J’ai compris il y a peu de temps que j’avais en fait vécu une EMI (Expérience de Mort Imminente) !

Je savais que j’avais vécu une expérience hors du commun mais sans savoir ce qu’elle était vraiment. Cette expérience fut d’une intensité que les mots humains ne peuvent pas vraiment expliquer. Pendant des années je suis resté avec tout ça en moi sans vraiment savoir l’exprimer de façon claire, cohérente. J’avais aussi peur d’être pris pour un fou !!
Avec le temps, la patience, l’acceptation et des recherches, j’ai pu comprendre ce que j’avais vécu à l’époque et je suis maintenant capable de la mettre en mots.
Après cette expérience, j’avais bien compris que j’étais revenu au monde, dans la matière tel un nouveau né mais il me manquait un fragment, genre 1% pour être sûr que c’était bien une EMI que j’avais vécu. Quasi convaincu à 100%, il me manquait la parole d’un autre être ayant connu cette expérience.
C’est en regardant une vidéo de Frédéric Médina que j’ai vraiment pris conscience que j’avais vécu une EMI !
J’appelle en fait cette expérience une grâce divine, un cadeau inestimable, inouïe car comment connaître la vie, son sens, son but, ses lois ontologiques sans connaître la mort. Vie et mort sont les 2 faces d’une même pièce et pour comprendre, appréhender ce qu’est la vie dans sa globalité, un passage par la mort est des plus « instructifs » si j’ose dire.
Depuis mon enfance, j’étais convaincu qu’un grand secret nous était caché, j’avais la conviction que la vie avait un vrai sens et que nous n’en voyons qu’une infime partie.
Je suis né, venu au monde en même temps qu’un autre être, mon frère jumeau, jumeau monozygote univitellin. Très tôt, grâce à lui j’ai découvert que la télépathie et bien d’autres choses existent. Et, de ce fait, j’avais la confirmation que nous étions bien plus qu’un corps fait uniquement de chair, que bien des facultés existent en nous et que nous n’avons pas encore découvert tous nos potentiels.
Enfant j’ai depuis toujours perçu ce qu’est le Soi, c’est à dire que je pouvais voir, goutter, sentir que tout ce que j’observais, pensais, éprouvais était vu par une présence en moi. Je sentais que « quelque chose » de plus que moi (le corps, le mental/intellect), habite ce corps qui n’était pas mes pensées, mes émotions mais « quelque chose » qui observait tous ces phénomènes. Ces sensations m’ont donné à comprendre qu’il y avait, qu’il existait une « chose » supérieure à tout ça, une « chose » plus grande, plus immense.
Pour ce qui est de mon expérience, elle est venue lors d’une très grande souffrance, la séparation de mon couple, séparé de celle que j’aimais, la vie n’avait plus aucun sens. Pour ma part il y a une différence avec tous les exemples, les récits, les écrits d’autres personnes ayant vécu une telle expérience. Mon EMI n’a pas été vécue suite à une hospitalisation, un accident de voiture ou autre, non, elle fût vécue chez moi, seul !
Après la séparation, cherchant à comprendre pourquoi nous en étions arrivés là, ma quête de réponse fût d’une très rare intensité.
Cette quête m’a conduit à vivre un nombre assez important de déploiement de kundalini d’une force, d’une puissance m’ayant conduit aux frontières de l’inanition. Venant tant du bas que du haut le déploiement de cette énergie fut tellement fort et puissant qu’il me créa une blessure dans la région du coccyx. Ce fut géant, extraordinaire et en même temps, tout ce que ces expériences m’ont donné à voir, comprendre, conscientiser fut très « douloureux ».
Au bout de ces expériences j’ai vu que toutes mes intuitions sur la vie, son sens, son fonctionnement étaient juste, que je ne m’étais pas trompé ! J’ai vu le pourquoi de la séparation avec mon ex-femme, j’ai compris, vu, où avaient été mes « fautes » et les siennes, j’ai vu tout mon fonctionnement psychologique et le sien.
Dans une joie inouïe de découvrir que tout ce que j’avais perçu du monde, de la création était juste et toute la douleur vécue durant cette vie d’avoir essayé de traduire toutes mes intuitions sur ce qu’était la vie, j’ai ardemment désiré mourir, à quoi bon rester ! Comment pourrais-je jamais traduire tout ce que je venais de vivre ? Mais j’eu aussi le sentiment que pour moi le tour de carrousel dans la matière était terminé. Je pouvais partir car tout était vu, enfin, c’est ce que je croyais ! …
Désirant partir de cette matière, je suis entré dans un état modifié de conscience d’une force et intensité jamais égalée dans laquelle toutes mes prières étaient concentrées sur un unique but, partir, me décorporer une bonne fois pour toutes !
Durant mon enfance, c’était jusqu’à l’âge de mes 6/7 ans un jeu auquel je me prêtais régulièrement. La vie dans la matière, dans ma famille était parfois si dure, que ces expériences étaient pour moi des portes salvatrices qui m’apportaient le courage de rester incarné. Je dois dire aussi que ma kundalini était « active » depuis ma plus tendre enfance mais à l’époque je ne savais absolument pas ce que c’était. Tout ce que je savais était qu’à certains moments, venant souvent de la contemplation, j’éprouvais des instants de joie simple et grandiose, la plénitude, la félicité et la paix. Une fleur, un nuage, le chant d’un oiseau éveillait parfois en moi une vibration qui montait du coccyx et venait irradier mon coeur que je sentais se dilater comme s’il débordait de ma poitrine pour englober tout ce qui m’entourait dans un rayon assez large.
Le déploiement de la kundalini m’ayant fait retrouver la mémoire de toutes ces expériences d’enfant, je m’y suis replongé afin de partir, de mourir, en finir avec cette vie que je croyais « aboutie ».
Alors je suis parti en toute conscience, j’ai quitté ce corps et là j’ai vécu tout ce qui a déjà été partagé par les personnes ayant vécu une telle expérience.
Une grande lumière blanche iridescente, une joie, une paix, une plénitude inégalable sur terre mais traversée pour ma part à une très grande vitesse. Ce passage n’a pas duré, ce fut fulgurant. Ne plus avoir de corps, ne plus être un corps mais juste être une présence qui se déplace à une vitesse vertigineuse, la vitesse de la pensée. Là je me suis retrouvé dans un espace sans temps, sans haut ni bas, sans gauche ni droite, un peu noir, mais pas de ce noir vide et froid, plutôt un « vide » habité d’un nombre incalculable de points de lumières brillantes, un peu comme les étoiles dans le ciel, sans être vraiment cela. Je sentais que cet espace vivifiant était empli de présences, je les sentais très fortes autour de moi sans les percevoir, je savais qu’elles étaient là. Je le savais tellement fortement que les voir n’était même pas nécessaire. Cela vibrait de présence, c’était tellement vivant, tellement intense que j’avais à ce moment là, la sensation de connaître ce qu’est vraiment la vie ! C’est une sensation d’une rare beauté, grandiose, quasi-impossible à décrire par la pauvreté des mots humains.
Ce fut comme une renaissance, une vraie naissance à la vie en fait, une véritable libération dans un retour à qui j’étais et ai toujours été. Comme un rayon de vie intense qui brille de toute éternité. Je découvrais la vie car je découvrais qu’en fait j’étais immortel, qu’il n’est pas possible de mourir, que la mort n’existe pas et c’était d’une joie indescriptible de par l’intensité puissante de cette découverte. À quoi pourrais-je tenter de comparer cette expérience ? Peut-être celle d’un aveugle qui retrouve la vue, d’un sourd-muet qui retrouve la parole et l’ouïe. Mais en fait, cela me semble tellement loin, tellement fade encore afin de donner à sentir ce qu’est la découverte de l’immortalité, il n’y a pas de mots si ce n’est que nous sommes éternels mais là encore, comment décrire l’éternité !!!
Je découvrais également que je savais, comprenais vraiment tout avec une telle facilité et que je n’étais pas plus important et à la fois aussi sacré qu’un brin d’herbe, une feuille d’arbre et l’arbre lui-même, j’étais aussi sacré qu’un vers de terre, une mouche et l’océan, la terre et tout ce qui vit, tout ce qui est la vie qui s’expanse à l’infini depuis des siècles et pour des siècles.
Toujours est-il que dans cet « espace » de vacuité plein de grâce, d’un tout amoureux imperceptible par les sens communs, baignant dans la joie de l’instant, présent dans la présence infinie de l’être, d’être, une autre expérience plus intense encore s’est présentée à moi.
Rendu là, j’ai senti au-delà de la joie amoureuse, un AMOUR venir, entrer en moi et autour de moi, un AMOUR total et inconditionnel, là je n’étais plus qu’amour baignant dans l’Amour le plus grand, le plus immense, le plus tendre, le plus bienveillant, le plus généreux, le plus inouï qui soit permis de sentir. Une vibration, une présence si forte, si puissante, si amoureusement aimante est venue me prendre dans ses bras et ce fut l’extase d’amour le plus intime et ultime que l’on puisse connaître. Il est sans égal, sans aucun égal et rien que d’en parler, j’aurais envie, en-vie d’y retourner pour goutter à cette éternité d’amour de l’instant, cette chaleur si aimante, réconfortante, autant que joyeuse et enthousiaste d’Amour. Moi qui disait aimer aimer, là, dans cet instant sacré, je savais, connaissais vraiment ce que ces paroles voulaient dire, j’étais aimé d’être aimé tel que j’étais sans aucune condition, un amour total, absolu et complètement inconditionnel, un amour impossible de connaître, de vivre sur terre car il est au delà de l’humain, de ce que peut offrir d’autres humains.
Là, dans cet instant de félicité indescriptible, la présence Amour qui m’avait prise dans ses bras m’a posée une question, une seule question qui s’entend de plusieurs façons : » Qu’as tu fait pour autrui ? Comment as-tu aimé ? As-tu aimé de façon totale et inconditionnelle ? As-tu aimé comme je t’aime ici et maintenant ? » Cette question n’est pas, n’a pas été verbalisée mais induite avec la fermeté amoureuse de l’amour qui sait ce qu’est l’amour, aimer. Amour devant lequel vous ne pouvez absolument pas vous cacher, mentir, vous justifier car cet AMOUR s’appelle justice et vérité et face à elle, vous êtes complètement nu, nu comme le nouveau né venu au monde.
C’est la seule et unique question qui nous est posée car c’est la seule chose que l’amour désir de nous, celle d’aimer de façon totale et inconditionnelle, le sens, le vrai sens de la vie est là et uniquement là, elle n’a d’autre but, d’autres objectifs pour la création. La conscience, la vie, le vivant, dieu qui sont pour moi maintenant une seule et même chose ne désirent qu’une chose, que nous soyons tous dans cet amour inconditionnel tel que nous le vivons lors de notre passage de la vie à la mort ou de la mort à la vraie vie !
Pour précision, Dieu est nous tous, dans nous tous et nous en lui comme dans la vie, le vivant est dans toutes choses crées, tangibles et intangibles.
A ce moment là, j’ai vécu l’expérience qui s’appelle « la pesée des âmes« , ou plus simplement, ce que le langage populaire appelle : « passer devant Saint Pierre ».
Là, toute ma vie a défilé, depuis ma naissance jusqu’à l’instant de mon départ. Tout fut revu, goutté, ressenti par le filtre de l’amour total et inconditionnel dans lequel je baignais et étais aimé.
Lors de cet auto-jugement, l’âme perçoit toute son existence de la façon la plus fine et la plus subtile qui soit. Elle goûte pour elle-même, en elle-même, tout ce qu’elle a réalisé sur terre, le bon comme le moins bon. Nous ne sommes pas jugés par une instance supérieure mais nous nous jugeons nous-même face, à travers cet amour total, justice et vérité, dans lequel nous sommes baignés, totalement immergés, submergés ! La supra-conscience, nous prend dans ses bras et c’est là où nous pouvons réellement apprécier ce que nous avons créé sur terre. Comme un coup d’œil dans le rétroviseur, nous revoyons et goûtons pleinement tout ce que nous avons fait sur terre à nous-mêmes comme à autrui.
C’est un moment de joie, d’amour, de félicité incommensurable, d’une intensité si forte, si pure que là encore le vocabulaire humain fait défaut.
Dans cet auto-jugement, la pesée de votre âme, vous voyez, goûtez dans votre âme, tout ce que vos actes, paroles et pensées négatives et positives ont engendré sur terre pour vous et pour autrui. C’est à la fois la super extase et de l’autre côté, c’est une douleur colossale qui n’est pas facile à « encaisser » car vous ne pouvez absolument pas vous défiler ni vous justifier. Toutes tentatives de justification sont la preuve de votre manque d’amour inconditionnel pour vos actes, paroles et pensées négatives. Pour être vraiment très précis, la douleur vécue lors de la pesée de l’âme est d’une telle intensité que toutes les souffrances humaines, physiques comme psychologiques sont complètement ridicules par rapport à cette expérience, qui elle, vous fait « enfin » connaître ce qu’est une vraie souffrance…
Lors de ce passage, vous pesez, mesurez, goûtez, vivez, revivez chacun de vos choix, chacun de vos « oui », chacun de vos « non ». Vous revivez, vivez dans votre âme tout ce que vous avez fait sur terre.
Vous revivez la joie, la douceur, la beauté de cette caresse que vous avez offerte en pur amour, vous goûtez en vous ce que cette caresse a produit sur autrui, vous ressentez dans votre âme la caresse que vous avez donné à un autre être comme si c’était à vous-même que vous l’aviez donné. Mais cela ne s’arrête pas là, vous revivez aussi ce que ce geste a induit chez cette personne à qui vous avez offert cette caresse. Si cette personne, grâce à vous, a aussi offert une même caresse à un autre être, vous la goûtez aussi et ainsi de suite en cascade car nous sommes tous UN, interconnectés et tous responsables des uns et des autres. Nous ne sommes pas séparés mais tous nés de même origine, de même Père-Mère, la supra-conscience, la Vie qui a crée tout ça. C’est d’une très grande beauté, c’est grandiose de découvrir toute cette vérité d’amour qui nous unit les uns aux autres.
Mais c’est idem pour tous vos actes, paroles, pensées négatives, les coups, la manipulation, la trahison, l’indifférence, l’égoïsme, la vanité, la prétention, les mensonges, et j’en passe et j’en passe…. Tout ce que vous avez fait de négatif à autrui vous les goûtez aussi pour vous-même. Tout ce qu’ont produit ces actes sur autrui ainsi que tout ce que ce dernier a reproduit en cascade sur d’autres, vous le goûtez, le vivez, le revivez pour vous, en vous. Et ça, ce n’est pas évident à vivre, c’est très dur, douloureux car vous voyez, goûtez tout le manque d’amour inconditionnel que vous avez créé, fait, induit. Vous sentez en vous le mal que vous avez produit sur terre durant votre existence. C’est l’épreuve la plus terrible à passer, vous êtes brûlés, calcinés par votre propre manque d’amour.
Etant tous connectés, interconnectés, nous vivons, revivons, goûtons pleinement en cascade tout ce que nous avons créé de bon et de moins bon sur terre, nous goûtons la qualité d’amour que nous avons dispensé, offert, donné sur terre, s’il a été conditionnel ou inconditionnel, c’est à dire sans aucune condition d’aucune sorte, je dis bien AUCUNE !
Tout ça se passe à une très grande vitesse mais là encore, dans cet espace, à cet endroit, le temps n’existant plus, quelques jours là-bas, ne sont ici que quelques instants !
C’est lors de cette expérience que l’âme engramme son karma. Ayant vu où elle a manqué d’amour, elle se réincarnera afin de se parfaire, faire une plus grande expérience de qui elle est avec plus d’amour inconditionnel, mais là c’est sans doute un autre débat.
Ayant vu mes actes négatifs, y ayant pleinement goûté j’ai demandé pardon d’une telle force que je fus dans l’instant rassuré de son amour et je fus conduit à un autre endroit.
Dans ce nouvel espace, il me fût montré le fonctionnement des lois ontologiques de la création, de la vie, les formes pensées, les prières et leurs forces et pouvoirs, j’ai vu les égrégores tant positifs que négatifs qui entourent la terre dans le subtil et que nous nourrissons, engendrons par nos actes, paroles et pensées. J’ai vu ce qui attend l’humanité si elle ne prend pas une autre direction que celle qu’elle incarne maintenant depuis plusieurs siècles. J’ai vu le conditionnement humain et la négativité qu’elle crée dans le paradigme dans lequel nous vivons.
Ces choses ne sont pas faciles, pas évidentes à traduire car leurs compréhensions devraient induire un changement radical de nos comportements vis à vis d’autrui mais aussi vis à vis de la terre, de la création. Beaucoup de choses sont réellement et rapidement à revoir et à corriger, mais là aussi, c’est un autre débat je pense.
Puis au bout de tout ce qui m’a été offert de découvrir, j’étais bien, merveilleusement bien, je ne désirais plus qu’une seule chose, rester là dans cet espace d’infini d’amour, de joie, de félicité et de paix pour l’éternité. Et d’un coup me fût induit une chose tout aussi merveilleuse qui pour un temps avait échappé à ma mémoire, ma fille, mon enfant ! Et là j’ai hurlé son prénom dans un amour et une tendresse infinie et aussi de douleur de l’avoir oublié. Alors, à la vitesse de la pensée, je suis revenu dans mon corps et ce fût dur, difficile, comme Frédéric Médina l’explique, c’est comme s’il fallait faire entrer toute cette immensité dans un endroit si petit, si restreint, si étriqué, lourd et pesant que c’est très « pénible ».
Je n’ai pas de regret car je sais maintenant ce qu’est la vie et c’est un cadeau dont chaque jour à chaque instant je remercie la création de me l’avoir offert et je suis immensément heureux d’avoir retrouvé ma fille. Ma fille dont le prénom est VIVA, la vie, le vivant, vas et vis.
Je ne demande qu’à traduire tout ce que j’ai vu, tout ce dont j’ai été le témoin non pas pour moi, mais pour notre avenir en restituant tout cet amour qui m’a été donné pour que nous vivions en pleine conscience de nos actes, paroles et pensées, que nous vivions, incarnions ce qui depuis des siècles nous a été légué, enseigné, aimons nous les uns les autres !
Pour finir sur une belle et merveilleuse note, votre mort sera le plus beau, le plus extraordinaire et formidable moment de votre vie !
Robin