en même temps que je le faisais. La seule différence fondamentale est que dans le rêve c’était nettement plus distinct, plus rapide, alors que dans la matière, c’était plus lent, plus lourd mais tout aussi réel que dans le réel du rêve !
Suite à ce cauchemar, les jours qui ont suivi, quand la nuit arrivait et l’heure du coucher, une panique totale montait petit à petit par la crainte de refaire ce cauchemar. « Et si ça recommençait ! » Tant ce « rêve » était effrayant, bouleversant, je ne pouvais m’empêcher d’y penser de la journée.
Alors en bon petit enfant, j’ai tenté d’expliquer ce rêve, ce cauchemar, mais la seule réponse obtenue fût : » aller va, ce n’est rien ne t’inquiètes pas, ce n’est qu’un cauchemar ! ». Bon « d’accord » mais ce n’est pas toi qui le vis, le vois, le goutte, si pour toi c’est un cauchemar, moi je le vis vraiment. Je faisais donc tout ce qui était possible pour retarder l’heure du coucher, ne pas dormir, ne plus refaire ce cauchemar.
Contre mauvaise fortune bon cœur, j’allais donc au lit habité par cette panique terrible de revivre un tel rêve. Un jour ou deux sont passés, puis ce cauchemar est revenu. Encore une fois la même planète, le même loup, les mêmes trous, la même course effrénée pour sauver ma vie, ne pas être déchiqueté, ne pas mourir ! Et toujours le même réveil au même moment ; celui où j’allais être dévoré. Toujours cette même effroyable panique totale au réveil hurlant de terreur où un certain temps devait être observé pour que, posant mes mains sur le lit je pouvais sentir que je n’étais plus dans ce cauchemar.
Ce cauchemar a continué à se présenter à moi à plusieurs reprises sans que je ne puisse rien y faire. Ceci jusqu’au jour où, épuisé par ce rêve qui envahissait mes pensées à chaque instant, j’ai décidé que c’était fini ! NON !!! Je ne vivrais plus cette frayeur, je pris la décision en toute conscience que cela devait finir parce que ça m’empoisonnait vraiment l’existence.
Le petit enfant de 7 ans c’est dit : » bon, la prochaine fois que ce rêve, ce cauchemar va revenir, et bien je ne vais plus courir, je ne vais plus m’enfuir et je ferais face sans peur et sans panique et nous verrons bien ce qui va se passer ». Là, la décision de vivre ce que l’on nomme un rêve conscient est parvenu, ayant vu qu’il y avait cet observateur dans les rêves comme dans le « réel », j’allais comme dans la vie, vivre pleinement l’expérience afin de gouter ce que cet observateur allait voir.
S’il y a eu du courage dans cette attitude, c’était aussi pour en finir une bonne fois pour toute, quoi qu’il en coûte, il fallait que ça s’arrête car mon quotidien était devenu complétement invivable par la prégnance de ce cauchemar me hantant à longueur de temps.
Alors, très peu de temps après avoir pris cette résolution, le rêve est revenu. J’étais là sur cette même planète un peu sale, pleine de trous mais à peine ai-je vu que j’étais sur cette même planète, sans attendre je me suis retourné pour fixer le regard de ce loup.
Oui en plein rêve/cauchemar, je me suis souvenu de ma promesse d’affronter ce loup, j’étais là, face à lui, ce grand méchant et j’étais en totale confiance, il n’y avait plus de peur, j’assumais pleinement la situation, il fallait que ça cesse.
J’ai donc vu ce loup bondir vers moi avec toute sa rage de vouloir me détruire, je n’ai pas bougé d’un cheveu en attendant qu’il se rapproche pour me dévorer. Sans panique aucune, je l’ai laissé me prendre dans sa gueule et me dévorer et… Oh surprise ! Aucune douleur, aucune frayeur et d’une fois, la planète avait disparu, tout était noir, il n’y avait plus rien mais j’étais toujours là ! Alors est monté en moi une joie indescriptible, un sentiment de paix et de plénitude, de félicité plus intense encore à ce que j’éprouvais lors de mes escapades quand je plongeais dans mes yeux.
Dès que ce sentiment de joie est apparu, dès qu’il a pointé, à l’instant même, tout est devenu lumière, tout était blanc, d’un blanc iridescent, vibrant, vivant, intensément vivant et joyeux, d’une joie sans fin. Je sentais mon cœur, le plexus solaire se dilater et se dilater encore d’une joie et un amour infini en même temps qu’une paix insondable. J’étais là, bel et bien vivant, pleinement vivant et toute la planète pleine de trous avait disparu, il ne restait que cette lumière blanche iridescente si intensément et amoureusement vibrante dans laquelle je baignais. J’étais cette lumière tout comme elle émanait de moi, les 2 pleinement confondues sans plus aucune séparation. Je pouvais tout voir, tout sentir, tout entendre, tout gouter, c’était merveilleux, j’étais unique et multiple, j’étais tout et je n’étais rien, j’étais libre, en paix, en pleine joie et félicité.
Ensuite je me suis réveillé, tranquillement, paisiblement avec sur le visage j’en ai le souvenir, un sourire de gratitude. J’ai ouvert les yeux dans ma chambre en pleine nuit avec mon plexus solaire vibrant encore si intensément de cette joie, de cette lumière blanche qui m’inondait, me submergeait à l’infini. J’étais là dans cette simple et incommensurable joie d’être, être là à voir et gouter à satiété cette joie si aimante d’être.
Plus de peur, plus de panique, tout était tranquille et à partir de ce moment-là, de cet instant, celui du retour dans la « réalité », toute mes perceptions de ce monde, de ce que l’homme appel la réalité à complétement et radicalement changé. Tout mon regard sur la « réalité » de notre monde c’est vu totalement renversée, comme une chaussette que l’on retourne.
« J’étais » dans le vécu direct, qui certes ne m’a plus jamais quitté mais je n’avais pas les mots pour dire tout ça, je n’avais que 7 ans.
Ce qui a été pleinement observé, après ce rêve initiatique, est qu’il n’y a aucune différence entre le rêve et la réalité, que, où que je sois, j’étais toujours là égal à qui je suis, l’observateur joyeux de tous ces phénomènes dans tant de décors différents. Il a été vu que le rêve, l’intangible, et la réalité, le tangible, était un décor dans lequel j’étais « projeté » ou mieux encore, où JE se projetais vivais là la certitude qu’où que je sois, quel que soit le décor, les sensations ou émotions, je n’étais que l’observateur comme le créateur de tous ces décors par lesquelles JE, MOI se percevait, se voyait, se gouttait. Il a été vu que tous ces décors, « réels » ou « rêves » n’étaient pas réels en fait, mais juste un décor, un film. Il n’y avait plus aucune différence entre moi dans le rêve et moi dans la réalité, le vécu, le ressenti, ce qui était gouté, observé était exactement la même chose mais à des vitesses, des vibrations différentes.
Certes, bien évidement à l’époque je n’avais pas les mots pour pleinement expliquer ce phénomène, mais il y avait cette incommensurable certitude que seul la présence, l’observateur qui jouait dans différents décors, « rêvés » ou « réels » était là, que c’était la seule et unique vérité !
Vient alors la révélation que la Vie, ce que l’on nomme la réalité, le réel était aussi un rêve, un jeu dans lequel Je jouais à être. Les seuls grandes et uniques différences, sont que dans le rêve, tout va plus vite, tout ce vit à la vitesse de la pensée, tout y est plus vibrant, comme plus léger mais tout aussi intense, réel que dans la matière. La différence vécue dans la matière vient du fait que tout y est plus lent, plus lourd, l’apesanteur et l’attraction. C’est comme si le rêve se déroulait au ralentit ce qui rend la matière beaucoup plus perceptible par nos sens. Cette « lourdeur » née également du fait que les 5 sens communs sont en éveils car nous pouvons dans la matière, toucher, sentir, entendre… De façon plus intense, plus lourde que dans le rêve où toutes ces mêmes sensations, sont plus fines, comme moins perceptibles par manque de poids alors qu’elles le sont tout autant. Dans le rêve ça vibre plus haut que dans la matière, ce qui rend les choses plus intenses à contrario du « réel » dans la matière par la lenteur et le poids tout est plus « sensitif », plus préhensible mais c’est exactement la même chose que dans le rêve.
Ce qui a aussi été pleinement observé après ce rêve hautement initiatique ; rêve qui en fait est ce que l’on appelle l’éveil, est que ce sont nos pensées, nos regards qui créés la réalité vécue. Je suis revenu de ce rêve avec la connaissance profonde, véridique, absolue que se sont nos pensées individuelles et collectives qui par affinité de même genre s’emboites, s’imbriques, s’agglutines les unes avec les autres pour créer la réalité vécue, dans laquelle JE joue à être.
Je suis revenu sur cet endroit appelé terre grâce à ce rêve avec la connaissance que tout ceci, rêve et matière, tangible et intangible ne sont pas réels, c’est juste un film que nous créons dans lequel nous jouons le scénario que nous écrivons par nos pensées, qui elles, découlent de nos croyances, de nos mémoires, de nos peurs et frustrations, comme de nos joies et nos peines.
Par affinité de même genre, nos pensées individuelles vont se coller, s’agglomérer aux pensées de même couleur, de mêmes « énergies » qui alors deviennent collectives et que c’est la somme de toutes les pensées individuelles agglutinées en collectif qui imprime les images, créée la réalité dont nous faisons l’expérience ici et maintenant.
Nous sommes le fruit, le résultat individuel et collectif de nos pensées, de nos croyances, de nos mémoires, de nos formatages, de nos dogmes, de nos cosmogonies, de nos mythes, de nos archétypes, de nos symboles, ….. qui se déploient, qui jaillissent là, ici et maintenant, selon la qualité de notre regard et notre faculté à aimer !
Est venu aussi après ce rêve que la peur n’était aussi qu’une illusion parce que la vraie peur, terrible peur que chacun et chacune vit, c’est celle de mourir, de ne plus être là, de ne plus exister, de disparaître. Il a été pleinement observé que toutes nos peurs et surtout la peur de mourir, était chez mes frères et sœurs humains une des causes profondes de bien des troubles conduisant à des dysfonctionnements, entre autres, celui d’être complétement manipulé par ces peurs, comme contrôlé à distance exactement comme un jouet téléguidé ! Sans que cela soit vu, compris, analysé. Vraiment comme la voiture téléguidée qui croit qu’en fait c’est de son propre chef qu’elle va à gauche ou à droite mais non, elle est télécommandée par des pulsions électriques invisibles, insensibles.
Notre époque, ce que nous traversons pour l’instant, en est la preuve indéniable !! Regardez ce que par la peur contrôlante, pour ne pas dire institutionnalisée, nous vivons ici et maintenant. Tout ce bazar est le fruit de la peur.
Bien évidemment, avec les mots d’un enfant de 7 ans j’ai essayé de traduire tout ça, tenté de dire à mes frères : » n’ai pas peur de tes cauchemars, au contraire, vis le jusqu’au bout, ne te réveil pas, reste là et tu verras tout finira bien et tu trouveras la paix, la joie, l’amour, la félicité « . J’ai aussi essayé de traduire qu’en fait nous n’étions que le résultat de nos pensées et que celles-ci, bien employées, pouvaient modifier le réel, la réalité car ces réalités étaient les fruits de nos pensées. Que ce soit dans les rêves comme dans la réalité, c’était la même chose.
Et c’est là que tout « mes » soucis ont commencé ! Pour ma famille, j’étais devenu « spécial », un truc bizarre que l’on ne comprenait pas, à coup sûr, je devais avoir un gros problème psychologique. Alors a commencé la valse des moqueries, des quolibets, les jugements et les visites chez les psychologues et autres logopèdes et je ne sais quoi encore. Certes pour eux j’étais devenu » spécial » parce que suite à ce rêve, il ne fallait plus me parler d’école et avec une mère enseignante, bah oui, ce fût une galère !
Je ne voulais plus d’école car l’essentiel de la vie, de ce qui est, n’était pas enseigné ! Bien au contraire, dans toute cette pédagogie, j’y voyais un mensonge, un bourrage de crâne, un formatage ou fort-matage propre à me couper, m’éloigner de ces vérités découvertes grâce à ce rêve initiatique.
Alors pendant des années j’ai gardé tout ça dans le creux de mon cœur tout en réalisant des expériences afin de vérifier si oui ou non le pouvoir de la pensée, des formes pensées comme des prières pouvaient modeler, modéliser le réel ! Et les expériences furent toutes concluantes ! C’est la partie la plus magique, grandiose à observer, à vivre et savourer, c’est que tout ceci, incarnation sur terre et nos vies dans les rêves, ne sont pas réelles comme disent les vieux rishi de l’Inde. Tout comme le disait l’ami Jésus : » tout ce que je fais, vous le ferez et plus encore, vous pouvez déplacer les montagnes, faire tomber la pluie et briller le soleil » OUI et milles fois OUI !
A la suite de ce rêve, mes perceptions du réel, de la réalité ayant radicalement changés, des expériences sont venues, des observations nombreuses ont été faites, comme celles relatées sur ce blog. L’expérience du zero écrite dans un des articles comme ce miracle permanent où est relaté « ma » rencontre avec le physicien quantique Hans Peter Dürr.
Tout cela fût gardé comme un secret tout en jouant avec les formes pensées et les prières.
Il y a une telle puissance d’amour créatrice de paix et de joie là dans nos coeurs, si seulement ceux-ci pouvaient battre à l’unissons, l’unis-sont, l’unique-son, l’unique, le UN car nous sommes tous UN !