Qu’est ce que le Karma ? Comment fonctionne t-il ?
Raphaël
Comme écrit dans le texte sur la pesée des âmes (le lire ici), le karma est la somme de tous nos actes, paroles et pensées tant positives que négatives engrammés dans l’âme. Le karma est le souvenir de ce que l’âme a créé dans sa vie et ses vies antérieures.
Quand une âme s’incarne, toutes les connaissances issues du chemin parcouru « disparaissent » de sa mémoire consciente et inconsciente. L’âme oublie dans la matière qui elle fût dans les autres vies. Bien évidemment ceci est tout à fait logique, si le souvenir de qui nous avons été est toujours présent à notre mémoire, c’est à coup sûr le moyen de ne pas évoluer, de ne pas faire fonctionner notre libre arbitre, celui de nos choix conduisant à notre éveil ou pas. Cela pourrait être aussi très dur à vivre si dans des vies passées nous avons commis des actes très négatifs. La culpabilité vécue, ressentie serait un frein à l’évolution et pourrait même provoquer des actes encore plus négatifs engendrés par la colère et l’amertume qui sont parfois les conséquences de la culpabilité.
Le subconscient, lui, garde en partie les traces de nos vies antérieures. Nous pouvons les décrypter a travers les différents symboles et archétypes que nous avons choisi d’incarner lors de notre « descente » dans un corps de matière. L’âme par son choix d’incarnation (date, heure et lieu de naissance, signe astrologique, maître nombre, parents, lieu d’habitation, pays…) s’offre de multiples points de repères fixés dans le subconscient qui permettront à l’âme de retrouver la mémoire de qui elle est et du chemin qu’elle a choisi pour sa nouvelle incarnation.
L’âme sait que chaque symbole correspond à une réalité inconsciente collective issue du monde où elle s’incarne. Les symboles qu’elle choisira lors de son incarnation seront les garde-fous du chemin qu’elle a choisi. Les symboles sont comme les cailloux du petit Poucet, ils sont semés dans le subconscient pour faciliter le retour à la maison. A nous de les cueillir pour nous faciliter le retour au SOI, à l’UN à ce qui EST.
Tous nous avons une couleur préférée et une moins aimée, tous nous avons un chiffre porte-bonheur, une forme géométrique que nous apprécions et d’autres qui nous parlent moins. Idem pour une note de musique, certains mots, des héros, des mythes ou légendes qui nous parlent et font écho en nous. Il suffit d’aller voir ce que ces symboles représentent et nous retrouvons notre « carte d’identité » qui comprend le chemin parcouru et celui qui reste à parcourir. Les symboles ayant toujours un côté « négatif » et « positif », diurne ou nocturne. Il nous appartient aussi d’aller voir ceux que nous n’aimons pas. Ils sont souvent les signes, les points de repère que nous devons dépasser pour avancer sur notre chemin.
Leur importance est si grande, si énorme, si belle, que leur compréhension et leurs rôles restent cachés aux « profanes ». Pourtant, ils sont partout et plus spécialement dans les églises et les temples. Il suffit d’observer les chapiteaux des colonnes, les tympans et les frontons. Toute notre histoire y est écrite, résumée en symboles. Ces éléments résument notre cosmogonie, ils sont autant d’outils permettant de comprendre nos choix inconscients et de nous éveiller. Les symboles ont une influence directe sur l’individu et notre inconscient collectif.
Les symboles ont d’immenses pouvoirs car en fait, ils disent qui nous sommes et où nous en sommes sur notre chemin du retour à la maison dans les bras du grand créateur de toutes choses.
Le karma est là, dans les symboles autant « positifs » que « négatifs ». C’est la force de l’âme, sa volonté, son courage et son désir de faire l’expérience de qui elle est. Le karma influencera les choix de vie de l’âme selon les symboles qu’elle aura choisi. A chacun de connaître et comprendre les symboles qui sont des vérités cachées et non étudiées sur les bancs de nos écoles. Ces vérités sont dévoilées à quelques « initiés » érudits qui parfois, sachant que les symboles façonnent notre inconscient collectif, s’en servent à des fins de pouvoir et de domination. (lire l’article sur les symboles)
Le karma négatif de l’âme se déroule de la façon suivante : elle revivra pour elle le « mal » qu’elle a fait à autrui. Par exemple, si elle a trahi elle vivra la trahison. Si elle a menti elle vivra le mensonge. Si elle a manipulé elle sera manipulée, et ainsi de suite. Ceci dans le seul et unique but de connaître, sentir pour elle-même ce qu’elle a fait dans une autre vie. C’est le seul moyen de dépasser par l’expérience consciente les actes négatifs faits dans d’autres vies afin de ne plus les commettre.
De nombreux exemples existent, je me souviens avoir lu dans un livre d’Edgard Cayce, le cas d’un enfant qui perdait la vue. Les parents avaient consulté tous les médecins et ophtalmos possibles afin de trouver l’origine de la cécité grandissante de leur enfant. Aucun de ces médecins ne trouva la cause et l’origine de la perte de la vue de cet enfant.

En dernier et ultime recours, ils sont allés voir ce monsieur Cayce… Cet homme avait la faculté comme certains d’entre nous ont, de voir les vies antérieures des âmes incarnées.
En visitant, si l’on peut dire, l’âme de cet enfant, il a vu que dans une vie antérieure cet enfant avait été un homme qui avait crevé les yeux d’autres êtres. Son âme avait choisi de vivre la cécité pour comprendre, conscientiser dans la matière, ce qu’il avait fait à d’autres dans une vie passée. C’est un petit exemple de karma. Nous venons pour réparer, soigner les dégâts causés à nous-même et autrui afin de les dépasser et passer à autre chose dans l’expérimentation de la vie, du vivant, de qui nous sommes. C’est un choix délibéré que l’âme réalise en s’incarnant. Ces choix sont multiples, dans cet exemple, il a été bon pour cette âme de se rendre compte des conséquences de ses choix passés. Les parents de cette âme, eux aussi, ont dû cheminer. Cette histoire les ont conduits à savoir que, comme leur fils, ils avaient une âme ayant plusieurs vies et qu’ils étaient certainement liés les uns aux autres depuis bon nombre d’incarnation. Cette connaissance, cette mémoire retrouvée leur a certainement apporté une meilleure connaissance de la vie et de ses lois qu’ils ont ensuite transmis, traduit à leur entourage.
Il y a bien évidemment une multitude de karmas, autant qu’il y a d’être en fait, et tous s’expriment de façon différente. Nous pouvons revivre des expériences non abouties avec les personnes avec qui nous avons vécu. C’est d’ailleurs souvent comme cela que çà se passe. Nous évoluons de vie en vie par groupe d’âmes. Nous nous retrouvons dans la matière à différents moments pour parachever ensemble nos chemins à travers lesquels nous nous sommes liés lors de différentes incarnations.
Il y a aussi des âmes qui s’incarnent sans karma, se sont nos guides. Ils sont couramment appelé les bodhisattvas, se sont des âmes ayant connu l’éveil qui s’incarnent à nouveau pour offrir leurs connaissances afin d’aider l’humanité à grandir en conscience. Il y a aussi ceux que l’on nomme les avatars mais eux sont très très nettement moins nombreux que les bodhisattvas. Les avatars ont eux ont un rôle tout à fait spécifique lors de leur réincarnation. Zoroastre, Bouddha, Christ, Moïse… étaient des avatars et contrairement à la croyance de beaucoup, il y en a très peu sur terre !
Ces âmes sont sans karma car leur évolution, le retour à la maison est effectué mais ils décident volontairement de se réincarner pour offrir, partager leurs connaissances afin d’aider, soutenir l’humanité vers son réveil, individuel et collectif. Par leur travail, ils permettent l’évolution de la création dans laquelle ils s’incarnent. Les chercher ne sert à rien et ceux qui se prétendent avatar ne le sont pas en général. Ces âmes sont trop humbles pour s’affirmer être intel ou untelle. NON, ils sont bien au-dessus de ca, ils sont au service de la vie, du vivant, du sans-nom et cela leur suffit amplement. Nul besoin de jouer les fanfarons avec des choses aussi belles, aussi pures, aussi sacrées.
Donc les bodhisattva et les avatars ont comme point commun de ne plus avoir de karma « négatifs » mais quelles sont les différences entre eux ?
Le bodhisattva est là pour éveiller, soigner, offrir sa connaissance à l’humanité afin de la faire grandir en conscience. L’avatar lui, a le même rôle mais à un niveau supérieur. Il est un enseignant plus « puissant » chargé d’un rôle plus grand auprès de la population entière. Il est là pour marquer les esprits, dans le meilleur et le plus noble sens du terme ESPRIT. A lui seul, un avatar peut être le porteur d’une nouvelle vague de création, il peut prendre sur lui la naissance d’un nouveau paradigme en ayant une fonction plus planétaire par la puissance qu’il incarne. L’esprit, la vie, le sans-nom le charge de cette mission en total accord de cet avatar, c’est un deal qu’il passe directement avec la source de vie de tout ce qui est.
On parle beaucoup de ces guides humains, mais n’oublions pas que chaque race animale a elle-aussi ses bodhisattvas. Eux-aussi s’incarnent pour faire évoluer la conscience de la race animale dans laquelle ils se sont incarnés. Pas besoin de langage chez eux, les animaux sont dans l’être, le lâcher prise et l’instant présent. Chaque race animale cherche aussi à devenir auto-consciente et pour cela ils ont leurs maîtres, leurs guides. Ce sont en général des animaux alpha, ils « dominent » non par la force, mais par la présence. Ils sont aussi beaucoup plus intelligents que la moyenne de la race dans laquelle ils sont incarnés et les autres animaux le savent, le sentent et très souvent ils copient les agissements, les façons d’être de ces guides.
Les arbres ont aussi une conscience. Sur cette terre, dans chaque forêt et pour chaque essence nous trouvons un patriarche. C’est l’arbre maître de la forêt qui est le premier à avoir offert ses graines. Là aussi il est nécessaire d’avoir un père/mère pour ensemencer la terre…
Mais revenons au karma, il y a le karma individuel, le karma de groupe, ethnique et le karma universel. Chaque âme incarnée évolue dans ces groupes de karma en même temps.
Le karma individuel est ce que l’âme doit venir soigner, réparer d’une vie précédente tout comme faire de nouveaux apprentissages pour obtenir son éveil.
Le karma de groupe est ce que les âmes d’une fratrie, d’une famille vont revenir soigner d’une vie antérieure et là, ils feront de nouvelles expériences pour le retour à la conscience, au Soi.
Le karma ethnique concerne un groupe d’âmes d’un pays, d’une nation qui va venir soigner, guérir ce qui n’a pas été compris dans ce groupe lors des vies antérieures. Cela est toujours dans le but de parfaire leurs expériences individuelles et collectives pour le retour à l’être, au Soi, à la maison !
Et si nous regardons ces karmas avec de la hauteur, étant donné que nos karmas sont le résultat de nos actions, interactions avec autrui, il n’y a finalement qu’un seul karma ! C’est le karma de la création d’une vague de vie dans une création donnée.
Robin.