Qu’est ce qu’une synchronicité ? 

Robin, que sont les synchronicités ? Comment les reconnaître ?

Une synchronicité est un événement extérieur que nous voyons comme « fortuit » mais qui en fait, se produit dans la matière en réponse à des questionnements intérieurs que l’on se pose. En fait, les hasards comme les coïncidences sont juste des mots inventés par l’homme pour justifier les événements qui se déroulent dans la vie, dans la matière dense qui est une création construite, née, crée, co-crée dans l’immatériel. Création que l’homme encore « inconscient » ne comprend pas et sur laquelle il croit n’avoir aucune prise, ne pas en être responsable… C’est le hasard, une coïncidence, un événement fortuit sans valeur…. quelle erreur !

La synchronicité est la compréhension, la conscientisation que les événements se déroulant dans nos vies sont le résultat des interactions entre la matière et le subtil. Entre le visible palpable et l’invisible impalpable. Les synchronicités sont le trait d’union qui unit les deux pour ne plus faire qu’ UN.

Exemple, tu te poses des questions de façon intense sur un sujet particulier. Tu te promènes en ville et tu es attiré tout à coup dans une librairie, tu ne sais pas pourquoi mais tu réponds à cette intuition. Tu entres dans cette librairie au « hasard », guidé par cette intuition à laquelle tu as dit OUI. Et hop, juste en face de toi un livre parle du sujet qui te questionne ! Autre exemple, tracassé par une situation, un questionnement en voiture tu allumes la radio et hop, une chanson est diffusée et les paroles sont exactement la réponse à ta question.

En fait les synchronicités sont constamment devant nos yeux et nos oreilles, elles sont des réponses, des signes que la vie, l’Univers, les guides envoient par des faits, des événements visibles, tangibles dans la matière et que l’on appelle généralement des coïncidences, des hasards. Elles se présentent à nous de façon subtile et parfois de manière forte, comme des évidences, paf, en plein cœur !

Un jour, je me rendais à mon coin de balade habituel avec mon chien au bord de l’eau. J’étais dans un questionnement intense, je me sentais « abandonné » par la vie, Dieu ! En arrivant sur le lieu de promenade, je me dis intérieurement et très intensément, père- mère de toute chose, je suis perdu dans mes pensées, envoies-moi un signe ! J’entame ma balade, sachant que l’Univers répond toujours, le cœur pleinement ouvert, j’observe comment la vie, le vivant, Dieu va me répondre. Après 5 minutes de marche, j’entends dans l’air un fort bruissement d’ailes venant de derrière et juste en tournant la tête sur la droite pour voir ce qu’était ce bruissement, à hauteur de mes yeux je vois 3 cygnes blancs immaculés se poser juste à mes côtés sur un cours d’eau !! Des larmes, de la joie, du bonheur, IL était là à nouveau ! La vie, le vivant, Dieu, le sans-nom me disait : « vois, VOIS, je suis tout à tes côtés, jamais je ne t’abandonne, jamais je ne suis loin, c’est juste toi qui t’abandonne, c’est juste toi qui te tient loin, prisonnier de tes pensées et émotions, emmuré dans ton mental qui t’empêche de ME VOIR, de vivre à travers mon inspire et mon expire. »

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La vie est farceuse, joueuse, moi qui avait des doutes et demandait une réponse, les voilà levées en 5 minutes de la plus belle, douce et merveilleuse des façons. Pour celui qui ne connait pas les symboles, le chiffre 3 est celui de la tri-unité, trinité, corps-âme-esprit. Père-Fils-Saint esprit, les exemples sont multiples. Le cygne blanc, symbole de lumière est entres autres, compagnon d’Apollon. Voici un exemple simple de synchronicité.

Le hasard, les coïncidences n’existent pas ! Ce sont toujours des réponses à des souhaits, des prières, des requêtes que l’on fait sans cesse par nos pensées conscientes, inconscientes et subconscientes. Les synchronicités sont des réponses visibles, dans la matière de l’invisible. Les graines que nous déposons à chaque instant dans l’Univers, germent dans les égrégores et nous reviennent. A chaque instant que nous vivons sur terre nous sommes les jardiniers, co-créateurs de notre réalité.

Les synchronicités sont le chant de la vie qui souffle à nos yeux et à nos oreilles. Elles sont SA présence, les battements de SON cœur qui dans un murmure nous dis : «  je suis là, je suis tout le temps là, VOIS ne regardes plus mais VOIS, n’écoutes plus mais ENTENDS, je danse devant toi pour que tu me vois afin que tu puisses te voir, voir que nous ne sommes pas séparés mais unis. »

Les synchronicités sont de 2 natures : les positives et les négatives. Si on sème des pensées négatives, des peurs, elles risques fort de nous arriver, c’est une réponse à notre état d’être. Là aussi c’est la réponse aux graines que nous semons dans l’Univers. J’ai tellement peur que ma voiture tombe en panne et hop la voiture est en panne, c’est aussi une synchronicité ! Il y a toujours une réponse dans la matière à nos états d’âme, nos questionnements, nos peurs, nos doutes, nos joies, l’amour.

L’Univers ne fait qu’y répondre afin de nous montrer nos états émotionnels, l’état de nos pensées, l’état de nos actes, de nos paroles. L’Univers nous montre la façon dont nous cultivons en bon ou mauvais jardinier notre réalité par les graines que nous semons sans cesse dans l’Univers par nos actes, paroles, pensées, émotions et prières.

Force m’a été de constater que l’ensemble de ma vie fût une grande synchronicité, que tout est lié à tout. Que ce qui nous arrive, nous tombe dessus, est la moisson personnelle de notre jardin intérieur. Nous récoltons ce que nous semons, essemons, aimons. Plus nous semons avec amour, plus notre récolte sera amour et plus l’amour vivra, s’incarnera autour de nous, plus tu sèmes avec joie, plus tu s’aimes avec joie 😉 Semer, s’aimer, c’est du pareil au même en fait pour qui sait être un bon jardinier du vivant, de la vie, du retour à la maison dans les bras aimant de la création, du créateur de toute chose.

Un autre exemple de synchronicité. Je fais le tri car il y en a beaucoup, il y a quelques années, je me posais des questions sur le fonctionnement du cerveau, ces questions étaient intenses, fortes et je désirais des réponses. Et bien une invitation est arrivée dans ma boite aux lettres. C’était une invitation à une soirée dînatoire avec la conférence d’un spécialiste mondial du cerveau dont le nom m’échappe.

J’avais ma réponse ! Je me suis rendu bien évidemment à cette conférence et comme par « hasard » je me suis retrouvé à la table des organisateurs de cet événement qui bien évidemment m’ont demandé qui j’étais et comment j’étais arrivé à cette soirée. Je leur montrais alors ma lettre d’invitation et ils se regardèrent les yeux écarquillés car je n’étais pas dans les registres, ni banques de données de cette association, qui était en fait très privée ! Voici un exemple de ce que l’Univers peut faire pour nous à travers les synchronicités.

Ceci dit, pour vivre ce genre de synchronicités il y a des « conditions » à remplir, un mode d’emploi en quelque sorte. Un cœur pur, une pensée pure, des actes purs dans un total lâcher prise, dans l’instant présent le plus incarné sans attente d’aucune sorte. Juste proposer à l’Univers dans un amour inconditionnel notre requête, IL/ELLE répondra toujours, pas nécessairement de la façon exacte dont nous le souhaitons, mais très justement de la façon dont cela nous est nécessaire ! La façon la plus juste de recevoir directement une requête de la vie, du vivant, est la prière. Et la prière n’est pas qu’une pensée, NON, mais un acte de foi. C’est un don total de notre cœur qui doit induire au niveau du plexus solaire une joie, un bonheur infini, une sensation de chaleur, de dilatement, une expulsion, une « explosion/implosion »  d’amour intense cumulé à la visualisation de ce que nous désirons en total lâcher prise dans un total instant présent sans rien attendre mais en ayant la conviction que cela sera accompli ! Plus nous sommes capables d’un tel exercice d’amour inconditionnel teinté d’un acte de foi tout aussi inconditionnel, alors nous sommes capables comme Christ nous l’a dit, de déplacer des montagnes et plus encore…

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Maintenant il ne sert absolument à rien de chercher partout et en tout des synchronicités. Courir après leur compréhension ne sert à rien et risque d’embrouiller. Je dis qu’elles sont  » constamment sous nos yeux » oui, mais il ne sert à rien de tout vouloir décortiquer. Cela va vite devenir insupportable et n’y aura plus que l’action du mental qui coupe de l’instant présent, du lâcher prise. Les synchronicités les plus évidentes apparaissent au début, une fois par semaine disons, ensuite plus nous travaillons à diriger nos pensées correctement, à jardiner notre réalité en total lâcher prise et dans un instant présent de plus en plus profond, plus nous pouvons voir les synchronicités se dérouler en permanence devant nous.

Les synchronicités les plus « frappantes » sont comme les cailloux du petit Poucet qui nous reconduisent chez nous, à la maison. Le plus important est de lâcher, lâcher prise, se baigner dans l’instant présent dans l’accueil le plus intime et le don le plus pur de ce que nous pouvons offrir à l’Univers pour le voir et nous voir à travers LUI comme IL se voit, se lit à travers nous.

Plus nous sommes en conscience, plus nous sommes dans le lâcher prise, dans l’instant présent, et plus nous pouvons plonger dans l’amour inconditionnel le plus aimant. Plus nous sommes dans cet Amour, plus les synchronicités nous apparaissent et nous donnent à VOIR, à goutter, à quel point nous créons nous-mêmes notre réalité. Pour qu’enfin, chacun influence positivement la réalité d’autrui par cet amour ensemencé dans l’Univers via nos pensées, paroles et nos actes d’amour.

Robin

UNE terre, UNE eau, UNE femme

Raphaël :

Notre humanité a un problème d’eau potable mais nous avons aussi échangé sur le fait que l’eau est associée aux émotions et au féminin. Peut-on dire que ce problème d’eau potable est symboliquement très révélateur des déviances/blocages de notre humanité vis-à-vis du Féminin ?

Réponse de Robin :

C’est un vaste sujet que de répondre à savoir s’il y a une corrélation entre les soucis d’eau potable et le féminin ! Tu aurais pu dire entre l’eau, la terre, le féminin et les hommes …

Je suis petit-fils d’agriculteur, de ce fait, ma vision de notre planète est puissante car j’ai baigné depuis mon enfance dans les cadeaux merveilleux et gratuits qu’elle nous offre en toute générosité à chaque seconde. Mon grand-père était cultivateur et précurseur de méthodes écologiques de cultures céréalières, il avait un amour et un respect immense pour la terre. Avant son départ, il fût plongé dans une affliction totale face aux dégâts que l’agro-industrie engendre sur cette terre.

Pour la petite histoire, de son vivant, ma grand-mère, épouse de ce grand-père cultivateur m’a dit je ne sais combien de fois : « Tu sais, si ton grand-père revenait maintenant sur terre, il ne voudrait pas rester une seconde et demanderait à repartir tout de suite tellement il souffrirait de voir ce que l’homme, l’humain si intelligent, a fait à la terre. Voir l’état de la terre lui serait totalement insupportable ! « 

Je partage à 1000 % le point de vue qu’aurait mon grand-père. Désolé mais l’égarement est tellement immense, j’ose à peine garder mon œil ouvert sur l’étendue des dégâts tellement c’est douloureux. Mon grand-père et ma grand-mère (qui n’était pas en reste vis-à-vis de son époux) m’ont transmis, légué des connaissances, des savoirs, des valeurs avec lesquelles j’ai grandi, je me suis bâti, eux sont partis, moi je suis ici …!

Eau  potable ou pas, c’est toujours la même eau, il n’y en a pas 2 sortes d’eau sur terre, l’eau que nous buvons est celle des océans qui par évaporation forme des nuages qui viennent arroser, fertiliser la terre, remplir les nappes phréatiques, former les glaciers qui se transforment en eau douce, douce mer/mère …

La terre est une terre, le féminin, elle, est notre mère nourricière, celle qui nous permet de vivre, nous donne la vie afin d’expérimenter le vivant, la vie aussi bien matérielle qu’immatérielle.  Elle nous est juste prêtée et cette notion est d’une extrême importance. Prêter à nous, humains, ainsi qu’à une multitude d’autres formes de vie toutes aussi importantes voire plus importantes, INDISPENSABLES que la notre ! Que serait notre existence sur terre si toute la faune et la flore n’existait pas ? Nous ne pourrions simplement pas exister ! Arrêtons de nous croire le centre du monde, de nous croire si important, cette vision est éculée et débile.

L’eau, le  »O », là aussi est le féminin. Sans cette eau aucune vie de peut exister, nous ne pouvons nous passer d’elle. C’est aussi cette eau qui nous met au monde dans le ventre de nos mères. Cette eau sur terre est le liquide amniotique par lequel tout est venu au monde. Toutes les premières formes de vie se sont développées dans l’eau, matrice originelle du vivant tout comme les végétaux de la terre ont eu besoin d’eau pour être créés par la vie, pour la vie. C’est l’exact réplique des ventres de nos mères, matrices créatrices de vie. Elles sont, elles-aussi sources de création de vie, du vivant. A bien y regarder, j’y vois une fractale. Quelles différences fondamentales dans leur fonction y a-t-il entre les mers qui créent le vivant et nos mères qui créent la vie dans l’eau, fondamentalement où est la différence ?! Ces 2 eaux, celle de la terre et celle de nos mères, sont 2 liquides amniotiques créateurs du vivant, chacun sous leur forme, chacun à leur échelle de grandeur, chacun dans leur rôle, dans leur fonction, matrice, créatrice de la vie et du vivant si semblable.

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J’enfonce des portes ouvertes mais nous sommes constitués de +/- 75 % d’eau, tout comme la terre, curieux non ? Cette création, la terre ressemble fort à cette création qu’est l’humain. La vie, le vivant sort des eaux pour l’un comme pour l’autre ! Curieux non ! D’ailleurs, à bien y regarder, ne devrions nous pas appeler cette terre, la planète mer ou la terre mère puisque sa plus grande partie visible est de l’eau de mer/mère…

C’est évident, il y a un souci majeur sur notre terre, la planète « mère », avec le féminin dans son ensemble. Les premières victimes à grande échelle sont la terre et l’eau étant l’une et l’autre ravagées, saccagées par l’homme. A l’excès, le masculin est une énergie en quête perpétuelle de pouvoir qui cherche à dominer, contrôler, exploiter, gagner. Elle recherche la gloire et le profit par la marchandisation du vivant. Nous parlerons bien évidemment du Féminin sacré qui manque tant à cette humanité si dure et nous reparlerons aussi du masculin sacré et de son mauvais emploi par les hommes. Mais pas tout de suite, c’est un sujet sur lequel beaucoup de choses ont déjà été dites et écrites.

En prenant de la hauteur, ce que je vois c’est que tout l’argent de ce monde, n’est rien d’autre que le sang de millions d’êtres humains. Cet argent est la somme immense de la dévastation de la biosphère et de tous les écosystèmes. Tout ce carnage pour du papier et des chiffres virtuels sur des écrans d’ordinateur, c’est tellement… je n’ai pas de mots, je ne vois que des maux ! Certains diront : « oui mais c’est l’évolution »… Est-ce qu’une évolution passe par la destruction pour s’enrichir ? Est-ce que l’on ne se voile pas la face comme l’autruche qui plonge la tête dans son trou ?! J’y vois plutôt une forme de régression, pour le moins un égarement total pour rester courtois. A mes yeux, une évolution est d’offrir plus que ce que l’on prend, évoluer c’est être une valeur ajoutée, un + et non un -.

Passons sur ce carnage momentanément car le sujet est vaste en fait.

Revenons sur nos modes de cultures agro-industriels et là, c’est un véritable viol des sols et l’empoisonnement de notre eau que nous pouvons observer. On laboure la terre, nous la violons, nous y creusons des sillons qui tuent toutes vies animales et microbiennes dans les sols. Et en prime pour couronner le tout, nous la bourrons d’intrants chimiques, d’engrais et pesticides, insecticides chimiques nauséabonds que nous diluons dans l’eau pour les répandre. C’est un véritable assassinat du vivant jamais égalé sur terre. Des champs d’horreur moribonds où poussent des céréales et végétaux tout aussi moribonds qui finissent dans le ventre d’animaux qui deviennent malades et fous pour finir dans nos ventres, nous rendant malades également ! Comment échapper au cancer et autres maladies en ingurgitant la mort elle même ?! C’est d’une telle inconscience, un abîme !

 

La terre, nous la labourons et la bourrons, nous ne faisons que la bourrer comme des bourrins ! Mais quand est-ce que nous caressons ? Quand est-ce que nous aimons, protégeons, servons, restituons tout ce qu’elle nous offre en toute gratuité ? Quel manque de reconnaissance en fait, quelle outrecuidance vaniteuse que cette maltraitance de notre mère nourricière… Tiens, à bien y regarder, comment traitons nous les femmes de cette terre, les mères nourricières de chaque famille et nos enfants, le produit de nos labours… ? Je m’égare…. Mais il y a là quelque chose sur laquelle je reviendrai plus tard. Tu sais, cette façon dont nous plantons nos graines… J’ai évoqué le fait que nous étions des jardiniers qui cultivions notre réalité par les graines que sont nos pensées, paroles et actes que nous semons à chaque seconde. Que dire des graines et de la façon dont nous les plantons dans nos femmes ainsi que de l’utilisation du plantoir…. ? J’y reviendrais, tu peux compter sur moi mais c’est un sujet « délicat » autant que tabou alors qu’en fait, il est le miracle des miracles, mais si mal compris, si mal vécu, si mal utilisé !

Pour en revenir au sujet, oui nous pouvons, devons faire le constat qu’il y a un souci avec le féminin car comme dit plus haut, tout ce qui est féminin ici sur terre semble complètement incompris conduisant à son avilissement et son abus, sa maltraitance, chemin direct à notre effondrement.

UNE terre, UNE eau, UNE femme, 3 féminins, toutes 3 porteuses de vie, toutes 3 donnant, offrant, créant la vie, le vivant sont en fait les 3 composantes du vivant les plus maltraitées, exploitées, avilies sur cette planète. Mais de quoi l’homme a-t-il si peur pour tenter de détruire le Féminin d’une telle façon ? Qu’est ce qui fait peur à l’homme pour maltraiter d’une telle façon tout ce qui est féminin, tout ce qui porte la vie, l’engendre, la créer, co-créer, re-créer depuis des siècles ? Quelle est cette peur ? Car une telle attitude vis-a-vis du féminin ne peut être vue, comprise, que sous la forme de la peur puisqu’il y a, de toute évidence, tentative de destruction « inconsciente » de ce qui est féminin. Cette peur semble tellement immense qu’il faille détruire la cause de cette peur, croyant de ce fait, pouvoir lui échapper.

La peur de ce qui porte la vie, ce qui créé la vie… pourquoi une telle attitude ? Est-ce que l’homme aurait peur de vivre, d’être en vie, d’être vivant ? D’où vient cette peur d’être en vie, d’où vient cette peur du vivant ? …. ah oui … !  La mort ! Voilà bien la grande peur des hommes, mourir. Alors pour échapper à la mort, il veut profiter, s’enrichir, conquérir, marquer l’histoire, posséder, dominer, trouver des substituts dérisoires lui donnant l’illusion d’être heureux avant de mourir. Alors, si nous regardons de plus près encore ou avec plus de hauteur, la stratégie de l’homme ayant peur de la mort est de lui échapper en tuant le vivant pour le profit et l’exploitation. S’enrichir pour jouir du plaisir qui détruit… hum, hum, merveilleux concept de la vie, génial, quel génie ! Quelle intelligence alors, quelle belle évolution ! Quelle grandeur ! Quelle beauté, on en reste béat !

Tu crois que je raconte des sottises, n’y a-t-il pas une grande vérité dans ces propos ?

Mais continuons un peu notre réflexion de départ sur la peur du féminin, la peur de ce qui créé la vie. Est-ce que ce n’est pas de cette toute puissance bienfaisante dont l’homme a peur ? N’a-t-il pas peur de ce féminin si sacré et de ses 3 éléments que sont : UNE terre, UNE eau, UNE femme ? Nous pouvons nous poser la question de façon tout à fait légitime, car OUI ces 3 éléments fondamentaux assurent la pérennité de la vie, du vivant. Ce sont les 3 fondamentaux les plus maltraités, les plus pollués, les moins respectés, les plus incompris, les plus exploités, les plus détruits pour des profits, pour gagner sa vie plus que la vivre. Et où tout cela nous conduit-il ? Sans aucun doute à de très très grandes difficultés et à un défi majeur pour cette humanité.

Que pouvons-nous déduire de cet état de fait ? Et bien tout simplement que le vrai message Christique n’a pas été compris, conscientisé par l’humanité. Rien, ou pas grand chose de la profondeur de son message, n’a été incarné sur la planète « mère ».

Quel était ce message ? La révélation d’un féminin sacré inhérent, intrinsèque à l’expression la plus noble, la plus pure de la vie et du vivant. Cette expression est celle de l’AMOUR, de la générosité, du partage, du don de soi, de l’altruisme bienveillant que réalise chaque jour à chaque seconde les 3 fondamentaux féminins de la création, à savoir : une terre, une eau, une femme. Ces 3 sources séculaires, multi-millénaires créent, recréent, co-créent du vivant, de la vie, la Création. Et ce, à l’infini depuis des siècles et des siècles pour des siècles et des siècles.

Etre humain c’est être UNE-main

Dans un monde sans argent, les mains seraient mises à contribution tous les jours pour produire de la nourriture, soigner, créer des objets, etc. Pour se préparer à un monde avec moins d’argent, il nous appartient donc dès aujourd’hui de développer nos compétences, nos talents… également sources d’estime et d’amour de soi ?

Raphaël

 

Les mains de chacun sont de toutes façons mises à contribution chaque jour, ici et maintenant, le souci est qu’elles servent des intérêts personnels, individuels plus que le bien-commun de l’humain, de l’une-main !

Nos mains sont employées chaque jour pour exécuter un travail afin de gagner sa vie, recevoir un salaire, du maçon au médecin, de l’informaticien au boulanger, du facteur au ministre, de l’artiste à l’agriculteur, tous nous utilisons nos mains pour accomplir des tâches. Les mains sont des instruments, des outils qui nous aident à mettre en pratique ce que le cerveau envoie comme informations pour exécuter notre travail.

Nous utilisons ces 2 outils que sont le cerveau et les mains de façon variées. Certains utiliseront plus l’un que l’autre, le maçon utilisera plus ses mains qu’une personne ayant un travail intellectuel. Mais l’informaticien, le ministre en auront toujours besoin pour signer des documents, remplir une ordonnance ou tapoter leur clavier. La finalité de notre travail, finit toujours par nos mains. Ce sont des outils merveilleux de la création qui nous permettent de faire aboutir nos  idées, envies, désirs, choix… dans la matière.

Mais si nous regardons d’un peu plus près notre paradigme économique, la quasi-totalité de nos activités quotidiennes sont motivées par le seul fait de gagner notre vie, d’obtenir un salaire. Cette quête d’argent a essentiellement pour but de consommer des produits, de toutes formes et natures, qui finissent pour moitié dans des terrains d’immondices. Chaque jour nous jetons de quoi nourrir la planète entière ! Tous ça pour de l’argent.

Toutes ces mains sont utilisées chaque jour pour dépecer la planète, dévaster et saccager la terre. Tout cela pour accumuler des bouts de papier et des chiffres virtuels sur des écrans d’ordinateur. En vérité, chaque centime entretient la fiction, l’illusion d’un bonheur qui ne viendra jamais car derrière le besoin d’avoir se cache les manques qui ne peuvent être résolus par la consommation, la possession ou la domination.

Consommation, qui sonne d’ailleurs comme « con-sommes-nation »… destruction des nations pour du : consumérisme, capitalisme, égoïsme, quel crétinisme… je m’emporte, je m’emporte, désolé.

L’humain court comme un poulet sans tête pour des salaires et quel est le résultat de ces salaires ? un sale-air dans une sale ère, celle de l’errance, de l’air rance à devoir gagner sa vie plus que de la vivre.

Pourtant, il y a des évidences que nous devrions voir, elles sont si grandes ! Ce que nous consommons consume la planète et l’humanité. Les objets de consommation que nous utilisons, nous utilisent, nous rendent esclaves, ce que nous possédons finit toujours par nous posséder ! Cette humanité est possédée… par ce qu’elle créé. Ce n’est pas le fait de baigner dans le dualisme et l’endoctrinement au gain qui nous apportera la liberté.

Pourquoi ne pourrions-nous pas vivre de l’art-gens plutôt que de l’argent ? Nous avons tous des dons, des talents particuliers, des facilités que d’autres n’ont pas. Nous pourrions mettre toutes ces mains aux talents multiples et divers au service du bien commun, du bien-comme-UN ?

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Est-ce si difficile de partager sans compter ? Est-ce si difficile d’observer que le plus de l’un est le moins de l’autre ? Est-ce si difficile d’envisager une société ou chacun puisse exercer ses pleines capacités, ses dons naturels, ses facultés et potentiels au service du bien commun par le partage, la solidarité, la générosité, la bienveillance ? Est-ce si difficile d’offrir à autrui nos dons afin que chacun acquière de multiples connaissances et savoirs, plus que s’avoir ? Est-ce si difficile de respecter la vie, le vivant la nature, la planète ? Est-ce si difficile de vivre ensemble et de bâtir, garantir un a-venir serein pour nos enfants ? Est-ce si difficile de donner, de créer dans la joie et le bonheur, de faire l’expérience de qui nous sommes, des artistes du vivant qui se créent sous de multiples formes et façons ? Est-ce si difficile …

Est-ce si difficile d’organiser une vie en communauté sachant prendre soin de son prochain de façon individuelle et collective ? Est-ce si difficile de créer des structures de transmissions de savoirs, de connaissances, loin des formatages de toutes formes et natures qui transforment l’homme en petit soldat esclave servile du consumérisme ? Nos écoles, nos formations ne servent qu’à ça, nous mouler dans la dualité pour nous couper de nous-mêmes et de l’autre. Etre le premier, mais premier de quoi quand le deuxième ne vaut déjà plus rien ? La seule chose qui nous empêche de créer un tel modèle épanouissant pour l’âme humaine, c’est l’argent, l’esprit de compétition, le dualisme, la vision binaire, le manque de conscience et du respect de ce qui EST, de ce qui nous est prêté.

Cette humanité a tout misé sur l’économie, où cela nous a-t-il conduit ? Où en sommes-nous de ce paradigme du chacun pour soi alors que le Soi est en chacun, partagé en parts égales afin qu’IL SOIT ?

Oui nous devons retrouver nos talents, nos dons multiples et les partager avec amour et générosité, qu’une seule feuille manque à un arbre et c’est toute la forêt qui est défigurée. Qu’un seul veuille prendre pour lui et le déséquilibre s’installe, que tous veuillent donner et l’équilibre s’installe, s’incarne.

Notre société individualiste engendre le déséquilibre parce que celui qui est le plus doué, celui qui a le plus de facilités pour telle ou telle chose veut en tirer profit, gagner, être le premier ! Et cela se fait au détriment des autres. Par contre, si les plus doués dans certaines capacités, facultés, offraient de façon généreuse leurs savoirs et connaissances, rien ne manquerait à chacun et notre société s’en porterait de mieux en mieux.

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LA est l’évolution, celle de restituer au bien commun avec bienveillance, nos qualités afin de grandir et sublimer le beau, sublimer cette création. C’est en fait notre rôle, rendre cette terre encore plus belle que ce qu’elle est en nous fondant dans ses lois, celles de l’émulation inter-dépendante, interconnectée, intriquée car nous sommes-Un.

Revenir à la terre est le chemin, notre civilisation est en grande part hors-sol. La plus grande partie des humains sont dans du béton et rarement les pieds dans la terre, ce qui produit une distance entre l’homme et la nature, l’homme et l’environnement, l’homme et la création, l’homme et son créateur. Ces mises à distance sont générées par l’outil du grand diviseur, ce qui ne veut pas de l’UN, de l’unité, l’argent !

L’argent est une arme de destruction massive qui coupe, sépare, divise... L’argent est comme un « être », une énergie, un fantôme entre l’homme et l’homme qui nous empêche de vivre en communion les uns avec les autres pour vivre, incarner la grande famille humaine.

Pour en revenir aux mains, il me semble qu’elles sont presque toutes utilisées de la plus mauvaise des façons qui soit, contre le Soi, car elles divisent et sont divisées. Elles sont exploitées et elles exploitent. Elle dévastent et sont dévastées. Elles polluent et sont polluées. Elles crient aux injustices et sont l’injustice. Elles crient à la soumission et sont soumises. Elles revendiquent la liberté et sont esclaves. Elles crient à la solidarité mais sont chacune pour soi. Elles crient au changement mais ne changent pas. Elles dénoncent les inégalités et les reproduisent. Elles crient le nouveau mais font l’ancien. Elles crient au plus mais font le moins.

Or, être humain c’est aussi être-une-main, une main qui donne, partage, caresse, soigne, cajole, guérit, façonne, sculpte le réel. Alors sommes-nous vraiment UNE main ? Sommes-nous vraiment humains quand tous courent dans le stress chaque jour pour des salaires créant tant de misère ?

L’argent est une chose que nous devons envisager d’abandonner si nous voulons créer une société équitable. Offrir un revenu universel à chacun ne sert à rien. Nous serons les serviteurs, les esclaves de ceux qui offriront cet argent. Ils pourront tout nous demander puisqu’ils nous payeront : « tiens, tais-toi et fais ce que je dis puisque je te paye ! » C’est de façon certaine ce qui risque d’arriver. Par contre, si nous choisissons le don, le partage, la générosité, qui pourrait interférer sur nos libertés individuelles et collectives ?

Ce temps viendra j’en suis convaincu mais l’humanité devra traverser de grandes épreuves avant de vivre dans une telle conscience… Les temps s’accélèrent car en fait, nous n’aurons bientôt plus d’autres choix que d’incarner ces vérités, restituer cet amour inconditionnel qui nous est donné depuis des siècles et des siècles.

Robin

Au cœur de la kundalini

Nous avons parler de la kundalini lors de ta présentation (ici). Comment fonctionne cette kundalini, d’où vient-elle ?

Raphaël

La kundalini est la puissance de l’énergie sexuelle fécondante, elle féconde notre corps et  notre esprit en se déployant et en nous adoubant.

C’est aussi un nettoyage dans le sens où son déploiement « nettoie » toutes les scories négatives accrochées au corps et dans le mental. Elle est un feu divin qui calcine tout par sa pure présence d’amour. Elle est un flux perpétuel qui sous-tend toute la création depuis la nuit des temps et pour l’éternité. Elle est cette onde bienfaisante d’amour total, ultime, qui féconde et façonne la matière depuis des siècles pour des siècles.

Qu’est ce que l’énergie, la force sexuelle ?

C’est la force, l’énergie la plus puissante, la plus pure, la plus noble, la plus sacrée de la création, de l’Univers, elle est l’énergie, la force principale, fondamentale, primordiale de la création. Elle est bien au-dessus de la gravité, de la pesanteur, des lois d’attraction et tutti quanti… Ces forces ne sont que ses enfants, ses créations, ses attributs en quelque sorte car c’est l’énergie sexuelle, si puissante et sacrée, noble et pure, qui a crée toute cette matière. Elle la crée, la recrée, la co-crée depuis des siècles et des siècles pour des siècles et des siècles. L’énergie sexuelle est le « moteur » de l’Univers.

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Si nous regardons notre monde, tout, absolument tout dans la matière est sexué, a une sexualité : les hommes, les animaux, les plantes, et même le minéral. Tout, absolument tout est animé de l’énergie sexuelle, tout est vivant grâce à cette énergie, cette force présente partout dans l’univers. Et ce, du plus petit atome aux plus grandes galaxies, c’est elle qui crée, tend et sous-tend toute la création. Tout a été créé par paire, afin de perpétuer, pérenniser la vie, le vivant, DIEU.

Quand la supra-conscience, la vie, le vivant s’est crée, IL fallait qu’IL mette au point une force pour que sa création ne soit pas un « one shot ». Dieu voulait une pérennité à sa création c’est-à-dire à LUI-même; à qui IL EST afin de réaliser la plus grande expérience de qui IL EST ! Se voir dans la matière est le but primordial de sa création, de cette création.

Avant la création de toutes choses, c’est la première fonction à laquelle il a réfléchi, comment ME perdurer ? Comment ME pérenniser si je veux faire la plus grande expérience de qui JE SUIS ? S’il n’avait pas crée cette énergie qui sous-tend toute la création, ça n’aurait été qu’un ballon de baudruche gonflé et dégonflé en quelques secondes et ça, le sans nom ni tenait pas 😉 Cela n’aurait eu aucun sens ! Un peu comme si nous nous incarnions déjà adulte pour tourner 3 minutes sur un manège et puis hop, disparus !

Le big bang, est en fait une éjaculation sacrée de l’amour du père-mère, éjaculation sacrée insérant en son sein l’œuf et l’enfant, l’ovule et le spermatozoïde en quelque sorte. Certain appelle cela l’œuf cosmique source de toute chose car imprégné, fécondé du TOUT en expansion constante dès sa création. D’ailleurs cette création est un orgasme galactique. Dans chaque acte sexuel, la jouissance créé dans notre cerveau un big bang au niveau de l’épiphyse (alias la glande pinéale, l’oeil d’Orus) et de la glande pituitaire (l’hypophyse). Ce sont 2 glandes qui ont une fonction majeure dans l’équilibre physiologique et psychologique de notre corps. Au moment de l’orgasme, ces glandes fabriquent et envoient dans tout le corps humain un nombre incalculable d’hormones de toutes formes, natures et couleurs, c’est un feu d’artifice incommensurable. Notre big bang galactique est de même nature mais en des milliards et des milliards de fois plus puissant.

Un jour, je regardais un reportage sur la flore et les arbres plus spécialement, un scientifique interrogé donnait des réponses aux questions posées, et dans ces digressions, il dit ceci : « nous savons comment les arbres fabriquent la photosynthèse, comment ils captent le soleil par leurs feuilles et puisent les nutriments dans le sol pour grandir, mais nous ne comprenons toujours pas comment font les arbres pour pousser à de pareilles hauteurs en faisant fi de la gravité et de l’apesanteur ». En gros, la science ne comprend pas ce qui fait vraiment pousser les arbres à l’assaut du soleil. Là, je tombais des nues et ma réflexion immédiate fût de dire tout haut comme si je parlais à cet homme :  » mais c’est l’énergie sexuelle, couillon !  » 😉 Oui c’est cette énergie, cette force si sacrée, belle, pure, puissante et transcendante qui pousse l’arbre à pousser en dépassant les forces de gravité et de pesanteur. C’est tout dire de l’importance capitale, primordiale de cette énergie qui sous-tend toute la création. Sa puissance est à manier avec discernement, noblesse et pureté si nous ne voulons pas qu’elle cause de graves dégâts…

Que savons nous de la relation entre l’arbre et le lierre ? 

Que la lumière soit et hop,  big bang ! Orgasme cosmique ayant crée toute la matière et ses lois d’expansion, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, tout en ayant en leur sein cette énergie, force primordiale l’ayant fait naître à la lumière, dans la matière. La kundalini est le champ vibratoire de cette énergie sexuelle sacrée qui sous-tend la création pour qu’elle se pérennise, énergie que nous pouvons capter dans notre corps afin de nous illuminer, d’éveiller notre conscience au tout unifié, à l’UN, puisque tout est né et relié à la même source, au même père-mère de toute chose.

Quand nous disons que Dieu n’est ni homme ni femme mais les 2, il en va de même pour nous puisque nous sommes habités des deux énergies, seulement nous avons choisi en nous incarnant une polarité masculine ou féminine. Mais fondamentalement nous sommes constitués des deux. Dieu « incarne », vibre en permanence les 2 polarités, il n’a pas fait de choix, IL EST ces 2 sources de félicité, de joie, d’amour total et inconditionnel pour LUI-même et sa création.

Cette humanité ne tient absolument pas compte de cette force, de cette énergie encore si mal connue, comprise, conscientisée, cette méconnaissance est source de très graves problèmes, et nuit à la croissance en conscience de notre humanité. La méconnaissance de sa puissance engendre des troubles énormes qui impactent directement notre évolution tant individuelle que collective.

Mal se servir de cette force, mal utiliser cette énergie si sacrée et si pure, c’est se tirer une balle dans le pied, c’est s’amputer de la plus belle et pure des vérités de la création, co-création, procréation !

Je viens de regarder un reportage intitulé : « Au cœur de la kundalini ». La plupart des témoignages entendus sont faits par des êtres qui étaient « pollués », bloqués dans leur processus d’expansion de la vie en eux, pour d’autres ce fût une pratique dans le but de la faire monter en eux pour connaître l’éveil. Je me rends compte que mon expérience fût assez différente de ce qui y est dit. Elle est similaire, identique à ce que les témoins décrivent dans les processus de déploiement, mais je sais maintenant avoir vécu quelque chose de beaucoup, beaucoup plus intense par le fait que depuis mon enfance je n’ai jamais été coupé de cette kundalini. Mon dos a toujours vibré de façon intense et depuis ma plus tendre enfance mon plexus se dilate dans des vagues d’amour inouïes.

Régulièrement quand j’étais en contemplation, dans la Joie, je sentais venant de mon coccyx une énergie monter en moi jusqu’au dessus de ma tête et avec un point de jonction, « d’arrêt » très intense au niveau du cœur, le plexus solaire. Dans ces moments-là, il était complètement dilaté, comme si mon plexus débordait de mon corps sur les 10 mètres à la ronde. C’était comme des vagues de chaleur, douces, intenses qui me traversaient et rayonnaient tout autour de moi, mon cœur, mon plexus solaire était comme un soleil qui éclairait tout ce qui l’entourait d’amour, de Joie, de paix, de gratitude, de compassion.

Dans ce documentaire, un des intervenants parle du fait qu’il y a 2 kundalinis, une tellurique qui pulse du sol, et une qui passe par le dessus du crâne nous venant des mondes subtils, cosmiques. C’est tout à fait juste, il a bien vu et compris la mécanique de la kundalini, l’inspire et l’expire de la lumière divine qui unit haut et bas, gauche et droite, ombre et lumière, chaud et froid….

Mon expérience fût la rencontre de ces deux kundalinis à une puissance phénoménale. Mon plexus solaire que j’avais un peu oublié s’est remis en expansion, en totale expansion de gratitude et d’amour inconditionnel et en même temps la kundalini cosmique venant des mondes subtils, rentra dans mon crâne par le 7ème chakra pour me traverser par le  haut de façon toute aussi intense. Ces deux kundalinis eurent pour point de jonction, de fusion, mon plexus solaire. Il ne débordait plus de quelques mètres mais était tout, il englobait la création entière, je n’étais plus qu’un avec le grand TOUT de l’Univers. C’est la connexion de ces deux kundalinis qui a ouvert ma conscience au grand TOUT, qui m’a permis de voir et d’entendre tout ce que l’Univers avait à me dire, me faire voir, me faire entendre, conscientiser.

Lorsque cet événement se produisit, j’eus belle et bien la sensation que le démarrage de l’expérience se fît par le premier chakra. Et en même temps, j’eus une forte impression qu’une force, une énergie, entrait par le dessus de mon crâne via le septième chakra. C’était puissant et en même temps je sentais, voyais bien que les énergies venant du bas et du haut, du premier et du septième chakra, réalisaient leur jonction dans mon cœur. Ces énergies fusionnaient, se connectaient dans mon plexus solaire.

Il est un peu triste de voir que certains expliquent leur expérience mais en passant par le mental. Malgré cette expérience tout n’a pas été vu et compris et certains tiennent des propos non appropriés, des faux constats peuvent conduire à l’égarement. Ce n’est pas grand chose mais ces erreurs risquent d’induire d’autres personnes en erreur. Je ne citerais pas de nom ni d’exemple, chacun reçoit et comprend ce qu’il est capable de porter.

Ce qui m’a le plus dérangé à la vision de ce reportage intitulé  » au cœur de la kundalini » est qu’une personne, interviewée sur son expérience de déploiement, dise que seul l’homme aurait une conscience !!!

Un arbre n’est qu’un arbre, juste une plante …. ah misère !

Si un jour j’en ai la possibilité, je dirais à cette personne que tout a une conscience ! Si elle a un chat ou un chien, ne l’a-t-elle jamais observé pendant son sommeil ? Ils gémissent, font bouger leurs pattes comme s’il couraient, ils grognent, sifflent, on peut voir qu’ils sont animés d’une vie intérieure car en fait ils RÊVENT. Et seuls les êtres dotés de conscience rêvent !! Il en va de même pour chaque animal !

Pour les arbres, un jour, je regardais un documentaire sur une région d’Afrique où vit une antilope appelée le « koudou ». Cette antilope se nourrit essentiellement de feuilles d’acacias et quand la population de koudou est trop importante, l’ arbre sécrète dans ses feuilles un poison qui tue les koudous ! Pour une simple raison, sa pérennité ! En effet, s’il y a trop de koudous et qu’ils mangent toutes ses feuilles, elles risquent de le tuer, l’arbre empoisonne les koudous afin de survivre ! Est-ce que l’arbre, dans ces conditions, n’a pas une conscience de lui-même engendrant un instinct de survie ? Mais plus beau encore, chaque acacia communique avec les autres arbres à la ronde, qui eux-aussi, sécrètent un poison dans leurs feuilles, garantissant de ce fait, leur propre survie mais aussi celle des koudous car s’il n’y a plus de feuilles, il n’y a plus de koudous. Est-ce-que ce n’est pas une forme de conscience de lui-même qu’a l’arbre en mettant au point une stratégie de survie pour lui-même et son entourage direct ? C’est vraiment peu connaître la vie, le vivant que de dire que seul l’homme a une conscience, pourtant, elle a vécu un éveil de kundalini.

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Et que dire de l’eau, elle est sûrement la plus grande conscience de cette planète Mère ! Les expériences de monsieur Masaru Emoto en sont les preuves évidentes et indiscutables, toute la vie a une conscience propre à son genre, en affinité avec sa nature. Ce que nous devons prendre en compte, prendre en conscience, c’est que tout vit, tout est vivant, tout est conscience. « L’inconscience » est l’attribut de l’humain, c’est l’outil nécessaire pouvant lui permettre de redevenir, revenir à la conscience, au SOI par la bonne utilisation de son libre-arbitre. Elle lui permet d’incarner les choix justes en vivant en syntonie au travers des lois ontologiques du vivant.

 

Les lois ontologiques, si importantes et si méconnues !

Les questions référendaires que tu évoques auraient pour but de respecter les lois du vivant, les lois ontologiques. Peux-tu rappeler quelles sont ces lois ontologiques ?

Raphaël

 

Il y a plusieurs variantes à la définition de l’ontologie, elles sont toutes un peu identique. Pour ma part je la vois comme l’étude naturelle de l’être (toute étude a pour but une meilleure connaissance et compréhension d’un sujet afin d’en tirer la quintessence pour un mieux vivre). Qu’est ce que l’être ? C’est nous, être humain et la nature qui est aussi un être nommé Gaïa.

Maintenant qu’est ce que les lois ontologiques ? Et bien c’est l’étude des principes fondamentaux de la nature, de l’être dans ses fonctionnements naturels.

Vivre à travers les lois naturelles, c’est tout simplement observer, voir les principes fondamentaux et élémentaires de la nature afin d’être naturel, nous couler dans les principes élémentaires et fondamentaux de la vie, du vivant, de la création et ses créatures. Etre en syntonie avec ses principes créateurs et co-créateurs de la vie, du vivant.

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Quels sont les principes fondamentaux et élémentaires de la vie, du vivant, de la nature ? Si nous prenons la peine d’observer attentivement, elle est l’interdépendance, l’interconnexion par l’entraide afin d’entretenir de façon harmonieuse sa pérennité, sa création, co-création, re-création.

Elle est l’émulation de différentes formes de vie qui se tiennent et se soutiennent, s’inter-pénètrent pour continuer les cycles de vie à travers la permanente impermanence.

Si nous regardons la nature avec un œil plus ouvert, averti, aimant, nous pouvons observer qu’elle n’est pas en compétition mais en émulation dans un système d’échanges et d’auto-régulations pour que chaque être vivant participe à la pérennité et la croissance de la vie, du vivant. Nous pouvons observer qu’en fait la Vie ne détruit rien, même si la « mort » en fait partie, la Vie s’expanse en harmonie constante. Et ce par cycles de régénération interdépendants dans la permanente impermanence.

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Quand ces principes fondamentaux et élémentaires d’interdépendance, d’émulation et d’harmonie sont vécus, incarnés, ils ne sont plus des principes mais deviennent des lois. Des lois logiques pour une vie harmonieuse et épanouissante pour chaque forme de vie. Ces principes, ces lois, n’ont rien à voir avec les lois humaines, absolument rien.

Les lois humaines sont des jugements qui nous disent, ceci est le bien, ceci est le mal, ceci peut être fait, pas cela, ceci est juste, cela ne l’est pas. Ce sont des codes moraux qui voudraient, tentent de créer une vie épanouissante et harmonieuse pour chacun… en principe.

Les lois naturelles ne fonctionnent pas avec des notions de bien ou de mal, la nature est bien au-dessus de ce principe dualiste, binaire. Elle cherche et recherche sans cesse à se parfaire, à s’épanouir, à s’expanser, à créer l’expérience de qui elle est sous de multiples formes par l’émulation, l’entraide, l’interaction et interdépendance, l’inter-connexion  de toutes les formes de vie créées par/pour sa pérennité.

Les exemples de cette émulation interdépendante et de connexion sont nombreux et existent sous de multiples formes. Les arbres comme le plancton et les baleines fabriquent de l’oxygène, les abeilles qui butinent les fleurs fertilisent d’autres fleurs ce qui pérennise leurs existences, leur vie. Certains oiseaux mangent des « parasites » sur le dos des gros animaux et aident à leur survie tout en se nourrissant. Le végétal aussi a des systèmes dans lesquels il aide à son auto-fertilisation en s’appuyant les uns sur les autres (je pense ici au reportage de Jean-Marie Pelt : « le monde des plantes »). Les champignons fécondent les forêts. Je ne vais pas tout citer mais il existe des dizaines et des dizaines de reportages sur la faune et la flore qui montrent et expliquent ces modes de fonctionnement interdépendants. C’est l’intelligence du vivant, de la nature, de la création et de ses créatures. La seule créature qui ne s’intègre pas dans ce système d’émulation interdépendante, c’est l’humain qui veut tout contrôler. L’être humain veut faire des profits, gagner de l’argent sur le dos du vivant en total irrespect et incompréhension de la vie, du vivant et des lois naturelles donc ontologiques. L’incompréhension autant que la prétention d’être supérieur, engendre la destruction massive des  formes de vie par sa sur-exploitation.

Pour vivre en harmonie, en syntonie au sein des éléments, de la nature, nous devons simplement nous fondre dans ses lois, dans ses principes élémentaires et fondamentaux de pérennité de la vie, du vivant. Nous ne sommes pas en dehors, à l’extérieur de ce système mais complètement enchevêtrés et dépendant de ce système.

L’incompréhension de cette dépendance nous a conduit à la situation prédite par beaucoup de notre prochain effondrement. C’est le résultat inique de notre incapacité à vivre aux travers des lois, des principes ontologiques de l’être total et immense qu’est la création, la vie, le vivant.

Robin.